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Valls refuse de sacrifier le budget du ministère de la culture.

Voici un extrait du relevé des salaires des réalisateurs des films français en 2014.

 

Le goinfrage du show-biz va pouvoir continuer.

 

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Et ce n'est pas Sarko, totalement de connivence avec le showbiz français,  qui agirait différemment..

 

Seuls Bruno Le Maire ou Fillon couperaient le robinet à phynances.

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  • 1 month later...

 

L’Etat va mettre la main à la poche pour aider Radio France à sortir de l’ornière. Selon nos informations, l’entreprise publique va recevoir 80 millions d’euros de financement exceptionnel, afin de faire face aux besoins de trésorerie engendrés par l’interminable chantier de réhabilitation de la Maison de la radio.
 

 

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Le scandale de l'attribution des chaînes TNT 25/06/2015 à 06:09                                                                                                                                              
Dans un livre virulent, Didier Maïsto, qui n'était pas parvenu à obtenir de fréquence en 2012, dévoile les coulisses de l'attribution des chaînes.

C’est un livre - un recueil de chroniques, plutôt - qui tombe à point nommé. TNT, un scandale d’Étatdévoile les dessous de l’attribution de six fréquences de la TNT en 2012, en particulier celle de Numéro 23. La chaîne est en plein dans l’actualité : Pascal Houzelot, son patron, est en passe de revendre la fréquence - obtenue sans bourse délier - au groupe NextRadio pour près de 90 millions d’euros. Rien de vraiment interdit, sauf que Houzelot vend quelques mois seulement après le délai légal, et sans attendre que la chaîne atteigne la taille convenue. Didier Maïsto, l’auteur du livre, dénonce les arrangements qui ont, selon lui, conduit à l’attribution de la fréquence à Houzelot. L’homme n’est pas tout à fait neutre dans l’affaire : il est l’un des lieutenants du richissime homme d’affaires Christian Latouche, patron de Fiducial (dont Fiducial Médias détient le mensuel Lyon Capital), qui a concouru pour obtenir une fréquence auprès du CSA, en 2012. Maïsto entendait créer une chaîne de documentaires, D-Facto. Son revers explique sans doute la virulence de certains propos. Mais ce livre éclaire d’un jour nouveau les conditions d’attribution des chaînes, entre copinage politique, pressions en tout genre et gros sous.

 

EXTRAITS Un appel à candidatures… inversé

Suite à l’appel à candidatures du CSA du 18 octobre 2011, 34 dossiers ont été déposés quai André-Citroën et 2 ont fusionné opportunément, sur intervention du CSA. Le jour même de la clôture officielle des dépôts, soit le 12 janvier 2012, nous avions déjà la liste des six chaînes qui émettraient onze mois plus tard. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Aurions-nous le don de seconde vue cher à Balzac ?

a vérité est plus prosaïque : l’appel à candidatures fonctionne à l’envers, et n’est lancé par le CSA que lorsque l’Élysée a donné son aval aux futurs bénéficiaires. Dans ces conditions, pourquoi concourir quand même ? C’est que le pouvoir a nourri un doute grandissant sur le groupe NextRadio TV, dirigé par Alain Weill […]. Les principaux conseillers de Nicolas Sarkozy – Patrick Buisson, président de la chaîne Histoire (appartenant au groupe TF1), et Camille Pascal, ancien secrétaire général de France Télévisions – finiront eux-mêmes par douter du bien-fondé de leur décision initiale.

 

Le rendez-vous avec Buisson

Le président d’un institut de sondage auquel nous commandons de temps à autre des études proposa de me mettre en contact avec Patrick Buisson, le principal conseiller de Nicolas Sarkozy, alors président de la République. C’est lui qui tire toutes les ficelles, je peux t’organiser un rendez-vous. Il connaît tout ça par cœur, en plus c’est le patron de la chaîne Histoire, qui appartient à 100 % à TF1." Banco. Le grand manitou se fera un peu désirer et je devrai laisser deux messages avant qu’il me rappelle.

