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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Après une diatribe contre le "pouvoir matriarcal" (c'est-à-dire le chantage affectif) pour réhabiliter le "pouvoir patriarcal", Michéa conclue (les italiques sont de lui) :

 

Il est ainsi inévitable que la main visible de la domination patriarcale finisse par laisser dans l'ombre la main invisible de la domination matriarcale, et à concentrer sur elle toutes les mises en question du pouvoir coercitif.
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J'ai mieux (toujours Jean-Claude dans le texte) :
 

Il n'y ainsi aucune contradiction, d'un point de vue socialiste, à autoriser juridiquement ce que par ailleurs on s'efforce de combattre moralement ou politiquement. Le fait qu'un comportement soit légal ne signifie pas pour autant, en effet, qu'on doive le considérer comme moralement désirable ou politiquement juste. [...] Dans l'optique libérale, en revanche, le Droit étant, par définition la seule référence idéologique commune des individus (la morale n'étant au mieux qu'une affaire privée) une telle distinction est dépourvue de sens et tend donc à devenir impraticable. C'est pourquoi la pente naturelle des sociétés libérales est non seulement de recourir au Droit pour régler tous les problèmes rencontrés ; mais elle implique d'une manière ou d'une autre l'interdiction progressive de tout ce qui est supposé « nuire à autrui », selon les canons définis par les rapports de force du moment.

 

:stuart:

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J'ai cru lire du Daniel Tourre au début :
 

On peut respecter les Droits Naturels des autres et vivre et penser comme un porc. C'est légal (ou cela devrait l'être.) Mais cela ne veut pas dire que cela soit respectable et respecté. La désapprobation est aussi un exercice de sa liberté, c'est parfois un devoir. Refuser à l'Etat le rôle d'arbitre des bons goûts, de défendeur du vrai, du bien, du beau ne signifie pas que le vrai, le bien, le beau ou la vertu n'existent pas. Ni que chaque individu ne puisse défendre sa vision du vrai, bien, beau et désapprouver publiquement les actions qui s'en éloignent. En d'autres termes "j'ai bien le droit (légal) de le faire" n'est en rien une justification morale et en aucun cas un devoir pour les autres de rester silencieux face à certaines actions ou comportements par ailleurs légaux. Le droit à la liberté comprend aussi la liberté d'exprimer sa désapprobation. La pression sociale sur la politesse ou les exigences morales variées (bien jouer de la musique, faire preuve de générosité, être un bon ami, un bon citoyen ou travailler correctement) sont parfaitement légitimes dans une société libérale. Les comportements excentriques sont légaux et ont un rôle à jouer dans la découverte de meilleures façons d'agir ou de penser. Mais la force contraire, la désapprobation publique de ces comportements sont tout aussi légitimes. Le libéralisme, c'est le respect des droits naturels et la tolérance. Ce n'est ni l'indifférence ni le relativisme. Les malotrus mitraillettes à ""j'ai bien le droit à" en justification de n'importe quel comportement médiocre peuvent aller se rhabiller. Ils ont peut être le droit naturel de faire ou dire ceci cela (parfois même pas), cela n'implique en rien le devoir des autres de se taire.
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J'ai mieux que du Michéa:

« Ce qui impressionne le plus, quand on marche dans une ville d’Union soviétique, c’est l’uniformité de la foule : on ne remarque jamais de différence importante entre les passants dans la façon de s’habiller, de marcher, d’être sérieux, de sourire, de faire des gestes, dans, en somme, la façon de se comporter. Dans une ville russe, le « système des signes » du langage physico-mimique n’a pas de variantes : il est parfaitement identique en tous. Mais quelle est donc la proposition première de ce langage physico-mimique ? La voici : « qu’il n’y ait pas de différences de classes » ; et c’est quelque chose de merveilleux. Malgré toutes les erreurs et toutes les répressions, malgré les délits politiques et les génocides (dont est complice tout l’univers paysan russe) perpétrés par Staline, le fait que le peuple ait remporté, en 1917, une fois pour toutes, la lutte des classes et qu’il ait atteint l’égalité des citoyens donne un profond et exaltant de gaieté et de confiance en l’homme. Le peuple a, en effet, conquis la liberté suprême –personne ne lui a offerte. Il l’a conquise.
Aujourd’hui, dans les villes de l’Occident aussi –mais je voudrais parler surtout de l’Italie- on est frappé par l’uniformité de la foule, quand on marche dans les rues : ici aussi, on ne note plus de différence importante entre les passants (surtout les jeunes) dans la façon de s’habiller, de marcher, d’être sérieux, de sourire, de faire des gestes, dans, en somme, la façon de se comporter. Et l’on peut dire, comme pour la foule russe, que le système des signes du langage physico-mimique n’a plus de variantes, qu’il est parfaitement identique en tous. Mais, tandis qu’en Russie c’est un phénomène si positif qu’il en est exaltant, en Occident, c’est au contraire un phénomène négatif qui met dans un état d’âme qui frôle le dégoût et le désespoir
. »
-Pier Paolo Pasolini, Écrits corsaires, p.94-95.

