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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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A propos de la fatwa sur les échecs, la fin de l'article est pas mal:

 

 

Des interprétations “modernes” qui apparaissent bien plus strictes que la conception des échecs par les musulmans au Moyen-âge. Ce sont, en effet, eux qui ont introduit ce jeu en Europe lors de l’invasion de l’Espagne au Xe siècle. À l’époque, les autorités catholiques avaient tenté de s’opposer à sa pratique, car disait le pape Alexandre II, en 1061, le jeu “corrompt la raison et donne des impressions de puissance”.

 

L'ironie de l'histoire en action.

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+1. Elle a juste décidé de se payer Finkielkraut sans apporter une once de fond. Après, je sais pas si c'est du SJW ; il y a pour moi une bonne partie de revendication "anti-raciste" bien française, qui n'est pas importée des US.

 

Tiens d'ailleurs, j'ai regardé l'émission, et l'autre intervention, d'un militant CFDT de la RATP qui parlait du climat de l'entreprise était bien plus intéressante.

 

Vu que c'est à la mode, on pourrait ouvrir un sujet sur Des Paroles et Des Actes. Voire faire un sous-forum émissions TV :mrgreen:.

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On pourrait s'attendre à ce qu'une prof de lettres de collège face à un Normalien de l'Académie Française termine toutes ses phrases par sensei, en fait on en est loin.

Puis elle qui parle du manque de légitimité ou de compétences, elle se prend pour qui ?

Rha, non rien à faire elle me dégoûte.

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C'est bien pour ça qu'il n'y a pas de "démocratie complète" et qu'elle ne peut pas exister tant qu'il reste des classes exploiteuses et tant qu'il reste des résidus de l'idéologie et des pratiques bourgeoises[..]

L’État est et restera l'instrument de domination et de répression sous la dictature du prolétariat, contre les classes exploiteuses et également vis à vis de la contre-révolution ! L'Etat dépérira quand les contradictions fondamentales du socialisme seront brisés et que le prolétariat ne sera plus une classe...[..]

Il y aura une "démocratie complète", quand les derniers exploiteurs auront été abattu et pas avant. Avant, ce sera la dictature du prolétariat, c'est à dire la démocratie, la liberté pour le peuple et les mesures de répressions contre les exploiteurs, les contre-révolutionnaire, etc etc.

 

Leur pouvoir de nuisance est moindre mais :facepalm:

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Leur pouvoir de nuisance est moindre mais :facepalm:

 

Je me suis amusé à décalquer ça en tirant des morceaux de l'Apocalypse.

D'abord, la Prophétie.

Ensuite, le Grand Jugement.

Enfin, la Chute de Babylone et l'arrivée de la Jérusalem Céleste.

 

Discours très classique, au fond.

 

Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la Prophétie, car le temps est proche.

 

Je connais tes oeuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs.

 

Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

 

[...]

 

Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux.

C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés.

 

Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes.

 

Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution.

 

Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.

 

[...]

 

Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire.

 

Il cria d'une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe.

 

Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux.

 

Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités.

 

Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses oeuvres. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double.

 

Autant elle s'est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu'elle dit en son coeur: Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil!

 

A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l'a jugée.

 

[...]

 

Après cela, j'entendis dans le ciel comme une voix forte d'une foule nombreuse qui disait: Alléluia! Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu, parce que ses jugements sont véritables et justes; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par son impudicité, et il a vengé le sang de ses serviteurs en le redemandant de sa main.

 

[...]

 

Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus.

 

Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux.

 

Et j'entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux.

 

Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.

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Selon Marcel Gauchet, l'individualisme n'aurait donc pu se développer qu'à l'aide d'institutions chargées de soutenir l'individu face aux aléas de la vie : chômage, retraite, maladie, catastrophes naturelles ou accidents domestiques, etc. : « Que signifierait l’individualisme contemporain sans la sécurité sociale ? »

 

 

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+1. Elle a juste décidé de se payer Finkielkraut sans apporter une once de fond. Après, je sais pas si c'est du SJW ; il y a pour moi une bonne partie de revendication "anti-raciste" bien française, qui n'est pas importée des US.

Elle est tout simplement proche du parti des indigènes de la république, ceci explique cela. Ce qui est amusant c'est qu'elle ne se rend même pas compte qu'elle démontre par A+B ce que Finkielkraut a dit juste avant en lui intimant l'ordre de se taire.

