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Fusillades et explosions à Paris


Bézoukhov

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ama, la croissance non contrariée dans un pays industrialisé devrait tourner au minimum autour de 4% ou 5% annuels (pendant une dizaine d'années).

Ce chiffre est intégralement du (selon moi) à la croissance due au progrès technique (dans un pays industrialisé). La loco principale de l'humanité, c'est ça.

5% c'est ce que n'importe quel individu un peu ingénieux peut faire avec son patrimoine. Certains font beaucoup plus. Beaucoup font 0. Mais en moyennant tout le monde, 4% ou 5%, c'est pas délirant.

5% c'est aussi à peu près ce qu'on faisait assez régulièrement dans les écos occidentales avant soviétisation.

 

(Dans les pays qui partent de plus bas, le chiffre peut être plus élevé).

 

Il y a beaucoup d'hypothèses qui méritent d'être examinées quand tu donnes une telle réponse. Malheureusement, ce n'est pas le lieu pour un tel examen. Si le coeur t'en dit, ça pourrait être utile d'ouvrir un fil sur la croissance potentielle en libéralie.

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Il y a beaucoup d'hypothèses qui méritent d'être examinées quand tu donnes une telle réponse. Malheureusement, ce n'est pas le lieu pour un tel examen.

oui bien sûr, des hypothèses.

Je n'ai (hélas) pas accès aux mondes parallèles donc j'indique ce que je crois être raisonnablement pas trop faux. Avec qqs arguments.

En tous cas, j'ai la profonde conviction, appuyée sur les historiques passés, que la croissance non-contrariée c'est plus que zéro.

 

Si le coeur t'en dit, ça pourrait être utile d'ouvrir un fil sur la croissance potentielle en libéralie.

Oui. Bonne idée. Faut juste vérifier qu'un tel fil n'existe pas déjà.

 

(Si je m'écoutais, j'ouvrirais même un fil "prospective". Au-delà de l'actu immédiate.)

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Les démons sont éternels

Fidèle à l’esprit du 11 janvier, fait d’ouverture et de lucidité, le ministre de l’Intérieur l’a clairement rappelé alors que quelques voix audacieuses s’interrogeaient sur l’efficacité de nos services, au lendemain des attentats du 13 novembre : il n’y a pas eu de faille dans le dispositif (en fait, il n’y en a jamais). Et, se justifiant avec l’agilité intellectuelle qui nous le rend si sympathique, le même a rappelé le nombre de policiers et de gendarmes mobilisés sur le territoire national depuis plusieurs mois. Manifestement, le brave homme semble confondre les moyens et leur emploi et n’entend pas voir le bilan de l’organisation dont il a la charge remis en cause par les faits. Après tout, les faits, c’est tellement 20e siècle, et critiquer, c’est tellement la marque d’une posture anti nationale.

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Le ministre a cependant raison. Le terme de faille n’est pas approprié, et je lui préfère, tout comme quelques amis bien renseignés, celui de naufrage, voire même celui de naufrage historique. NAUFRAGE HISTORIQUE.

130 morts, Monsieur le Ministre, à Paris et Saint-Denis, et certains des blessés sont vraiment dans un sale état, mais pas de faille, oh non, aucune. Devrait-on alors parler de succès ? Ou de fatalité ? Je ne suis pas le seul à trembler de rage en écrivant ces lignes tant l’indécence de la position officielle le dispute à l’ampleur de l’attaque qui nous a frappés - et à laquelle on s'attendait. Vraiment, vous êtes certain, tout s’est passé comme prévu ? Même pas un petit souci ? Ah bon, d’accord. Oui, oui, je circule.

Parce que, moi éternel ricaneur, d’un seul coup je ne ricane plus car je ne vois pas une faille, mais un tas de cadavres, plusieurs tas, en fait, devant des bars, dans les rues, dans une salle de concert, dans un quartier où l’essence même de notre pays, joyeuse, métissée, a été fauchée. Mais non, n’est-ce pas, tout va bien, tout s’est passé comme prévu ? J’imagine que c’est ce que vous allez expliquer aux familles, n’est-ce pas ? D’ailleurs, n’est-ce pas ce que vous célébriez le vendredi 13 dans la journée ? Moi, qui étais alors loin de la France, je ne trouvais alors sur le compte Twitter de la Place Beauvau, tandis que les morts s’accumulaient dans nos rues, que de misérables manifestations d’autocélébration.

