Aller au contenu

Messages recommandés

Le Monde.fr - Allemagne : arrestation d’un employé du renseignement soupçonné de préparer un attentat islamiste

Selon la presse allemande, l’homme aurait infiltré l’Office de protection de la Constitution, à Cologne, afin de rassembler des informations sur celui-ci.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/29/allemagne-arrestation-d-un-employe-du-renseignement-soupconne-de-preparer-un-attentat-islamiste_5040531_3214.html

Lien vers le commentaire

Tout de suite on se sent plus en sécurité :

Le Monde.fr - Les policiers municipaux officiellement autorisés à porter des pistolets 9 mm

Le décret autorisant les policiers municipaux à être armés de pistolets semi-automatiques 9 mm est paru mardi au « Journal officiel ».

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/11/29/les-policiers-municipaux-officiellement-autorises-a-porter-des-pistolets-9-mm_5040520_1653578.html

Attention si vous ne payez pas votre ticket de stationnement.

Pour le coup pourquoi pas ? A moins de penser que les flics municipaux sont au delà du raisonnable concernant le port d'armes.

Lien vers le commentaire

Cela ne change pas grand chose. Certains flics municipaux peuvent être armés, selon la volonté du maire et une formation adéquate (parfois meilleure que celle de la police nationale).

 

Auparavant, la loi sur les armes distinguaient les armes de poing de "guerre" (1ere catégorie) et les armes  de poings "civiles" en 4ieme cat.

En gros:

1ere catégorie: pistolet 9mm

4eme: revolver 357, 38 et pistolet 7,65.

"On" avait décrété que les polices municipales ne pouvaient pas avoir accès à la 1ere catégorie (de même que les civils qui demandaient une autorisation de détention pour la défense personnelle, accordées jusque dans les années 90).

Puis ensuite, "on" avait décrété que le 357 "magnum" était beaucoup trop puissant pour les policiers municipaux (merci les fantasmes hollywoodiens).

 

Maintenant, toute arme de poing est en catégorie B, donc fallait adapter.

Fondamentalement, qu'un policier municipal soit armé d'un 9mm ou d'un 38, ça change rien en terme de dangerosité dans des mauvaises mains, mais le pistolet 9mm est la norme dans quasi toute les polices et armée du monde.

Pour une mairie, le 9mm reviendra moins cher à l'équipement, son entretien, la formation, et l’entraînement régulier.

 

Lien vers le commentaire

Cela ne change pas grand chose. Certains flics municipaux peuvent être armés, selon la volonté du maire et une formation adéquate (parfois meilleure que celle de la police nationale).

 

 

  Si ça change car l'argument : "maintenant que même des sous policiers ont accès aux armes pourquoi pas certaines société de sécurité (genre les videurs du bataclan) ?" prend plus de force, et ensuite viendra la population en général. C'est la pente glissante mais dans le bon sens pour une fois :icon_razz:

Lien vers le commentaire

 

Ce mardi, un chauffeur-livreur âgé de 35 ans a été relaxé des faits d'apologie du terrorisme qui lui étaient reprochés.

 

L'individu, fiché S, avait menacé les salariés d'une entreprise en septembre dernier, leur promettant de prendre son camion et de "faire pire qu'à Nice". Une référence à l'attentat du 14 juillet qu'il a justifié par la volonté de faire taire le dirigeant de l'entreprise qu'il jugeait trop autoritaire.

 

A son domicile, une photo de Ben Laden avait été retrouvée, ainsi que des articles relatifs au djihadisme selon le Progrès.

 

Grâce à son avocate, le trentenaire n'a été condamné que pour outrage, il avait insulté les gendarmes lors de sa garde à vue. Il a donc écopé de 70 heures de TIG.

https://www.lyonmag.com/article/84521/apologie-du-terrorisme-relax-aprs-avoir-promis-de-faire-pire-qu--nice

 

Lien vers le commentaire

 

Il est considéré comme l’un des plus hauts gradés français de l’organisation Etat islamique (EI) au sein de l’unité chargée des opérations extérieures. Boubaker El Hakim, un Franco-Tunisien de 33 ans, soupçonné d’avoir inspiré plusieurs des attentats qui ont frappé la France et la Tunisie, a été visé par une frappe américaine de drone, le 26 novembre, à Rakka (Syrie), capitale autoproclamée de l’organisation djihadiste.

