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J'ai jamais compris pourquoi Charlie avait bénéficié même avant les attentats d'une grande mansuétude de la part de l'intelligentsia gaucho-parisienne. Pourtant le contenu anti-musulmans est le même que valeurs actuelles

 

Tu peux être islamophobe si tu tapes aussi sur toutes les religions, c'est la magie de la laïcité.

 

  • Yea 1
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  • 4 weeks later...

 

La SACEM exhorte les sénateurs à étendre la redevance copie privée au cloud

 

Lors d’une table ronde organisée par la Commission de la Culture au Sénat, la SACEM a plaidé pour l’extension de la redevance copie privée sur le cloud. Son espoir ? Que les sénateurs portent un amendement en ce sens, dans le projet de loi Création.

« L’état de la technique nous conduit obligatoirement (…) à appréhender sur le plan juridique les nouveaux services de cloud computing ». Voilà les propos martelés hier par David El Sayegh, le secrétaire général de la SACEM.

En quête d’une solution « pragmatique », dénonçant un « décalage » entre la technique qui évolue et le juridique qui stagne, le représentant de cette société de perception a pris un exemple. Celui d’une plateforme de téléchargement qui offre la capacité d’avoir des copies subséquentes d’un titre préalablement acheté dans ses rayons : « si vous perdez votre iPad ou votre portable, c’est dommage de perdre toute votre discothèque que vous avez pu stocker sur vos différents réceptacles » concède-t-il, avant de considérer que ces copies de confort « relèvent de la copie privée ». Et doivent donc être assujetties à redevance. « Le temps est [donc] venu d’appréhender ces phénomènes. Le Sénat, dans sa sagesse, doit absolument légiférer ». Et le même représentant d'insister : « on a besoin de cette clarification », « si vous ne le faites pas, la technologie va vous rattraper, tout comme la jurisprudence de la CJUE », etc.

Cette « clarification » sera source d'une belle pluie d'euros depuis les nuages, mais également de soucis pour les services français si le dispositif épargne les acteurs étrangers. Le problème à ce jour est que le Code de la propriété intellectuelle n’est calibré que sur les « supports », non les espaces de stockages non tangibles.

 

L'amendement Rogemont, objet de toutes les attentions de la SACEM

 

Pour mieux guider les sénateurs sur la voie de la sagesse - l’assujettissement de pans entiers d’Internet - le secrétaire général de la SACEM a pris pour modèle l’amendement porté par le député Marcel Rogemont, lui-même très inspiré des travaux de Pierre Lescure, lui-même très inspiré de ceux menés au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistiques, là où la SACEM a plusieurs représentants.

Dans ce fameux amendement Rogemont, présenté lors du débat sur le projet de loi Création, trois séries de « cloud » devaient être assujettis : le service en ligne qui fournit à une personne physique « sur ses terminaux personnels une ou plusieurs reproductions d’une œuvre qu’elle a acquise au préalable auprès dudit service », les espaces de stockages classiques, qui permettent à un utilisateur « aux fins d’accès à distance ou sur ses terminaux personnels, de réaliser une ou plusieurs reproductions d’une œuvre qu’elle détient au préalable ». Enfin, les magnétoscopes en ligne proposés par ceux qui diffusent des contenus audiovisuels (notamment les FAI).

Si la SACEM redouble d’effort pour frapper le cloud, c’est aussi parce que l’amendement Rogemont a été pulvérisé à l’Assemblée nationale. Patrick Bloche, président de la commission des affaires culturelles, l’a poliment relégué à un amendement « d’appel » considérant que la réflexion n’était pas encore assez aboutie. Position finalement suivie par Fleur Pellerin qui, faute de mieux, s’est contentée de programmer une future étude sur le thème.

 

http://www.nextinpact.com/news/97533-la-sacem-exhorte-senateurs-a-etendre-redevance-copie-privee-au-cloud.htm

 

Ils ont bien compris les dangers de la technologie pour leurs jobs (ici le cloud) et décident d'agir en conséquence. Les prochaines années vont être rock n'roll...

