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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/…ux-pays-bas.php

Le Jihad butlerien est en marche au Pays bas,en gros l'idée est de mettre en place une taxe sur le nombres de kilomètres parcourus,pour cela un gps sera installer sur toutes les voitures.

Certains commentaires me donnent de envies de meurtre.

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Les prophéties du GIEC ont remplacé Barbe-Bleue :

En Grande-Bretagne, un spot télévisé fait culpabiliser les parents de l'impact du réchauffement climatique sur leurs enfants. Une stratégie jugée contre-productive par certains experts.

Le spot a coûté 10 millions d'euros au gouvernement britannique. Pendant une minute, il raconte l'histoire d'un père lisant un livre à sa fille. Le récit dépeint un monde "très, très étrange" aux "horribles conséquences" sur les enfants. Les images du livre montrent des villes inondées, où se noient les habitants et leurs animaux. Le réchauffement climatique est représenté sous la forme d'un monstre flottant dans le ciel.

Ce spot est à l'origine d'une petite polémique outre-Manche. Après sa première diffusion, il y a quelques semaines, le bureau de vérification de la publicité a reçu plusieurs centaines de plaintes. La plupart venant de parents jugeant le spot trop effrayant pour les enfants. Le film a pourtant été interdit de diffusion pendant les programmes jeunesse. Mais les Britanniques reprochent aussi à ce spot de les faire se sentir coupables de l'impact qu'aura le réchauffement climatique sur l'avenir de leurs enfants.

La Ministre de l'Energie et du Changement climatique Joan Ruddock, a défendu le spot: "Il est destiné aux adultes, et nous savons que l'idée de protéger la génération suivante est stimulante."

Ce n'est pourtant pas l'avis des experts. Pour beaucoup d'entre eux, la stratégie de la culpabilisation génère un enfermement des spectateurs sur eux mêmes. Critiquer le foyer et la famille serait aussi contre-productif.

http://www.youphil.com/fr/article/01111-re…fants?ypcli=ano

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Ça rejoint tout droit le long passage de "Not evil just wrong" qui montre les enfants proprement terrorisés par ce qu'on leur raconte à l'école sur l'AGW, faisant des dessins tragiques où ils se dépeignent implorant à l'aide et sur le point de mourir.

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Europe 1: Dérapage en direct sur le "négationnisme"

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C'est ce un dérapage en direct sur l'antenne d'Europe 1, ce matin.

La secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, a dénoncé dimanche "le négationnisme climatique" avant de corriger son propos, "sûrement maladroit".

Jean-Pierre Elkabbach, lui lance alors : "Pourquoi vous employez des mots comme négationnisme ? Vous voyez ce que ça renvoie comme connotation ?".

"Parce que c'est la réalité !", s'est d'abord justifiée Cécile Duflot en assurant que "toutes les études convergent" pour prouver le réchauffement climatique.

Un peu plus tard dans l'émission, Cécile Duflot est revenue sur l'utilisation du mot "négationnisme", qu'elle a retiré car c'est "sûrement maladroit".

Il n'y a même pas besoin d'écouter ses discours pour être convaincu de ses capacités intellectuelles, son visage en dit plus que ses paroles. A chaque fois qu'elle passe à la télé, je me demande comment elle bénéficie d'autant de couverture médiatique.

(je peux être inquiété pour ces propos, ou c'est suffisamment politiquement correct ?)

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/…ux-pays-bas.php

Le Jihad butlerien est en marche au Pays bas,en gros l'idée est de mettre en place une taxe sur le nombres de kilomètres parcourus,pour cela un gps sera installer sur toutes les voitures.

Ce n'est pas plus simple, pour aboutir à un résultat qui flique moins les gens, de taxer l'essence ? :icon_up:

Sauf si ce qui intéresse les politiciens est précisément de fliquer tout le monde, mais je n'ai pas assez d'éléments pour confirmer cette idée.

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"toutes les études convergent pour prouver le réchauffement climatique".

"le réchauffement climatique est une réalité"

sont des mentions que l'on entend de plus en plus.

Les groupes de pressions en sont au stade affirmatif, il ne s'agit plus de mettre en évidence les conséquences du réchaffement, mais d'en défendre la thèse.

