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Je Raconte My Life 2Π-1 Résurrection


José

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La disparition de la politique n'est qu'un fantasme.

 

En Pennsylvanie ça a été un fait jusqu'à l'arrivée des baïonnettes de la couronne. Mais avant cela, quand William Penn a envoyé quelqu'un administrer cet horrible endroit sur terre qui ne connaissait pas le bonheur d'avoir un gouvernement, la politique avait bien disparu. Le pauvre gouverneur a rapidement vu qu'aucun des officiels du gouvernement ne gouvernait jamais, ne se rassemblait jamais, qu'aucune taxe n'était prélevée etc... Il a eu bien du mal à rassembler quelques personnes pour essayer de gouverner, la plupart refusant tout simplement, trop occupés à vaquer à leurs affaires parce que comme il n'y avait pas d'impôts, il n'y avait pas de salaires pour eux. Le gouverneur de Penn a finalement abandonné et est rentré en Angleterre, Penn a nommé un conseil pour le remplacer, conseil qui n'a siégé qu'une fois. Donc oui, la politique avait bien disparu. 

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Je rigolais plus haut hein. Mais pour te répondre : à chaque fois que j'ai entendu parler de ce bonhomme je me suis senti insulté. Je connais des gens très bien qui aime bien Hoppe mais ils sont rares. Keynes a été le mec qui a écrit une. Bible pour les ingénieurs sociaux, Hoppe a le même rôle pour nombre d'ethno différencialistes. Peut être que c'est pas leur faute mais c'est un fait.

 

Merci pour ta réponse :)

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En Pennsylvanie ça a été un fait jusqu'à l'arrivée des baïonnettes de la couronne. Mais avant cela, quand William Penn a envoyé quelqu'un administrer cet horrible endroit sur terre qui ne connaissait pas le bonheur d'avoir un gouvernement, la politique avait bien disparu. Le pauvre gouverneur a rapidement vu qu'aucun des officiels du gouvernement ne gouvernait jamais, ne se rassemblait jamais, qu'aucune taxe n'était prélevée etc... Il a eu bien du mal à rassembler quelques personnes pour essayer de gouverner, la plupart refusant tout simplement, trop occupés à vaquer à leurs affaires parce que comme il n'y avait pas d'impôts, il n'y avait pas de salaires pour eux. Le gouverneur de Penn a finalement abandonné et est rentré en Angleterre, Penn a nommé un conseil pour le remplacer, conseil qui n'a siégé qu'une fois. Donc oui, la politique avait bien disparu.

Suspendu c'est différent de disparu.

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Mais avant cela, quand William Penn a envoyé quelqu'un administrer cet horrible endroit sur terre qui ne connaissait pas le bonheur d'avoir un gouvernement, la politique avait bien disparu.

Non sequitur. L'absence de gouvernement n'est pas l'absence de politique.

A moins que l'on ne restreigne la politique à la notion de politikè (la pratique du pouvoir politique), ce qui est une perversion moderne propre à nos démocraties représentatives. Car la politique en soi (politikos, l'organisation de la société) n'a besoin ni de gouvernement, ni de représentants, ni d'administration pour exister.

 

Car elle émerge dans les sociétés anarchiques par organisation spontanée, comme ce fut le cas en Pennsylvanie. C'est l'ordre (politikos) sans le pouvoir (politikè).

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Je viens d'être invité à la projection de Alongside Night, l'adaptation du roman agoriste du même nom de J. Neil Schulman. Ce serait a priori la seule projection qui aura lieu dans mon coin.

 

Est-ce que le nom dit quelque chose à un liborgien ?

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Je cherche des vacances pour cet été.

Pour l'instant je me tâte entre l'île Maurice et le Pérou.

Maurice on peut faire du tourisme "nature et culture" ou c'est purement balnéaire ?

