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Révolution au Moyen-Orient


Invité rogermila

Messages recommandés

Je préfère largement les journalistes de l'Humanité aux malades mentaux qui écrivent dans les torchons dont tu t'obstines à faire la publicité ici.

Ce n'est pas du "journalisme de liens" plutôt ? Une info reprise ailleurs qui est publiée ici ?

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Bien sûr. Elle est consultable sur le blog de Chouet.

Je préfère largement les journalistes de l'Humanité aux malades mentaux qui écrivent dans les torchons dont tu t'obstines à faire la publicité ici.

C'est une façon de voir.

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Je préfère largement les journalistes de l'Humanité aux malades mentaux qui écrivent dans les torchons dont tu t'obstines à faire la publicité ici.

J'essaie de te trouver la chronique nécrologique de Kim Jong-Il…

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Ah tiens, j'ai été abonné à l'Huma d'ailleurs (trois mois gratuits je crois).

Message signalé.

Je préfère largement les journalistes de l'Humanité aux malades mentaux qui écrivent dans les torchons dont tu t'obstines à faire la publicité ici.

:lol:

Ca s'appelle remettre en place à toute occasion.

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je ne connais pas du tout la région et c'est peut être n'importe quoi.

Tu as raison. Dans l'ensemble, cette région, c'est n'importe quoi. :)

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La Tunisie rédigeant sa nouvelle constitution, on y apprend que la femme est le complément de l'homme:

http://tempsreel.nou…de-l-homme.html

C'est quand meme incroyable a quel point les féminazi sont partout, meme en tunisie, dans cette phrase, ce qui les choque c'est "le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille".

"l'Etat assure la protection des droits de la femme, de ses acquis, sous le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille et en tant qu'associée de l'homme dans le développement de la patrie"

C'est marrant, moi c'est précisément le seul bout de la phrase qui ne m'agresse pas.

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C'est quand meme incroyable a quel point les féminazi sont partout, meme en tunisie, dans cette phrase, ce qui les choque c'est "le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille".

Ce qui choque les progressistes, c'est la remise en question dans la loi fondamentale de l'égalité juridique hommes-femmes introduite par le statut personnel dans le code Bourguiba.

D'autre part c'est la crainte d'une islamisation rampante de la politique et d'une mise sous tutelle de la loi civile par la loi coranique.

C'est marrant, moi c'est précisément le seul bout de la phrase qui ne m'agresse pas.

Moi non plus, en soi, j'adhère même complètement à cette proposition de complémentarité des rôles. Pour autant, pourquoi la constitutionnaliser?

Tiens, un extrait de l'interview de Ghannouchi parue dans Jeune Afrique.

Tunisie - Rached Ghannouchi : "Islam et politique sont indissociables"

islamisme(398) - révolution tunisienne(296) - Ennahdha(262) - Rached Ghannouchi(92)

11/08/2012

Retrouvez l'interview de Rached Ghannouchi dans le numéro 2692-93 de Jeune Afrique. © Jeune Afrique

Le leader du parti islamiste Ennahdha a accordé une interview à Jeune Afrique. Hier exilé, aujourd’hui très populaire auprès de ses concitoyens, il revient longuement sur sa conception du pouvoir et de la société. (…)

à Tunis, notre correspondante, Frida Dahmani, a été rencontrer le tribun. Dans un grand entretien, l’homme politique précise notamment ses convictions et sa conception de l’islam : « A travers l’islam, dit-il, la politique et l’économie sont moralisées. Aucune place n’est laissée aux dérives mafieuses ou autres. Les musulmans savent bien que l’islam est éminemment politique, mais il faut distinguer le culte de l’action partisane. »

Indulgence

L’occasion également pour le leader islamiste de s’exprimer sur des questions très débattues en ce moment en Tunisie comme la criminalisation de l’atteinte au sacré -- « il est tout aussi essentiel de respecter les libertés d’expression et de création que de respecter le sacré » --, les châtiments corporels islamiques, l’égalité homme-femme et la liberté d’observer les prescriptions religieuses, des points de vue souvent inattendus.