Rendez-vous est finalement pris pour le 25 janvier 2012 à 18 heures au Royal Monceau. Ne souhaitant pas m’y rendre seul, je me ferai accompagner par le consultant qui nous a aidés à élaborer notre projet, bon connaisseur des arcanes du CSA, dont je tairai le nom pour ne pas le gêner dans ses activités professionnelles. Le patron de l’institut de sondage sera également présent au rendez-vous. Tout vêtu de noir, Patrick Buisson arrivera avec une demi-heure de retard. Nous passons en revue les différents projets.

Patrick Buisson : "Bon, on ne va pas se raconter d’histoires, TF1 et M6 c’est fait, NRJ et TVous la diversité aussi [ancien nom de Numéro 23, NDLR]. Restent les cas BFM et L’Équipe, pour eux c’est un peu plus compliqué."

Didier Maïsto : "Les autres chaînes, je peux comprendre, mais TVous, franchement, ça me dépasse complètement. Comment peut-on sérieusement défendre un tel projet ? La diversité, ça doit être transversal, ça ne peut pas être sur un seul canal, ça n’a pas de sens..."

Buisson : "Ne cherchez pas à comprendre. Sa chaîne, il l’a, c’est déjà fait, c’est comme ça."

[...]

À ce moment, Patrick Buisson prend notre volumineux document de présentation de la chaîne D-Facto, puis le repousse d’un air un peu dédaigneux.

Buisson : "D-Facto, ça ne veut rien dire ! Quelle est la promesse de la chaîne ?"

Maïsto : "Comment ça, la promesse ? C’est écrit en toutes lettres ! D-Facto, la chaîne docs et débats."

Buisson : "Ce n’est pas assez précis, ça, pas assez thématique. La chaîne Histoire, on sait tout de suite ce que c’est."

Maïsto : "Vous préféreriez quoi ? D-Facto, la chaîne de Sarko ?" Patrick Buisson, surpris sans doute par mon franc-parler, me regarde droit dans les yeux et esquisse enfin un sourire.

Buisson : "Bon, faites-moi porter un exemplaire par coursier demain matin."

Maïsto : "Il paraîtrait que certains conseillers auraient des velléités d’indépendance, à cause des mauvais sondages..."

Buisson : "Pfff... Quand Sarkozy dit quelque chose, le président du CSA écoute. Demain, je suis à l’Élysée, je lui en parle."

Car ce qui caractérise avant tout le petit monde de la télé, c’est le fait qu’on s’y trahisse encore plus vite et plus fort que dans le monde politique, c’est dire. Pourquoi ? "Parce qu’en plus des questions d’ego il y a des questions de fric", me confiera une collaboratrice du CSA le 15 février, à l’occasion d’un déjeuner en tête à tête à côté de la Maison de la radio. Alors, perdu pour perdu – et sincèrement, je peux le dire aujourd’hui, je ne pensais même pas arriver jusque-là quand on s’est lancé dans l’aventure –, j’ai décidé de m’amuser un peu... et de continuer à envoyer des mails à mes deux interlocuteurs sur le sujet. J’écrirai ainsi à Patrick Buisson le 13 mars à 20 h 15. Réponse à 23 h 22 :

Je m’occupe de votre dossier et vais en parler au président. Bien à vous, PB.Puis, le 15 mars à 12 heures – réponse à 12 h 12 : Je viens de parler au PR. [Président de la République, NDLR]. Je vous tiens informé." Ensuite, le 16 mars à 15 h 4, à Patrick Buisson et à Camille Pascal, pour les informer du soutien de Yazid Sabeg et de Salima Saa à D-Facto. Réponse de Patrick Buisson, neuf minutes plus tard : Tous ces soutiens sont totalement inutiles... Ne perdez pas votre temps." Puis, le 19 mars à 15 h 38 – réponse de Patrick Buisson à 15 h 51 : Je préviens le PR."

Houzelot, célèbre inconnu

N’ayant ni la surface financière ni le talent pour porter un projet audiovisuel digne de ce nom, ayant par ailleurs accumulé les plantages et les fiascos professionnels, Pascal Houzelot a cependant, de l’avis général, de l’entregent". Ancien lobbyiste de TF1 du temps de la splendeur d’Étienne Mougeotte, intime de Pierre Bergé, qui l’installera au conseil de surveillance du Monde, Pascal Houzelot a la bise, l’accolade et le tutoiement faciles, surtout avec ses amis politiques, parapolitiques et du CAC 40, qu’il appelle par leur petit nom et à voix haute, sur un air entendu. Cela a l’air de fonctionner, puisqu’en échange les premiers choisiront, à la majorité, son "projet", quand les seconds participeront – en versant des broutilles, toutefois – au capital de TVous la Télédiversité, opportunément rebaptisée Numéro 23.