On peut attribuer un point Godwin (j'ai bien retenu la leçon :icon_up:) à cette bécassine pour son affirmation, car prétendre que les opposant à la thèse du réchauffement climatique font du négationnisme revient à dire que ce sont des nazis. C'est caractéristique d'un débat qui tourne en eau de boudin.

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"toutes les études convergent pour prouver le réchauffement climatique".

"le réchauffement climatique est une réalité"

sont des mentions que l'on entend de plus en plus.

Les groupes de pressions en sont au stade affirmatif, il ne s'agit plus de mettre en évidence les conséquences du réchaffement, mais d'en défendre la thèse.

Ce qui est un progrès notable, les sceptiques étant jugés suffisamment importants pour être critiqués plutôt qu'ignorés. Ce qui semble confirmer que le scepticisme gagne.

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A la radio, ici en Catalogne, ils affirment que les accords de Copenhague pour remplacer le protocole de Kyoto vont échouer, "les USA et de la Chine ne seraient pas persuadés qu'il y ait réchauffement climatique.

J'ai envie de déboucher une bouteille de champagne, qui m'accompagne ?

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A la radio, ici en Catalogne, ils affirment que les accords de Copenhague pour remplacer le protocole de Kyoto vont échouer, "les USA et de la Chine ne seraient pas persuadés qu'il y ait réchauffement climatique.

J'ai envie de déboucher une bouteille de champagne, qui m'accompagne ?

Les EU ont clairement annoncé que c'était pas réaliste d'aboutir à quelque chose.

Désolé j'ai pas de bouteille ici.

edit : on se contentera de remercier les chinois pour leur pragmatisme parfois agaçant, certes, mais oh combien rafraichissant.

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Ce qui est un progrès notable, les sceptiques étant jugés suffisamment importants pour être critiqués plutôt qu'ignorés. Ce qui semble confirmer que le scepticisme gagne.

Que le scepticisme, ou plutôt l'exercice normal du doute méthodique, gagne du terrain au niveau scientifique, parmi les climatologues, je ne crois pas. Et pour cause la climatologie est suspecte dans son fonctionnement autoritaire même, par la fabrication politique du consensus, par le flou de ses modèles, et par son caractère irréfutable ou arbitraire, en raison de quoi je la tiens pour une pseudo-science. A fortiori par comparaison avec des disciplines plus dures comme la météorologie. Les voix discordantes viennent d'ailleurs de disciplines périphériques.

En revanche que la méfiance de l'opinion gagne du terrain en réaction au matraquage alarmiste et aux dogmes apodictiques de l'Eglise de climatologie, c'est ce que montre cet article de The Economist :

Climate change and public opinion

(Not yet) marching as to war

Nov 5th 2009

From The Economist print edition

Even as politicians and protesters gear up for a fateful climate-change meeting in Denmark, some of their fellow citizens have little stomach for a fight

IF THE forthcoming United Nations meeting in Copenhagen truly is a precious chance to save the planet from rising seas and advancing deserts, then one might expect voters all over the world to be egging on their leaders to make bold decisions.

That is the impression created by a wave of eye-catching demonstrations—such as the globally co-ordinated protest on October 24th that called, ambitiously, for carbon concentration in the atmosphere to be kept at 350 parts per million (see above). But awkwardly, there are clear signs in several democracies of sentiment moving in the other direction.

Perhaps the most astonishing evidence of a rise in climate-change scepticism was revealed by a poll published last month by the Pew Research Centre, based in Washington, DC. In the United States the share of citizens who thought there was solid evidence of rising global temperatures had plunged to 57% from 71% in April 2008. The share blaming rising temperatures on human activities had fallen over that time from 47% to 36%.

An uptick in scepticism was evident across a wide spectrum, but it was extra-sharp among Republicans, including those near the political centre. A majority of all Republicans (57%) saw no hard evidence of global warming, and among moderate and liberal Republicans, believers in the phenomenon had tumbled, as a share, from 69% to 41%. Only two groups have been getting more worried about the global climate: liberal Democrats, and voters aged under 30.

