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Exil fiscal et des talents


Lexington

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N'importe quoi.

non pas n'importe quoi.

Ta maison brule, un voisin essaye de t'aider à éteindre l'incendie mais n'y parvient pas et tu le traites d'incapable.

Tu appelles ça comment ?

Surtout que ce type de comportement est de plus en plus répandu.

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Glandon, quand tu achètes une prestation tu achètes la finalité de la prestation, pas les moyens de la prestation.

Dans l'intimité tu peux être heureux de savoir qu'X fait des efforts pour toi mais dans ta vie professionnelle ce que tu souhaites c'est un résultat. Tu payes pour un résultat.

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non pas n'importe quoi.

Ta maison brule, un voisin essaye de t'aider à éteindre l'incendie mais n'y parvient pas et tu le traites d'incapable.

Tu appelles ça comment ?

Non c'est plutôt:

Tu paye une cotisation depuis 20 ans pour un service de pompier, et le jour ou ta maison brule ils sont incapables de t'aider.

Tu n'es pas content de leur service et tu le deconseil a tes voisins.

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mais dans ta vie professionnelle ce que tu souhaites c'est un résultat.

Exact .

Dans toutes les entreprises qui n'a pas connu tel chef qui veut des résultats et lorsqu'on cherche à lui expliquer pourquoi c'est décevant malgré les efforts accomplis, en général il répond : " je m'en fous ".

Souvent, ce genre de bonhommes suscitent la haine.

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Ta maison brule, un voisin essaye de t'aider à éteindre l'incendie mais n'y parvient pas et tu le traites d'incapable.

Tu appelles ça comment ?

On est précisément dans le cas du 'cadeau' de l'acte non sollicité et gratuit, que je cite comme exception.

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Exact .

Dans toutes les entreprises qui n'a pas connu tel chef qui veut des résultats et lorsqu'on cherche à lui expliquer pourquoi c'est décevant malgré les efforts accomplis, en général il répond : " je m'en fous ".

Souvent, ce genre de bonhommes suscitent la haine.

Et oui, c'est comme ça la vie, elle n'est pas forcément juste.

Ton exemple me fait penser au salarié qui arrive toujours en retard et qui a toujours une bonne excuse: "mon réveil n'a pas sonné mais rendez-vous compte, j'ai couru comme un malade pour arriver avec seulement 1 heure de retard!"

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Dans toutes les entreprises qui n'a pas connu tel chef qui veut des résultats et lorsqu'on cherche à lui expliquer pourquoi c'est décevant malgré les efforts accomplis, en général il répond : " je m'en fous ".

C'est une mauvaise réaction, clairement, si le resultat n'est pas au rendez-vous et que les employés ont travaillé avec diligence, soit il y a un autre facteur qui était un obstacle, auquel cas la bonne réaction est "pourquoi je ne suis au courent que maintenant ?", soit la tache était normale pour ce que l'on peut attendre de ces employés et ils ont clairement démérité (auquel cas, il devrais répondre "que ça ne se reproduise plus !"), soit la difficulté de la tache était sous-estimée (et c'est a celui qui a fait le chiffrage quil faut démonter la tete).

En aucun cas la bonne réaction est de traiter des adultes comme des gamins dont on félicite l'effort, ça les encourage a se comporter comme des gamins, si ils ont été meilleur qu'attendu, au dela de l'appel du devoir, les gratifier est une bonne idée, meme si le résultat final n'est pas satisfaisant, mais parce qu'ils ont été plus productifs, pas parce qu'ils ont 'mérité une image', c'est insultant.

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Et oui, c'est comme ça la vie, elle n'est pas forcément juste.

Ton exemple me fait penser au salarié qui arrive toujours en retard et qui a toujours une bonne excuse: "mon réveil n'a pas sonné mais rendez-vous compte, j'ai couru comme un malade pour arriver avec seulement 1 heure de retard!"