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OMFG, j'avais raté cet article. 22 Décembre 19... euh 2015 : http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/12/22/jeux-videos-et-violence_4836479_3232.html

 

 

Les jeux video, films et romans policiers incitent à la violence, par Nadia Khouri-Dagher

« Explose tout ! ». En Occident, des jeux vidéo et des films qui donnent le goût de tuer ? Le 13 novembre une poignée de jeunes ont causé un carnage un usant d’explosifs et d’armes lourdes, et nous sommes encore sous le choc. Mais mon fils, et le vôtre peut-être, a passé une bonne demi-douzaine d’années – son adolescence – à tuer des milliers d’adversaires avec des kalachnikovs et autres armes, et à faire exploser maisons et voitures, en toute impunité sur ses jeux vidéo…

J’ai ressorti la pile des jeux vidéo de mon fils, aujourd’hui jeune adulte. La plupart sont des best-sellers vendus à des dizaines ou centaines de millions d’exemplaires dans le monde, et je vous fais partager mon effroi, aujourd’hui que des jeunes ont utilisé des armes lourdes pour tuer « pour de vrai » : sur la couverture du jeu « Black », une mitraillette semble crever la pochette, et je lis : « Explose tout ! »

Black te plonge au cœur des opérations militaires clandestines, au-delà des armées, au-delà des lois, au-delà de toute conséquence

« Metal Gear Solid 2 » : en couverture, une mitraillette portée par un homme effrayant. « Déconseillé aux moins de 16 ans » prévient-on quand même… Extraits du livret :

« Les ultimes secrets et les astuces des pros :
- (…) Comment sauter en arrière et tirer en courant (…).
Les meilleures tactiques de combat pour chaque niveau. Eliminez Olga en 4 tirs ! »

Le mode d’emploi est une BD où le joueur et le fabricant dialoguent :
- « Pour t’équiper d’armes ou d’autres objets, appuie sur la touche L2/R2 (…) et sélectionnes-y l’arme ou l’objet de ton choix.
Je peux utiliser des armes en observation à la première personne, n’est-ce pas ?
Affirmatif. C’est la meilleure façon de viser juste (…)

Si je parviens à les toucher à la tête ou près du cœur, une seule balle suffira (…) Johnny ? (…) Bon sang, ils m’ont trouvé ! (…)»

« Killzone » (« Zone de tuerie ! ») :
« En temps de guerre, il n’y a pas de place pour l’honneur. Oubliez toute idée d’organisation, de solidarité, de reddition. La seule chose que vous pouvez espérer, c’est voir le soleil se coucher (…). Découvrez un arsenal d’armes impitoyables, des couteaux aux fusils de sniper, en passant par les pistolets, les chain guns, sans oublier les lance-roquettes ».

Dans le livret, les « Conseils d’un instructeur » : « Il est important d’évaluer chaque situation : les gros flingues peuvent résoudre certains problèmes, mais parfois ils ne font que vous expédier à la morgue (…). Utilisez des armes avec lesquelles vous êtes à l’aise ».

Les autres best-sellers portent les doux noms de : « Mortal Kombat « ; « All Bullets Point » ; « Manhunt » ; « Condemned » ; « God of War » ; « Resident Evil »… Dans « Grand Theft Auto » (« Grand Vol de Voitures » ! 150 millions d’exemplaires), sous-titre « Vice City » (« La Cité du Vice ! »), le joueur – vous – est un gangster tout juste sorti de prison ; les autres personnages sont : gangsters, mafieux, prostituées, trafiquants….

Des jeux addictifs

Ces jeux, qui se sont développés depuis les années 1990, sont vendus au total à des centaines de millions d’exemplaires dans le monde, leurs publicités s’affichent dans le métro, et ils rapportent des milliards de bénéfices à leurs concepteurs, pour la plupart Américains, Britanniques ou Japonais, c’est-à-dire issus de nations riches. Jeux auxquels tout garçon ayant vécu en France, en Belgique, à Molenbeek, Saint-Denis ou ailleurs, a probablement joué : demandez autour de vous. Et ces jeux sont addictifs, les garçons pouvant y passer des journées entières, et parfois leurs nuits : demandez à quelques parents… J’en sais quelque chose !

Maintenant imaginez des jeunes issus de l’immigration, avec une offre de loisirs limitée pour des raisons économiques et culturelles, ne partant peut-être jamais en vacances, et passant leurs journées entières rivés à des écrans, mitraillette (fictive ?) à la main, en train de commettre des massacres…

Aujourd’hui dans le métro, je vois l’annonce d’un film, avec un homme debout, fusil d’assaut au bras. Je lis : « Strictly Criminal », Johnny Depp de retour au sommet. Le plus grand gangster de l’histoire américaine. Et les citations élogieuses des médias, français et américains : « En route pour les Oscars », « Un pur film de gangsters », « Excitant »

