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Musk, moskhos, muṣká.. Bref : la testicule de l'ère moderne


RaHaN

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Interview en public d'Elon Musk par le New York Times. Extrait d'un édito de Stéphane Soumier à ce sujet:

Quote

le journaliste regrette qu’il écrive n’importe quoi sur X, « vous ne souhaitez donc pas devenir enfin crédible ? » demande-t-il. Et là Musk marque un silence, « Space X va faire 80% des mises sur orbite de satellites cette année, la Chine 12%, le reste du monde va faire 8%, y compris Boeing, Lockheed et tous les autres (il ne citera pas Ariane), ça vous va en termes de crédibilité ? »

[...]

 « le modèle Y de Tesla sera la voiture la plus vendue au monde en 2023, toutes catégories confondues, électrique, essence, diesel ».
C’est phénoménal et le message est réellement politique celui-là : « si nous avons cette puissance c’est parce que nous avons réussi ce que nous avons entrepris », comprenez : nous ne l’avons pris à personne, nous n’avons assassiné personne, « si on utilise nos produits c’est que ce sont les meilleurs, il n’y a pas d’autre raison », tout est dit simplement et je pense malheureusement que c’est encore un propos quasi révolutionnaire

 

https://www.linkedin.com/posts/stephanesoumier_faut-il-encore-parler-delon-musk-evidemment-activity-7138541795474370563-Nrlz?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

En vidéo: https://www.bsmart.fr/video/22499-l-edito-07-decembre-2023

L'interview (1h30, en Anglais):

 

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Le 09/12/2023 à 08:31, fm06 a dit :

L'interview (1h30, en Anglais):

 

 

Elon Musk est décidément un héros de la liberté et de l'humanité. Il ouvre ses brevets et les envoie à la concurrence. En fait on s'en fiche des fans de Arianespace et de leurs tristes sigles administratifs qui attendent piteusement la dépense publique. Les fusées d'Elon Musk sont réutilisables, fiables, conçues et réalisées dans le secteur privé. L'actualité en ce moment est passionnante, joyeuse, motivante ! Elle donne envie de voir la suite !

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Comme toujours les ordres de grandeur ne mentent pas, quand on veut bien faire l'effort de les lire:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Falcon_9

 

  • 2023 falcon 9 V1.1 : 87 sur ... 87...... 0 échecs de récupération !
  • 23T orbite basse / 8.3T orbite GT0

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ariane_5

 

 

 

  • Ariane 5 tout envois: 112 sur 117. euh ... 117 échecs de récupération :D
  • 21T orbite basse / 10.5T orbite GT0

 

Nonobstant que 3% d’échec, c'est toujours 3 satellites de paumés: disons-le aux boites qui comptent dessus.

et loin de moi l'idée de dire que les fusées délivrent la même chose, même si on en est honnêtement pas loin: 10% de plus en orbite basse .... 25% de moins en orbite GTO

Y a quand même une entreprise qui en un an à envoyé dans l'espace 77% du programme concurrent ... en 27 ans. En récupérant son matos.

On attend toujours un contre argument sur cette réussite exceptionnelle.......

       
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Le 10/12/2023 à 14:54, L'affreux a dit :

 

Elon Musk est décidément un héros de la liberté et de l'humanité. Il ouvre ses brevets et les envoie à la concurrence.

Moui, il porte plainte dans des états qui n'ont pas de protection anti slapps suit quand des journalistes disent des choses qui ne lui plaisent pas aussi...

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  • 1 month later...

https://www.radiofrance.fr/franceinter/depuis-elon-musk-twitter-x-a-licencie-plus-d-un-tiers-de-ses-employes-dans-la-moderation-et-la-securite-6063981

 

Citation

Plus de 1200 employés en charge de la lutte contre les contenus abusifs en ligne ont été licenciés par la société X d'Elon Musk depuis son rachat par le milliardaire. C'est la première fois que X publie ces données, à la demande du régulateur du web australien.