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Et pourtant, que ne nous avait-on promis ? La sécurité pour tous, des services devenus soudainement infaillibles grâce à une loi qu’on nous disait indispensable. A l’époque, au milieu des moqueries et des accusations à peine déguisées de trahison, on nous expliquait que les mesures votées, devenues légales après le vote d’une Représentation nationale sous pression (« Je vais voter cette loi, je ne veux pas qu’on me reproche quoi que ce soit en cas d’attentat »), étaient en réalité déjà largement mises en œuvre par les services concernés et que la lutte contre le terrorisme s’en verrait ainsi renforcée légalement et consolidée sur le terrain. Il faut dire qu’entre les attentats déjoués fortuitement et les carnages évités de justesse dans un train, la menace n’avait rien d’anecdotique.

Jamais, JAMAIS, ne fut discutée l’organisation de la communauté du renseignement. Jamais, JAMAIS, l’Assemblée, malgré les discours fermes de Jean-Jacques Gandhi, ne tenta de savoir comment les attentats du mois de janvier avaient pu se produire, comment des hommes connus – et parfois surveillés – avaient pu échapper à notre vigilance. A l’inverse de toute logique, économique ou industrielle, à l’encontre de la plus élémentaire rigueur intellectuelle, on décida de renforcer considérablement les moyens de structures lourdement prises en défaut. Ceux qui, en un fascinant mélange d’arrogance et d’ignorance (« Vous êtes très… français » aurait sans doute dit Larmina), moquaient la communauté impériale du renseignement tombaient dans les mêmes pièges, votant des budgets sans savoir s’ils seraient correctement utilisés, attribuant des renforts sans savoir où ils seraient affectés, décidant d’un accroissement de la masse des renseignements recueillis sans jamais JAMAIS se demander s’ils seraient correctement analysés, et surtout dans quel but. Avoir une idée de manœuvre, c’est tellement 20e siècle.

Il faut dire que les stratèges à l’origine de ces décisions étaient admirablement conseillés. On trouvait – et on trouve toujours – dans les antichambres du pouvoir les mêmes conseillers, inspirateurs de la catastrophique réforme de 2008 ayant abouti à la disparition des Renseignements généraux (DCRG) – une bonne raison pour les adorateurs de l’ancien Président de ne pas la ramener, d’ailleurs – et fourguant à tout va l’imposture d’une certaine criminologie française. Il faut dire que confier à des individus niant depuis le début l’existence d’Al Qaïda (elle n’existe pas, mais on écrit quand même des livres à son sujet, faut bien vivre) le soin de penser l’ensemble de notre stratégie contre le jihad tient du génie. Foulant aux pieds des milliers de pages de travaux scientifiques, les voilà qui mettent en avant une espèce de gourou aux motivations troubles qui, alors qu’on se bat du Maroc aux Philippines, affirme sans rire que tout ça c’est rien que la faute aux jeux vidéos et à la drogue et au chômage. Sans doute les assassins de Sadate, en 1981, avaient-ils trop joué en ligne (#ohwait), sans doute les fils à Papa détournant les avions du 11 septembre étaient-ils trop pauvres.

Transformant le pays occidental le plus menacé par le jihadisme en un stupéfiant îlot de superbe ignorance, vomissant la CIA ou la NSA en ne cessant secrètement de les envier, drapés dans des valeurs de gauche tout en envisageant des Guantanamo gaulois, nos héros, rejetant par avance toute vision d’ensemble d’un phénomène vieux de près de 40 ans, s’en remettent à de fumeuses théories psychologisantes qui font rire – quand elles ne font pas pleurer – les vrais professionnels (puisqu’il y en a, dans tous ces domaines, et qu’on prend bien soin de ne pas les écouter). Les historiens nous expliqueront sans doute par quel complexe cheminement une élite – ou supposée telle – a inventé la réforme- sabotage. Face à ces échecs vertigineux, personne, cependant, ne semble avoir pensé une seconde à démissionner. La décence, c’est tellement 20e siècle.

