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Armageddon économique ?


vincponcet

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Il faudrait déjà que cela ait un sens de parler d'un "excès d'épargne". Il faut bien de la prétention pour dire ce que les gens devraient faire de leur argent...

 

Euh, je n'ai pas lu l'article dans le détail, mais je ne crois pas qu'il s'agisse de cela.

On peut parler de déséquilibre sur les agrégats économiques sans pour autant porter un jugement de valeur sur les comportements individuels. 

  • Yea 1
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je poste ca ici, pas sur de ce que ca vaut mais il y a Hayek qui cause:

 

 

 

Le type nous prédit la prochaine bubble qui va péter : celles de produits dérivés si j'ai bien compris.

Ces produits représentent des montants colossaux, bien supérieurs à l'économie réelle, mais il ne dit pas pourquoi il s'agit d'une bulle.

Au passage, sur BFM, ils parlaient d'un ouvrage fort bien documenté sur la chute de Lehman justement causée par les produits dérivés, anecdote amusante, les créanciers de Lehman ont toutes les peines à se faire indemniser n'arrivant pas tracer les véritables détenteurs des produits sur lesquels ils ont investis...

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au pire, c'est plus facile de se défaire d'un excès d'épargne que de consommation.

 

Pas forcément. Une boite qui ferme et qui est liquidée faute de demande, ça n'est pas si facile à corriger comme situation.

 

C'est clair que relancer les économie par l'endettement ou la surconsommation, c'est crétin. De l'autre, c'est aussi crétin d'accumuler des devises sous le matelas alors que la devise perd de la valeur à cause de la destruction de l'offre par une demande trop faible.

Particulièrement, dans les systèmes de monnaie fiat, la monnaie n'a absolument aucune valeur intrinsèque et n'a de valeur que "relativement" au dynamisme de la zone économique dans laquelle cette monnaie a cours légal.

...

Arrêtez un peu de jouer les puristes. Même la BIS ( bank for international settlements) utilise ce terme ...
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Arrêtez un peu de jouer les puristes. Même la BIS ( bank for international settlements) utilise ce terme ...

Oulah oui, une institution publique n'ayant pour but que de donner moar powaaa! aux banques centrales utilise un terme dédaigneux pour désigner le marché tout à fait légitime et réel des produits dérivés.

Vite, faisons de même.

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Oulah oui, une institution publique n'ayant pour but que de donner moar powaaa! aux banques centrales utilise un terme dédaigneux pour désigner le marché tout à fait légitime et réel des produits dérivés.

Vite, faisons de même.

 

Dans le vocable des banques centrales, l'économie réelle, c'est tout ce qui est non bancaire/financier. Et ce n'est pas du tout dédaigneux.

 

Je ne vois vraiment pas l'intérêt de s'arcbouter chaque fois que quelqu'un utilise ce terme ...

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Economie réelle on peut l'entendre comme un terme économique pas comme un jugement qui oppose réelle et illusoire ou factice. Faut bien que les contrats dérivés dérivent de quelque chose, ce qu'on appelle le sous jacent, et ce quelque chose, ben c'est l'économie réelle.

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Dans le vocable des banques centrales, l'économie réelle, c'est tout ce qui est non bancaire/financier. Et ce n'est pas du tout dédaigneux.

Traiter quelque chose de fictif n'est pas dédaigneux ?

Et les moulins c'est don Quichotte.

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Traiter quelque chose de fictif n'est pas dédaigneux ?

 

http://www.crisco.unicaen.fr/des/synonymes/r%C3%A9el

 

Mon dictionnaire favori donne 39 antonymes différents pour l'entrée "réel". Certes, la plupart sont aussi peu réjouissants que "fictif" mais on trouve aussi  "théorique", "abstrait" ou "idéal".

 

Et les moulins ..

Désolé. Tu n'étais pas censé lire ça. C'est parti trop vite.

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http://www.crisco.unicaen.fr/des/synonymes/r%C3%A9el

Mon dictionnaire favori donne 39 antonymes différents pour l'entrée "réel". Certes, la plupart sont aussi peu réjouissant que "fictif" mais on trouve aussi "théorique", "abstrait" ou "idéal".

Oui, la BRI doit parler du marché des dérivés comme "idéal", suis-je bête.

La quasi-totalité des antonymes de ton lien sont péjoratifs (dans la mesure où ces marchés n'ont rien d'irréel).

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Traiter quelque chose de fictif n'est pas dédaigneux ?

Et les moulins c'est don Quichotte.

C'est marrant, Descartes traite de ça dans son dernier billet. Il distingue entre les biens matériels (qu'il qualifie de richesses réelles) et les "signes" qui permettent (normalement) de les acheter (dans lesquels il range "monnaie, actions, obligations", et qu'il qualifie de "mirage") = http://descartes.over-blog.fr/2016/05/richesse-reelle-ou-richesse-mirage.html

Et du coup il tape sur la gauche qui dénonce les inégalités, en affirmant qu'elle vise une richesse (potentiellement) inexistante.

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C'est normal que le notionnel soit beaucoup plus gros que la taille de l'économie. Je peux assurer les cash flows futurs d'un même sous-jacent contre tout un tas de risques différents auprès de tout un tas de contreparties différentes. Il y aura alors un notionnel de plusieurs fois la taille du sous-jacent initial.

