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Écologie, développement Duracell & topinambours


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Ah la vache. Ça donnerait envie de se reconvertir.

 

Médaille de platine de la tartufferie à la dernière phrase de Camille Etienne: "je suis écolo mais je vais quand même pas vivre comme une pouilleuse, c'est bon pour les gueux. Moi je suis une princesse importante". 😄

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il y a 1 minute, Bézoukhov a dit :

il y a un mystère de fonctionnement des organisations.


Trop d’argent disponible et mauvais processus de budgétisation (et aussi trop d’argent disponible). Et objectifs de greenwashing. 

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il y a 2 minutes, Bézoukhov a dit :

il y a un mystère de fonctionnement des organisations.

Ah nonon, c'est pas un mystère. C'est de la psychologie. :D

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4 minutes ago, Bézoukhov said:

Je n’arrive pas à comprendre qui demande ça dans les entreprises. Enfin, dans le détail je vois qui. Mais je n’arrive pas à comprendre qu’ils aient ce pouvoir.

 

il y a un mystère de fonctionnement des organisations.

 

C'est également évoqué dans l'article. Extrait :

Quote

Dans les entreprises, la raison de cet attrait est le fruit d’une double pression. Celle de collaborateurs de plus en plus sensibles à la question climatique, d’abord. Ensuite, celle d’une prise de conscience plus générale de la nécessité d’afficher ses efforts en la matière : le sujet de la responsabilité sociale, sociétale et environnementale est devenu un enjeu dans de nombreuses entreprises françaises.

 

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il y a 23 minutes, Largo Winch a dit :

 

C'est également évoqué dans l'article. Extrait :

 

Ouais. Ça me rappelle les anecdotes de Prouic sur les discussions de la machine à café de son taf. :icon_tourne: On doit avoir tous les mêmes.

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Il y a 2 heures, Alchimi a dit :

Je suppose qu'on pourrait dire que l'activisme est la courtisanerie du 21èm siècle.

C'est exactement ça, les orgasmes en moins. Triste.

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3 hours ago, Bézoukhov said:

Je n’arrive pas à comprendre qui demande ça dans les entreprises. Enfin, dans le détail je vois qui. Mais je n’arrive pas à comprendre qu’ils aient ce pouvoir.

 

Dans ma boîte nous avons droit à plein de présentations écolos: les objectifs Corporate Social Responsibility, la certification ISO-14001 de certains sites, les ODD (et comment l'entreprise y contribue), une intervention du Shift Project (qui a étudié le secteur pour lequel nous travaillons) et même une fresque du climat et un "atelier 2 tonnes".  Les motivations sont claires et assumées:

  • Les clients sont de plus en plus exigeants sur le sujet. Certains ont annoncé qu'à partir d'une certaine date tous leurs fournisseurs devraient respecter des critères environnementaux.
  • Les salariés sont de plus en plus demandeurs.  Certains expriment franchement leur éco-anxiété.
  • Les RH sont de plus en plus sensibilisés à la question, car les jeunes diplômés veulent un job qui contribue à protéger la planète.

Les organisateurs sont très contents d'organiser des événements internes:

  • Pour certains d'entre eux (équipe CSR, équipe chargée de la certif ISO-14001) c'est leur boulot
  • Pour d'autres c'est un moyen de se donner une bonne image et / ou de se donner bonne conscience.
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La ISO 14001 représente le summum de la mauvaise allocation de capital doublé de l'absence de gouvernance digne de ce nom. Les clients qui demandent ça de leurs fournisseurs sont doublement coupable mais sans se rendre compte, en augmentant d'autant le coût du prestataire.

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Il y a 1 heure, fm06 a dit :

Les clients sont de plus en plus exigeants sur le sujet. Certains ont annoncé qu'à partir d'une certaine date tous leurs fournisseurs devraient respecter des critères environnementaux.