 

La nouvelle de sa mort a été annoncée le 2 décembre par l’association Rakka is Being Slaughtered Silently, un collectif syrien d’opposants à l’EI et au régime de Bachar Al-Assad. Selon les informations du Monde, une frappe de drone a bien visé Boubaker El Hakim le 26 novembre, tandis qu’il circulait en voiture.

 

Le résultat de cette opération n’a encore été confirmé ni par l’armée américaine ni par l’EI. Mais l’hypothèse de son décès circule au sein de la communauté du renseignement et elle est jugée « crédible » par plusieurs sources. Hasard du calendrier, trois membres de sa famille ont par ailleurs été placés en garde à vue, mardi 6 décembre.

 

La disparition de ce cadre de l’EI affaiblirait encore davantage la division chargée, au sein de l’organisation, d’organiser des attaques en Europe après l’assassinat ciblé, le 30 août, de son porte-parole et responsable des opérations extérieures, Abou Mohammed Al-Adnani. L’ombre de Boubaker El Hakim plane sur les attentats de janvier 2015 et du 13 novembre 2015 à Paris, et il a lui-même revendiqué le meurtre, en 2013, de deux opposants politiques en Tunisie.

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/12/08/boubaker-el-hakim-emir-francais-de-l-etat-islamique-et-veteran-du-djihad-vise-par-une-frappe-de-drone_5045975_1653578.html

 

Lien vers le commentaire

http://www.lepoint.fr/societe/david-thomson-les-programmes-de-deradicalisation-sont-une-tartufferie-page-3-09-12-2016-2089281_23.php#xtatc=INT-500

 

Une interview énorme.

 

Mes morceaux préférés :

 

Pourquoi les djihadistes français ont mauvaise réputation au sein de l'EI ?

 

Les Français, même en Syrie, restent des Français. Ils entretiennent une relation d'amoureux éconduits et passent leurs journées à scruter ce qui se passe en France. Un djihadiste de Mossoul m'a parlé de l'actualité de Jackie et Michel ! Un autre m'a appelé pour me commenter les performances de l'OM dans le championnat. Ils continuent de combattre avec un œil rivé sur la France. Ils sont peu disciplinés. Certains refusent d'aller au combat. L'un d'eux m'a raconté comment il s'était volontairement foulé la cheville dans un escalier pour ne pas être envoyé au front. Leur mauvaise réputation au sein de l'EI vient de ce qu'ils ont gardé leurs habitudes et modes de vie de jeunes de quartiers sensibles. Une des jeunes femmes que j'interviewe explique qu'ils ont importé leur « jahiliya » de cités, c'est-à-dire leur vie préislamique. Ils utilisent les mêmes codes comportementaux et linguistiques que dans les cités, ils ont simplement islamisé leurs comportements de France. Avant ils auraient dit « tapette ». En Syrie ils disent « apostat ». Les anciens délinquants ne volent plus, ils font du « butin », c'est-à-dire du vol légitimé en islam par une situation de djihad. Tout change pour que rien ne change.

 

= même l'EI n'aime pas nos racailles. C'est dire.

 

 

La déradicalisation est une illusion ?

 

Le principal programme mis en place par l'État entre 2014 et 2016 a été totalement discrédité par plusieurs échecs spectaculaires. Soyons lucides, il n'avait qu'une seule raison d'être pour le ministère de l'Intérieur : développer une communication d'action, une manière de dire « nous faisons quelque chose ». Personne n'était dupe sur les résultats de ce programme. J'ai mené des entretiens auprès de gens qui ont suivi certaines sessions, notamment des jeunes femmes. Elles racontent très bien comment tout se passe à l'intérieur : on les réunit dans des salles, on leur parle comme à des alcooliques anonymes, un peu comme si on avait à traiter une pathologie psychiatrique. Attention, il ne faut pas évacuer la composante psychiatrique du phénomène, mais la détermination politique et religieuse de ces gens est centrale dans leur engagement. Au bout de quelques heures, la question rituelle était « dis donc, tu ne voudrais pas témoigner à la télévision pour montrer comment on t'a déradicalisée ? ». Ces programmes de déradicalisation sont une tartufferie, un outil de captation de financements publics.

