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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

lls ne peuvent vraiment pas s'en empêcher :

 

 

On attribue souvent le succès de l'Internet, et notamment sa résilience, au principe de robustesse. Ce principe, attribué à Jon Postel, s'énonce « Be conservative in what you do, be liberal in what you accept from others. ». Que veut-il dire ? Était-ce un bon principe d'ingéniérie à l'époque ? Et l'est-il toujours aujourd'hui ?

On trouve ce principe formellement énoncé dans plusieurs RFC, parfois avec une formulation légèrement différente. Ainsi, le RFC 793 utilise le texte ci-dessus alors que le RFC 791 (également écrit par Postel) dit « In general, an implementation must be conservative in its sending behavior, and liberal in its receiving behavior. ». En se rappelant queliberal en anglais veut bien dire ce qu'il veut dire (contrairement au français où il désigne en général un partisan de laisser les forts écraser les faibles)

 

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Je ne sais plus, c'était dans mes pérégrinations au bureau.

Google me dit que ça viendrait du blog d'un certain Stéphane Bortzmeyer.
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La démonstration par a + b...

...

...

J'ai jamais supporté cette expression.

Ce serait "la démonstration par double inclusion" ou "par contraposée" ou "par l'absurde" why not, mais là ça me rend malade.

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Hum hum. Et on devine qui va décider des priorités de la croissance. Et ce ne sera sans doute pas le Beauf français moyen qui OSE souiller Gaïa acheter une bagnole pour aller bosser.

 

La démocratie façon soviétique. L'entre soi socialiste. Je ne retrouve plus un dessin qui illustrait ça.

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Tiré d'un forum non politique que je consulte de temps à autres :

 

Les communistes veulent le bonheur de l'humanité et les fasciste veulent l'ordre et la discipline.

 

Le sujet porte sur la Corée du Nord et le fait qu'elle n'est pas communiste, parce que le communisme c'est un idéal et que la Corée du Nord l'a perverti.

Je parle du parti unique, du totalitarisme, du culte de la personnalité, de la propagande nationaliste, des camps de concentration, ils y voient donc juste la preuve qu'il s'agit d'un régime néo-nazi plutôt que communiste.

Je renchérie en parlant de la propriété intégrale des moyens de production, que la propriété privée y est abolie, que tout le monde est employé par l'Etat : oui mais leur régime est raciste, et le racisme c'est nazi, pas communiste. Selon eux je mélange tout et parle de choses invérifiables comme les camps de concentration et les témoignages de rescapés, peut-être tout inventés.

 

L'accès n'est qu'accessible aux membres, je ne peux pas vous faire profiter du lien en direct.

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Ca me fait penser à une discussion que j'ai eue avec des proches récemment.

Ils disaient qu'ils sont moins réprobateurs à l'encontre de communistes qu'à l'encontre de "gens d'extrême-droite".

Pour eux - qui sont des gens relativement modérés sur le plan politique -, le critère discriminant entre extrême-droite et extrême-gauche et qui permet d'apprécier davantage l'extrême-gauche que l'extrême-droite, c'est le fait que les communistes ont des idéaux d'égalité, etc, bref, des choses bien bisou et bien appréciables.

Tu as beau leur dire qu'au lieu de réprouver les étrangers et les immigrés, l'extrême-gauche réprouve les riches, les capitalistes, les indépendants, les petits entrepreneurs et les intellectuels, ça ne marche pas. Il y a un blocage bien profond, bien ancré. L'État français a bien fait son travail avec ces gens-là. Tu as beau leur dire que le simple fait de prétendre à un homme nouveau, à une société nouvelle, est un danger profond pour les individus et leur liberté, qu'importe la bisoutude du projet, rien n'y fait. Et tu as beau dire que la route vers l'enfer est pavée de bonnes intentions, etc, rien n'y fait.