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

 

Le président de la République a par décret prononcé une sanction à l'égard de l'ex-patronne de l'INA, Agnès Saal, qui a défrayé la chronique en 2015 pour avoir abusé des taxis avec une note de frais dépassant les 40 000 euros

Le chef de l'Etat a prononcé une sanction de deux ans d'exclusion de la fonction publique dont six mois ferme.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/01/04/97002-20160104FILWWW00196-agnes-saal-ex-patronne-de-l-ina-exclue-2-ans-de-la-fonction-publique.php

 

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Philippe Hardy, inspecteur-général adjoint de la création, préfère pour sa part utiliser le terme d’entremetteur. « Notre rôle est d’écouter les demandes, de créer des synergies, d’être la tête de pont de tout un arsenal », explique ce dernier, qui a longtemps œuvré à l’étranger et voit dans son métier « une spécificité française : celle de l’État expert ».

:icon_ptdr:

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La sortie du film Made In France, qui traite du terrorisme en France, avait été repoussée suites aux attentats du 13 novembre (http://www.contrepoints.org/2015/11/18/229494-made-in-france).

Il ne sortira finalement jamais au cinéma.

 

http://www.20minutes.fr/culture/1760175-20160105-attentats-paris-film-made-in-france-sortira-finalement-cinema

 

 

Attentats à Paris: Le film «Made in France» ne sortira finalement pas au cinéma

 

CINÉMA Le polar de Nicolas Boukhrief qui évoque le djihadisme devra se contenter d’une diffusion sur les plateformes de vidéo à la demande, dès le 29 janvier…

 

Made in France est-il un film maudit ? Sa sortie en salle, prévue le 18 novembre, avait été repoussée en raison des attentats survenus à Paris le 13 novembre. Et pour cause : il raconte l’histoire d’un journaliste qui infiltre les milieux intégristes de la banlieue parisienne et suit des jeunes censés constituer une cellule djihadiste pour répandre le sang dans la capitale.

 

Début décembre, une nouvelle date de sortie au cinéma a été annoncée : Made in Francedevait être à l’affiche le 20 janvier. Mais face à un sujet aussi sensible, le distributeur Pretty Pictures (qui n’a pas manqué de prendre de multiples précautions - dont plusieurs changements d’affiche ou la précision « Ce film a été tourné avant les attentats de janvier 2015 » en ouverture de la bande-annonce) est revenu sur sa décision.

 

Pretty Pictures a fait savoir ce mardi que le film de Nicolas Boukhrief ne passera pas par les salles obscures et sera uniquement disponible sur les plateformes de vidéo à la demande le 29 janvier. Cette exploitation en e-cinéma avait déjà été annoncée.

« Quelques cinémas indépendants ont manifesté le désir de le défendre »

« Initialement prévu sur une centaine de copies, le film ne pouvait plus être exposé comme il aurait dû l’être. Il nous a semblé préférable de proposer le film à chaque foyer dans toute la France, dès maintenant », avance James Velaise, le président de Pretty Pictures à 20 Minutes.

Il ajoute que « quelques cinémas indépendants ont manifesté le désir de le défendre, mais pas en nombre suffisant pour couvrir toutes les grandes agglomérations. » Autrement dit, la frilosité des exploitants de salles à l’idée de programmer Made in France sur leurs écrans n’est sans doute pas étrangère à cette décision.

 

« C’est un film produit pour le cinéma dont le terrain naturel était d’abord la salle », concède James Velaise, qui tente de rester philosophe et de voir le verre à moitié plein : « Les circonstances exceptionnelles font qu’il a fallu s’adapter : le public impatient de découvrir le film pourra le faire depuis le confort de sa maison. C’est une vraie chance pour chacun que le e-cinema permette aujourd’hui de pouvoir toucher un très large public en même temps. Souvent, les villes petites et moyennes, sans parler de la campagne, doivent attendre très longtemps après la sortie dans les grandes villes pour pouvoir voir un film, même un film très attendu. » Et c’est peu dire que Made in France se sera fait attendre…

 

 

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  • 2 weeks later...