Normal, les critères de notation ESG sont conçus de manière à rendre les verdâtreries et les wokeries contagieuses.

 

Il y a 1 heure, fm06 a dit :

Les salariés sont de plus en plus demandeurs.  Certains expriment franchement leur éco-anxiété.

Plein de salariés sont demandeurs de sexe, aussi ; pourtant, c'est rarement une bonne idée d'en avoir au boulot.

 

Il y a 1 heure, fm06 a dit :

Les RH sont de plus en plus sensibilisés à la question, car les jeunes diplômés veulent un job qui contribue à protéger la planète.

"Sensibilisés", c'est comme "radicalisés", mais sans la barbe ? (Encore un argument pour l'externalisation complète de la fonction RH.)

 

Blague à part, je comprends bien les raisons qui mènent à toujours plus de conneries dans le genre. Mais comprendre n'est pas nécessairement accepter (et dans ce cas, plus on comprend, plus n'importe quel esprit sain est amené à rejeter ces saloperies).

 

il y a 11 minutes, cedric.org a dit :

La ISO 14001 représente le summum de la mauvaise allocation de capital doublé de l'absence de gouvernance digne de ce nom. Les clients qui demandent ça de leurs fournisseurs sont doublement coupable mais sans se rendre compte, en augmentant d'autant le coût du prestataire.

Moralité : il faut faire remonter les taux d'intérêt, vite et beaucoup. 

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23 minutes ago, Rincevent said:

Blague à part, je comprends bien les raisons qui mènent à toujours plus de conneries dans le genre. Mais comprendre n'est pas nécessairement accepter (et dans ce cas, plus on comprend, plus n'importe quel esprit sain est amené à rejeter ces saloperies).

Je pense que d'ici un à deux ans ces conneries seront obligatoires juste pour renouveller les contrats existants. Une partie croissante des boîtes donne déjà 30% de la note d'appel d'offres sur la partie écologie. Je ne sais pas si vous imaginez ce que ça veut dire d'un côté et le délire absolu dans lequel on vit de l'autre.

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il y a 6 minutes, cedric.org a dit :

Je ne sais pas si vous imaginez ce que ça veut dire d'un côté

Je vois très bien ce que ça veut dire. Pour rappel, on m'a demandé il y a plusieurs années de sortir des statistiques ethniques / sexistes sur la boîte où je travaillais il y a plusieurs années (j'avais réussi à refiler ça à un collègue plus mercenaire que moi), j'ai assisté à une vengeance sous prétexte raciste sur la personne d'un collègue (qui a apparemment le défaut d'être à la fois très pro et gaulé comme un viking) remontée jusqu'aux RH, mon service avait bénéficié d'un atelier de rééducation à la critical race theory... et à l'époque, beaucoup jusque sur le forum m'avaient accusé d'affabuler ou de m'inquiéter de rien. 🧂

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7 hours ago, Largo Winch said:

Dans l'article, l'activiste fondateur de "Plastic odyssey" dit qu'il a fait une 30aine de conférences en 2022 et qu'il va en faire une 50aine cette année !

Ce qui représente tout de même un petit salaire à 6 chiffres sur l'année. Pour dire les choses concrètement.

Et tout ça pour l'immense charge de travail consistant à enfiler des clichés médiocres devant des amphis de lavés du cerveau déjà convaincus avant de s'enfiler des petits fours. Dire qu'on se fout de la gueule des ricains avec leurs prédicateurs itinérants et leurs megachurches.