 

 

J'ai passé le reste de ma soirée à défendre Jean-Marie Le Pen rien que pour foutre le bordel. À peine perdue, autant s'amuser.

 

De toute façon c'est bien pratique, à chaque fois, le système communiste dénoncé n'est "pas communiste, ça a été perverti". Càd que tu peux critiquer une société libérale avec tes idées marxistes mais ne jamais avoir à défendre les bilans du marxisme appliqué dans la réalité, face je gagne pile tu perds. :)

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Ca me fait penser à une discussion que j'ai eue avec des proches récemment.

Ils disaient qu'ils sont moins réprobateurs à l'encontre de communistes qu'à l'encontre de "gens d'extrême-droite".

Pour eux - qui sont des gens relativement modérés sur le plan politique -, le critère discriminant entre extrême-droite et extrême-gauche et qui permet d'apprécier davantage l'extrême-gauche que l'extrême-droite, c'est le fait que les communistes ont des idéaux d'égalité, etc, bref, des choses bien bisou et bien appréciables.

Tu as beau leur dire qu'au lieu de réprouver les étrangers et les immigrés, l'extrême-gauche réprouve les riches, les capitalistes, les indépendants, les petits entrepreneurs et les intellectuels, ça ne marche pas. Il y a un blocage bien profond, bien ancré.

 

Je pars du principe que tu discutais avec des français, parce que cette perception différenciée n'existe pas dans beaucoup de pays d'Europe de l'Est qui ont souffert successivement le IIIème Reich et l'URSS.

 

Mais l'histoire française rend les choses différentes. Dans notre imaginaire national, les communistes sont associés à la Résistance durant l'Occupation (on passe un peu vite sur le Pacte germano-soviétique...). Et donc, mécaniquement, des gens qui ont résisté au nazisme sont forcément moins pires que des nazis.

 

Ce n'est pas complètement injustifié. Aron disait qu'on ne peut pas mettre communisme et nazisme sur le même plan, parce que l'aboutissement du communisme est le camp de travail, et l'aboutissement du nazisme la chambre à gaz. Mais si on compare en valeur absolue plutôt que sur les "idéaux", les régimes socialistes ont beaucoup plus tués que le IIIème Reich.

 

Que les gens en aient moins conscience tient beaucoup au fait que les morts du nazisme aient bien plus de place dans la littérature, les documentaires, cinéma, etc. Il y a aussi des raisons politiques (rôle important des communistes dans la culture pendant longtemps).

 

Sur l'idée que la fin justifie les moyens, je ne résiste pas à l'envie de citer Simone de Beauvoir: « L’adversaire de l’URSS use d’un sophisme quand, soulignant la part de violence criminelle assumée par la politique stalinienne, il néglige de la confronter avec les fins poursuivies. Sans doute, les épurations, les déportations, les abus de l’Occupation, la dictature policière dépassent en importance les violences exercées dans aucun autre pays ; le fait même qu’il y a en Russie 160 millions d’habitants multiplie le coefficient numérique des injustices commises. Mais ces considérations quantitatives sont insuffisantes. […] On ne peut juger un moyen sans la fin qui lui donne son sens. […] Supprimer cent oppositionnels, c’est sûrement un scandale, mais il a un sens, une raison ; il s’agit de maintenir un régime qui apporte à une immense masse d’hommes une amélioration de leur sort. Peut-être cette mesure […] représente-t-elle seulement cette part nécessaire d’échec que représente toute construction positive. »

-Simone de Beauvoir, Pour une morale de l’ambiguïté, Les Temps modernes de décembre 1946 à février 1947.

 

On devrait éditer un best-of avec ce genre d'aveux...

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Mais c'est simplement parce que ce n'est pas du 'vrai communisme, avec 100% d' égalité et de vrais morceaux de bonheur', mais bien du capitalisme d'état. Donc c'est la faute du capitalisme. Comme toujours.