 

 

Justement, on les présente souvent comme dépourvus de culture religieuse. Vous ne semblez pas partager ce point de vue...

 

Dire qu'ils ne sont pas croyants arrange beaucoup de monde, les faire passer pour crétins ignares et fous permet d'éviter des questions délicates. Ils ne sont ni crétins ni fous. Zoubeir qui témoigne dans mon livre a passé son enfance dans une école coranique à apprendre la vie du prophète et le Coran par cœur. C'est tout sauf quelqu'un qui ne connaît pas sa religion. Bien entendu, beaucoup n'ont que des connaissances parcellaires de leur religion, mais s'il fallait comparer, aucun chrétien ne connaît les évangiles par cœur. Le problème ne vient pas d'une méconnaissance de leur religion, mais de la littéralité dont ils font preuve à l'égard des textes qui légitiment le combat. Ces textes existent en islam, sauf que 99,9 % des musulmans vont considérer qu'ils doivent être replacés dans la symbolique des premiers temps et ne sont plus applicables aujourd'hui. Seuls les djihadistes acceptent ce corpus religieux dans son entièreté et insistent sur des notions de combat pour disqualifier les autres musulmans en disant : « Vous refusez ces textes-là pour plaire aux mécréants et trahissez votre religion. »

 

 

Vous décrivez cette idéologie comme « un cadre psychologique structurant, qui apaise les identités complexes, confuses et conflictuelles »...

 

J'explique que cette idéologique sert de structurant mental, car lorsqu'un sujet commence à adhérer à ce dogme, il a l'impression que toutes ses frustrations sont pulvérisées. Il lève la tête, retrouve un sentiment de fierté, se sent supérieur à ceux qui n'adhèrent pas à cette idéologie-là, où tout est codifié. C'est de là que naît l'effet structurant... Il n'y a plus de question à se poser. Cet encadrement dogmatique leur procure un sentiment d'être sur la voie de la vérité. Savoir que l'on va directement aller au Paradis, ça fait quand même quelques soucis en moins !

 

 

Il est aussi important de se rappeler à quel point les plateaux de télévision et de radio peuvent être trustés par des gens qui ne connaissent absolument pas le sujet dont ils parlent. Cela ne les empêche pas de donner leur avis sur des sujets aussi graves, aussi dangereux, avec des conséquences politiques : le débat public et les prises de décisions sont du coup guidés par des compréhensions erronées du phénomène, ce qui contribue au retard pris dans certaines décisions politiques. Voilà pourquoi ce processus est passé sous les radars politiques, sécuritaires et médiatiques alors qu'on s'acheminait vers un phénomène de masse. Ceux qui se construisent une légitimité médiatique à longueur de plateaux télé utilisent ensuite leur aura pour se vendre dans des cabinets ministériels et conseiller le Prince dans les commissions parlementaires ou capter des subventions publiques... Alors qu'ils n'ont mené aucun travail sur le sujet. Ce n'est pas sérieux.

 

  • Yea 4
Lien vers le commentaire

Un petit coucou à Isabelle Attard, une des six députés à avoir voté contre l'état d'urgence et ses prolongations.

Elle a déposé un amendement au énième projet de prolongation :

 

http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/4295/CION_LOIS/CL13.asp

 

 

Compléter l’alinéa 2 par la phrase suivante :

« Les assignations à résidence décidée par le ministre de l’intérieur sont dénommées lettres de cachet. »

 

J'adore.

  • Yea 2
Lien vers le commentaire

A lire, pour ceux intéressés par l'état d'urgence permanent :

 

http://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/14/rap-info/i4281/%28index%29/depots

 

A voir, pour ceux qui ont la flemme ou n'ont pas le temps :

 

i4281-4.gif

 

 

i4281-13.gif

 

 

    Comme le relevaient vos Rapporteurs dans leur communication du 13 janvier 2016, pour l’autre moitié des perquisitions, presque toutes réalisées à l’initiative des services de sécurité publique, les objectifs sont nettement moins prioritaires pour les services de renseignement. Dans certains cas, le rattachement à l’islam radical passe par une inscription au fichier de traitement des signalés pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), administré par l’unité de coordination de la lutte anti-terroriste (UCLAT) et qui comprend des personnes d’inégale dangerosité. Pour d’autres perquisitions, les objectifs poursuivis concernaient très explicitement des infractions aux législations sur les armes et sur les stupéfiants, soit du droit commun. Leur justification tient alors à la porosité, souvent évoquée, entre radicalisation, terrorisme et économie souterraine.