Il y a près de cinquante ans, les mêmes nous disaient qu’il était interdit d’interdire. Il est désormais interdit de critiquer, et on envoie pour nous châtier, nous autres malheureux PEAP, l’élite intellectuelle du parti. Que n’a-t-on dit au général Desportes, au colonel Goya, et à quelques autres qui déploraient la coûteuse et inutile présence de nos troupes dans nos rues ? Traités avec dédain par des responsables politiques désormais face à leurs responsabilités (Monsieur le Ministre de la Défense, ça baigne à Bamako ? ça filoche à Bangui ?), les observateurs ne ressentent aucune jubilation à avoir pu voir et comprendre ce que tant de beaux esprits s’obstinaient à ignorer. Ils pourraient cependant se moquer, même si c’est pas leur genre.

Prenons, à tout hasard, les frappes aériennes soudainement intensives réalisées en Syrie et en Irak. Qu’on écrase sous les bombes les combattants de l’EI ne me pose pas de problème, mais je me demande pourquoi on le fait APRES le carnage du 13 novembre. Ces frappes, que nous avons été quelques uns à juger trop timides, et donc à la fois peu pertinentes et inutilement dangereuses (en nous sur exposant pour un résultat opérationnel médiocre), nous ont été présentées comme des actions préventives. Il va, là aussi, être compliqué d’y voir un succès, et ce d’autant plus que nos ennemis, en revendiquant les attentats du 13 novembre, ont bien pris soin de préciser qu’ils nous frappaient en réaction. Que ce soit faux ou vrai importe peu, puisque nous parlons ici de communication. Nous sommes sans nul doute plus puissants qu’eux, mais ils sont tellement plus forts. Mais la réalité, c’est tellement 20e siècle.

Quelques heures après la perpétration du pire attentat jamais commis sur notre sol par ceux que nous bombardions justement pour l’éviter, nous avons donc redoublé d’effort. Mais, osé-je demander, si nous avons su si vite où et qui frapper après le carnage, pourquoi ne pas l’avoir fait AVANT ? Pudeur ? Splendide retenue ? Ou faut-il plutôt penser que nous nous agitons, une fois de plus, en tous sens et que, magnifique démonstration de notre solidité dans l’épreuve, nous nous vengeons ? La pertinence de cette stratégie est d’autant plus spectaculairement démontrée que celui qu’on présente comme le cerveau des attentats est mort à Saint-Denis et non pas à Raqqa. Pendant que nous ravagions des stations-services en Syrie, l’homme le plus recherché des services français pouvait s’infiltrer en Europe pour mourir finalement à quelques centaines de mètres d’un stade dont il avait fait fuir le Président. Je suis sans doute lyrique, mais j’y vois comme le symbole de notre soumission aux événements.

Dans un article devenu fameux, le Directeur général de la DGSE écrivait en 2014 que le renseignement visait à réduire l’incertitude. Il a, ici, spectaculairement échoué. Comme souvent dans l’histoire de notre pays, les plus épouvantables tannées ne sont pas dues à la lâcheté de nos combattants mais à la médiocrité de nos chefs. Jamais, en effet, les policiers, espions, magistrats, douaniers, gendarmes n’ont été mieux formés, mieux équipés qu’au moment où j’écris ces lignes. Quant aux militaires, dont on réduit sans fin le budget depuis des années, il apparaît aujourd’hui qu’on a besoin d’eux, de leur engagement, de leur patriotisme, de leur courage, et qu’ils ont besoin, eux, d’un minium de soutien. Le talent personnel, l’engagement absolu, au détriment de tout le reste, peuvent ne pas suffire quand le système ne fonctionne pas, ou, pire, quand il ne cherche pas à fonctionner tant il est occupé à autre chose : se battre pour les budgets, les missions, les dossiers, la gloire, les étoiles, les postes, etc.

Selon une tradition solidement établie, c’est donc une nouvelle génération que la France envoie défendre ses valeurs et ses intérêts sans jamais réfléchir à la façon dont il faudrait s’y prendre. Le sacrifice des personnels, civils et militaires, au Sahel comme en France, est d’autant plus admirable qu’il est gaspillé. Le panache, cette grandeur dans l’échec qui ne fait plus vibrer que les anciens Premiers ministres devenus avocats d’affaires, ne doit pas suffire quand tant est en jeu. Comme ne cesse de le répéter le colonel Goya, les défaites admirables, c’est beau, mais les victoires, c’est mieux.