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L'idealisation de L'URSS n'est pas que francaise, déjà eu l'expérience tous mes pays à l'ouest du rideau de fer.

 

Une autre raison tient au fait que l'histoire du IIIème Reich se confond avec celle d'Hitler, alors que ce n'est pas le cas en URSS avec Staline. Du coup une technique facile de réhabilitation réside dans le "tout allait bien jusqu'à ce que Staline...".

 

Bien sûr, ça suppose aveuglement et ignorance historique crasse. Il faut vraiment avoir oublier tous les autres:

« Nous demandons à un homme, où vous placez-vous par rapport à l'idée de révolution ? Êtes vous pour ou contre ? S'il est contre, nous le plaçons contre un mur ».

-Lénine.

 

« Plus grand sera le nombre des exécutions, mieux ce sera. »

-Lénine en 1921, au sujet de la répression de l’Église Orthodoxe.

« La contrainte prolétarienne sous toutes ses formes, en commençant par les exécutions capitales, constitue une méthode en vue de créer l'homme communiste ».

-Félix Dzerjinski.

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Tiré d'un forum non politique que je consulte de temps à autres :

 

 

Le sujet porte sur la Corée du Nord et le fait qu'elle n'est pas communiste, parce que le communisme c'est un idéal et que la Corée du Nord l'a perverti.

Je parle du parti unique, du totalitarisme, du culte de la personnalité, de la propagande nationaliste, des camps de concentration, ils y voient donc juste la preuve qu'il s'agit d'un régime néo-nazi plutôt que communiste.

Je renchérie en parlant de la propriété intégrale des moyens de production, que la propriété privée y est abolie, que tout le monde est employé par l'Etat : oui mais leur régime est raciste, et le racisme c'est nazi, pas communiste. Selon eux je mélange tout et parle de choses invérifiables comme les camps de concentration et les témoignages de rescapés, peut-être tout inventés.

 

L'accès n'est qu'accessible aux membres, je ne peux pas vous faire profiter du lien en direct.

 

Si le communisme est un idéal, toute réalisation de cet idéal ne peut donc être du communisme.

 

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Sur l'idée que la fin justifie les moyens, je ne résiste pas à l'envie de citer Simone de Beauvoir: « L’adversaire de l’URSS use d’un sophisme quand, soulignant la part de violence criminelle assumée par la politique stalinienne, il néglige de la confronter avec les fins poursuivies. Sans doute, les épurations, les déportations, les abus de l’Occupation, la dictature policière dépassent en importance les violences exercées dans aucun autre pays ; le fait même qu’il y a en Russie 160 millions d’habitants multiplie le coefficient numérique des injustices commises. Mais ces considérations quantitatives sont insuffisantes. […] On ne peut juger un moyen sans la fin qui lui donne son sens. […] Supprimer cent oppositionnels, c’est sûrement un scandale, mais il a un sens, une raison ; il s’agit de maintenir un régime qui apporte à une immense masse d’hommes une amélioration de leur sort. Peut-être cette mesure […] représente-t-elle seulement cette part nécessaire d’échec que représente toute construction positive. »

-Simone de Beauvoir, Pour une morale de l’ambiguïté, Les Temps modernes de décembre 1946 à février 1947.

 

 

Quelle connasse, cette conne.

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Tiré d'un forum non politique que je consulte de temps à autres :

Le sujet porte sur la Corée du Nord et le fait qu'elle n'est pas communiste, parce que le communisme c'est un idéal et que la Corée du Nord l'a perverti.

Je parle du parti unique, du totalitarisme, du culte de la personnalité, de la propagande nationaliste, des camps de concentration, ils y voient donc juste la preuve qu'il s'agit d'un régime néo-nazi plutôt que communiste.

Je renchérie en parlant de la propriété intégrale des moyens de production, que la propriété privée y est abolie, que tout le monde est employé par l'Etat : oui mais leur régime est raciste, et le racisme c'est nazi, pas communiste. Selon eux je mélange tout et parle de choses invérifiables comme les camps de concentration et les témoignages de rescapés, peut-être tout inventés.