Avec ces licenciements massifs, X a réduit d'un tiers son personnel de modération et de sécurité en ligne au niveau mondial. Plus en détail, ces licenciements incluent aussi des sous-traitants, mais le réseau social a divisé par deux le nombre de ses modérateurs, qui interviennent directement sur la plateforme, et a réduit de 80% le nombre de ses ingénieurs en sécurité logicielle**. "Retirer 80% de ces ingénieurs spécialisés, c'est comme si Volvo, réputé pour ses normes de sécurité, se séparait de tous ses concepteurs ou ingénieurs", a réagit la commissaire du régulateur australien en charge du dossier, Julie Inman Grant, après de l'AFP. Elle est elle-même une ancienne employée de Twitter.

 

Pour le coup j'aurais pensé que c'était bien plus qu'un tiers sur la modération.

 

Le 80% de licenciements sur la sécurité logicielle est assez explicite en tout cas sur la situation financière de l'entreprise

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il y a 14 minutes, Tramp a dit :

En tout cas, les conflits d’intérêts n’ont pas l’air de poser problème en Australie. 

 

Je me suis fait le même commentaire en lisant. Attal Séjourné fait très soft en comparaison.

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Si vous bandez en regardant le discours de Milei (surtout que pour ce que l'on en sait, pour être discret vaut mieux avoir coupé le son), plutôt que la fille (même si elle est clairement trop maigre), vous ne me ferez pas croire que vous êtes hétéro. ;)

 

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  • 2 weeks later...
il y a 45 minutes, Cthulhu a dit :

Pas creusé les détails, mais un mauvais signe de voir le juridique mettre ses pattes dans les décisions internes des boîtes.

 

 

 

Dans l'absolu, tout à fait aligné.

 

Dans le détail, ça pose quand même question sur la gouvernance de Tesla : en gros, il a mis ses potes (littéralement) au comité de rémunération et ils ont validé un plan de rem de 56 milliards (milliards, pas millions). Le tout alors qu'il détient 13% du capital. Ca c'est la version anti. https://www.bbc.com/news/business-68150306

 

Et la version pro Musk, c'est qu'il touchait ce montant uniquement si des milestones colossaux étaient atteints. Bien expliqué à l'époque https://www.nytimes.com/2018/01/23/business/dealbook/tesla-elon-musk-pay.html

 

Rien qui justifie l'implication de la justice, surtout 6 ans après, sur une décision votée en AG de la société. Mais pas rassurant pour Tesla, soit sur la dépendance à un seul homme, soit sur le fait que les actionnaires perdent des dizaines de milliards à payer un individu, alors que la performance d'une société ne s'arrête pas à son CEO...

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Les actionnaires minoritaires ont aussi le droit de ne pas se faire voler par les autres actionnaires et le board qu’ils contrôlent. Le board et le CEO doit avoir l’intérêt financier de tous les actionnaires à égalité comme guide. 

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Il y a 2 heures, Tramp a dit :

Le board et le CEO doit avoir l’intérêt financier de tous les actionnaires à égalité comme guide. 

 

Certes, mais si je comprends bien les termes du deal, Musk touche un énorme bonus parce que 1. il a atteint un certain nombre d'objectifs 2. le stock de Tesla a fait x10 sur cette période. Donc, les petits actionnaires en ont aussi profité.

 

Et surtout, comme le pointe Lexington, la décision de justice arrive 6 ans après l'AG. Si tu étais en désaccord à l'époque, tu pouvais revendre tes actions. Les garder pendant cette période où ton investissement fait x10 pour ensuite te plaindre que le responsable de cette hausse touche trop d'argent, je trouve ça gonflé.

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il y a 48 minutes, Cthulhu a dit :

Certes, mais si je comprends bien les termes du deal, Musk touche un énorme bonus parce que 1. il a atteint un certain nombre d'objectifs 2. le stock de Tesla a fait x10 sur cette période. Donc, les petits actionnaires en ont aussi profité.