 

En pratique, l’analyse des motivations des ordres de perquisition montre que depuis le 21 juillet 2016, la menace terroriste – directe ou indirecte – est presque toujours évoquée. Demeurent des cas de délinquance ordinaire qui n’ont, au mieux, qu’un lien très indirect avec la menace terroriste. De même, le comportement présumé violent ou les troubles psychiatriques, s’ils constituent une menace potentielle, apparaissent pour le moins très éloignés du djihadisme au sens strict et devraient être pris en compte par des dispositifs de droit commun. Par exemple, une perquisition a été ordonnée en juillet 2016 à l’encontre d’un individu signalé pour « escroquerie à la vente d’or susceptible de lui avoir rapporté une importante somme d’argent ». Il apparaîtrait « sur son profil Facebook en position de tir avec une arme de type kalachnikov » après avoir été impliqué dans une affaire de détention d’armes en 2014. Il souffrirait en outre de schizophrénie et aurait été hospitalisé en hôpital psychiatrique. En octobre dernier, une autre perquisition a visé un individu appartenant à la mouvance néo-nazie, ayant des « projets violents à l’encontre de la communauté musulmane » et susceptible de détenir des armes sans autorisation et manifestant son intérêt pour les explosifs.

 

i4281-19.gif

 

 

Entre le 14 novembre 2015 et le 25 mai 2016, selon le ministère de la Justice, 605 perquisitions ont abouti à une procédure judiciaire, dont 36 pour des faits en lien avec le terrorisme.

 

Entre le 21 juillet 2016 et le 2 décembre 2016, 65 perquisitions administratives ont abouti à l’ouverture d’une procédure judiciaire dont 25 ont révélé des faits de nature terroriste.

 

Depuis le début de l’état d’urgence, les perquisitions administratives ont donc conduit à 61 procédures pour des faits en lien avec le terrorisme.

 

Depuis le 1er décembre 2015, le parquet de Paris a ouvert 20 enquêtes pour association de malfaiteurs en matière terroriste à la suite de perquisitions administratives dont 11 depuis le 21 juillet 2016. Sur cette même période, s’y ajoutent 41 procédures pour des faits d’apologie du terrorisme ou, depuis juin 2016, pour des faits liés à l’extraction, la reproduction ou la transmission de données faisant l’apologie du terrorisme et la consultation de site invitant au terrorisme ou faisant son apologie

 

NB : on est à plus de 4000 perquisitions. On a eu 605+65=670 procédures judiciaires entre le 14 novembre 2015 et le 2 décembre 2016, dont 61 en lien avec le terrorisme.
Soit plus de 3330 perquisitions qui n'ont pas donné lieu à de suites judiciaires, si je comprends bien.

 

Voili voilou.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

A lire, pour ceux intéressés par l'état d'urgence permanent :

http://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/14/rap-info/i4281/%28index%29/depots

A voir, pour ceux qui ont la flemme ou n'ont pas le temps :

i4281-4.gif

i4281-13.gif

i4281-19.gif

NB : on est à plus de 4000 perquisitions. On a eu 605+65=670 procédures judiciaires entre le 14 novembre 2015 et le 2 décembre 2016, dont 61 en lien avec le terrorisme.

Soit plus de 3330 perquisitions qui n'ont pas donné lieu à de suites judiciaires, si je comprends bien.

Voili voilou.

1,5% de reussite.

Lien vers le commentaire

Oui le pire est que ça se fait lentement. J'essaye de me remettre dans l'état d'esprit que j'avais dans les années 90 pour voir de combien on a glissé vers le n'importe quoi.