 

Quand il y a une faillite d'une des parties d'un contrat dérivé, ce n'est pas le notionnel qui est en jeu pour la contrepartie, mais c'est la valeur de marché du contrat dérivé (qui est égale au netting de la valeur actualisée des cash flows futurs liés à ce contrat).

 

Le chiffre de la valeur totale de marché de l'ensemble des contrats dérives serait un chiffre beaucoup plus intéressant et on retrouverait une proportion avec la valeur des sous-jacents .

 

Il faut voir aussi comment ils définissent leur concept d'"économie réelle". Je pense qu'il sont tellement cons qu'ils doivent prendre le chiffre du "gross world product" (le flux de richesse de l'année en cours) alors qu'il faudrait prendre la richesse totale de l'humanité (le stock de richesse, qui correspond à l'actualisation de tous les cash flows futurs). Parce que les produits dérivés portent sur la totalité des cash flows futurs, pas sur les cash flows de l'année en cours.

 

Par exemple la valeur de tous les produits financiers n'est pas incorporé dans le calcul du Gross World Product, alors qu'elle est incorporée dans la richesse totale. Et la plupart des dérivés portent sur la valeur des produits financiers. Autrement dit, il faut comparer la valeur des produits dérivés avec le stock de richesse et pas avec le flux de ce qui est produit sur une année.

 

  • Yea 1
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Oui, la BRI doit parler du marché des dérivés comme "idéal", suis-je bête.

 

En tout cas, dans aucun document que j'ai pu lire n'est apparu le mot "fictif" ou quelque équivalent que ce soit. A toi de prouver que ton interpétation est la bonne.

 

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Ce qui est sûr, c'est que les marchés dérivés sont tout de même pas évident à comprendre pour un non initié.

J'aurais deux remarques :

-qu'en pense un investisseur chevronné comme Buffet ?

-est ce que c'est licite du point de vue de la finance islamique ?

 

 

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...Autrement dit, il faut comparer la valeur des produits dérivés avec le stock de richesse et pas avec le flux de ce qui est produit sur une année.

Le stock de richesse, peut être mais lequel ?

Le seul stock de richesse avec lequel on devrait comparer les produits dérivés, ce serait celui en rapport avec leur sous-jacent, sinon ça me semble incohérent.

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Le marché des dérivés c'est tellement vaste et rempli de produits d'assurance qui ne seront jamais activés (comme de nombreux produits d'assurances). Une précommande chez Amazone ou Steam c'est un produit dérivé.

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Le stock de richesse, peut être mais lequel ?

Le seul stock de richesse avec lequel on devrait comparer les produits dérivés, ce serait celui en rapport avec leur sous-jacent, sinon ça me semble incohérent.

Le problème c'est qu'un peut tout peut être un sous-jacent. Par exemple la température peut-être un sous-jacent. Et même très souvent le sous-jacent est un taux d'intérêt alors que ce n'est pas un actif.

 

Dans ma vision cela serait plutôt avec la valeur de marché de tous les actifs dans lesquels on peut investir. Cela comprend tous les actifs financiers + les actifs non financiers comme l'immobilier ou l'art. Il me semble que cela fait dans les 300 trillions de $ d'après certaines approximations mais c'est très difficile à mesurer.

 

Fondamentalement les dérivés servent à transférer le risque, et le risque porte sur la valeur du stock de richesse (actifs non-financiers compris, donc il ne faut pas que se limiter au financier). C'est vrai que le risque porte aussi sur les flux futurs, mais normalement les flux futurs sont incorporés dans la valeur du stock.

 

Je pense que cela une donnerait comparaison assez foireuse au final, mais cela me semblerait déjà un peu plus logique que de comparer avec le PIB mondial d'une année.

 

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(ZH) One Of America's Largest Pension Funds Demands A Taxpayer Bailout
 

Over the past few months, we have covered the unfolding saga (here %5B3%5D and here %5B4%5D) of the Central States Pension Fund, which handles retirement benefits for current and former Teamster union truck drivers across various states including Texas, Michigan, Wisconsin, Missouri, New York, and Minnesota, and is one of the largest pension funds in the nation, all the way through Kenneth Feinberg's rejection of the proposal to cut benefits on behalf of the Treasury [5].
 
As it turns out, that is precisely what fund director Thomas Nyhan believes as well. Nyhan said the rejection means the CSPF likely won't be able to offer another proposed fix without getting funding from Congress, either directly or through the Pension Benefit Guaranty Corp.
[..]
However with the PBGC also on its way to insolvency [7], and unable to shoulder the additional burden in world of zero and negative rates, that leaves us with... drum roll please... the US taxpayers, aka Congress, footing the bill.
[..]
With the Treasury denying the possibility of pension cuts, the ball is now in Congress' court to initiate a bailout.
When it does, because it will, the flood gates will be open for the rest of the insolvent funds to come knocking with their hands out, and we can formally welcome the arrival of helicopter money - whether Yellen wants it or not - in the United States.

 

En bref : Les USA, pays du capitalisme sauvage, des fonds de pensions publics en faillite et des contribuables aux poignets tuméfiés.

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  • 4 weeks later...
  • 2 weeks later...

Le Brexit repoussera-t-il encore la hausse des taux de la Fed ? ...

Ça ne peut que servir d'excuse pour ne pas remonter. Le seul truc qui compte c'est l'économie américaine.

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