Quand Pellerin récompense…

L’information était passée totalement inaperçue. Elle n’en est pas moins avérée. Fleur Pellerin, ministre de la Culture, vient de nommer (arrêté du 13 février 2015) Pascal Houzelot au grade de chevalier de l’ordre des Arts et Lettres. Motif : "président-fondateur d’une chaîne de télévision".

Après l’escroquerie TVous la Télédiversité du CSA de Michel Boyon et sa revente annoncée à NextRadio TV pour 90 millions d’euros, voilà que l’appareil d’État continue de complètement dysfonctionner, en dépit des discours de façade se voulant offusqués. Fleur Pellerin, qui, devant la représentation nationale, s’étrangle de cette revente scandaleuse - le canal TNT ayant été offert gratuitement à Pascal Houzelot en 2012 - comme de la médiocrité absolue de cette chaîne créée dans le seul but de réaliser une opération financière juteuse, comme le clame aujourd’hui Rachid Arhab, ancien sage du CSA "révolté", n’est pourtant pas gênée aux entournures pour décorer son récipiendaire. De deux choses l’une : soit elle ne lit pas les dossiers que son cabinet instruit pour elle et décore ensuite n’importe qui au kilomètre, soit elle est une adepte du double langage, devenu il est vrai monnaie courante en politique. Rappelons que l’ordre des Arts et Lettres est une décoration honorifique censée récompenser "les personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu'elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde".

 

 

http://www.lepoint.fr/medias/le-scandale-de-l-attribution-des-chaines-tnt-25-06-2015-1939676_260.php

 

Costaude gestion du patrimoine immatériel de l'Etat ©

 

Des licences distribuées gratuitement par l'Etat et qui finissent par se revendre ensuite, ca rappelle drôlement les taxis..

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http://www.lepoint.fr/medias/le-scandale-de-l-attribution-des-chaines-tnt-25-06-2015-1939676_260.php

Costaude gestion du patrimoine immatériel de l'Etat ©

Des licences distribuées gratuitement par l'Etat et qui finissent par se revendre ensuite, ca rappelle drôlement les taxis..

Les licences gratuites ca a quand même du bon. Dommage que le processus d'attribution soit opaque.
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Les licences gratuites ca a quand même du bon. Dommage que le processus d'attribution soit opaque.

 

Pourquoi penses-tu que les licences gratuites sont meilleures que les licences payantes ? Et pour qui : l'Etat, l'entreprise, autres ?. J'avoue ne pas avoir d'avis sur la question.

 

Dans le cas des chaines TNT, il faut aussi dire que ces licences sont assorties à tout un tas d'obligations de financement de la production francaise (CNC...etc). Le tout est très très opaque et peu favorable aux chaines (qui financent les oeuvres mais ne détiennent pas les droits).

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Des trucs qui valent (beaucoup) de fric, cédés gratuitement,

quand ça se passe dans la société civile, ça a un nom : abus de biens sociaux.

 

Et sauf erreur, cette manoeuvre de transformation de plomb en or à X millions d'euros a déjà eu lieu.

 

Ailleurs que dans une ripoublique bananière, c'est tribunal direct.

 

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Et sauf erreur, cette manoeuvre de transformation de plomb en or à X millions d'euros a déjà eu lieu.

 

 

Oui, il y a 2 ou 3 ans, le groupe Canal+ a racheté 2 chaines à Bolloré (toujours dans les bons coups celui-là).

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Pourquoi penses-tu que les licences gratuites sont meilleures que les licences payantes ? Et pour qui : l'Etat, l'entreprise, autres ?. J'avoue ne pas avoir d'avis sur la question.

 

Dans le cas des chaines TNT, il faut aussi dire que ces licences sont assorties à tout un tas d'obligations de financement de la production francaise (CNC...etc). Le tout est très très opaque et peu favorable aux chaines (qui financent les oeuvres mais ne détiennent pas les droits).