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visiblement une doublepensée parfaitement assumée

 

Exactement. L'uniformité c'est cool mais seulement en URSS, en Occident c'est une affreuse américanisation qui nous aliène dans la société de consommation.

 

Vous noterez aussi la (pseudo)-subtile réduction des crimes du communisme à la personne de Staline.

 

Bon, tout ce qu'écrit Pasolini n'est pas aussi lamentable, mais ça reflète bien la mentalité de l'époque (le texte date de 1974).

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Jean-Claude Michéa parodie même Louis dans Georges et Louis de Goossens :
 

L'intérêt exceptionnel de l'oeuvre de Claude Alzon est d'avoir su, dès 1974, dénoncer cette entreprise idéologique et d'avoir ainsi anticipé toutes les transformations culturelles qui sont devenues l'ordinaire de notre temps. Une telle lucidité politique et intellectuelle explique, à elle seule, que ce livre majeur n'ait jamais été réédité et qu'il ait même disparu des bibliographies universitaires. C'est ainsi que le livre d'Éric Deschavanne et Henri Tavoillot, qui a le grand mérite d'affronter cette question de la mâturité, ne comporte pas une seule allusion à l'essai fondamental de Claude Alzon.


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Le libéralisme a pris très lourd dans Salut les Terriens sur Canal+ : 

 

On commence avec Thierry Ardisson :

 

Le FN est un parti comme les autres, il y a des libéraux et des étatistes.

 

Un peu plus tard, Gilbert Collard, invité  :

 

Moi, je suis libéral.

 

Ca va être difficile de convaincre le téléspectateur des bien faits du libéralisme après ca.  <_<

 

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Le libéralisme a pris très lourd dans Salut les Terriens sur Canal+ :

On commence avec Thierry Ardisson :

Un peu plus tard, Gilbert Collard, invité :

Ca va être difficile de convaincre le téléspectateur des bien faits du libéralisme après ca. <_<

Je ne comprends pas cette fascination des ultra-étatistes de droite français pour le libéralisme. Ils persistent à vouloir se coller une étiquette qui ne correspond en rien a ce qu'ils défendent. Wtf ?

Je me dis que perdu pour perdu pour la sémantique, les liberaux devraient essayer la même stratégie et se présenter comme des marxistes-leninistes.

Je vois bien Daniel Tourre ou Drieu Godefriedi déclarer a Ardisson : "Avant tout, je suis profondément communiste."

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Ben en soit, je ne pense pas que Collard soit un totalitaire. Ou bien c'est inquiétant de la part d'un avocat. Même s'il est franc-mac.

 

Et j'aime bien Ardisson.

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Un peu plus tard, Gilbert Collard, invité  :

 

Ca va être difficile de convaincre le téléspectateur des bien faits du libéralisme après ca.  <_<

Il aurait fallu lui demander de définir en quoi il est libéral.

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J'incline à penser que je suis devant un fake (mais j'ai comme un doute):

"Le jeu Candy Crush Saga ainsi que les autres jeux de l’éditeur King, sont un véritable danger pour les valeurs chrétiennes de nos sociétés civilisées.

Gratuits à la base, comme les drogues qu’on trouve dans les rues, ces jeux ont pour but de vous rendre accro et de vous faire dépenser beaucoup d’argent. De plus, ces jeux délivrent des messages pernicieux visant à promouvoir le satanisme et les valeurs néo-libérales américaines ainsi que leurs produits
."
Source: http://christnews.org/candy-crush-outil-de-propagande-anti-chretienne/

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Candy Crush est un cheval de Troie de la NSA. Ce que je ne comprends pas, c'est l'intérêt que peut avoir la NSA a espionner les teubes qui ont installé cette daube...

 

Tu n'y es pas, c'est comme ils branlent rien qu'ils jouent à Candy Crush. Les enregistrements partent ensuite aux oubliettes, c'est comme ça qu'ils n'ont rien détecté pour le 11 septembre.

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Désolé, je continue avec les perles de Michéa :

 

Il existe deux manières différentes de définir le matérialisme philosophique. Soit on y voit, avec Engels, une simple conception de la nature « sans addition étrangère ». C'est alors un autre nom de l'athéisme ou du rationalisme. Soit on y voit, avec Auguste Comte, la doctrine qui se propose d'« expliquer le supérieur par l'inférieur ». C'est, évidemment, cette dernière définition qui permet de parler d'un matérialisme libéral.

Le suite aussi vaut son pesant de cacahuète...

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