What the poll suggests is that, for Americans, climate change is becoming more divisive: one of those touchstone issues, like abortion and the death penalty, in which the opposing camps see one another as not just mistaken, but bad. That is exactly the opposite of what would be needed if, now or in future, an administration wanted to rally the nation behind the idea of sacrifices for the sake of posterity.

For some green-minded Americans, the picture is not quite so gloomy. As Carl Pope, director of the Sierra Club, a conservation group, points out, many Americans want to burn less fossil fuel for reasons other than climate change, including to clean up the air and cut the country’s dependence on energy imports. The recession has taken people’s minds off climate change, but surely not for good.

In Europe, where sentiment is generally greener than it is in America, the economic downturn has also displaced warming on people’s worry list. A poll published in July by the European Commission showed that early in 2009, the number of European Union residents who saw climate change as the world’s gravest problem had dropped to 50% from 62% in spring 2008. But that was partly because the numbers citing global recession as the main worry had surged from 24% to 52%.

A more fundamental shift towards scepticism seems to be occurring in Australia, despite the Labor government’s efforts to push the country in a green direction. A poll in July by the Lowy Institute showed the numbers willing to shoulder “significant costs” to tackle global warming had fallen to 48%, down from 60% last year and 68% in 2006. In both America and Australia the public seems to be growing more doubtful even as policymakers feel more certain of the need for action.

Some research recently given to the British government suggests that voters are sending a subtle combination of signals on the issue of climate change. At opposing ends of the spectrum, there are committed greens, perhaps a fifth of the population, and people who are either sceptical or feel too poor to care. In the middle, about half the electorate seems to agree that climate change is a problem, but only partly accepts the need for drastic measures.

Within that middle ground, feelings are mixed. On one hand, some people are turned off by talk of doom. In the words of Ashok Sinha, co-ordinator of a demonstration in London which a cluster of NGOs will stage on December 5th, there are some citizens who react to dire predictions by “battening down the hatches or going into retreat.” On the other hand, research suggests that people react well to a positive message, one that portrays a happy low-carbon future of electric cars, well-planned towns and affordable transport. They also like the idea that citizens as well as politicians have a choice between eco-disaster and a greener, better world.

Britons apparently want their government to make clear plans, with a timetable, to tackle climate change, and they relish the idea of playing a part themselves. But they fear two extremes: top-down measures, and policies that put all the onus on citizens to make sacrifices by say, flying less. Everybody fears free-riders, either countries or conspicuous consumers.

Taken together, these impulses suggest a public that would make sacrifices if they believed that something like a war of national survival was looming—but they have yet to be convinced, and they want to be certain that the burden is being shared.

As well as studying opinion polls, today’s politicians might ponder some recent history. In 1977 President Jimmy Carter clumsily launched a new energy policy. After telling Americans he wanted “to have an unpleasant talk” with them, he called his drive to save energy “the moral equivalent of war”. Many listeners were unmoved; perhaps his mistake was not to spell out clearly what would constitute victory, and why it was worth having.

http://www.economist.com/world/internation…ory_id=14807107

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Et pour cause la climatologie est suspecte dans son fonctionnement autoritaire même, par la fabrication politique du consensus, par le flou de ses modèles, et par son caractère irréfutable ou arbitraire, en raison de quoi je la tiens pour une pseudo-science. A fortiori par comparaison avec des disciplines plus dures comme la météorologie.
Pourtant, cette fabrique à crétins du GIEC est initialement l'oeuvre de l'ONU et de l'Organisation Météorologique Mondiale (la WMO) sous l'impulsion du Hadley Center qui est une émanation de la Met Office britannique. Pour la petite histoire, le Hadley Center est une création de Thatcher, qui a inauguré le centre et qui a sa photo dans l'historique de celui-ci, Thatcher qui voulait se servir du réchauffement climatique pour promouvoir le nucléaire et affaiblir l'industrie du charbon et ses syndicats de mineurs ultra-puissants à l'époque. Le premier directeur du centre, John Houghton a par la suite été aussi le premier chairman du GIEC, Houghton qui est célèbre pour avoir justifié l'alarmisme climatique en avouant publiquement que : "si on n'annonce pas de désastres, personne n'écoutera".