La culture contribue sept fois plus au PIB que l'industrie automobile.

 

 

Un panel large qui permet à la fois de savoir ce qui rapporte, mais aussi ce qui coûte. Car l'étude a pris aussi soin de calculer ce que l'Etat et collectivités territoriales dépensent dans la culture. L'intervention de l'Etat représente un total de 13,9 milliards d'euros par an, et celle des collectivités territoriales 7,6 milliards d'euros dont une part en dotations de l'Etat. Des dépenses justifiées par l'intérêt que représente les activités culturelles pour l'économie, selon le cabinet d'Aurélie Filippetti.

 

Si ça rapporte autant, il n'y a pas besoin d'aides de l'État.

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En effet, ça dépend, ça peut même aller jusqu'à l'infini:

 

Aurélie:

"La culture génère des externalités positives infiniment supérieures à ce qu'elle coûte en investissement. Par exemple, un euro investi dans le Festival d'Aix-en-Provence en rapporte 10 et, à Bussang, dans les Vosges, il en rapporte 4. Marseille, capitale européenne de la culture 2013, a d'ores et déjà recueilli six fois plus de retombées économiques que les sommes investies au total par le public et le privé."

"Les études économiques démontrent que cet

impact a un fort effet de levier, évalué entre 4 à 8 pour 1 € investi par la
collectivité. L’Observatoire des politiques culturelles de Lorraine, calcule par
exemple que 1 € de subvention au théâtre du peuple de Bussang pour son
festival d’été génère plus de 4 € de retombées économiques pour la Région."

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Retombée économique = poubelle.

Les retombées économiques de festivals ou grands événements consistent à déplacer le pognon des contribuables dans les mains d'artistes et d'organisateurs, et le pognon des éventuels visiteurs dans les mains de quelques commerces. Et au final une partie de ce pognon revient dans les poches des collectivités locales et de l'Etat par la magie des taxes et impôts. 

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Ca n'a aucun sens vu que c'est que du pognon que tu déplaces. Ca retire des "retombées" économiques d'un autre endroit qui auraient aussi étaient taxées etc. Surtout que tu peux compter à l'infini la circulation de l'euro que tu dépenses. Quand j'achète une baguette, 1 euro, j'entraîne 1 milliard de retombées économiques. Qui dit mieux ?

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Ca n'a aucun sens vu que c'est que du pognon que tu déplaces. Ca retire des "retombées" économiques d'un autre endroit qui auraient aussi étaient taxées etc. Surtout que tu peux compter à l'infini la circulation de l'euro que tu dépenses. Quand j'achète une baguette, 1 euro, j'entraîne 1 milliard de retombées économiques. Qui dit mieux ?

Le pognon "retombe" sur quelques clientèles electorales et le personnel de l'administration in fine
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Oui c'est ca. Les dépenses sont transformées en revenu. Quand tu dépenses 1, en fait c'est 1 de revenu pour l'autre. Qui va le dépenser et ainsi de suite. Tous les projets ont donc des retombées économiques plusieurs fois supérieures à leur budget. C'est magique, ça permet de faire passer des vessies pour des lanternes.

Alors que quand on investit, ce qui intéresse c'est la valeur actualisée net de l'opération. Ce qui change tout.

C'est le premier truc qu'on apprend en évaluation des politiques publiques (que les retombées économiques c'est de la merde sans aucun sens) mais apparemment, ils n'ont pas ce genre de cours à l'ENA.

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Une proposition de loi anti-Bolloré sur l'indépendance éditoriale

 

En raison de l'interventionnisme de Vincent Bolloré à Canal Plus, les députés socialistes ont adopté une proposition de loi pour imposer des comités d'éthique indépendants aux chaînes de radio et de télévision.