La défaite face au terrorisme prend rarement la forme d’une débandade militaire. Il s’agit, le plus souvent, et en toute logique, d’une défaite politique puisque le terrorisme, mode opératoire, ne cherche qu’un effet politique. Il faut ainsi noter que ce sont les civils visés qui, par leur réaction, font ou ne font pas le succès sur le long terme du terrorisme. En rigolant malgré leurs larmes, en créant des comptes parodiques sur Twitter ou Facebook, en se réunissant spontanément dans les rues, en envahissant les terrasses parisiennes, nos concitoyens ont démontré toute la résilience qu’on attendait d’eux. Mais, et là aussi comme souvent, la trahison est venue des chefs, des élus, des responsables.

Exprimant une peur indécente, presque hystérique, alors que la population, groggy, se relevait déjà, la classe politique nationale, à de rares exceptions, s’est rapidement livrée à une affligeante surenchère associant propositions juridiques ineptes, polémiques indignes (mention spéciale à M. Bartolone qui, dimanche matin, avec sa diction inimitable de boxeur drogué, accusait sur RTL la précédente majorité d’avoir ruiné la sécurité de la France mais appelait dans la même phrase à l’union), et déclarations imbéciles (poke Malek Boutih, Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez, et un paquet d’autres).

C’est pourtant de la tête de l’Etat qu’est venu le spectacle le plus consternant. Oubliant des années de soutien à ceux qui veulent renverser le régime, des décennies d’affrontements clandestins, la France a, en effet, paru adopter les positions de Damas et de Moscou au sujet du jihad syrien. Cette inflexion, décidée sereinement après mûre réflexion, aurait pu être explicitée, défendue, argumentée, mais elle a, en réalité, été décidée sous la pression des événements. De même la proclamation de l’Etat d’urgence, si elle a de nombreuses justifications opérationnelles, donne le sentiment d’une perte de contrôle de la situation par un Etat et une administration qui, après avoir pendant des années réduit le budget des forces armées ou rejeté par principe des constats sociaux douloureux, prennent en pleine face la terrible réalité du monde. On pense ici à la brave dame qui reprochait récemment à David Thomson de décrire les jihadistes comme ils sont, ou à ceux qui geignaient en 2013 devant le masque glaçant d’un Légionnaire désormais perdu pour la République. Regardez bien se développer en France notre version du néoconservatisme, souvent défini ainsi : « A neoconservative is a liberal who has been mugged by reality » (Irving Kristoll). La réalité est cruelle, surtout pour ceux qui la niaient par aveuglement.

Que la population soit sensible à la violence, puisqu’elle est visée par elle, n’a rien de choquant. On aimerait simplement parfois plus de lucidité de sa part. Mais que nos gouvernants tombent dans tous les pièges qu’on leur tend a de quoi inquiéter, alors que tous les constats officiels sont faux (le Premier ministre évoquant les jeux vidéos ? Sérieusement ?) et qu’il est interdit de questionner le gaspillage d’énergie provoqué par la désorganisation de la lutte anti terroriste en France, déjà en difficulté depuis longtemps.

De ce point de vue, et en pensant au terrible gâchis de ces vies brutalement achevées ou brisées, l’attentat commis et revendiqué par l’EI est un succès pour les jihadistes. Ils contemplent notre fébrilité, la déconnexion entre nos ambitions et nos moyens, les béances au sein de nos services malgré la qualité des moyens techniques et humains mis en œuvre, et ils envisagent peut-être même de recommencer. Après tout, ça marche. Pourquoi se priver ?

http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2015/11/21/san-andreas/

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Sur les questions sécuritaires on est tous d'accord pour dire que les américains sont stupides, et que la seule chose qui les sauve c'est le port d'armes libre, mais que même là ils s'amusent à les interdire dans les endroits qui donnent donc lieux à des massacres.

Mis à part cela, désolé si ça parait stupide ce que je dis (on m'accusera de french bashing , bla bla bla) mais je suis en colère. Voir 95% des gens d'un pays (ok ce n'est qu'un sondage mais quand même) être ouvertement en faveur de moyens incertains, liberticides et inefficaces, ça me met hors de moi. Tout un pays ne peut pas avoir perdu la raison, mais il semble que ce soit possible. Dès lors qu'en conclure à part que ce pays est foutu.