En fait, je pense que tu devrais plutôt songer à un junior que tu viens d'embaucher, encore un peu gauche, mais dont tu sens le potentiel : tu lui laisses une chance parce que tu sais qu'il va s'améliorer. Ou encore pour un petit fournisseur que tu as dégoté et à qui tu donnes plus de confiance qu'il ne te rend service. Sans pour autant dans un cas ou dans l'autre être le pigeon de service, je pense que tu comprends où je veux en venir : parfois on lâche un peu de lest sur la prestation pour tel ou tel bénéfice ou amélioration future.

Si on appliquait ton raisonnement à 100%, la création d'entreprise ne pourrait même pas s'imaginer, ni l'embauche de jeunes salariés fraichement diplômés.

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En fait, je pense que tu devrais plutôt songer à un junior que tu viens d'embaucher, encore un peu gauche, mais dont tu sens le potentiel : tu lui laisses une chance parce que tu sais qu'il va s'améliorer. Ou encore pour un petit fournisseur que tu as dégoté et à qui tu donnes plus de confiance qu'il ne te rend service. Sans pour autant dans un cas ou dans l'autre être le pigeon de service, je pense que tu comprends où je veux en venir : parfois on lâche un peu de lest sur la prestation pour tel ou tel bénéfice ou amélioration future.

Si on appliquait ton raisonnement à 100%, la création d'entreprise ne pourrait même pas s'imaginer, ni l'embauche de jeunes salariés fraichement diplômés.

Bien sûr, une entreprise est une somme de talents et il faut s'assoir sur certains défauts pour conserver et développer les talents repérés.

Mais en l'occurrence, il ne s'agit pas de cela. Pour Glandon, à partir du moment ou le salarié (ou la personne qui rend un service) en a chié sang et eau pour pondre un résultat minable, la moindre des choses serait de le féliciter. Et bien non, ce qu'il me faut, en tant que client ou en tant qu'employeur, c'est le résultat que j'attends. Je me fiche éperdument des efforts qu'il a fallu pour le pondre. ça n'est pas mon problème. "Je m'en fous". De toutes les façons, s'il faut des ressources et de gros efforts pour atteindre l'objectif, le prix sera en conséquence.

En intégrant, bien sûr, les bémols développés par Neuneuk: il ne s'agit pas de demander l'impossible à un salarié ou de jouer au con et lui mettre des bâtons dans les roues au lieu de l'aider. Rien à voir.

Et évidemment, je peux très bien féliciter un salarié ou un fournisseur même si j'estime qu'il n'a fait que son boulot; cela fluidifie et harmonise les relations. Nous ne sommes pas des machines.

Une fois encore, le prix d'une chose n'est pas la somme de travail qui a fallu mettre pour la réaliser mais ce que le client est prêt à payer pour l'avoir.

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Non, des efforts non payés ne sont pas un probleme non plus, le probleme c'est quand l'offre ne rencontre pas la demande, le gros probleme, c'est quand l'offre n'a pas le droit de rencontrer la demande.

L'effort, je m'en tape, celui qui peut me rendre un service d'un simple geste ou celui qui va y passer des jours de sueur et de rage, le service est le meme, je ne paye pas pour l'effort, a la limite, je prefere meme payer pour l'absence d'effort, ça me fait un fournisseur qui a de la marge, de la force de frappe.

Tu te places du mauvais côté. Si toi, tu fais des efforts et que tes efforts ne sont pas récompensés, est ce que tu t'en tapes ?

Tu dis que le problème est celui d'une offre qui ne rencontre pas la demande, qui n'en a pas le droit. Pratiquement, cette situation correspond à quoi sur le marché du travail ? Les étudiants sont bien formés, et ce sont les employeurs qui les choisissent mal ? Est ce le contraire, les profils recherchés par les employeurs sont rares ?

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Si c'est une question de mérite par rapport à l'effort, faut reconnaitre que c'est du flan. Une infirmière est moralement plus méritante que Zlatan Ibrahimovic. Pourtant Zlatan gagne bien mieux sa vie. Parce que c'est la culture du résultat qui dirige la société et pas la culture du mérite ou de l'effort.