J'ai envi de sortir de l'Occident mais de rester dans des coins civilisés. J'aime beaucoup l'Asie, de tout partout mais en été ça a l'air compliqué. Je ne suis jamais allé en Amérique du Sud et ça me tente bien. Madame aime bien les plages en revanche, et moi je veux éviter les pays sans culture de la picole. (J'ai encore en travers de la gorge de m'être fait confisquer mon alcool Sri-Lankais à l'aéroport de Malé aux Maldives. Parce que nul alcool ne doit entrer dans la terre sacrée m'voyez, sauf si c'est vendu très cher sur place.)

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"There can be no tolerance toward democrats and communists in a libertarian social order. They will have to be physically separated and expelled from society. Likewise, in a covenant founded for the purpose of protecting family and kin, there can be no tolerance toward those habitually promoting lifestyles incompatible with this goal. They – the advocates of alternative, non-family and kin-centered lifestyles such as, for instance, individual hedonism, parasitism, nature-environment worship, homosexuality, or communism – will have to be physically removed from society, too, if one is to maintain a libertarian order."

 

trouvé sur le Wiki anglais.

 

A moins que je me trompe, il propose d'expulser physiquement les homos, les junkies, les écolos-hippies, les communistes et les démocrates de la société.

ALors deux questions:

 

1) Pourquoi ?

2) Comment on fait s'il veulent pas partir ? On sort les fusils ?

1) Parce qu'ils sont sur ta propriété.

2) Tu fais ce que tu veux sur ta propriété.

3) Oui, Hoppe est un cinglé fini. Le genre de cinglé que donne le rationalisme le plus borné. Il y a deux-trois trucs intéressants chez lui (le concept de préférence temporelle, par exemple, modulo la critique de Lucilio), et tout le reste est soit une resucée de ses prédécesseurs, soit des conneries délibérément trollesques de ce genre.

La disparition de la politique n'est qu'un fantasme.

+1.

En Pennsylvanie ça a été un fait jusqu'à l'arrivée des baïonnettes de la couronne. Mais avant cela, quand William Penn a envoyé quelqu'un administrer cet horrible endroit sur terre qui ne connaissait pas le bonheur d'avoir un gouvernement, la politique avait bien disparu. Le pauvre gouverneur a rapidement vu qu'aucun des officiels du gouvernement ne gouvernait jamais, ne se rassemblait jamais, qu'aucune taxe n'était prélevée etc... Il a eu bien du mal à rassembler quelques personnes pour essayer de gouverner, la plupart refusant tout simplement, trop occupés à vaquer à leurs affaires parce que comme il n'y avait pas d'impôts, il n'y avait pas de salaires pour eux. Le gouverneur de Penn a finalement abandonné et est rentré en Angleterre, Penn a nommé un conseil pour le remplacer, conseil qui n'a siégé qu'une fois. Donc oui, la politique avait bien disparu.

1) La Pennsylvanie était une société globalement isolée de l'extérieur, et ultra-homogène (y compris religieusement).

2) L'Etat, ce n'est pas la politique. Relis Julien Freund, par exemple.

Je viens d'être invité à la projection de Alongside Night, l'adaptation du roman agoriste du même nom de J. Neil Schulman. Ce serait a priori la seule projection qui aura lieu dans mon coin.

Est-ce que le nom dit quelque chose à un liborgien ?

J. Neil Shulman ? Go.
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1) Parce qu'ils sont sur ta propriété.

2) Tu fais ce que tu veux sur ta propriété.

3) Oui, Hoppe est un cinglé fini. Le genre de cinglé que donne le rationalisme le plus borné. Il y a deux-trois trucs intéressants chez lui (le concept de préférence temporelle, par exemple, modulo la critique de Lucilio), et tout le reste est soit une resucée de ses prédécesseurs, soit des conneries délibérément trollesques de ce genre.

 

Bah oui j'ai bien compris, et d'ailleurs je suis assez la logique de villes privées/conventionnées. Mais du coup, pourquoi expliquer qu'il faudrait éjecter les démocrates et les communistes, comme si'ils ne pouvaient tout simplement pas avoir leur propre communauté.