Et la propagande de l'hystérie réchauffiste est toujours bien assurée de nos jours par la Met Office qui ne loupe pas une seule occase pour rappeler aux Terriens à quel point leurs gaz sataniques sont en train de bousiller la planète, il n'y a qu'à voir son site pour s'en rendre compte jusqu'où cette institution, devenue politico-idéologique s'est enfoncée dans la science molle.

Aux USA, la sous-agence de la NASA, le GISS, est tenu par l'alarmiste en chef Hansen. Et l'autre agence qui supervise le réseau de stations météo US, la NOAA est dirigée par Susan Solomon qui est une grande manitou du GIEC, sans parler des pires magouilleurs alarmistes comme Karl ou Peterson qui ont été récemment promu par l'administration Obama.

En Australie, le CSIRO est une agence météo totalement vérolée par les activistes réchauffistes et aux ordres du gouvernement Rudd pour promouvoir la bourse du carbone australienne, CSIRO connu pour ses multiples travestissements de la science climatique, comme par ex. ses prévisions ultra-alarmistes sur les sécheresses ou ses rapports tendancieux pour cacher le fait qu'il n'y a pas de hausse du niveau des mers dans les îles polynésiennes.

En France, Météo France n'est pas en reste dans cette vaste arnaque vu que ça lui permet de justifier l'achat d'exorbitants super-ordinateurs et de financer des modèles climatiques totalement loufoques pour nous pondre des prédictions climatiques pour 2100 (cf par ex. son simulateur Arpege).

Tout ça, ce sont des faits avérés et facilement vérifiables par tous. Donc dans cette histoire, ce n'est pas une question de dur ou de mou mai$ de $ et de jeux d'influence qui ont été favorisés à l'origine par les politiciens et qui finit par devenir une métastase bureaucratique planétaire incontrôlable. Suivez la piste de l'argent et du pouvoir et elle vous racontera toute l'histoire.

Excellente émission de Bibliotheque Medicis qui met les pieds dans le plat de la complexité et pose les questions qui fâchent, avec Courtillot & Allègre face au grand Manitou du Giec et prix Nobel de la paix Jauzel, à voir ici:

http://www.publicsenat.fr/vod/bibliotheque…n-pierre-/63384

Même émission archivée sur skyfal : http://skyfal.free.fr/?p=418 . Pour une fois qu'il y a un vrai débat, il faut le faire savoir à un max de monde, parce que Public Senat, c'est visionné à tout casser quelque milliers de péquains.

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Excellente émission de Bibliotheque Medicis qui met les pieds dans le plat de la complexité et pose les questions qui fâchent, avec Courtillot & Allègre face au grand Manitou du Giec et prix Nobel de la paix Jauzel, à voir ici:

http://www.publicsenat.fr/vod/bibliotheque…n-pierre-/63384

Pour le coup Allègre m'agace profondément. Il passe l'émission à mélanger tous les sujets.

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Et pour cause la climatologie est suspecte dans son fonctionnement autoritaire même, par la fabrication politique du consensus, par le flou de ses modèles, et par son caractère irréfutable ou arbitraire, en raison de quoi je la tiens pour une pseudo-science.

À ce propos, la dernière chronique postée sur le site de l’Institut Hayek illustre clairement les failles profondes dans la conception de ces modèles. Xavier Driancourt, l’auteur de l'article en question, dénonce à la fois :

- le manque de rigueur dans la méthodologie scientifique concernant ce domaine,

- la manière avec laquelle les fonds permettant de financer ces études sont distribués,

- les conséquences malsaines d’une trop forte proximité entre l’intérêt des politiques et la nature des sujets abordés.

Les propos rapportés sont d’autant plus intéressants qu’ils sont tenus par un chercheur qui a au cours de sa vie – académique comme professionnelle – eu à travailler sur la création et l’utilisation de ces modèles mathématiques complexes. À mon sens, il s’agit du type d’expérience indispensable qui enlève beaucoup de crédibilité à nombre de scientifiques abondant dans le sens du réchauffement climatique anthropique.