Autre point sur les études scolaires: en Angleterre, je rencontre plein de gens qui bossent en finance de marché après avoir fait des études de lettres ou de philo. On va se dire que c'est cool. Sauf qu'ils sortent de Cambridge ou Oxford. Mais au moins, ils donnent leur chance a ceux qui veulent changer de voie.

Mais faudrait arreter de coller des grilles en fonction des diplomes, c'est de la connerie. J'ai un pote en conseil qui, sous pretexte qu'il sort de HEC, gagne autant que sa N+2 parce qu'elle a fait la fac.

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Je ne vous comprend pas.

Avant tout le fait de ne pas se lancer dans une prépa ou même de l'échouer n'a rien à voir avec le fait d'être un looser.

le milieu dans lequel on a grandi à une grande influence.

Les métier manuel sont hyper important pour notre société et sont beaucoup plus rémunérateur que vous ne semblmez le croire.

:chine:

Et si c'était à refaire, moi qui vient de terminer mes études, je m'orienterai sans doute vers un métier manuel.

Mon père a été à l'école jusqu'à 12 ans, il était plombier, à sa mort il avait 2 audi, une villa avec piscine et gagnait bien mieux sa vie que son voisin cadre chez ING.

Ensuite le fait de chosir des étude litéraire n'a pas non plus grand chose à voir avec le fait de réussir sa vie ou pas, je connais deux personnes qui ont fait un master en philo, l'une est chasseur de tête, après une brillante carrière pour les grand nom du milieu, elle s'est lancé en Free Lance et en vit très très bien. L'autre est attaché de press et en vit très bien aussi.

Je trouve ces préjugés aussi crétins que ce que j'entend de la bouche des socialistes à propos du capitalisme

J'ai moi-même fait des études littéraires dans un domaine où il n'y a presque aucun débouché: Droit. Tout le monde pense qu'avoir un Master en Droit en France est une bonne situation, mais c'est faux. Pour trouver un boulot, la sélection se fait à bac +5: prof, avocat, notaire, huissier, magistrat, mandataires… pour moi ça a bien tourné mais pour 80% de mes amis cela n'a pas été le cas, et leur salut passe par des parents friqués, un mariage, un réseau pour entrer dans une grosse boite, ou alors une reconversion incertaine.

Passer 8 ans en fac pour faire histoire/philo/socio… c'est totalement inutile. Si on veut exercer un métier en rapport avec ces spécialités, il n'y a dans 80% des cas aucun besoin de diplôme, sauf à être prof ou convoiter une activité réglementée. Si le but n'est pas d'avoir un métier mais au contraire la satisfaction intellectuelle que ces matières procurent, c'est encore pire, car une carte dans la bibliothèque du coin aurait couté 5€ et aurait été beaucoup plus utile. La vérité, c'est qu'une fois que l'on sait lire, et pour tous ces domaines, le prof ne sert à rien a fortiori s'il n'est là que pour faire des cours magistraux.

En résumé, la mauvaises réputation des facs de lettre ne me semble pas usurpée…

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L'avantage comparatif ne se suffit pas à lui-même. Quand Ricardo a mis sa théorie sur le papier, il partait d'une économie qui fonctionne avec une demande solide aussi bien dans le vin que dans le drap. Mais quand cette demande n'existe pas, la théorie de Ricardo se révèle être un mécanisme certes indispensable, mais au minimum incomplet. Je suis le meilleur pour regarder la TV pendant des heures, mais je ne ferai pas d'études pour ça, car personne ne m'embauchera.

J'ai l'impression que tu considères que tout le monde a une passion, un destin, un désir particulier. Mais après le bac et pour 98% des gens, la réalité est assez terre-à-terre: rien ne passionne, rien ne rebute, le monde est complexe et on ne sait pas ou aller. Moi par exemple, j'ai l'impression que j'aurai trouvé plaisants toutes sortes de métiers, à vrai dire en dehors de la fonction publique, je pense que nulle part je n'aurais été malheureux. Je suis allé en Droit parce que c'était près de chez moi, parce qu'on voulait bien de moi, et que j'imaginais que les débouchés étaient corrects. J'aurai bien aimé vivre de ma passion, mais le fait est que mes passions ne rapportent pas d'argent et c'est comme ça pour à peu près tout le monde.