Peut-être que je me fais des fantasmes, vu de loin, mais je suis content de ne pas être en famille aujourd'hui sinon ça aurait pu exploser (encore qu'une partie est sceptique aussi).

  • Yea 1
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Il a quand même fallu lire entre les lignes pour voir que tout ça est liberticide. Je trouve la propagande très bien rodée au niveau des médias. Je pense que devant une présentation objective des faits, on n'atteint pas 95%.

Par ailleurs, ma confiance dans le sondage n'est pas illimitée.

 

C'est pas ton cas ici mais quand on vanne la franchouillie et tout ce qui va avec, il faut pas oublier la monstre propagande qui va derrière. On ne peut pas passer 90% de son temps à la dénoncer et les 10% qui restent à dire que les français sont des couillons. Ca fait quand même 40 ans qu'on leur bourre le crâne de conneries et historiquement, on sait très très bien que la propagande, ça fonctionne extrêmement bien.

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Ils réagissent à un évènement brutal que le Gouvernement avait promis d'empêcher. Ce dernier joue sur la peur simplement pour ne pas répondre à la critique de son inefficacité et fait tout pour inquiéter les populations. Le résultat de ce sondage n'est donc absolument pas surprenant. La propagande cela fonctionne toujours. 

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La ville de Bruxelles va passer dimanche une deuxième journée en alerte maximale, avec métros et magasins fermés et forces de l'ordre massivement déployées, par crainte d'une réplique des attentats de Paris qui ont fait 130 morts et quelque 350 blessés le 13 novembre dernier.

 

Selon le journal Le Soir, les enquêteurs sont à la recherche d'au moins deux hommes dont l'un transporterait une bombe, de même type que celles utilisées par les kamikazes de Paris.

 

Il y a «plusieurs suspects, c'est pourquoi nous avons mis en place une telle concentration de moyens, a affirmé samedi soir le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon. «Cela n'a pas de sens de chercher à le cacher. Il y a une menace réelle, mais nous mettons tout en oeuvre jour et nuit afin de faire face», a-t-il souligné.

 

 

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/attentats-bruxelles-en-etat-de-siege-un-homme-recherche-transporterait-une-bombe-22-11-2015-5301155.php

 

 

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La gestion de cette crise est rendue compliquée aux autorités car tout un chacun déambule n'importe comment.

Si les gens et les villes étaient mieux organisées, la sécurité des citoyens serait bien plus facile à assurer.

La Corée du Nord et ses camps exemplaires ne souffrent pas de ces problèmes inhérents au libéralisme déchainé.

 

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Je pense que devant une présentation objective des faits, on n'atteint pas 95%.

Ça ne change rien. Ça veut dire qu'il y a 95% de naïfs et/ou de wishful thinkers. Dans les deux cas ça mène au même résultat : Une ascension "légitime" du totalitarisme au pouvoir.

Je vais me prendre un point Godwin mais tant pis : Les 44% qui ont voté pour le NSDAP en 1933 auraient peut-être voté différemment si les faits leurs avaient été présentés objectivement.

Ça me désole d'autant plus que des amis très "démocrates", très constitutionnalistes, se retrouvent à défendre Valls.

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Dans mon entourage, essentiellement composé de juristes, d'avocats et de magistrats, la majorité est dépitée par le comportement de nos politiques. Ils sont plus proches de l'état d'esprit d'Authueil (http://authueil.org/?2015/11/18/2312-la-classe-politique-victime-collaterale-du-terrorisme) que de l'approbation. Ceux qui approuvent sont ceux qui ne savent pas, je pense.

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C'est sûr que les juristes en général ne voient pas d'un bon oeil l'affaiblissement de leurs pouvoirs.

La police, l'armée et les préfets doivent plutôt être heureux de voir leurs pouvoirs renforcés au contraire.

Personnellement ce qui m'interroge c'est surtout mon sentiment actuel de craindre plus l'intervention de l'état que d'être victime d'un attentat. ..bon je n'habite pas Paris.

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Je ne pense pas que ce ne soit qu'une question d'affaiblissement des pouvoirs. Il y a une sorte de culture assez hostile aux lois d'exception, de nostalgie d'un temps où il y avait (soi-disant) moins de lois, mieux écrites. 