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La Pennsylvanie était une société globalement isolée de l'extérieur, et ultra-homogène (y compris religieusement).

 

 

Justement non et non. La Pennsylvanie a été créée pour être un lieu de liberté de conscience et de religion et ce ne sont même pas les Quakers qui étaient majoritaires au début mais d'autres persécutés. Les USA lors de leur création étaient tout sauf homogènes : dans une même colonie, il y avait des Néerlandais, des Suèdois, des Wallons, des Anglais, des Ecossais, des Irlandais etc. Les relations avec les Indiens étaient franchement amicales (les Pennsylvaniens n'hésitant pas à faire garder leurs enfants par des Indiens).

 

 

 

2) L'Etat, ce n'est pas la politique. Relis Julien Freund, par exemple

 

Je prends politique dans le sens de l'opposition d'Oppenheimer entre économique et politique : l'échange et le libre consentement vs le pillage institutionnalisé. 

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Justement non et non. La Pennsylvanie a été créée pour être un lieu de liberté de conscience et de religion et ce ne sont même pas les Quakers qui étaient majoritaires au début mais d'autres persécutés. Les USA lors de leur création étaient tout sauf homogènes : dans une même colonie, il y avait des Néerlandais, des Suèdois, des Wallons, des Anglais, des Ecossais, des Irlandais etc. Les relations avec les Indiens étaient franchement amicales (les Pennsylvaniens n'hésitant pas à faire garder leurs enfants par des Indiens).

Dans une même colonie ? Dans les mêmes quartiers ? Jugés par les mêmes juges ? Allons bon. J'aimerais une source.
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Dans une même colonie ? Dans les mêmes quartiers ? Jugés par les mêmes juges ? Allons bon. J'aimerais une source.

 

Dans une même colonie oui. Pour ce qui est de mêmes quartiers, je ne sais pas, mais le communautarisme est une inclinaison naturelle des gens. Ce qui ne les empêches pas de commercer entre-eux. 

 

Pour ce qui est des juges, les procès étaient fait par jury mais la quasi-totalité des cas recourrait à l'arbitrage privé par un tiers, à la romaine. 

 

http://mises.org/daily/1865

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Je cherche des vacances pour cet été.

Pour l'instant je me tâte entre l'île Maurice et le Pérou.

Maurice on peut faire du tourisme "nature et culture" ou c'est purement balnéaire ?

J'ai envi de sortir de l'Occident mais de rester dans des coins civilisés. J'aime beaucoup l'Asie, de tout partout mais en été ça a l'air compliqué. Je ne suis jamais allé en Amérique du Sud et ça me tente bien. Madame aime bien les plages en revanche, et moi je veux éviter les pays sans culture de la picole. (J'ai encore en travers de la gorge de m'être fait confisquer mon alcool Sri-Lankais à l'aéroport de Malé aux Maldives. Parce que nul alcool ne doit entrer dans la terre sacrée m'voyez, sauf si c'est vendu très cher sur place.)

 

Je connais l'île Maurice, je pense que c'est à découvrir.

Coté culture, il y a pas grand chose à voir (voire que dalle) , mais la nature est bien préservée. Si tu aimes te balader ou faire de la plongée, tu trouveras beaucoup d'endroit à explorer.

L'influence indienne a donné de bons résultats coté nourriture. Pour la picole, c'est évident le rhum qui est le plus populaire.

Mais garde à l'esprit que c'est quand même une destination balnéaire avant tout et que si tu veux explorer et te balader, ce sera à toi de t'organiser tout seul.

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Le Chili je veux bien mais où aller en juin-juillet-août ?

 

Le nord. C'est l'idéal.

Et en hiver, à Santiago, il fait souvent plus chaud qu'à Paris en été.

Bon, maintenant, si tu veux vraiment la plage, trouver des coins sympas au Mexique.

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Le Mexique ça me dit bien pour les pyramides azteques et la lucha libre. Mais c'est le même topo, l'été français ce ne semble pas être la bonne saison.