Certains diront que les objectifs n’étaient pas très ambitieux vu la facilité avec laquelle ils ont été remplis. Tellement facile que le Board prévoyait en 2017 qu’une partie serait réalisée dans l’année et la majorité d’ici 3 ans. Ce dont les actionnaires n’ont pas été averti. Il est reproché aussi d’avoir dit aux actionnaires que le board était indépendant. 


C’est pas la 1ere entreprise qui fait x10 et pourtant c’est la première fois qu’on voit une telle rémunération. 


La plainte a été déposée en 2018. 
 

Download.aspx?id=359340

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  • 2 months later...

Ca barde au Brésil. Je vous ai mis la Google traduction plus bas

 

Je vous fais un reportage depuis le Brésil, où se déroule une série d’événements dramatiques.

À 17 h 52, heure de l'Est, aujourd'hui 6 avril 2024, la société X, anciennement connue sous le nom de Twitter, a annoncé qu'un tribunal brésilien l'avait forcée à « bloquer certains comptes populaires au Brésil ».

Puis, moins d'une heure plus tard, le propriétaire de X, @Elon Musk a annoncé que X défierait l’ordonnance du tribunal et lèverait toutes les restrictions.

« En conséquence », a déclaré Musk, « nous perdrons probablement tous nos revenus au Brésil et devrons y fermer nos bureaux. Mais les principes comptent plus que le profit.

À tout moment, la Cour suprême du Brésil pourrait fermer tout accès à X/Twitter au peuple brésilien.
Il n’est pas exagéré de dire que le Brésil est au bord de la dictature aux mains d’un juge totalitaire de la Cour suprême nommé Alexandre de Moraes.

Le président Lula da Silva participe à la poussée vers le totalitarisme. Depuis son arrivée au pouvoir, Lula a considérablement augmenté le financement gouvernemental des grands médias d’information, dont la plupart encouragent une censure accrue.

Ce que font Lula et de Moraes constitue une violation scandaleuse de la constitution brésilienne et de la Déclaration des droits de l’homme des Nations Unies.

À l’heure actuelle, le Brésil n’est pas encore une dictature. Il y a encore des élections et le peuple brésilien dispose d’autres moyens pour faire face à l’autoritarisme.

Mais le Tribunal fédéral et le Tribunal électoral supérieur interviennent directement dans ces élections par le biais de la censure.

Il y a trois jours, j'ai publié les fichiers Twitter pour le Brésil. Ils montrent que Moraes a violé la Constitution brésilienne. Moraes a illégalement exigé que Twitter révèle des informations privées sur les utilisateurs de Twitter qui utilisaient des hashtags qu'il considérait comme inappropriés. Il a exigé l'accès aux données internes de Twitter, violant ainsi la politique de la plateforme. Il a censuré, de sa propre initiative et sans aucun respect des procédures régulières, les messages publiés sur Twitter par des parlementaires du Congrès brésilien. Et Moraes a tenté de transformer les politiques de modération du contenu de Twitter en une arme contre les partisans du président de l'époque, Jair Bolsonaro.

Je dis cela en tant que journaliste indépendant et non partisan. Je ne suis fan ni de Bolsonaro ni de Trump. Mes opinions politiques sont très modérées. Mais je reconnais la censure quand je la vois.

Les fichiers Twitter ont également révélé que Google, Facebook, Uber, WhatsApp et Instagram ont trahi le peuple brésilien. Si de telles preuves sont prouvées, les dirigeants de ces entreprises se sont comportés comme des lâches : ils ont fourni au gouvernement brésilien des données d'enregistrement personnelles et des numéros de téléphone sans ordonnance du tribunal et, par conséquent, en violation de la loi.
Lorsque Twitter a refusé de fournir aux autorités brésiliennes des informations privées sur les utilisateurs, y compris des messages directs, le gouvernement a tenté de poursuivre en justice le principal avocat brésilien de Twitter.