 

Les licences payantes excluent tout ce qui est à but non lucratif et qui n'a pas de mécènes alors qu'ils auraient pu émettre selon la règle du primo-arrivant. Après elles sont plus difficiles à distribuer sans corruption (c'est pourquoi le primo arrivant c'est quand même top comme règle).

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  • 2 weeks later...

 

La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a annoncé lundi lors de l’inauguration des Rencontres internationales de la photographie à Arles, la création, «avant la fin 2015» d’un conseil national de la photographie.

«Ce conseil national de la photographie pourra s’emparer de sujets qui vous tiennent à coeur et vous préoccupent, comme l’évolution de la protection sociale, comme salariés ou artistes, d’oeuvre, des questions de fiscalité, les évolutions de la protection, du droit, de la propriété intellectuelle dans un contexte de libéralisation accélérée», a dit la ministre aux photographes.

Le conseil «sera formé d’un bureau et de deux collèges, le collège des professionnels et un collège scientifique et de l’observation qui rassemblera notamment les grands opérateurs publics de la conservation et de la diffusion de photographie», a précisé la ministre.

«Je souhaite que ce conseil soit créé avant la fin de l’année 2015», a ajouté Mme Pellerin. «Dès l’automne, une concertation avec les différents acteurs permettra d’en définir la composition et les modalités de fonctionnement». Le conseil devra par ailleurs «s’articuler» avec le conseil national pour les arts visuels «dont les photographes seront partie prenante», a indiqué la ministre.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/07/06/fleur-pellerin-annonce-la-creation-d-un-conseil-national-de-la-photo

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Affligeant comme d'habitude.

 

7 Md€ de budget pour la Culture, faut faire preuve d'imagination pour les dépenser et manifestement, ils n'en manquent pas.

Probablement le premier ministère à fermer pour l'exemple.

 

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Un conseil national de la photographie à l'heure où n'importe quel appareil fait des photos, des tas d'applications permettent de tout retoucher, de les éditer au grand public et de les stocker.

Les biens publics sont des biens que le privé serait incapable de financer qu'ils disent...

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Il est temps que Fleur Pellerin parte en vacances.

http://www.lepoint.fr/culture/fleur-pellerin-presente-mercredi-le-projet-de-loi-sur-la-liberte-de-la-creation-07-07-2015-1943051_3.php#xtor=CS2-239

 

 

Fleur Pellerin présente mercredi le projet de loi sur "la liberté de la création"

 

Fleur Pellerin présentera mercredi en Conseil des ministres son projet de loi sur "la liberté de la création, le patrimoine et l'architecture", présenté comme "un des marqueurs culturels du quinquennat".

 

"Cette loi est une étape très importante pour le secteur et son inscription dans le calendrier parlementaire est une victoire", avait déclaré il y a quelque jours la ministre de la Culture devant le Conseil national des professions du spectacle.

 

"Elle ne résume pas toute la politique culturelle car elle ne porte que sur les dispositions qu'il est nécessaire d'inscrire dans la loi. Je préfère une loi efficace à une loi inutilement bavarde", a ajouté la ministre, nommée rue de Valois il y a près d'un an.

 

Le texte comporte 46 articles dont une première version avait été élaborée par la précédente ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. Il sera débattu à l'automne au Parlement.

Dans une première partie, il aborde les questions relatives au spectacle vivant, à la musique ou encore à la littérature.

 

Ce texte instaure notamment un "médiateur de la musique" qui pourra être saisi en cas de litige par les producteurs, éditeurs ou artistes.

 

Il devrait aussi favoriser l'accessibilité des personnes handicapées aux livres.

 

Des dispositions concernant le cinéma visent à "améliorer la transparence dans les comptes de production et d'exploitation des oeuvres cinématographiques", selon le ministère.

 

Une deuxième grande partie concerne l'architecture et le patrimoine avec notamment l'intégration de la notion de patrimoine mondial de l'Unesco dans le droit national.

 

Consulté sur le texte, le Conseil économique social et environnemental (Cese) a récemment salué l'introduction dans la loi du principe de liberté artistique. Mais il a aussi souligné son "manque d'ambition", relevant notamment "l'absence de programmation des objectifs" énumérés par le texte. Il avait estimé que le projet de loi devrait "comporter des dispositions incitatives et contraignantes accompagnées de moyens financiers que l'Etat envisage de consacrer aux objectifs définis".