Cela fait des années que nous passons devant des affiches de films qui font l’apologie de la violence, sans plus nous émouvoir. Rappelez-vous le succès de « Men in Black », où des hommes posaient, l’arme au poing, la mine patibulaire, cachés par des lunettes de soleil. Et des films comme « Django Unchained » de Tarantino, où une violence barbare est donnée à voir sous prétexte de la dénoncer, sont pareillement encensés par l’intelligentsia. Sur l’affiche de son dernier film, des hommes lourdement armés ont l’allure de criminels dangereux…

Feuilletons et romans policiers violents

Et cela fait des années aussi que les feuilletons policiers, inventés par les Etats-Unis, et que la France copie aujourd’hui à son tour, où l’on ne parle que de crimes, de sang, et de violence, occupent la majorité de nos soirées télévisées : Les Experts Miami, Esprits criminels, NCIS Enquêtes spéciales, New York Police judiciaire, Mentalist

Et ne parlons pas des romans policiers, genre inventé aussi par les Etats-Unis, et devenu un secteur majeur de l’édition mondiale, avec des best-sellers vendus à des centaines de millions d’exemplaires et traduits dans toutes les langues. Au dos d’un roman de Lee Child, auteur phare du genre, je lis : « Une femme est retrouvée égorgée derrière un bar dans le Mississipi… ». Et ses autres livres se nomment : « Killing floor », « One shot », « Worth dying for »…

Lorsqu’elle venait du Liban pour séjourner chez nous, qui venions de nous installer en France, ma grand-mère Salma disait, en regardant les films policiers à la télévision : Mais on leur apprend à tuer ! On leur apprend !!! (« bi ‘aallemouhom ! » en arabe). C’était dans les années 1970… Qu’aurait-elle dit si elle avait connu les jeux vidéo ? ! Et vu ces films violents ? !

Lorsqu’un adolescent tombe dans la délinquance, on peut bien sûr chercher toutes les mauvaises fréquentations qui ont pu l’influencer. On peut surtout, et d’abord, se demander quelle est notre part de responsabilité. Quel modèle nous avons offert. Lorsqu’une civilisation valorise à ce point la violence qu’elle en fait le cœur de jeux, de films, de feuilletons et de livres, c’est-à-dire d’activités censées être de loisir, de détente et de plaisir, on peut en effet s’interroger…

Je rentre du Tibet, où des personnages effrayants pareillement sont très présents dans la société et la vie quotidienne des gens. Mais là-bas, ce sont des démons terribles, aux yeux et à la bouche féroce, qui, en sculpture dans les temples, sur les places publiques ou les porches des maisons, sont censés éloigner les mauvais esprits. Autrement dit : ces démons terribles doivent faire peur à d’autres démons qui nous voudraient du mal, ils sont là pour chasser le mal. Alors que nos criminels et gangsters, de Playstation ou du cinéma, sont là pour attirer les clients, et leurs jeux sont là pour nous plaire : en jouant, nous nous identifions à eux !!!

Les jeux ne sont jamais innocents

D’un côté, on évoque les puissances du mal comme l’antithèse de celles du bien. De l’autre, ici en Occident, on invite les gens – et les jeunes en particulier, utilisateurs de ces jeux – à s’identifier avec des êtres maléfiques, criminels et gangsters. Et faire le mal – tuer – devient purement gratuit : un jeu.

« Mais ça n’est qu’un jeu… » : j’entends d’ici les ripostes. Oui mais les jeux ne sont jamais innocents, et certains, comme ceux-ci, devraient être des jeux interdits. Il y a quelques années, parmi les politiques, seule Ségolène Royal, peut-être parce qu’elle était mère de nombreux enfants, avait osé s’opposer à la violence à la télévision. On lui avait ri au nez…

A la bibliothèque Sainte-Geneviève où je travaille aujourd’hui, face à la Sorbonne, entourée des bustes des plus grands penseurs français, Racine, Corneille, Fénelon, Descartes, Montaigne, Pascal, et autres, je me demande s’ils auraient approuvé ces jeux vidéo et ces films d’une violence inouïe, s’ils y auraient vu la suite logique d’une civilisation occidentale qu’ils ont contribué à façonner. Ou plutôt n’y auraient-ils pas vu, comme moi, la marque d’une société qui valorise la barbarie au lieu d’élever les esprits. Et n’auraient-ils pas été, comme moi aujourd’hui, fous d’impuissance et de rage… Tiens, Voltaire semble me faire un clin d’œil complice, aujourd’hui, du haut de son buste de pierre.

Nadia Khouri-Dagher est journaliste franco-libanaise, spécialiste des pays du Sud et du multiculturalisme. Auteur notamment de « Hammam et Beaujolais », sur la double identité des Français venus d’Orient (RFI/Zellige, 2008)

 

 

 

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