Volontiers indulgent avec le gouvernement, dont « le chemin est semé d’embûches », il se montre sans pitié pour les collaborateurs de l’ancien régime : « nous demandons des comptes aux responsables ». Diplomatie, économie, éducation, rien ne lui est étranger, et à la question « Comment avez-vous vécu votre retour en Tunisie? », il répond très naturellement par le nom de son parti : « une renaissance » !

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C'est quand meme incroyable a quel point les féminazi sont partout, meme en tunisie, dans cette phrase, ce qui les choque c'est "le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille".

C'est marrant, moi c'est précisément le seul bout de la phrase qui ne m'agresse pas.

Mouais ça reste quand même une séparation catégorielle devant le Droit.

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Voici un article intéressant sur la manière dont se construit l'analyse des sociétés non-occidentale dans le milieu académique mainstream, en prenant l'exemple de la société égyptienne :

It was not surprising at all that the majority of the Egyptian electorate supported parties with reactionary cultural political planks; because the classification of these views as “reactionary” only makes sense if you use as your point of reference the Westernized social and economic elite. The majority of Egyptians have never been part of this world, and for them upward mobility has been accompanied by a greater self-consciousness of their Islamic identity.

This reality is not comforting to many, and so there has been an evasion of this. If we accept, for example, the hegemonic superiority of sexual equality, should we not impose the right arrangement upon those who oppress women? This is a serious question, but the fear of engaging in “dangerous” analysis in the “discourse” allows us to sidestep this question. Rather, by minimizing the concrete realities of cultural difference and the depths of their origin, Egyptians are easily transformed into Czechs in 1989 with browner skins and a Muslim affiliation. This is a totally false equivalence. As Eastern Europeans go the Czech population is atypical in its secularism and historical commitment to liberal democracy (one could argue the weakness of the Catholic church goes as far back as the Hussite rebellion and the later suppression of Protestantism by the Habsburgs). While other post-World War I polities switched toward authoritarianism in the inter-war period, the Czechs retained a liberal democratic orientation until the Nazi German invasion. After the collapse of Communism they reverted back to this state. Notably, extreme nationalist parties with anti-democratic tendencies have come to the fore in most post-Communist states, but not so in the Czech Republic.

The irony here is that an academic position which espouses the deep incommensurability of different societies and cultures in terms of their values, rendering inter-cultural analysis or critique suspect, has resulted in the domain of practical discussion a tendency to recast inter-cultural differences of deep import into deviations or artificialities imposed from the outside. In this particular case that artificiality is the Egyptian military, but in most cases it is Western colonialism, which has an almost demonic power to reshape and disfigure postcolonial societies, which lack all internal agency or direction. This is simply not the true state of affairs. The paradoxical fact is that there is commensurability across very different cultures. You can understand, analyze, and critique other societies, if imperfectly. For example, I can understand, and even agree with, some of the criticisms of Western society by Salafist radicals for its materialism and excessive focus on proximate hedonism. The Salafists are not aliens, but rather one comprehensible expression of human cultural types. But that does not deny that I find their vision of human flourishing abhorrent. I understand it, therefore I reject it.

But most people are not scholars. They are not engaging in discourse, but having a discussion. Scholarly theories of modes of inquiry are often totally inappropriate for proximate political policy discussions. Normative biases and methodological commitments undergo peculiar transformations, and inevitably one has to confront the fact that much of what is meant or intended becomes opaque, embedded in abstruse phraseology and intelligible only to initiates in the esoteric knowledge. The hybrid of the Post Modern inflected scholar and public intellectual is ultimately a gnostic sophist of the highest order, transmuting plain if unpalatable truths about the world into a murky cultic potion.

http://blogs.discovermagazine.com/gnxp/2011/12/the-poverty-of-multiculturalist-discourse/

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Mouais ça reste quand même une séparation catégorielle devant le Droit.

Non, la simple reconnaissance du fait que la femme est complémentaire a l'homme dans le foyer ne crée pas une séparation catégorielle devant le Droit, ce qui crée une séparation catégorielle devant le Droit, ce sont les lois catégorielles, et si on joue a les compter, je suis prêt a parier qu'il y en a plus en France qu'en Tunisie.

