Aller au contenu

Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…


Non

Messages recommandés

'C dans l'air', que j'avoue regarder de temps en temps, ce soir (youpi, c'était pas sur la Syrie) sur les nouvelles vexations automobiles de la rentrée, limitation de vitesse à 30 en ville, et recours devant les tribunaux.

A ce sujet, l'avocat défenseur des voyous de la route a précisé : la mise place de la procédure en cour d'état, (enfin, je crois que c'est son  nom)  pour faire annuler les suspensions de permis suite à perte de points, va couter une blinde aux justiciables courageux et pas pressés. Bon, ça on savait

 

Mais le plus drôle, si je puis dire, c'est ce qu'a ajouté l'avocat :

cette procédure va également concerner tous les litiges liés aux prestations sociales

Terminé le Tribunal Administratif

Et le gars d'ajouter :

ça va pas aider les pauvres en difficultés de régler des honoraires d'avocat à 3 ou 4000euros et ce n'est pas un gouvernement de droite qui a inventé ça, mais de gauche

 

Vous étiez au courant de ça ?

Lien vers le commentaire

Un ami qui travaillait comme animateur dans un quartier difficile me racontait qu'il était très dur de « remettre au travail » les « jeunes » (en réalité ils travaillent déjà mais de petits boulots et/ou de trafics). Ils en avaient un jour convaincu un de bosser sur un chantier partenaire de leur association. À la fin du mois le jeune est revenu à l'association pour casser la gueule des animateurs... il s'insurgeait de la différence entre le net et le brut et pensait que l'association c'était tout mis dans la poche ! ;)

Comme quoi les plus libéraux ne sont pas forcément ce qu'on croit :P

Lien vers le commentaire

Un ami qui travaillait comme animateur dans un quartier difficile me racontait qu'il était très dur de « remettre au travail » les « jeunes » (en réalité ils travaillent déjà mais de petits boulots et/ou de trafics). Ils en avaient un jour convaincu un de bosser sur un chantier partenaire de leur association. À la fin du mois le jeune est revenu à l'association pour casser la gueule des animateurs... il s'insurgeait de la différence entre le net et le brut et pensait que l'association c'était tout mis dans la poche ! ;)

Comme quoi les plus libéraux ne sont pas forcément ce qu'on croit :P

 

Pourquoi tu mets des guillemets au mot jeune?

Lien vers le commentaire

Pourquoi tu mets des guillemets au mot jeune?

 

C'était pour singer la tendance à appeler jeune toute personne de moins de 40 ans qui habite en cité. J'ai l'impression que le mot est principalement utilisé dans ce contexte mais c'est peut-être juste une impression. (Et puis c'était aussi parce que moi comme mon pote étions plus jeune que ce jeune...).

Lien vers le commentaire

Libération + economiste à l'EHESS .... Mais...

 

 

La grogne des taxis contre la concurrence des smartphones
9 septembre 2013 à 19:36

Imaginons un monde un peu étrange, où l’Etat aurait décidé, dans les années 30, de limiter le nombre de livreurs de pizzas. Dans ce monde, seuls sont autorisés à répondre à une commande téléphonique ceux qui sont propriétaires d’une «licence de livraison», ou qui ont loué celle-ci à une société qui en détient. La demande pour des pizzas ayant beaucoup augmenté dans les années récentes, le prix de la licence a fortement augmenté ; les propriétaires, qui ont dû parfois s’endetter pour acheter la licence, la louent également de plus en plus cher ; les livreurs travaillent de nombreuses heures pour payer leur loyer, avant de dégager un maigre revenu. Mais comme elle date des années 30, la réglementation ne s’applique qu’aux commandes par téléphone. Alors que les smartphones se diffusent au sein de la population, quelques entrepreneurs du Net proposent de mettre en relation fabricants de pizzas et clients affamés par l’intermédiaire d’applications dédiées. Que croyez-vous qu’il arrivât ? Les propriétaires de licences de livraison, furieux contre cette menace, exercent un lobby intensif auprès des pouvoirs publics, exigeant que les pizzas commandées par smartphone attendent une demi-heure avant d’être livrées. Le gouvernement hésiterait : faut-il courir le risque d’une grève, ou céder aux pressions ? Faut-il entendre les entreprises innovantes, qui prétendent créer des centaines d’emplois, ou les acteurs anciens, qui dénoncent cette concurrence «déloyale» ?