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Neuneu2k a raison, certains n'ont toujours pas compris la notion de valeur économique d'un bien/service et cette définition de la valeur s'applique bien évidemment au travail, aux formations, aux diplômes etc.

Une fois encore, le prix d'une chose n'est pas la somme de travail qui a fallu mettre pour la réaliser mais ce que le client est prêt à payer pour l'avoir.

Voilà.

Quant à la question du mérite, elle ne relève pas du droit mais de la morale. Si chacun avait selon ses mérites ici-bas, depuis le temps ça se saurait.

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Si j'ai fait de la merde et que j'en ai chié pour faire de la merde, je ne suis pas débile, je le sais, je ne souhaite pas être pris pour un débile q'on encourage pour ses efforts. C'est insultant, c'est ce qu'on fait aux enfants et aux chiens.

Ça ne signifie pas qu'il ne faut pas féliciter quelque un qui progresse grâce à ses efforts même si il est toujours insuffisant, mais c'est la progression qu'on félicite, pas l'effort.

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J'ai un pote en conseil qui, sous pretexte qu'il sort de HEC, gagne autant que sa N+2 parce qu'elle a fait la fac.

Tu t'en offusques, mais ça semble pourtant une gestion sensée des ressources humaines. L'employeur paye le potentiel de l'ancien d'HEC, même s'il est encore confiné dans un emploi subalterne. Etre passé uniquement par la fac en revanche ne signale pas (au sens de la théorie du signal des économistes) de grandes capacités de travail ou de grandes aptitudes intellectuelles - même si en réalité la personne en question est réellement compétente - cet élément, le diplôme comme "signal" doit compter dans un choix d'orientation. Ceux qui ont choisi la voie de la facilité prenne un risque en matière d'évolution de carrière. Ce risque s'annule en cas de travail en indépendant ou de création de société, sauf cas des professions réglementées on demande rarement son CV à un chef d'entreprise.

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Tu t'en offusques, mais ça semble pourtant une gestion sensée des ressources humaines. L'employeur paye le potentiel de l'ancien d'HEC, même s'il est encore confiné dans un emploi subalterne. Etre passé uniquement par la fac en revanche ne signale pas (au sens de la théorie du signal des économistes) de grandes capacités de travail ou de grandes aptitudes intellectuelles - même si en réalité la personne en question est réellement compétente - cet élément, le diplôme comme "signal" doit compter dans un choix d'orientation. Ceux qui ont choisi la voie de la facilité prenne un risque en matière d'évolution de carrière. Ce risque s'annule en cas de travail en indépendant ou de création de société, sauf cas des professions réglementées on demande rarement son CV à un chef d'entreprise.

C'est juste une gestion de merde des ressources humaines que tu décris. Je suis prêt à payer cher n'importe qui à partir du moment où il a du talent et non pas en fonction de son cursus scolaire. Dire que la faculté est la voie de la facilité c'est juste à mourir de rire. Le niveau de certaines facultés est équivalent ou supérieur à pas mal d'école de commerce…..

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C'est juste une gestion de merde des ressources humaines que tu décris. Je suis prêt à payer cher n'importe qui à partir du moment où il a du talent et non pas en fonction de son cursus scolaire. Dire que la faculté est la voie de la facilité c'est juste à mourir de rire. Le niveau de certaines facultés est équivalent ou supérieur à pas mal d'école de commerce…..

Dans le post que je citais, il était fait référence à HEC pas à "pas mal d'école de commerce…" (il existe effectivement de notoriété publiques de très mauvaises écoles de commerce)

Sachant qu'il n'existe aucun contrat qui oblige un employé a rester, ça me parait bizarre de payer pour du potentiel travail futur.

Tout salarié peut poser sa démission à tout moment, pourtant ce serait tout autant une mauvaise politique de traiter des salariés de haut niveau comme s'ils allaient se barrer le lendemain, c'est un risque rationnel à prendre.