Plusieurs faits m’ont frappé dans l’organisation du monde scientifique contemporain, m’amenant à une réflexion générale sur l’évolution de la science. Cette réflexion m’a été salutaire lorsque je fus amené, en tant que citoyen, à observer le comportement du monde scientifique dans l’affaire du réchauffement climatique. J’ai porté en introduction de mon mémoire de doctorat plusieurs éléments de réflexion.

1- Au fondement de la méthode scientifique se trouve un principe fondateur : la vérifiabilité (ou son dual, la réfutabilité). Toute assertion scientifique doit être vérifiable (resp. réfutable), c’est à dire reproductible (resp. sans contre vérité) dans des conditions comparables. Un théorème doit pouvoir être démontrable et redémontré, une expérience de physique observable et réobservée, etc. La méthode de la relecture par les pairs qui est de règle dans les revues scientifique était à l’origine destinée à garantir la vérification. Or aujourd’hui la complexité des méthodologies scientifiques mises en place, le coût des matériels, et la multiplication frénétique des publications scientifiques (dont les 90% pourraient tout aussi bien être mises à la poubelle) souvent produites dans une course frénétique à la visibilité tous azimuts, font que les article se contentent de documenter la ligne générale de leur méthodologie et non leur méthodologie exacte, et les relectures se contentent de garantir la plausibilité des assertions, et non leur exactitude. Vérifier l’exactitude en ayant recours à la méthodologie exacte nécessiterait pour nombre de publications en physique, en statistiques appliquées, en sciences de la nature, en sciences humaines, des mois de travail et de couteux matériels. Or la relecture avant publication d’un article scientifique octroie en général quelques heures, tout au plus quelques demi-journées et aucun crédit de matériel. Ce qui était suffisant au 19ème siècle pour garantir l’exactitude ne garantit plus aujourd’hui que la plausibilité. En retour la méthode de la revue de plausibilité permet à des communautés entières de partager une culture souvent fertile avec une réactivité maximale.

2- La science se fragmente en d’innombrables spécialités aveugles les unes aux autres, chacune dotée d’une communauté internationale. Cela se justifie par l’immensité du champ scientifique et l’extension croissante de la sphère des connaissances humaines. Cela rend de plus en plus incontrôlable les coteries qui se cooptent de façon internationale pour se doter de la respectabilité apte à capter des capitaux publics ou privés, qu’elles soient nécessaires, pertinentes, ou tout simplement fumistes. De vieux chercheurs refusent de se recycler dans des thèmes réellement nouveaux et préfèrent radoter dans de vieux thèmes entièrement reformulés de façon à apparaitre superficiellement comme nouveaux. Des brevets doublons sont déposés sans que les experts nommés par les organismes publics d’octroi ne parviennent à déceler la fraude. Des fumistes ou des narcissiques vantent les mérites de méthodes rocambolesques qui depuis de nombreuses années échouent pitoyablement en dehors de leur contexte jouet. Des prétentieux ou des arrivistes affichent des résultats apparemment excellents, en réalité complètement pipés pour faire croire à une efficacité illusoire. En retour j’ai vu des résultats inattenduement positifs venir d’approches novatrices mêlant de façon originale des disciplines initialement hétérogènes.

3- Chaque communauté va développer ses propres acceptations. La plausibilité remplace l’exactitude. Au total des cercles de respectabilité se développent parfois sur du sable. En retour j’ai aussi vu des communautés d’une extrême compétence juger avec vigilance les apports véritables des nouveaux travaux.

4- Chaque communauté scientifique se défend de façon darwinienne face aux communautés trop proches pour être neutres, trop éloignées pour être amies. Les territoires de budgets et de respectabilité se gagnent par de véritable guerres tribales. La vérification de l’exactitude étant hors d’atteinte du décideur administratif ou financier, les budgets se gagnent sur des dialectiques de respectabilité elles-mêmes souvent fondées sur du sable. J’ai eu l’immense chance de travailler dans un domaine ou nos travaux se traduisaient, après plusieurs mois par des résultats expérimentaux substantiels, et après plusieurs années d’ingénierie applicative, par des résultats industriels concrets qui venaient prouver leur qualité. Malgré cela j’ai vu des fumistes, j’ai vu des arrivistes, qui parvenaient à maintenir durant des années les décideurs administratifs ou financiers dans l’illusion que leurs travaux étaient d’aussi bonne qualité, par exemple en travaillant sur des problèmes jouets et en affichant des taux de succès illusoirement similaires à ceux d’équipes concurrentes qui travaillaient sur des problèmes immensément complexes issus du monde réel. En retour, combien de travaux d’une qualité remarquable n’ont pas eu la chance que nous avons eu de connaitre cette extraordinaire conjonction qui seule a permis leur concrétisation industrielle à l’issue de long travaux d’ingénierie applicative ?