Ce monde absurde, où des clients pourraient devoir attendre une demi-heure à cause d’une réglementation arrachée par un lobby puissant, est pourtant le nôtre, à un détail près. Les licences ne s’appliquent pas aux livreurs de pizzas, mais aux chauffeurs de taxi : les nouveaux entrants du secteur, issus du secteur de la nouvelle économie, permettent de commander des «Véhicules de tourisme avec chauffeur» (VTC). Au contraire des chauffeurs de taxis, qui doivent acheter une licence à un prix astronomique (près de 400 000 euros à Nice, par exemple) ou la louer quotidiennement (100 euros par jour à Paris), les chauffeurs de VTC peuvent exercer leur métier sans autre exigence que de disposer des qualifications requises. Mais les sociétés de taxi, qui détiennent plusieurs milliers de licence, exercent de fortes pressions. Elles s’appuient fortement sur les nombreux artisans taxis, dont la situation est ambiguë : en tant que travailleur, un artisan est victime du système de licences ; mais en tant que propriétaire, il bénéficie également, lorsqu’il a fini par rembourser ses emprunts, de la valeur patrimoniale de sa licence. Le patron de la G7 prétend avoir obtenu gain de cause : selon lui, le projet de loi relative à la consommation prévoirait une obligation pour les VTC de faire attendre le client au moins quinze minutes avant sa prise en charge. Cette contrainte s’ajouterait à de multiples obligations qui ne pèsent pas sur les taxis «à licence» : au détriment de toute considération écologique, une puissance minimale des voitures est exigée ; qui plus est, depuis le 1er août, le prix de la course doit être annoncé au moment de la commande.

Pourtant, la plus grande efficacité dans la circulation de l’information permise par l’évolution des technologies de l’information bénéficie potentiellement aux clients comme aux transporteurs : tout simplement, elle réduit les coûts de transaction. Et quel que soit le domaine, l’innovation introduit de nouveaux venus, sape les rentes des acteurs en place, rebat les cartes. Une nouvelle manière de faire la même chose, mais mieux qu’avant ou de manière plus efficace, bouleverse forcément les habitudes, détourne des clients vers la nouveauté ; en diminuant les coûts ou en améliorant la qualité, elle génère aussi parfois une nouvelle demande, contribue à créer des emplois et à augmenter le pouvoir d’achat. Hélas, bien qu’étant le seul véritable moteur de la croissance, l’innovation a pour défaut de menacer l’activité traditionnelle, et de remettre en cause des acquis parfois bien installés. Bref, l’innovation détruit les rentes. Du point de vue du rentier, cette concurrence est déloyale, forcément déloyale… elle doit être au mieux brisée, au moins bridée.

Au final cette histoire de licences, de taxis, et de délai de prise en charge va bien au-delà de la question des transports urbains. Si la politique économique du gouvernement fait réellement de la croissance sa priorité, il doit favoriser l’innovation, il doit assumer la remise en cause des rentes acquises. Ce que nous dit cette guerre des taxis, c’est que sans courage politique, il n’y a pas de croissance.

 

Pierre-Yves Geoffard est professeur à l’Ecole d’économie de Paris, et directeur d’études à l’EHESS.

 

Lien vers le commentaire

Et dans les commentaires :

 

Les consommateurs veulent plus de libéralisme. Ils ont raison. C'est bon pour l'emploi, pour le portefeuille.

Puissent-ils s'en souvenir quand ils sont électeurs.

hihihi

C'est qui le petit malin qui a posté ça ? Qu'il s'annonce.

Lien vers le commentaire

Ca fait déjà une semaine ou deux qu'elle passe. Je me suis fait la même réflexion. Même si je la trouve nulle. Mais c'est cool qu'ils essayent d'expliquer les bienfaits du commerce libre (sans intervention de l'Etat (enfin ça c'est ce que je ressens, mais ma vision est sans doute biaisée de part mon affinité libérale)) aux consommateurs.