Les sites me donnent le Pérou ou le Brésil comme destination idéale à cette époque. Sauf que moi j'en sais rien.

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Je cherche des vacances pour cet été.

Pour l'instant je me tâte entre l'île Maurice et le Pérou.

Maurice on peut faire du tourisme "nature et culture" ou c'est purement balnéaire ?

 

Je connais l'île Maurice, je pense que c'est à découvrir.

Coté culture, il y a pas grand chose à voir (voire que dalle) , mais la nature est bien préservée. Si tu aimes te balader ou faire de la plongée, tu trouveras beaucoup d'endroit à explorer.

 

Il n'y a pas trop de musées subventionnés évidemment, mais il y a toute une Histoire à découvrir: le musée navale de Mahébourg, l'aventure du sucre à Pamplemousses, le Blue Penny Museum, le musée de la photographie, quelques rhumeries (Chamarel ou le domaine des Pailles par exemple). Il y a des rues et des marchés bien bien typiques à découvrir (Port-Louis, Curepipe, Quatre bornes, Mahébourg, Grand baie).

 

Niveau nature c'est bien préservé, il y a de fantastiques balades à faire, des virées en montagne surtout dans la partie sud de l'île, et en mer (coin de mire, le Morne, l'Ile d'Ambre), des parcs (Casela park, la ferme aux crocodiles, Ylang Ylang, le jardin des Pamplemousses, les terres de couleur de Chamarel, l'Ile aux cerfs).

Moi à ta place je resterais 10 voire 15 jours et je combinerais baignades et excursions.

Si t'y vas cet été ce sera l'hiver là-bas, donc pour le logement privilégier la côte ouest et nord moins venteuses. Si t'y vas en hiver donc l'été là-bas, la côte est devient bien plus sympa. La côte sud est pratiquement inhabitée, si c'est ce que tu préfères, mais du coup les temps de trajet sont plus longs vers les villes et les côtes les plus animées. Les hôtels pour touristes sont beaucoup sur la côte nord et la côte est, il y a aussi pas mal de maisons à louer, ça c'est pas mal, tout ce qui est urbain est concentré dans le centre et l'ouest.

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Hier, un mec en scooter m'aborde dans la rue pour me demander s'il peut passer un appel de mon téléphone portable.

Il me tend les clés de son scooter comme garantie.

Je lui répond que je peux passer l'appel pour lui et je compose un numéro qu'il me donne, sans succès.

 

Avec le recul je comprend que l'astuce n'est pas extraordinaire : la clé de scooter qu'il me tend n'en est pas une, et si je donne mon téléphone il démarre aussi sec. 

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Le Chili, je recommande le parc national Torres del Paine (avec la rando de las tres torres qui va bien) en passant par Punta Arenas. Y aller en hiver, du coup. J'avais passé le jour de l'An la-bas, Noel a Santiago, et fini quelques jours sur la plage a Vina del Mar (si avec ca je gagne pas un point Lucilo...).

 

Par contre, la plus grande piscine du monde, Lucilio, franchement, si t'as que ca a vendre... Les immeubles comme ca, on peut trouver aussi moche a Antibes, hein.

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Par contre, la plus grande piscine du monde, Lucilio, franchement, si t'as que ca a vendre... Les immeubles comme ca, on peut trouver aussi moche a Antibes, hein.

 

Les immeubles sont moches mais la piscine est extraordinaire!

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Je me suis toujours demander l'utilité de se baigner dans une grande piscine alors qu'il y a une superbe plage à deux mètres. Jamais compris.

 

Bon, par contre, j'aimerais bien me baigner dans celle-là (Singapour) :

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Tu as l'océan Pacifique en face de toi et tu veux aller dans une piscine?

 

Je me rappelle une balade dans des fjords et des glaciers, et derriere m'arreter dans une auberge ou le soir ils nous avaient fait du mouton ou de l'agneau grillé a la broche, je me suis rarement autant pété le bide. Et toutes les viandes, demandées "al pobre"... :jaifaim:

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