5- Une part importante de la vie des équipes de recherche consiste à trouver des financements ou de la respectabilité. La plupart des chercheurs se comportent comme n’importe quel animal défendant son territoire, quitte à piétiner, mordre, voire dévorer son voisin. J’ai vu des chercheurs se piétiner de façon infecte pour quelques milliers d’euros de budget. J’ai vu des travaux qui auraient tout aussi bien pu terminer dans la poubelle pour le plus grand bien de l’humanité être encensés et décorés grâce à des accointances politiques. En retour, j’ai aussi vu des chercheurs à l’intégrité irréprochable véritablement épris d’idéal scientifique.

6- Des modèles informatico-mathématiques dotés d’une immense richesse fonctionnelle peuvent digérer une énorme quantité d’information sans jamais en tirer quoi que ce soit de pertinent. Seule la stabilité des modèles face aux fluctuations des données permet de prouver leur robustesse. Ces théories mathématiques ne sont apparues que récemment dans le champ de l’enseignement académique. Trop souvent les statisticiens « classiques » se dispensent d’effectuer des validations croisées qui consistent à partitionner des échantillons d’apprentissage et des échantillons de tests distincts afin de mesurer cette robustesse. En retour, des modèles informatico-mathématiques robustes permettent de résoudre plus vite et même plus justement des problèmes jusque là insolubles pour des raisons de manque de mesures directes ou de complexité calculatoire.

7- Si vous masquez les véritables causes d’un phénomène, les corrélations avec d’autres phénomènes sans rapports finiront par apparaitre et donneront l’illusion d’avoir trouvé une explication. La couleur de la robe de la première passagère d’un paquebot sera forcément corrélée à l’une des innombrables variables que sont l’âge du capitaine, du lieutenant ou du timonier, ou le numéro de série d’un des innombrables composants de tout paquebot. Si vous connaissez certaines corrélations non causales pouvant avoir une incidence politique, alors il vous suffit de faire en sorte que les véritables causes du phénomène soient interdites de prise en compte pour que les corrélations non causales donnent l’illusion d’être les véritables causes. Alors vous accèderez au pouvoir politique. En retour, si vous êtes honnêtes, vous êtes amené à écarter les non-causes des machineries statistiques, de peur qu’une corrélation malencontreuse apparaisse et ne leur donne une importance illusoire.

L’utilisation de la science pour des décisions politiques majeures n’a donc aucun sens sans processus d’audit complet. Or toute la démarche politique autour de l’affaire du réchauffement climatique n'est pas une démarche fondée sur le sérieux, la transparence et la sincérité, mais une démarche hélas fondée sur la passion, sur le secret des données et des méthodes, et sur la propagande, avec exercice de pressions psychologiques sur le public et les scientifiques rebelles. La suite, on la connait : des données sources non fiables, voire trafiquées par des correctifs erronés et même inversés, des modèles non robustes, des corrélations biaisées par l’interdiction de prendre en compte les phénomènes solaires, mais glorifiant la mystérieuses ampleur de la prise en compte du taux de CO2, des milliards d’euros déversés chaque année dans les poches des alarmistes, des fonctionnaires onusiens et des politiciens avides de prouver que la chose politique serait plus utile et moins corrompue qu’elle ne l'est, d’honnêtes scientifiques raillés, voire professionnellement persécutés pour avoir émis des doutes, et d'autres terrorisés à l’idée d’en émettre.

La gigantesque et triste farce mondiale qu'est l’affaire du réchauffement climatique pose la question de l'évolution de la méthode scientifique au 21ème siècle, tout particulièrement lorsque des décisions politiques lourdes de conséquences peuvent en découler.

http://www.fahayek.org/index.php?option=co…s&Itemid=53

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