 

Ca veut dire quoi "favoriser l'accessibilité des handicapés aux livres" ?

 

C'est savoureux un principe de liberté artistique qui manque d'objectifs....

 

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Pour faciliter l'accès des handicapés aux livres, on a décidé de mettre plein de batons dans les roues d'Amazon. Handicapés, au lieu de recevoir votre livre moins cher et directement chez vous vous irez à la bibliothèque ou à la librairie (en metro). C'est-il pas plus facile hein ? Merci qui ? 

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  • 3 weeks later...

 

Fréjus : la municipalité FN veut obliger les artistes qu'elle héberge à garder les enfants En échange du loyer modéré qu'elle leur accorde, la ville estime qu'ils doivent s'occuper bénévolement des élèves de maternelle et primaire dans le cadre de l'aménagement des rythmes scolaires.

http://www.liberation.fr/politiques/2015/07/30/frejus-la-municipalite-fn-veut-obliger-les-artistes-qu-elle-heberge-a-garder-les-enfants_1356079

 

 

Ils ont quand même une maîtrise admirable du troll, le FN du Sud.

 

 

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Si vous voulez manger gratos la cantine de Radio fRance n'est pas regardante :

 

 

Radio France a une gestion budgétaire chaotique... jusque dans ses cuisines.

afp.com/THOMAS SAMSON

Le groupe de service public a du mal à gérer ses comptes, et ce à tous les niveaux. Même son restaurant d'entreprise serait un gouffre financier, selon un audit externe que révèle Capital.

Encore un rapport qui va rester sur l'estomac de Mathieu Gallet. Alors que la Cour des comptes et le médiateur Dominique-Jean Chertier enjoignent Radio France à restreindre son budget, la cantine du groupe gaspillerait une bonne part de ses finances. C'est en tout cas ce que souligne une étude commandée par sa directrice générale déléguée Catherine Sueur, à laquelle le magazine économique Capital a eu accès

Sureffectif salarial et repas gratuits

Gérée en interne par le comité d'entreprise, que dirigent les syndicats CGT, FO et SNJ, la cantine de Radio France est subventionnée par le groupe de service public à hauteur de 2,5 millions d'euros annuels. Une somme sur laquelle de nombreuses économies pourraient être faites selon l'audit du cabinet Diapason Expertise. Le restaurant d'entreprise emploie en effet 47,5 salariés à temps complet, ce qui équivaut à un poste pour 25 repas servis. Trop peu, comparé aux autres sociétés où 52 repas sont en moyenne comptés par employé.  

Cette perte d'énergie est également visible avec les agents de caisse. Si, ailleurs, ceux-ci participent à la mise en place du service le matin, à Radio France "le travail effectif se résume à faire la caisse pendant les heures de service, puis à compter leurs caisses si elles sont justes. Soit environ 3 heures", met en exergue le rapport. 

Un personnel en sureffectif dont "l'encadrement [...] est plus ou moins laissé à l'abandon", note aussi l'audit. Or, à défaut de management strict, les employés oublient parfois quelques rudiments, comme demander leur badge à ceux qui viennent se restaurer. Ainsi, 6034 "passages non identifiés" ont été dénombrés sur le seul mois de mars. Ce qui fait, en moyenne, 30 repas gratuits chaque midi... et un manque à gagner de 48 750 euros par an. 

Des achats mal maîtrisés et une hygiène qui laisse à désirer

Si, pour les mangeurs, le prix de l'assiette peut donc être alléchant -car inexistant- son coût de revient, lui, est abusif. A en croire l'audit, le CE de Radio France, chargé des achats alimentaires, n'aurait aucune "notion de prix en amont" et tiendrait mal son cahier des charges. Ainsi, Radio France débourserait 3,70 euros pour son poulet contre 2,95 euros dans les autres cantines collectives, et 4,25 euros pour ses travers de porc au lieu de 2,65 euros. Des tarifs excessifs qui, revus à la baisse, permettraient d'économiser 200 000 euros par an.

