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Nuire debout


Lameador

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Bien sûr, les gens ne se révoltent pas le ventre plein. Donc il faut les affamer et leur faire croire que c'est de la faute de l'ennemi.

Edit. Contresens, facepalm, tout ça.

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Je note l'acharnement du Monde à faire subsister médiatiquement le mouvement avec des reportages complaisants et une certaine hostilité des commentateurs de gauche qui ont compris qu'on ne pourrait rien tirer de ce conglomérat de petits cons.

Cela fonctionne, SFL Paris est a fond dans le mouvement.

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C'est quoi, ça, SFL?

 

Sinon, l'article est 100% SJW. C'est fou.

Tout y est.

Dominants/Opprimés.
Educate yourself en lisant telle obscure féministe américaine.

Vous nous contredisez ==> vous êtes des oppresseurs.

Non, vraiment, tout y est.

Je suis sûr que ma connaissance féministe (l'ultra-riche issue d'une famille aristocratique) y était et tenait ce discours "je suis une opprimée, snirfl snirfl".

 

La complaisance de l'Immonde me sidère. Non mais sérieux...

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Je note l'acharnement du Monde à faire subsister médiatiquement le mouvement avec des reportages complaisants et une certaine hostilité des commentateurs de gauche qui ont compris qu'on ne pourrait rien tirer de ce conglomérat de petits cons.

 

C'est pas de l'acharnement, plusieurs journalistes du Monde (et de Libé) font partie du mouvement. Ils parlent d'eux-même.

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La non-mixitée choisie c'est pas si loin de l'apartheid. Les noirs et les blancs ne voulaient pas spécialement se mélanger.

 

 

« La non-mixité choisie, ce n’est pas pour se retrouver entre femmes mais entre personnes socialement dominées et opprimées, réexplique Matt tous les jours à ceux qui ne comprennent pas ou s’y opposent. Il faut des espaces pour que les dominés puissent prendre conscience ensemble des pratiques d’oppression et s’exprimer, sans la présence des dominants. »

 

Ben y'a pas de mâle, ou de personne d'apparence masculine opprimé ? C'est étonnant.

 

En tout cas, si il fallait quelque chose pour détruire la NuitDebout, c'est bien les féministes. On peut toujours compter sur eux :D !

 

Évidemment on n'est pas à l'abri que certains journalistes soient des abrutis finis.

giphy.gif

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Le collectif à l'origine de la polémique d'angoulême est aussi non-mixte.

 

C'est une mode assez forte en ce moment.

 

Mais ce n'est pas qu'avec les féministes, les collectifs anti-racistes ont aussi ce biais ces derniers temps (i.e.: Pas de blancs).

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En effet:

 

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En soi ça me dérange, droit de discrimination privé etc...

Mais il faut se rappeler qu'en politique la fin ne justifie pas les moyens, au contraire comme disait je-ne-sais-plus-qui, en politique les moyens sont la fin, ie les 'bonnes intentions' ne comptent et il n'y a pas de "bonne" ségrégation raciale.

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En effet:

 

758458023.png

 

En soi ça me dérange, droit de discrimination privé etc...

Mais il faut se rappeler qu'en politique la fin ne justifie pas les moyens, au contraire comme disait je-ne-sais-plus-qui, en politique les moyens sont la fin, ie les 'bonnes intentions' ne comptent et il n'y a pas de "bonne" ségrégation raciale.

Notez qu'ils cherchent des "pur adultes".
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Nuit Debout : Vers une nouvelle République?

« Nuit Debout » rassemble de plus en plus de personnes et se structure de mieux en mieux sur la convergence des luttes. Ce mouvement vise la réappropriation de l’espace public par les individus et s’organise selon une gouvernance horizontale. Il n’existe aucune entité qui pourrait prétendre à « représenter » ou à « s’emparer » de ce mouvement. Tout le monde peut s’exprimer au sein de l’agora, sans aucune distinction et quels que soient ses opinions, avec la garantie d’être écouté.

Toutefois, aucune finalité ne lui est encore assignée. Les individus extérieurs au mouvement s’interrogent sur son utilité et ce qu’il peut changer concrètement dans leur vie. Pour cette raison, une part d’entre eux ne prennent pas le temps de venir assister à « Nuit Debout ». Alors, le risque qui se présente est un essoufflement du mouvement par une fréquentation qui deviendrait moindre.

Comment vivifier le mouvement? Quelle finalité fédératrice peut obtenir l’adhésion du plus grand nombre? Quel avenir pour ce mouvement, notre mouvement?

Aujourd’hui, la démocratie représentative nous hôte le pouvoir d’une réelle influence sur les décisions politiques. Des personnalités issues des élites se présentent à des élections, le peuple vote, l’individu élu « gouverne », mais le peuple reste condamné à attendre de nouvelles élections s’il souhaite exprimer son désaccord. Et souvent, la relève est tout aussi insatisfaisante. De plus les 9 référendums organisés en 58 ans de Vème République ne suffisent pas à faire entendre la voix du peuple. Cette forme de démocratie participative n’est pas un outil jugé louable par les politiciens.