 

Les idées les plus communes dans mon cercle amical sont un peu les mêmes que dans cet article : 

 

http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/19/etat-d-urgence-une-marge-de-man-uvre-bien-trop-large-est-offerte-aux-autorites_4813627_823448.html

 

J'en ai bien un qui a un ton fort belliqueux, très guerrier. Mais il vient de Nice, il était foutu d'avance.

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Ça ne change rien. Ça veut dire qu'il y a 95% de naïfs et/ou de wishful thinkers. Dans les deux cas ça mène au même résultat : Une ascension "légitime" du totalitarisme au pouvoir.

Je vais me prendre un point Godwin mais tant pis : Les 44% qui ont voté pour le NSDAP en 1933 auraient peut-être voté différemment si les faits leurs avaient été présentés objectivement.

Ça me désole d'autant plus que des amis très "démocrates", très constitutionnalistes, se retrouvent à défendre Valls.

 

Ouais d'ou le deuxième paragraphe de mon post ;)

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Il a quand même fallu lire entre les lignes pour voir que tout ça est liberticide. Je trouve la propagande très bien rodée au niveau des médias. Je pense que devant une présentation objective des faits, on n'atteint pas 95%.

Par ailleurs, ma confiance dans le sondage n'est pas illimitée.

Je pense au contraire que la présentation de la question nous est plutôt favorable.

Il y a quelques jours à la question : "êtes-vous prêt à une réduction de vos libertés pour plus de sécurité ? ", on obtenait -de mémoire- 84 %

Si on avait posé la question plus honnêtement "êtes-vous prêt à une réduction des libertés des bougnouls pour plus de sécurité ?" On aurait obtenu 110 % facilement.

 

 

 Ceux qui approuvent sont ceux qui ne savent pas, je pense.

Raison pour laquelle on fait voter le peuple.

 

Pays de merde, y'a pas à dire c'est vraiment pas exagéré

Monde de merde. La France, c'est grave, mais je ne vois pas où se trouve le paradis. On ne peut que mitiger les dégâts.

  • Yea 1
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Le frère de Salah Abdeslam convaincu que son frère est innocent.

 

 

 

Il a encore affirmé qu'il avait non pas l'espoir mais la "conviction" que son frère n'avait tué personne dans les attentats de Paris, mais qu'il avait décidé en dernière minute "de rebrousser chemin et de ne pas aller au bout de ce qu'il souhaitait faire."

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2532737/2015/11/22/Mohamed-Abdeslam-convaincu-que-son-frere-Salah-n-a-tue-personne.dhtml

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Surtout que des monarchies minarchistes hautements sécurisées, dirons-nous, où il n'est guère question de liberté d'expression ou de sauvegarder la vie privée, et situées dans le voisinage le plus dangereux, échappent à toute attaque pour le moment. Et dans l'esprit de certains elles doivent être pas loin d'être les cibles de rêve, pour pas mal de raisons. 

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On parle aussi de tenues NBC dérobées dans un hôpital en France, et de substances explosives... et chimiques retrouvées à Molenbeek.

Bref, tout ceci est soit du flan pas rassurant, soit les autorités sont elles-mêmes paniquées par ce qu'elles ont trouvé. Et ce n'est pas rassurant non plus.

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A Bruxelles, on parle de 2 terroristes en cavale.

2 !

Et on bloque toute la ville...

 

C'est quand même  pas la première fois qu'on a des criminels dangereux et armés en cavale. On n'a jamais bloqué la ville pour ça.

 

Demain, on nous parle de 50/50 pour que les écoles soient fermées... Encore une fois, jusque quand ? Si les terro ont déjà été exfiltrés vers l'étranger, il peut se passer des semaines avant qu'on abandonne les recherches.

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Je suppose que le risque d'un attentat dans un environnement fermé type métro ou centre commercial à coup d'explosifs ou gaz sarin ou autres joyeusetés chimique explique en quoi un seul homme met toute une capitale en état d'alerte et donne des sueurs froides aux spécialistes. Surtout si l'atelier de fabrication des ceintures explosives du 13 novembre était à molenbeek.

 

N’empêche, je pense à mes connaissances bruxelloises, elles ne doivent pas trop rigoler en ce moment. J'en ai d'ailleurs un qui a posté sur fb des photos des patrouilles militaires dans la rue, ça a un petit air de blockbuster hollywoodien style cloverfield ou autre Micheal Bayerie.

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