 

Face à l'interventionnisme de Vincent Bolloré à Canal Plus, les pouvoirs publics ont décidé de recourir à l'arme fatale: changer la loi. Initialement, la ministre de la Culture Fleur Pellerin avait évoqué un amendement. Finalement, ce sera une proposition de loi, présentée mercredi 27 janvier par le député PS Patrick Bloche, qui espère "une première lecture au printemps".

"Ce texte a l'accord du gouvernement. J'ai travaillé en étroite relation avec la ministre de la Culture. J'ai aussi échangé de manière informelle avec le CSA", a expliqué le président de la commission des affaires culturelles. 

 

Combler un vide juridique 

En pratique, la proposition de loi étend les pouvoirs du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) en matière "d'honnêteté, d'indépendance et de pluralisme de l'information et des programmes". Le régulateur pourra notamment imposer des modifications en la matière aux conventions des chaînes (un texte juridique qui liste leurs obligations). Jusqu'à présent, modifier la convention nécessitait l'accord de la chaîne -ce qui a permis à Vincent Bolloré de s'opposer à toute modification... 

Surtout, la proposition de loi impose à toutes les chaînes de radio et de télévision la création de comités d'éthique, une obligation jusqu'à présent réservée aux chaînes d'information.

En outre, la proposition de loi stipule que ces comités devront être "composés de personnalités indépendantes" vis-à-vis de la chaîne, mais aussi de ses actionnaires. Cette dernière disposition vient combler un vide juridique. :icon_ptdr: En effet, les membres des comités d'éthique sont aujourd'hui choisis unilatéralement par chaque chaîne, sans que le CSA puisse s'y opposer. Ce vide juridique a permis à Vincent Bolloré d'imposer au comité d'éthique de Canal Plus deux personnalités en relations d'affaires avec lui. 

"Le comité d'éthique mis en place par Vincent Bolloré a créé une certaine insatisfaction du CSA. Avec cette proposition, si Bolloré met en place un comité non indépendant, il enfreindra la loi", a expliqué Patrick Bloche.

 

Ambitions revues à la baisse

Sauf surprise, cette proposition de loi devrait être le dernier texte du quinquennat concernant l'audiovisuel. Mais elle reste bien en-deçà duprogramme socialiste rédigé par le même Patrick Bloche. Ou des propositions de lois déposées sous Nicolas Sarkozy par les députés socialistes, y compris François Hollande, Manuel Valls et Patrick Bloche.

Une première proposition de loi voulait garantir l'indépendance des rédactions vis-à-vis des propriétaires des médias. Une seconde proposition visait à empêcher les groupes vivant de marchés publics de détenir une radio ou une télévision. Cette dernière proposition avait été -peu ou prou- reprise dans leprogramme du PS, puis par François Hollande. Le candidat socialiste avaitpromis: "Les grands médias privés sont de plus en plus souvent contrôlés par des groupes industriels, dont l’activité dépend pour partie de commandes de l’État, ce qui n’est évidemment pas souhaitable. Le mélange des genres entre contrôle des médias et participation à des marchés publics (militaires ou civils) choque légitimement tous les esprits attachés au pluralisme et à la transparence. Je compte donc bien ne pas laisser perdurer un système malsain".

 

Promesse oubliée

Mais cette promesse ne sera jamais appliquée. Au contraire, la première ministre de la Culture Aurélie Filippetti s'y opposera lorsque cette idée seraremise sur la table par les écologistes.

Mercredi, Patrick Bloche a justifié: "Il ne faut pas empêcher des investisseurs privés d'intervenir et permettre à des médias de continuer à exister. Face aux problèmes de concentration, l'approche économique est une voie difficile, hasardeuse, inefficace, dont on a vu la limite. Les problèmes sont aujourd'hui différents". 

 

 

 

http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/une-proposition-de-loi-anti-bollore-sur-l-independance-editoriale-946883.html

 

Les actionnaires vont se faire dicter leurs lignes éditoriales par leurs journalistes, super.  <_<

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c'est très drôle de lire ça alors que justement, je suis en plein dans la partie des Mémoires de Revel où il décrit certains épisodes absolument hallucinants de veulerie journalistique (surtout l'épisode Marchais)

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