Lien vers le commentaire

Marcel Gauchet dans le JDD :

« Elle [la mondialisation] prend à revers tout notre modèle culturel, social et politique. Avec la mondialisation, les Français sont pris à contre-pied dans toutes leurs habitudes de pensée... Le modèle politique global, c'est le modèle libéral, le moins d'État possible, le plus de place à la société possible. Pour les Français, habitués à un État pilote et protecteur, c'est un ébranlement très profond. [...] Même le style de la science française est contesté par les exigences actuelles : trop théorique, pas assez pratique. [...] Dans la mondialisation, ce qui compte ce n'est pas de faire les meilleures centrales nucléaires, mais de les vendre. Notre héritage fait de nous des inadaptés par rapport à un monde qui dévalorise ce que nous sommes portés spontanément à valoriser et qui porte au premier plan ce que nous regardions de haut. [...] Soit nous continuons à nous enfoncer dans la nécrose actuelle, en attendant au coin du feu qu'il n'y ait plus de bois dans la cheminée, soit nous essayons d'en sortir. Idéalement, il faudrait débattre de la seule alternative qui s'offre à nous : ou bien nous changeons de système parce que nous estimons qu'il est inadapté, ou bien nous le modernisons en l'adaptant. Il n'y a que deux hypothèses : soit notre modèle est mort et il faut se convertir pour de bon au modèle global en vigueur. [...] [l'autre hypothèse] Relancer notre modèle moyennant une révision en règle. Cela demanderait de faire le tri entre ce qui est mort et ce qui est susceptible d'une seconde vie. Tout le monde sait bien que notre État est une pétaudière, mais il n'a pas forcément dit son dernier mot. Il est possible de redéfinir ses structures et ses fonctions. C'est aussi vrai du système scolaire ou du système de santé. [...] l'idée d'un État-nation européen n'a plus de sens. »

Lien vers le commentaire

Tiens, je vois que Flavius Josèphe a écrit quelques mots sur Nimrod (qui fut le premier roi, selon la Bible).

 

Celui qui les exalta [les Hommes] ainsi jusqu'à outrager et mépriser Dieu fut Nemrod, petit-fils de Cham, fils de Noé, homme audacieux, d'une grande vigueur physique ; il leur persuade d'attribuer la cause de leur bonheur, non pas à Dieu, mais à leur seule valeur et peu à peu transforme l'état de choses en une tyrannie. Il estimait que le seul moyen de détacher les hommes de la crainte de Dieu, c'était qu'ils s'en remissent toujours à sa propre puissance. Il promet de les défendre contre une seconde punition de Dieu qui veut inonder la terre : il construira une tour assez haute pour que les eaux ne puissent s'élever jusqu'à elle et il vengera même la mort de leurs pères.

(Oui, je sais que ce n'est pas une petite phrase, et encore moins un truc récent. Mais à mes yeux, ça a énormément de sens... et je suis prêt à parier que ça en a tout autant pour neuneu2k, et sans doute à peu près autant pour F.mas. Bref, il faudra que je lise sérieusement ce bon vieux Flavius un jour.).

Lien vers le commentaire

La proportionnalité de l'impôt, voilà l'avenir

de Charles Beigbeder

Il y a deux choses inadmissibles sur la Terre », affirmait Sacha Guitry : « la mort et les impôts. Mais j'aurais dû citer en premier les impôts. » Trait d'esprit dont l'auteur était coutumier mais qui révèle à quel point le paiement de l'impôt est difficilement perçu en France. S'il y a une exception française, c'est bien celle de notre niveau de prélèvements obligatoires qui, avec un taux de 46,3 % aujourd'hui, se situe plus de 10 points au-dessus de la moyenne de celui des pays de l'OCDE.

Comment en est-on arrivé là ? Sans doute, les causes sont multiples et complexes mais, en cette matière, on oublie de remettre en cause certains principes idéologiques si bien ancrés dans les mentalités.

Une idée reçue voudrait d'abord que l'impôt soit un outil de redistribution sociale entre riches et pauvres, qu'il constitue, au même titre que les prestations sociales, un moyen de compenser les inégalités de niveau de vie. Or, l'impôt sert avant tout à financer les charges publiques - qu'elles soient nationales, locales ou liées à la protection sociale - qui doivent être portées par l'ensemble de la communauté nationale, puisque tous les citoyens bénéficient des services publics. Aussi, il est normal que chacun s'acquitte du paiement de l'impôt, à proportion de ses revenus.

C'est là qu'il faut tordre le cou à une autre idée reçue, faisant l'unanimité à gauche comme à droite : la progressivité de l'impôt sur le revenu perçue comme une mesure évidente de justice sociale. On oublie souvent de rappeler que l'idée d'une progressivité de l'IRPP a vu le jour en 1848 sous la plume de Marx et Engels, qui affirmaient dans le Manifeste du Parti communiste qu' « un impôt sur le revenu lourdement progressif et graduel constituerait une des mesures grâce auxquelles, après la première étape de la révolution, le prolétariat utilisera sa suprématie politique pour retirer, par étapes, tout le capital aux bourgeois, pour centraliser tous les moyens de production dans les mains de l'Etat ».