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Je suis très très déçu par les moulinets des va-t-en-guerre à petits bras de l'UMP au sujet de la Syrie. A croire que le gouvernement précédent peut se vanter du foutoir qu'il a mis en Lybie et que nous n'avons que ça à faire de notre argent pour décider de qui massacrera qui en Syrie.

Ajoutons à cela des sondages bidons faisant dire que les Français sont à une majorité favorables à une intervention. Honte aux médias qui ne volent pas plus haut que Fox News pour l'Irak.

Très très déçu, j'espère que Hollande fera semblant de regarder ailleurs.

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S'il le fait, c'est qu'il s'est assuré qu'il le pouvait. Ou alors, il est très con, ce dont je doute. En tout cas, ça permet d'être optimiste quant à l'avenir.

C'est un peu ce que je me suis dit, d'autant que Tantawi n'était pas non plus un jeune général, c'était un maréchal ministre de la défense depuis 20 ans.

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Le fils d'un ancien chef rebelle des guerres de Tchétchénie, Roustam Guelaïev, a été tué en Syrie en combattant au côté des forces rebelles, a annoncé aujourd'hui le site islamiste tchétchène Kavkazcenter.com.

Roustam Guelaïev, 24 ans, fils du chef de guerre Rouslan Guelaïev, est arrivé en Syrie cet été "avec un groupe de volontaires" pour combattre les forces gouvernementales, précise Kavkazcenter, citant des sources au sein de la diaspora tchétchène réfugiée en Europe.

Allons bon, que viennent faire ces zozos dans cette histoire, c'est déjà pas assez le bordel? :online2long:

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J'ai cru comprendre que la Russie ne souhaite pas franchement que les rebelles syriens gagnent, cela pouvant donner un mauvais exemple pour les revendications tchétchènes. On peut imaginer qu'en retour, des tchétchènes soient allé soutenir les rebelles syriens pour les aider à établir cet exemple.

Il y a à peine un demi-siècle, on avait bien un révolutionnaire argentin ayant embarqué un groupe de cubains pour soutenir des rebelles au Congo et en Bolivie, en même temps…

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Allons bon, que viennent faire ces zozos dans cette histoire, c'est déjà pas assez le bordel? :online2long:

Ben quoi.

C'est la grande Internationale Islamiste. La guerre de colonisation, toussa.

Aujourd'hui la Syrie.

Demain la France.

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De fait y a des "djihadistes" de différents horizons qui aide la rebellion syrienne (ou lybienne avant), ça a été reconnu même par un général US, ce qui ne veut pas dire qu'ils prendraient le pouvoir en cas de victoire, mais bon c'est vraiment difficile de savoir ce qui se passse exactement là-bas.

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De fait y a des "djihadistes" de différents horizons qui aide la rebellion syrienne (ou lybienne avant), ça a été reconnu même par un général US, ce qui ne veut pas dire qu'ils prendraient le pouvoir en cas de victoire, mais bon c'est vraiment difficile de savoir ce qui se passse exactement là-bas.

Qu'il y ait des djihadistes du coin oui, tout le monde le savait, éventuellement des gens de Libye, etc. Mais là les Tchétchènes il me semble que c'est la première fois qu'on en voit.

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"l'Etat assure la protection des droits de la femme, de ses acquis, sous le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille et en tant qu'associée de l'homme dans le développement de la patrie"

C'est marrant, moi c'est précisément le seul bout de la phrase qui ne m'agresse pas.

Ce qui me fait tiquer, c'est l'association des 2 : protection des droits de la femme, ce qui implique que ces droits sont fondamentalement différents de l'homme, et sous le principe de complémentarité, ce qui semble subordonner le droit des femmes à ce principe.

Bon, il faut se méfier de toute interprétation hâtive, parce qu'il s'agit d'une traduction et que le langage du droit est censé être formel, ce qui ne semble pas le cas ici, mais on peut se demander comme Freejazz l'intérêt d'inscrire cela dans la constitution.

J'ai quelques craintes d'un recul des libertés…

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