 

Il y a une espèce de courte échelle entre les réactions sécuritaires des différents pays, chacun veut faire plus que l'autre : je me souviens des réactions aux vagues d'attentats quand j'étais jeune, ça ne partait pas en couille directement comme maintenant (mais ça c'était avant le homeland security, les attentats de 2001 et autres guerres de choix au MO). Le problème est que c'est très complexe à analyser car rentrent en jeu beaucoup de choses différentes. Je pense que l'état d'esprit "principe de précaution" (rentré dans la constitution merde quoi) y participe de beaucoup (ou en est illustration frappante du zeitgeist je ne sais pas). Le fait qu'on soit ne vigipirate violet clignotant en permanence depuis des années aussi : à quoi sert une mesure, au sens physique de mesurer, qui rend toujours la même valeur ? La police de la pensée par le vocabulaire SJW également a sa place dans cet état d'esprit qui a remplacé la réflexion par les réflexes.

 

 

Lien vers le commentaire

Oui le pire est que ça se fait lentement. J'essaye de me remettre dans l'état d'esprit que j'avais dans les années 90 pour voir de combien on a glissé vers le n'importe quoi.

 

Il y a une espèce de courte échelle entre les réactions sécuritaires des différents pays, chacun veut faire plus que l'autre : je me souviens des réactions aux vagues d'attentats quand j'étais jeune, ça ne partait pas en couille directement comme maintenant (mais ça c'était avant le homeland security, les attentats de 2001 et autres guerres de choix au MO). Le problème est que c'est très complexe à analyser car rentrent en jeu beaucoup de choses différentes. Je pense que l'état d'esprit "principe de précaution" (rentré dans la constitution merde quoi) y participe de beaucoup (ou en est illustration frappante du zeitgeist je ne sais pas). Le fait qu'on soit ne vigipirate violet clignotant en permanence depuis des années aussi : à quoi sert une mesure, au sens physique de mesurer, qui rend toujours la même valeur ? La police de la pensée par le vocabulaire SJW également a sa place dans cet état d'esprit qui a remplacé la réflexion par les réflexes.

En gros, la population vieillit, nous aussi et les petits vieux sont nettement moins prêts à prendre des risques que jadis ; d'où le durcissement.
Lien vers le commentaire

Ce qui a vraiment changé, c'est que l'ennemi vient maintenant de l'intérieur. Et que ses objectifs politiques ne relèvent pas que de la politique extérieure.

C'est pas la même chose de voir des mecs du Hezbollah se faire péter pour d'obscures histoires au Levant que ce qui se passe aujourd'hui.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Salah Abdeslam arrêté et relâché à Cambrai après les attentats de Paris : un député belge donne une nouvelle version des faits

 

Un député belge affirme que les gendarmes français ont appelé un peu tard les services après l'arrestation de Salah Abedeslam près de Cambrai au lendemain des attentats de Paris. Une "erreur" potentielle qui aurait pu permettre l'arrestation rapide du terroriste.

 

La gendarmerie française a-t-elle contacté les services de police belges au sujet de Salah Abdeslam le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats de Paris ? Un député belge relance la polémique ce mardi. Interrogé par Bel RTL, il affirme que les services belges n'ont été interrogés qu'après sa "libération" suite à un contrôle à Cambrai. Ce qui conteredit la version jusqu'ici "officielle".

 

Reprenons les faits. Le 14 novembre, Salah Abdeslam, revient de Paris, au lendemain des attentats auxquels il a participé. Il est accompagné de Mohamed Amri, 27 ans et Hamza Attou, 20 ans, venus spécialement de Belgique pour l'exfiltrer. Au péage de Thun-l'Evêque (près de Cambrai), il est interpellé par la gendarmerie. Il donne son adresse belge, répond aux questions des gendarmes. Il n'est pas fiché en France mais les gendarmes constatent qu'il a été inscrit par les autorités belges dans un fichier européen, le Système d'information Schengen (SIS II) pour des faits de droit commun. Sa radicalisation n'est pas signalée dans le fichier. Selon un rapport parlementaire français, les services de renseignement belges, qui avaient connaissance de la radicalisation de Salah Abdeslam, n'avaient pas rentré cette information dans la base de données consultée par les gendarmes français.

 

Les gendarmes n'ont rien à lui reprocher. Ils laissent repartir la voiture avec Salah Abdeslam à l'intérieur. 