Arme de guerre de la pensée marxiste, la progressivité n'est qu'un déni du droit de propriété. On avance que l'Etat pourrait taxer davantage les riches au motif que, l'utilité marginale de l'argent étant décroissante, celui-ci ne serait pas indispensable à leurs besoins. Mais ce n'est pas parce qu'un bien ne présente pas une utilité immédiate qu'on peut le prendre à son propriétaire ! D'ailleurs, cet argent, souvent réinvesti par son détenteur, sert à créer des emplois.

Il est donc urgent de revenir à une proportionnalité de l'impôt, seul gage de justice et d'efficacité. Ceci passe par l'instauration d'une « flat tax », ou impôt à taux unique, ni progressif ni dégressif, qui se substituerait à la CSG, l'IRPP et aux droits de succession simultanément à la suppression de toutes les niches fiscales (hormis le quotient familial). Si l'on appliquait le système de « flat tax » à tous les ménages, un taux à 11 % suffirait pour que l'Etat perçoive le même niveau de recettes fiscales. Un tel résultat s'explique aisément quand on sait que près de la moitié des foyers fiscaux ne sont pas soumis aujourd'hui à l'impôt sur le revenu et que ce dernier est dégressif pour les hauts revenus, compte tenu des niches.

Une réforme similaire pourrait également être mise en oeuvre dans le domaine de la fiscalité des entreprises où, en substitution des dizaines d'impôts et taxes divers qui entravent la vie des entreprises, et en échange de la suppression de toutes les niches fiscales dont elles bénéficient, ne serait maintenu qu'un impôt unique sur les bénéfices de l'ordre de 15 %.

Une dizaine de pays d'Europe de l'Est ainsi que la Russie ont testé avec succès ce système qui allège la pression fiscale et leur permet de retrouver un certain dynamisme économique après le cauchemar soviétique. Le conseiller du roi Henri IV, Barthélemy de Laffemas, le constatait déjà à son époque : « Les hauts taux tuent les totaux. »

http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/0203007118949-la-proportionnalite-de-l-impot-voila-l-avenir-607323.php?xtor=RSS-2230

 

Lien vers le commentaire

Le seul problème de tout cela Arturus, c'est que ceux qui ont le savoir-faire technique pour passer de l'édifice fiscal actuel à ce que propose Beigbeder sont précisément ceux qui vont pâtir de la réforme, la fiscalité étant simplifiée on aura besoin de moins de monde à Bercy.

 

Autant demander à son coiffeur habituel d'appliquer sur son crâne une lotion anti-repousse de cheveux.

 

EDIT : quand je dis "savoir-faire technique", j'entends l'ensemble des connaissances pour que juridiquement la suppression de tel impôt, de tel autre, ne viole aucune loi existante notamment l'égalité devant l'impot, des choses comme ça.

Lien vers le commentaire

Le seul problème de tout cela Arturus, c'est que ceux qui ont le savoir-faire technique pour passer de l'édifice fiscal actuel à ce que propose Beigbeder sont précisément ceux qui vont pâtir de la réforme, la fiscalité étant simplifiée on aura besoin de moins de monde à Bercy.

 

Autant demander à son coiffeur habituel d'appliquer sur son crâne une lotion anti-repousse de cheveux.

 

EDIT : quand je dis "savoir-faire technique", j'entends l'ensemble des connaissances pour que juridiquement la suppression de tel impôt, de tel autre, ne viole aucune loi existante notamment l'égalité devant l'impot, des choses comme ça.

 

La plupart des individus auraient quelque chose à perdre dans une réforme libérale de l'Etat.

Les révolutions se font toujours avec l'appui de ceux qui n'ont rien à perdre, il y en a sans doute, mais je ne suis pas sûr que les libéraux leur parlent beaucoup.

Lien vers le commentaire

Le seul problème de tout cela Arturus, c'est que ceux qui ont le savoir-faire technique pour passer de l'édifice fiscal actuel à ce que propose Beigbeder sont précisément ceux qui vont pâtir de la réforme, la fiscalité étant simplifiée on aura besoin de moins de monde à Bercy.

 

Autant demander à son coiffeur habituel d'appliquer sur son crâne une lotion anti-repousse de cheveux.