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Dans le post que je citais, il était fait référence à HEC pas à "pas mal d'école de commerce…" (il existe effectivement de notoriété publiques de très mauvaises écoles de commerce)

Tout salarié peut poser sa démission à tout moment, pourtant ce serait tout autant une mauvaise politique de traiter des salariés de haut niveau comme s'ils allaient se barrer le lendemain, c'est un risque rationnel à prendre.

Au temps pour moi.

Dans un autre domaine, certains cadres essayent de se faire la malle avant la taxe à 75% et d'autres refusent de venir.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/22/20002-20120722ARTFIG00164-taxe-a-75-des-societes-delocalisent-deja-leurs-cadres.php

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Je suis prêt à payer cher n'importe qui à partir du moment où il a du talent et non pas en fonction de son cursus scolaire.

Le cursus scolaire est un indicateur de talent, au moins au début. En tout cas, il est pris comme tel par pas mal d'employeurs, et pas mal de clients. (dans le conseil ou le consulting on vend du cv aussi)

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Le cursus scolaire est un indicateur de talent, au moins au début. En tout cas, il est pris comme tel par pas mal d'employeurs, et pas mal de clients. (dans le conseil ou le consulting on vend du cv aussi)

Je partage pas cette vision qu'on pas mal d'employeurs en France et pas mal de clients. Je pense que l'on peut déceler du potentiel chez quelqun dans un entretien sans se baser uniquement sur son cursus.

Ce qui est bien depuis que Hollande est président c'est qu'il est de nouveau possible de lire des articles droite-compatible dans le Bigaro. :rolleyes:

J'avais annoncé dans un autre sujet l'arrivée de Guillaume Roquette au Figaro magazine. Ca va donc même peut-être virer libéral.

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Certaines formations, par leur selection, ou leur élimination, limitent les cas sociaux les plus graves, pour un 'petit' recrutement, ça se justifie de s'en servir comme critere pour limiter le cout du recrutement (moins de profils a évaluer).

Pour un recrutement important, se fermer aux profils a parcours atypique pour faciliter le recrutement est une très mauvaise économie.

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Je partage pas cette vision qu'on pas mal d'employeurs en France et pas mal de clients. Je pense que l'on peut déceler du potentiel chez quelqun dans un entretien sans se baser uniquement sur son cursus.

La difficulté consiste à déceler ce potentiel dans une pile de cv. Le cursus donne une indication. Sans cette indication tu pars dans le flou pour détecter le potentiel. Un déficit d'information n'est pas un avantage, c'est un handicap.

On peut évidemment trouver des merveilles cachées, mais chercher est long, difficile et couteux.

Coût à mettre en balance avec le coût d'un mauvais recrutement comme le rappelle Neuneu2k.

(Mais un recrutement important c'est en général un professionnel confirmé, le niveau d'étude joue alors bien moins que pour un débutant.)

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Accesoirement, et je parle d'expérience, ne pas etre dans les criteres n'empeche pas de trouver un premier taf dans son domaine (parce qu'un premier taf tout court, il suffit de frapper a la porte d'un Macdalle ou d'un carrouf…), il y a une technique imparable pour trouver un taf: etre nettement moins cher que les autres, il y aura toujours une boite qui cherchera a économiser du fric :D

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Accesoirement, et je parle d'expérience, ne pas etre dans les criteres n'empeche pas de trouver un premier taf dans son domaine (parce qu'un premier taf tout court, il suffit de frapper a la porte d'un Macdalle ou d'un carrouf…), il y a une technique imparable pour trouver un taf: etre nettement moins cher que les autres, il y aura toujours une boite qui cherchera a économiser du fric :D

Mon premier taf intéressant les premiers mois j’étais payé avec un sandwich le midi :)

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Bien sûr, une entreprise est une somme de talents et il faut s'assoir sur certains défauts pour conserver et développer les talents repérés.