Des aliments par ailleurs bien mal conservés d'après le cabinet d'expertise. La température des yaourts avoisineraient ainsi les 17 degrés, au lieu des 2 à 4 requis. De même, le local à déchets serait, lui, à température ambiante, "favoris[ant] la prolifération bactérienne". Alors qu'il est équipé d'un système de réfrigération ! Autant de manquements sanitaires qui pourraient "être préjudiciable pour la santé des consommateurs", prévient l'audit. 

Pas de changements en vue

Pour conclure, le rapport de Diapason Expertise préconise de supprimer une dizaine de postes, mais aussi de mettre en place une meilleure gestion des caisses ou des achats afin d'épargner 813 000 euros. Des recommandations auxquelles Jean-Marc Lescot, secrétaire du comité d'entreprise interrogé par Capital, accorde peu d'importance. Reconnaissant toutefois que "plusieurs éléments pourraient être améliorés", il juge cet audit basé "sur des commentaires plus que sur des faits réels."  

Qui plus est, l'élu CGT exclut tout espoir d'économies budgétaires pour la direction de radio France, arguant que "le groupe est tenu d'attribuer au comité d'entreprise un certain pourcentage de la masse salariale." Ainsi, "ce qu'il ne verserait plus au restaurant, il devrait le verser aux autres activités du Comité d'entreprise". Malgré le plan d'austérité que devrait mettre en place Radio France, le budget alloué à sa cantine devrait donc demeurer inchangé.

 

http://www.lexpress.fr/actualite/medias/radio-france-la-cantine-du-gaspillage-et-du-manque-d-hygiene_1703554.html#hhivxjJ4i2VbbvcV.99

 

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Gérée en interne par le comité d'entreprise, que dirigent les syndicats CGT, FO et SNJ

 

La catastrophe était prévisible dès le début.

 

 

 

Ainsi, 6034 "passages non identifiés" ont été dénombrés sur le seul mois de mars. Ce qui fait, en moyenne, 30 repas gratuits chaque midi... 

 

:lol: Le microsocialisme dans toute sa splendeur.

 

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Le ministère de la Culture va introduire un recours devant le Conseil d'État pour contester la décision du tribunal administratif de Paris d'interdire aux moins de 18 ans le film Love de Gaspard Noé, a-t-on appris jeudi auprès de ce ministère. "Nos avocats travaillent sur les arguments juridiques à présenter au Conseil d'État. Le recours sera présenté ce soir (jeudi) ou demain au plus tard", a indiqué à l'AFP l'entourage de la ministre de la Culture Fleur Pellerin. "L'objectif du recours devant le Conseil d'État est la levée de l'interdiction du film aux mineurs", a-t-il ajouté.

Le tribunal administratif de Paris avait jugé lundi que le film Love devait être interdit aux moins de 18 ans en raison de ses scènes de sexe non simulées. "Nous avions pris la décision de contester cette décision dès lundi, mais, légalement, nous devions attendre de recevoir la notification du tribunal administratif pour agir", a indiqué l'entourage de Fleur Pellerin. Cette notification a été reçue au ministère mercredi soir.

"Voilà comme j'aime l'action politique"

Le coproducteur du film, Vincent Maraval, s'est félicité sur son compte Twitter de la décision du ministère de la Culture. Fleur Pellerin "va au carton. Voilà comme j'aime l'action politique", a-t-il dit. Fleur Pellerin ne s'exprime pas sur le sujet, car "elle est soucieuse de ne pas faire de commentaires sur une décision de justice, mais elle agit", a fait valoir son entourage.

La commission de classification des oeuvres du Centre national du cinéma (CNC) avait recommandé une interdiction aux moins de 16 ans seulement pour le film de Gaspard Noé. Un avis suivi par la ministre pour délivrer le visa début juillet. Le film est sorti sur les écrans français le 15 juillet. Présenté au dernier Festival de Cannes, Love, tourné en 3D, raconte la relation entre deux jeunes gens au moyen de flash-back entrecoupés de voix off, et montre de nombreuses scènes de sexe, en partie non simulées, parfois en gros plan : une femme masturbant un homme jusqu'à l'éjaculation, une scène d'amour à trois, une autre dans un club échangiste, une avec un travesti.

http://www.lepoint.fr/cinema/love-fleur-pellerin-fait-appel-de-l-interdiction-aux-mineurs-06-08-2015-1955272_35.php

 

W T F ?

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