Quand je vivais au Brésil en 1992, j'étais très à gauche. A l'époque, les slogans de Lula et du PT étaient « Sans crainte d'être heureux ».

Ces derniers jours, j'ai parlé à des dizaines de Brésiliens, parmi lesquels des professeurs, des journalistes et des avocats respectés. Tout le monde me dit qu’il est choqué par ce qui se passe. Ils m'ont dit qu'ils avaient peur de dire ce qu'ils pensaient et que le gouvernement Lula était complice de la création de ce climat de peur.

Le Brésil appartient aux Brésiliens. Ce n'est pas mon pays. En tant que tel, il y a des limites à ce que je suis capable de faire.

Mais je peux dire des choses que beaucoup de Brésiliens ne se sentent pas en sécurité en disant : Alexandre de Moraes est un tyran. Et la seule façon de lutter contre les tyrans est de les affronter. C’est aux sénateurs brésiliens de faire face au tyran. Et c’est au peuple brésilien d’exiger que ses sénateurs le fassent.

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  • 2 weeks later...
On 11/6/2022 at 6:35 PM, Lexington said:

 

Musk est quand même bien face à un très gros problème financier, parce que la brand safety, la volonté des annonceurs de ne pas être associés à des contenus haineux/conspirationnistes/whatever, c'est largement ce qui était (et est toujours) à la source des politiques de modération du contenu sur les plateformes. Bien plus que quelques gauchistes à cheveux bleus. Et Twitter c'est 90%+ du revenu fait par de la publicité, et une rentabilité nulle malgré cela. Alors quand ton discours public est fondé sur la promesse de fin de cette modération, ça crée de gros problèmes (pas étrangers je pense à son refus d'obstacle devant le rachat). Je l'écrivais déjà en mai avec plus d'exemples. Au delà des effets de manche sur la plateforme, on voit bien dans le discours aux annonceurs (beaucoup plus intéressant qu'écouter les vierges effarouchées sur Twitter) que c'est pour que tout continue, il faut que tout change.

 

Car oui clairement, ce n'est pas avec des comptes à 8$ par mois qu'il va régler son problème financier. Ni en coupant la moitié des effectifs. Et entre modération et revenus publicitaires, il va avoir des choix à faire.

 

 

Je suis très très dubitatif, je l'ai déjà dit je crois. Il n'a absolument pas besoin de ça pour communiquer, lui. Il n'avait pas besoin de posséder la boîte pour avoir un des comptes les plus suivis au monde.

 

Je rebondis sur la brand safety, avec cette vidéo intéressante de Unherd, qui capte ça deux ans après ;). Vidéo trouvée via @Nick de Cusa

 

 

 

 

 

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Il y a 11 heures, Lexington a dit :

 

Je rebondis sur la brand safety, avec cette vidéo intéressante de Unherd, qui capte ça deux ans après ;). Vidéo trouvée via @Nick de Cusa

 

 

 

 

 

La vidéo est effrayante.

Est-ce qu'il y a une disposition légale qui empêche un concurrent de faire son propre travail d'analyse pour proposer des médias "safe" aux entreprises de petites annonces ?

Quand je dit safe c'est à droite mais pas comme le vieux fou de sandy hook ou des grenouilles gay.

Ce serait quand même la honte que les cheveux bleus battent les capitalistes à leur propre jeu.

Alors certes c'est grave ce qui est raconté dans cette vidéo, d'un point de vue collectiviste où l'Etat doit déterminer ce qui est la pravda ou pas.

Et c'est scandaleux que cette organisation reçoive de l'argent public. Même si vu les chiffres annoncés cela n'a pas l'air tant que ça.

J'ai l'impression de revivre le débat sur la pluralité et le temps de parole sur l'ORTF mais dans un milieu bien moins réglementé.

 

 

 

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