 

EDIT : quand je dis "savoir-faire technique", j'entends l'ensemble des connaissances pour que juridiquement la suppression de tel impôt, de tel autre, ne viole aucune loi existante notamment l'égalité devant l'impot, des choses comme ça.

C'est sûr qu'il ne faudra pas compter sur Bercy pour des réformes libérales. Il faudra, disons, leur forcer un peu la main.

Lien vers le commentaire

Attention, ce que je dis est différent. Je dis peut-être des sottises, mais l'édifice fiscal est tellement complexe, comme une sorte de Mikado géant, que supprimer une taxation créera probablement des problèmes juridiques plus ou moins gros (à cause de l'UE, de tel engagement par ailleurs, etc.). Il y a donc, à condition que je ne dise pas de bêtises, un chemin à trouver pour déméler le Mikado sans que l'edifice s'effondre, et il y a des spécialistes pour cela, qui se trouvent être les crânes d'oeuf qui adorent augmenter la complexité dudit Mikado.

Enfin, je dis sûrement des bêtises, ou je ne suis pas assez clair, je réfléchirais pour mieux formuler.

Lien vers le commentaire

Attention, ce que je dis est différent. Je dis peut-être des sottises, mais l'édifice fiscal est tellement complexe, comme une sorte de Mikado géant, que supprimer une taxation créera probablement des problèmes juridiques plus ou moins gros (à cause de l'UE, de tel engagement par ailleurs, etc.). Il y a donc, à condition que je ne dise pas de bêtises, un chemin à trouver pour déméler le Mikado sans que l'edifice s'effondre, et il y a des spécialistes pour cela, qui se trouvent être les crânes d'oeuf qui adorent augmenter la complexité dudit Mikado.

 

C'est vrai, mais dans toute organisation, on trouve des gens doués qui connaissent les subtilités et les tuyaux, mais qui sont bas dans la hierarchie parce qu'ils ont loupé une occasion, étaient connectés au mauvais cheval politique, ne sont pas assez lisses, etc... Meme à Bercy !

 

Il y a deux problemes distincts, trouver les compétences prètes à collaborer n'est pas franchement le souci, le probleme c'est q'une fois que tu les a trouvé et que tu leur a donné un baton de pelerin, du budget et l'autorité, ça ne crée pas le buy in pour autant, donc il faut un poids politique majeur, qu'une grosse partie de la hierarchie moyenne se mette en danger réel si elle ne suis pas le mouvement, on peut ignorer la base et le haut. La base parce qu'elle suivra grosso merdo le middle management, au pire faut leur donner un peu de pognon, le haut parce qu'il est peu nombreux, virable ou placardable sans frais, il y a tout un tas de monde prets à prendre leur place.

 

Donc oui c'est dur, mais pas franchement plus que dans du gros privé avec de l'inertie institutionnelle, et les grosses restructurations du fonctionnement, ça se fait relativement souvent et ce n'est pas -toujours- un échec :devil:

 

C'est sur, ça ne se fait pas juste en disant "c'est moi le chef maintenant, je suis élu faites ce que je pense !"

 

Lien vers le commentaire

C'est sur, ça ne se fait pas juste en disant "c'est moi le chef maintenant, je suis élu faites ce que je pense !"

D'où mon idée de dire : voilà les gars, on est dans la merde, il n'y a plus d'argent, Si on ne fait rien, on va couler c'est certain, les situations inédites réclament des mesures radicales, seulement aucun syndicat français n'ai apte à accompagner les réformes nécessaires (diminution du poids et de l'influence de l'Etat), il faut donc en appeler à chaque fonctionnaire, chaque individu. Alors à partir d'aujourd'hui, aucun fonctionnaire ne sera engagé et 1000 fonctionnaires seront lourdés chaque jour, totalement au hasard (NB : ça fera plus de 1,8 millions sur 5 ans). Il y a moyen de ne pas être dans la liste des tirés au sort chaque jour, c'est d'abandonner le statut d'emploi à vie et d'être jugé normalement comme dans une boite normale, les bons monteront, les mauvais iront exercer leur talent ailleurs (formation, toussa toussa).

Le pur rapport de force.

Lien vers le commentaire

Ce n'est pas tant l'édifice réglementaire qui rend difficile toute réforme par Bercy. De meme pour l'UE. Elle ne s'oppose pas aux baisses d'impôts. Tu as juste des dispositions sur la TVA qui minimisent le nombre de taux applicable.

Le personnel qui a une fonction à justifier, c'est eux qui vont s'opposer de toutes leurs forces car tu vas leur retirer leur raison d'être donc leur boulot.