Mais en l'occurrence, il ne s'agit pas de cela. Pour Glandon, à partir du moment ou le salarié (ou la personne qui rend un service) en a chié sang et eau pour pondre un résultat minable, la moindre des choses serait de le féliciter. Et bien non, ce qu'il me faut, en tant que client ou en tant qu'employeur, c'est le résultat que j'attends. Je me fiche éperdument des efforts qu'il a fallu pour le pondre. ça n'est pas mon problème. "Je m'en fous". De toutes les façons, s'il faut des ressources et de gros efforts pour atteindre l'objectif, le prix sera en conséquence.

En intégrant, bien sûr, les bémols développés par Neuneuk: il ne s'agit pas de demander l'impossible à un salarié ou de jouer au con et lui mettre des bâtons dans les roues au lieu de l'aider. Rien à voir.

Et évidemment, je peux très bien féliciter un salarié ou un fournisseur même si j'estime qu'il n'a fait que son boulot; cela fluidifie et harmonise les relations. Nous ne sommes pas des machines.

Une fois encore, le prix d'une chose n'est pas la somme de travail qui a fallu mettre pour la réaliser mais ce que le client est prêt à payer pour l'avoir.

Dans ce cas nous sommes bien d'accord dans l'esprit. :)

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Il n'y a que certaines filières en fac' ou il y a une réelle sélection (éco-gestion et droit pour ne citer que ces deux filières). On parle précisément ici, des nombreuses filières où il n'y a aucune sélection véritable impliquant que beaucoup de jeunes français pensent sérieusement avoir fait des études et ne trouvent pas d'emploi sur le marché du travail.

Prenons deux formations universitaires que je connais assez bien : droit à Lyon 3 et psychologie à Lyon 2. Ces deux formations ont une "attractivité" comparable : chaque année arrive une nouvelle fournée de L1 représentant plusieurs grands amphis (disons trois ou quatre). A priori, le droit est sélectif et pas la psycho, n'est-ce pas ?

Pourtant, en observant les effectifs en L2 puis en L3, on se rend compte que dans les deux cas l'écrémage est étrangement similaire avec seulement un gros quart des inscrits en L1 qui ressortent diplôme en poche. Etonnant, non ?

Savoir apprendre par coeur c'est déjà très bien, c'est la base même des études. Je me suis tappé beaucoup de par coeur au début de mes études, ça m'a donné beaucoup de rigueur et des bases durables.

Mouais. Dans les tout premiers stades de contact avec une discipline une certaine dose de par-coeur est sans doute incontournable, mais une fois qu'on a acquis le vocabulaire et la méthodologie de base le reste se mémorise tout seul ou se retrouve facilement (ce qui constitue en soi un très bon exercice), d'autant plus si on aime ce qu'on étudie.

Ce dégoût du par coeur, qui s'est beaucoup généralisé au sein de l'EdNat même visiblement, provient du gloubi glouba idéo- démago-pédagogique de mai 68. C'est de la connerie pure et simple.

De fait, le par-coeur règne en maitre sur l'EdNat (et, malheureusement, au delà). Chaque année, il y a des foules d'élèves qui obtiennent leur bac sans jamais avoir cherché à comprendre ce qu'ils écrivent, juste en recrachant la bonne partie de leur cours. C'est même le meilleur moyen d'avoir une mention très bien.

J'ai appris à fuir ceux qui travaillent trop, les gens vraiment intelligents sont toujours un peu branleurs.

La question qui tue : a partir de quand est-on un talent.

Où mets-tu le curseur entre [pas talent] <-/-> [talent]

Facile, le talent c'est quand on est accepté en prépa/grande école.

Passer 8 ans en fac pour faire histoire/philo/socio… c'est totalement inutile. Si on veut exercer un métier en rapport avec ces spécialités, il n'y a dans 80% des cas aucun besoin de diplôme, sauf à être prof ou convoiter une activité réglementée. Si le but n'est pas d'avoir un métier mais au contraire la satisfaction intellectuelle que ces matières procurent, c'est encore pire, car une carte dans la bibliothèque du coin aurait couté 5€ et aurait été beaucoup plus utile. La vérité, c'est qu'une fois que l'on sait lire, et pour tous ces domaines, le prof ne sert à rien a fortiori s'il n'est là que pour faire des cours magistraux.

N'importe quoi. Il n'y a rien de juste là dedans.

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