Le but de tout politique traditionnel est sa réélection. Aussi, nombre d’entre eux sont concernés par des conflits d’intérêts. Ainsi, leur priorité n’est plus de servir l’intérêt général qu’ils sont censés défendre, mais leurs intérêts privés lucratifs ou de carrière. Ils sont, pour la plupart, déconnectés du monde réel, clientélistes, corrompus et au-dessus des lois qu’ils ont parfois eux-mêmes élaboré.

Néanmoins, rien ne nous empêche de nous emparer du pouvoir de décision par nous-même.

« Nuit Debout » pourrait devenir un mouvement social perpétuel qui permette aux individus de se réunir et de s’exprimer sur les changements de la société auxquels ils aspirent.

Une finalité concrète qui pourrait être attribuée à « Nuit Debout » est la suivante :

L’objet de « Nuit Debout » pourrait être :

-D’organiser, aux sein de commissions, et en toute transparence, des débats sur lesquels les individus souhaitent participer et s’exprimer.

-De permettre aux individus qui le souhaitent, d’exposer leurs arguments en Assemblée Générale avant le vote de propositions à émettre aux politiciens.

-De regrouper les propositions dans un rapport qui serait remis aux élus et dont ils devront prendre acte.

-D’établir un rapport d’évaluation, par une ou plusieurs commissions, sur les actions menées par les élu(e)s.

-De proposer des avis sur la base de ce rapport.

-De décider des sanctions qui pourraient être prises si l’élu(e) ne tient pas compte des avis émis.

-De sanctionner les élu(e)s grâce au pouvoir mobilisateur de « Nuit Debout » et par la convergence des luttes, qui est l’une de ses attributions. Ces actions pourraient être débattues en Assemblée Générale et les volontaires qui souhaitent manifester leur mécontentement se rencontreraient aux « Nuits Debout ».

Le but, ici, serait de soumettre nos « représentants politiques » à des conditions d’atteinte d’objectifs fixés et votés en amont (lors des Assemblées Générales).

Ainsi, « Nuit Debout » pourrait être le lieu où seraient regroupées, débattues et votées, des propositions à soumettre à ceux et celles qui souhaitent se faire élire. Leur élection serait subordonnée leurs engagements d’atteinte d’objectifs que le peule fixerait.

In fine, le politicien qui se serait dévoyé de ses engagements (proposés par « Nuit Debout »), n’aura pas la satisfaction de poursuivre sa « carrière politique ».

« Nuit Debout » pourrait être l’occasion de faire un premier pas dans la définition d’un compromis post-social-démocrate (Pierre Rosanvallon, La Crise de l’État-providence, 1981). L’occasion pour la société de trouver un compromis avec elle-même. Un compromis démocratique qui permette l’expression de solidarités (convergences des luttes) dans une plus grande visibilité sociale et qui redonne un sens concret au contrat social. Le mouvement serait une entrée dans une nouvelle étape de la vie démocratique, inséparable de la constitution d’un véritable espace public démocratique, qui soit le lieu du travail lucide de la société sur elle-même.

Cette finalité serait l’occasion pour notre société de basculer dans un modèle de gouvernance où tout individu à son mot à dire sur la politique menée, qu’elle soit locale, nationale ou internationale. Ce « lobbying citoyen » serait un moyen d’exercer une pression sur les élu(e)s et formerait un contre-pouvoir contre les institutions auxquelles les citoyens accordent de plus en plus de défiance.

« Nuit Debout » peut être le mouvement de lutte sociale qui permette de constitutionnaliser ces principes et ainsi d’accéder à une VIème République plus juste et où le peuple détient un réel pouvoir de transformation sur la société.

Le mouvement « Nuit Debout » s’est internationalisé et, aujourd’hui, le monde attend notre action. C’est l’espoir d’un changement de modèle de société où les individus refusent leur asservissement. Un monde plus juste, plus solidaire et plus équitable.

La vraie démocratie est là, devant nous. Saisissons là!!

Emmanuel GOLDSTEIN.

 

Ce texte témoigne :

 

- d'une vénération de la bureaucratie (cf le process à base de commissions, assemblées, rapports, avis...).

- d'une vanité immense ("le monde nous attend !!!" + "nous sommes le peuple").

- d'un flou aimable, si vous regardez bien, ça parle de convergence, de post-social démocratie, de société travaillant sur elle-même ou de "compromis démocratique qui permette l’expression de solidarités (convergences des luttes) dans une plus grande visibilité sociale et qui redonne un sens concret au contrat social" mais que dalle sur le contenu de ladite société.

 

 

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Mais il faut se rappeler qu'en politique la fin ne justifie pas les moyens, au contraire comme disait je-ne-sais-plus-qui, en politique les moyens sont la fin, ie les 'bonnes intentions' ne comptent et il n'y a pas de "bonne" ségrégation raciale.

:)

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On pourrait aller en force à Nuit Debout pour avoir notre commission "libéralisme & sacrifices rituels de chatons".

Il y a déjà des incursions SFL, c'est marrant de voir les photos de pancartes anarcaps au milieu de tout ce foutoir.
  • Yea 1
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