L'accès n'est qu'accessible aux membres, je ne peux pas vous faire profiter du lien en direct.

A les lire, il n’y a donc jamais eu de régimes communistes, vu que ces derniers se sont toujours caractérisés par du totalitarisme, un culte de la personnalité (à l’exception du Cambodge de mémoire pour ce point), des camps et, pour plusieurs d’entre eux, une propagande nationaliste (principalement chez les pays communistes asiatiques) ou antisémite (l’URSS de Staline).

Concernant les camps nord-coréens, ceux-ci sont visibles sur googlemap.

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Une autre raison tient au fait que l'histoire du IIIème Reich se confond avec celle d'Hitler, alors que ce n'est pas le cas en URSS avec Staline. Du coup une technique facile de réhabilitation réside dans le "tout allait bien jusqu'à ce que Staline...".

Bien sûr, ça suppose aveuglement et ignorance historique crasse. Il faut vraiment avoir oublier tous les autres:

« Nous demandons à un homme, où vous placez-vous par rapport à l'idée de révolution ? Êtes vous pour ou contre ? S'il est contre, nous le plaçons contre un mur ».

-Lénine.

« Plus grand sera le nombre des exécutions, mieux ce sera. »

-Lénine en 1921, au sujet de la répression de l’Église Orthodoxe.

« La contrainte prolétarienne sous toutes ses formes, en commençant par les exécutions capitales, constitue une méthode en vue de créer l'homme communiste ».

-Félix Dzerjinski.

N’oublie pas Trotsky :

« Dans un pays ou l'État est le seul employeur, toute opposition signifie mort par inanition. L'ancien principe : qui ne travaille pas ne mange pas, est remplacé par un nouveau : qui n'obéit pas ne mange pas. »

« La terreur rouge est l'arme employée contre une classe destinée à périr et qui ne s'y résigne pas... La dictature est indispensable parce qu'il s'agit, non pas de changements partiels mais de l'existence même de la bourgeoisie... La force seule peut décider. Qui veut la fin ne peut répudier les moyens. »

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Any sufficiently advanced technology is indistinguishable from magic.

- Arthur C. Clarke

Any sufficiently analyzed magic is indistinguishable from science!

- Agatha Heterodyne

Je constate une parité sexuelle dans ta signature.

Je doute de ton libéralisme.

 

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Dans le livre rouge on parle bien quand même de dictature du prolétariat, avec toutes les conséquences que cela signifie et que l'on devine si on est un peu fute fute (endoctrinement de la population, déportation ou extermination des classes non-prolétaires). Ca veut bien dire ce que ça veut dire, sur le plan théorique le marxisme est bien autoritaire.

Et si tant d'expériences communistes à travers le monde se sont finies également dans un bain de sang et la banqueroute, là encore ça veut bien dire ce que ça veut dire, c'est une doctrine intrinsèquement violente et inefficace.

La seule chose sur laquelle ils se sont trahis c'est qu'ils n'ont pas aboli l'Etat.

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De mémoire, l’abolition de l’État intervient quand la société d’abondance à été atteinte. Donc même de ce point-de-vue il n’y a pas eu trahison vu qu’il n’y a jamais eu abondance.

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De mémoire, l’abolition de l’État intervient quand la société d’abondance à été atteinte. Donc même de ce point-de-vue il n’y a pas eu trahison vu qu’il n’y a jamais eu abondance.

Effectivement c'est assez logique :)
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N'y voyez aucune tentative de réhabilitation, mais si vous ne comprenez pas en quoi les régimes de l'ex URSS, de Corée du Nord ou de Cuba ne sont PAS des régimes communistes dans une grille de lecture marxiste, c'est que vous n'avez pas lu Marx jusqu'au bout.

Édit:grillé par ultimex

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