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Il y a 10 heures, Largo Winch a dit :

C'est également évoqué dans l'article. Extrait :

 

Ce que je veux dire, c'est que dans une entreprise normale tu as :

  • les dirigeants : quand ils sont bons, ce qui les intéresse c'est le profit et le dividende ; toute façon, si c'est pas ce qui les intéresse l'actionnaire les sort ;
  • les gens qui bossent : de manière générale, ce qu'ils préfèrent et ce dont ils sont demandeurs, c'est que les dirigeants leur dise qu'ils ont bien travaillé et leur explique la stratégie ; limite qu'on fasse intervenir quelqu'un d'externe mais qui a un vrai lien avec ce que fait l'entreprise ;
  • les branleurs qui veulent s'acheter une conscience : honnêtement, ils seraient aussi contents d'aller à Disney que de suivre une conférence sur le RC ou le sexisme. En même temps, quand ils sont occupés à ce genre de trucs, ça évite qu'ils créent d'autres problèmes, genre créer des process de gouvernance.

Et donc la question, c'est pourquoi l'entreprise se met au service du troisième type, alors que c'est les gens des deux premiers types dont elle a besoin.

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7 hours ago, Bézoukhov said:

 

Ce que je veux dire, c'est que dans une entreprise normale tu as :

  • les dirigeants : quand ils sont bons, ce qui les intéresse c'est le profit et le dividende ; toute façon, si c'est pas ce qui les intéresse l'actionnaire les sort ;
  • les gens qui bossent : de manière générale, ce qu'ils préfèrent et ce dont ils sont demandeurs, c'est que les dirigeants leur dise qu'ils ont bien travaillé et leur explique la stratégie ; limite qu'on fasse intervenir quelqu'un d'externe mais qui a un vrai lien avec ce que fait l'entreprise ;
  • les branleurs qui veulent s'acheter une conscience : honnêtement, ils seraient aussi contents d'aller à Disney que de suivre une conférence sur le RC ou le sexisme. En même temps, quand ils sont occupés à ce genre de trucs, ça évite qu'ils créent d'autres problèmes, genre créer des process de gouvernance.

Et donc la question, c'est pourquoi l'entreprise se met au service du troisième type, alors que c'est les gens des deux premiers types dont elle a besoin.

Parce que le premier type fait de moins en moins son travail premier. On a réussi à mettre dans la tête d'une portion non négligeable de dirigeants et d'actionnaires que le profit c'est mal et qu'il faut avoir une entreprise engagée. Je pense que c'est 1/ simplement pour répondre à la demande, réelle ou fantasmée (les esg, cause ou conséquence ?), du marché qui veut investir dans cette catégorie. Quelque part c'est rationnel, 2/ pour répondre aux demandes clients, cf le message précédent, 3/ pour espérer toucher des subventions et autres passes-droits.

 

Le tout sans que personne n'ose dire que ça flingue probablement une bonne partie de la rentabilité. Mais quelque part, en France, on est particulièrement desensibilisé à ce sujet, étant taxé sur tout et n'importe quoi.

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7 hours ago, Bézoukhov said:

Et donc la question, c'est pourquoi l'entreprise se met au service du troisième type, alors que c'est les gens des deux premiers types dont elle a besoin.

 

Dans toute entreprise au delà d'une certaine taille et en santé financière raisonnable, il y a suffisamment de gras pour entretenir une armée mexicaine.  Chacun s'organise de manière plus ou moins autonome.  Et il est infiniment plus facile d'organiser des "événements" en surfant sur l'air du temps (en ce moment y'a pas que l'écologie, y'a l'IA aussi) que de sortir des produits qui fonctionnent, d'aller chercher des clients, du chiffre d'affaires ou de la rentabilité.  L'individu rationnel fait des choix avant tout en fonction de son intérêt personnel. 

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Les actionnaires sont pris en otage par les gérants et les firmes qui lobbient pour les proxy. 
Pour les gérants, non seulement ça leur permet d’apparaître comme les sauveurs de l’humanité mais en plus ça les exonère de devoir bien gérer les fonds qu’on leur confie. 
Ca permet aussi de remettre une dimension active à la gestion et donc plus de fees. 

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Je ne vois pas les quotes du message de Largo, donc je vais sans doute répéter, mais... Ne pas oublier la régulation.