 

 

"A 9 h 10, leur voiture est contrôlée à Cambrai, dans le Nord, écrit par exemple Le Monde en mars 2016. Abdeslam est connu des autorités belges pour une tentative de départ avortée vers la Syrie à l’été 2015, mais son signalement n’a pas été transmis à la police française."

 

La version du député CDH Georges Dallemagne est différente : "Je veux couper les ailes à un canard, parce que j'ai eu des informations. Notamment de source française, qui montre qu'en réalité lorsque Salah Abdeslam est remonté de Paris après l'attentat du 13 novembre, qu'il a été arrêté à Cambrai par la gendarmerie… En fait, la gendarmerie française l'a libéré avant d'interroger les services belges. On nous avait reproché, en France, d'avoir tardé dans la réponse au service de police français. En fait la réalité est tout à fait différente. Les Français ont relâché Salah Abdeslam avant même de nous avoir interrogés." Et le député donne des heures précises : "La ligne du temps est celle-ci: ils arrêtent Salah Abdeslam à 9h10, à 9h40 il le libère. À 9h44, ils interrogent les services belges. Et ils réagissent très rapidement puisqu'à 10h ils appellent leurs collègues français en leur disant "Vous devez l'arrêter, c'est un terroriste". Mais à ce moment-là, Salah Abdeslam a déjà été libéré par les Français." C'est le début de la cavale pour Salah Abdeslam. Il sera interpellé à Molenbeek le vendredi 18 mars, soit 4 mois après ce contrôle raté.

 

Cette version des faits est aussi une réponse aux accusations répétées de laxisme contre la police belge. Le député Dallemagne estime que les gendarmes français auraient appeler les services belges avant de laisser repartir Salah Abdeslam et ses complices.

 

"Les gendarmes français ont respecté la procédure habituelle, ils ont même fait du zèle, quelques heures après les attentats, en le gardant plus longtemps qu'à l'ordinaire", avait expliqué en juillet 2016, le député socialiste Sébastien Pietrasanta, rapporteur de la commission parlementaire qui affirmait que la police belge avait mis une heure à informer les Français de la possible dangerosité d'Abdeslam. "Mais alors que Salah Abdeslam était connu des services belges comme appartenant à la mouvance jihadiste, pour quelle raison cette information ne figurait pas dans le fichier".

 

 

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/salah-abdeslam-arrete-relache-cambrai-apres-attentats-paris-depute-belge-donne-nouvelle-version-faits-1159049.html

Lien vers le commentaire

Au contrôle frontalier américain, on vous demande désormais vos comptes de médias sociaux

 

Quiconque se rend aux Etats-Unis sans visa, par exemple en voyage d'agrément ou en tant que touriste, doit depuis assez longtemps déjà remplir un formulaire ESTA. Il convient entre autres d'y indiquer (coche) si l'on a déjà été concerné par une attaque terroriste. Le formulaire est apparemment destiné à interdire à des individus potentiellement dangereux d'accéder au pays. Depuis cette semaine, les autorités US ont encore ajouté une question 'optionnelle' supplémentaire. Quiconque remplit le formulaire en ligne, est invité à donner des informations sur sa 'présence online'. Sont prévus Facebook, Google+, Instagram, LinkedIn et YouTube avec des espaces pour y saisir vos noms de compte.

 

Lien vers le commentaire

A mon avis, il ferait mieux de se taire :

Le Monde.fr - Terrorisme : la police française prête à « une riposte quasi-immédiate »

Interrogé par le « Journal du dimanche », le directeur général de la police nationale estime qu’il n’y a « pas d’éléments formels » concernant une menace terroriste à Noël.

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/12/24/terrorisme-la-police-francaise-prete-a-une-riposte-quasi-immediate_5053651_1653578.html

Lien vers le commentaire
  • 4 weeks later...

Un peu moins de liberté :

Le Monde.fr - Les mineurs devront avoir une autorisation de sortie du territoire pour voyager

L’autorisation de sortie du territoire français d’un mineur, afin d’éviter les départs pour le djihad en Syrie ou en Irak, devient obligatoire à partir de ce dimanche.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/01/15/les-mineurs-devront-avoir-une-autorisation-de-sortie-du-territoire-pour-voyager_5062994_3224.html

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...