Lien vers le commentaire

D'où mon idée de dire : voilà les gars, on est dans la merde, il n'y a plus d'argent, Si on ne fait rien, on va couler c'est certain, les situations inédites réclament des mesures radicales, seulement aucun syndicat français n'ai apte à accompagner les réformes nécessaires (diminution du poids et de l'influence de l'Etat), il faut donc en appeler à chaque fonctionnaire, chaque individu. Alors à partir d'aujourd'hui, aucun fonctionnaire ne sera engagé et 1000 fonctionnaires seront lourdés chaque jour, totalement au hasard (NB : ça fera plus de 1,8 millions sur 5 ans). Il y a moyen de ne pas être dans la liste des tirés au sort chaque jour, c'est d'abandonner le statut d'emploi à vie et d'être jugé normalement comme dans une boite normale, les bons monteront, les mauvais iront exercer leur talent ailleurs (formation, toussa toussa).

Le pur rapport de force.

 

Autruche.

 

Mur.

 

Implosion.

Lien vers le commentaire

Le pur rapport de force.

 

Le pur rapport de force ne marche qu'avec des alliés à l'intérieur capables d'y gagner, eux et leur entourage, donc c'est complémentaire à ce que je disais.

 

Par contre, il ne faut pas négliger le fait que la plupart des gens se considèrent comme des tocards incapables de trouver du taf, meme ceux qui de fait sont compétents, du au sentiment (fortement exageré au demeurant si on se limite à l'ile de france !) de rigidité du marché de l'emploi donc leur faire peur peut etre souvent contre-productif en les unissant dans une posture défensive.

 

Globalement, pour chaque ministère à réformer, il faut avoir dans sa poche, à l'avence, des dizaines de personnes compétentes dans tous les domaines d'activité principaux et dans les fonctions de support, l'entrisme, non pas pour saboter ou réformer de l'intérieur, mais tout simplement pour:

  1. Ne pas etre aveuglé par la vision du top management
  2. Avoir une liste, a jour, de centaines de gens identifiés comme alliés potentiels 'donnant-donnant'.

C'est de la politique, mais pas du tout la meme que pour etre élu :D

 

Edit: de fait, c'est de la politique que je connais vachement mieux que celle des elections, j'ai une expérience assez poussée de comment tirer aventage d'une fusion/restructuration :devil:

Lien vers le commentaire

D'où mon idée de dire : voilà les gars, on est dans la merde, il n'y a plus d'argent, Si on ne fait rien, on va couler c'est certain, les situations inédites réclament des mesures radicales, seulement aucun syndicat français n'ai apte à accompagner les réformes nécessaires (diminution du poids et de l'influence de l'Etat), il faut donc en appeler à chaque fonctionnaire, chaque individu. Alors à partir d'aujourd'hui, aucun fonctionnaire ne sera engagé et 1000 fonctionnaires seront lourdés chaque jour, totalement au hasard (NB : ça fera plus de 1,8 millions sur 5 ans). Il y a moyen de ne pas être dans la liste des tirés au sort chaque jour, c'est d'abandonner le statut d'emploi à vie et d'être jugé normalement comme dans une boite normale, les bons monteront, les mauvais iront exercer leur talent ailleurs (formation, toussa toussa).

Le pur rapport de force.

Hum. La première fois que tu as évoqué cette idée dans un autre fil je me suis dit que tu faisais de l'humour bien camouflé mais tu récidives, apparemment tu y tiens sérieusement.

Sans connaître les termes exacts d'un contrat de travail de fonctionnaire, ça ressemble à s'y méprendre à du changement unilatéral des clauses d'un contrat ton truc. Pas top pour que les gens comprennent que ce sera super chouette quand les libéraux seront au pouvoir et prôneront le non-respect des engagements contractuels. Il y a certainement d'autres leviers qui les respectent pour aboutir au même objectif de diminution de nombre de fonctionnaires. Il y a déjà à ma connaissance pas mal de contrats de droit privé dans la fonction publique.

Sans compter le bordel que créera un démantèlement complètement chaotique des services concernés (les militaires aussi seraient tirés au sort j'imagine ?). Il est bien plus efficace de cibler les services à supprimer et de faire ça avec un minimum d'organisation.

Ton idée est à mon sens la recette parfaite pour une grosse foirade sur tous les plans. Déjà qu'en général les libéralisations ça passe pas super bien dans l'opinion publique.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...