 

Petit bémol à ceci donc :

 

Quote

les dirigeants : quand ils sont bons, ce qui les intéresse c'est le profit et le dividende ; toute façon, si c'est pas ce qui les intéresse l'actionnaire les sort ;

 

=> leur boulot est aussi de s'assurer qu'ils se soumettent à la législation et d'éviter que le régulateur ne massacre leur boite.

 

On nous faisaient compter nos "dépenses carbones" (pour publication) et avoir des formations obligatoires en Europe ; ici les autorités de contrôle produisent des notes entière sur le climate risk. Un extrait d'une récente :

Quote

Therefore, the board (which would include any committees created or convened by the board in carrying out its remit for the purposes of this guidance note) should have clearly documented responsibilities for managing, inter alia, climate change risks

 

Petite clarification : "Note" n'est pas un papier optionnel...

 

Partant de là, les dérives mentionnées dans les pos5es précédents coulent de source.

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Le 23/05/2023 à 19:45, Largo Winch a dit :

Je m'absente une dizaine de jours en vacances et, de retour en France, je découvre que Camille Etienne, une personne a priori sortie de nulle part, totalement inconnue il y a une semaine, est devenue la nouvelle coqueluche de tous les médias.

Quelqu'un peut m'expliquer comment une nana de 24 ans, tout juste diplomée d'un master, qui n'a strictement aucune expérience professionnelle et donc aucune expertise sérieuse à faire valoir, peut avoir 1h20 d'antenne sur France Télévision à l'occasion de la sortie de son premier livre de militante écolo (une émission entière, C politique, lui était dédiée ce week-end)  ? :blink:

Puisqu'on parlait récemment du coming-out libéral de Victor Ferry, voici qu'il s'exprime au sujet de la petite Camille :

 

 

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Il y a 2 heures, Largo Winch a dit :

Le terrorisme écologiste se porte très bien en France, merci.

Rien de nouveau depuis les faucheurs d'OGM (y avait certainement un équivalent encore avant) ou les saccages de McDonald's.

Sinon, désolé, mais les termes ont un sens : tout le monde sait qu'un terroriste porte une cagoule, semble morose (malgré la cagoule) et est équipé d'une kalach (pour la version financée par le pacte de Varsovie) ou d'un M16 (pour la version financée par la CIA) et lutte pour le capitalisme (libéral d'extrême-droite pour la version US ou d'État d'extrême droite pour la version soviétique, à l'époque où ça existait encore).

Là, ils ont des tenues bariolées, des drapeaux, s'amusent à visage découvert pour nous libérer d'une logique productiviste mortifère : ce sont d'honnêtes militants éco-concernés, festifs et citoyens qui écrivent l'histoire ensembles (avant, probablement, d'aller défiler en rythme derrière le techno-char dans la ville la plus proche).

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à l’instant, Tramp a dit :

Quand c’est l’extrême gauche, la violence n’est pas un délit mais un opinion. 

Et les opinions des autres deviennent des violences symboliques ou des délits bien ciblés.

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C’est important de noter qu’en France, les officines d’extrême gauche, y compris les syndicats, peuvent appeler et revendiquer des actes délictueux sans même risquer la dissolution. 
Je suis pas juriste mais il semble que ça coche les cases de l’association de malfaiteurs ou de la bande organisée. 

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Cela se plaide, Article 450-1 du Code Pénal :

 

Citation

Constitue une association de malfaiteurs tout groupement formé ou entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d'un ou plusieurs crimes ou d'un ou plusieurs délits punis d'au moins cinq ans d'emprisonnement.

 

Lorsque les infractions préparées sont des crimes ou des délits punis de dix ans d'emprisonnement, la participation à une association de malfaiteurs est punie de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende.

 

Lorsque les infractions préparées sont des délits punis d'au moins cinq ans d'emprisonnement, la participation à une association de malfaiteurs est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.

 

 

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006136048/

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