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  1. Emmanuelle Ducros se lâche sur la maire de Nantes : https://threadreaderapp.com/thread/1847303938535526897.html ----- Quand on creuse cette histoire de " 10 millions d'économies, c'est des crèches qui ferment" à Nantes, on s'énerve. Savez-vous que la municipalité a CLAQUE 8.6 MILLIONS d'euros d'études dans un projet foutraque "d'arbre aux hérons" qui devait en couter 52... Et qui a été annulé ? Je vous laisse juger du truc. 1000 tonnes d'aciers pour une « symbolique de l’Arbre au cœur de la première branche de l’Étoile verte qui dit des choses de la couleur que nous voulons donner à notre territoire. » https://metropole.nantes.fr/actualites/2021/attractivite-tourisme/etudes-arbre-aux-herons-1/6-questions-sur-arbre-aux-herons#:~:text=Combien coûte le projet et,52%2C470 millions d'euros HT Il devait finalement coûter 80 millions au lieu de 52. On y a mis un terme. Mais en attendant, des millions ont été engloutis dans cette foucade. Alors les pauvres petites crèches qui devraient fermer si les élus devaient être économes... Mon derrière. https://metropole.nantes.fr/actualites/2022/attractivite-tourisme/arbre-aux-herons-abandon Et que devrait-on dire du DOUBLEMENT du budget du déménagement du Marché d'intérêt national, passé de 130 à 260 millions d'euros, dans l'opacité ?? https://www.lefigaro.fr/nantes/le-cout-du-transfert-du-min-de-nantes-pointe-du-doigt-l-opposition-s-offusque-20240919 Les élus qui jettent l'argent par les fenêtres et tentent ensuite de faire pleurer Margot sur les pauvres bébés sans crèche, c'est irritant. Nantes a dépensé 40 millions en subventions diverses en 2023. On me fait parvenir d'autres exemples. Transfert, ce festival qui "plus qu'un lieu culturel, devait « inventer la ville de demain ». Subventionné par Nantes Métropole à hauteur de 6 millions d'euros...qui s'est achevé piteusement, puisque la collectivité... https://www.mediacites.fr/enquete/nantes/2023/02/09/fin-de-transfert-a-reze-autopsie-dun-desaccord-et-dun-couteux-gachis/ ... La collectivité a dû racheter le bateau laissé sur place par l'association pourtant très subventionnée qui n'avait plus les moyens de le déplacer. https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/le-remorqueur-bateau-emblematique-de-nantes-bientot-entre-les-mains-de-nantes-metropole-5526444 Et hop, une petite lichette pour les copains. 426 000 euros de subventions pour faire de Nantes une ville "non sexiste". Riez, petits bébés. Les crèches sont menacées, mais la ville déverse du fric dans du bullshit integral Il faut bien 426.000 (quatre cent vingt-six mille) euros pour cette flûte totale. 426 000 euros contre la ville sexuste. Résumés en graphiques. Voilà la couinerie sur "les services publics y sont plus assurés si on doit faire des économies"
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  2. Voici un florilège de citations anti-libérales de Barnier (trouvées sur le site de l'IREF) : « Nous n’acceptons pas l’ultralibéralisme qui consisterait à détricoter le modèle social français que nous avons construit patiemment depuis la Deuxième Guerre mondiale. Nous souhaitons même que ce modèle social soit partagé progressivement par tous les pays européens » (France Inter, 29 avril 1997) « Je reconnais que ces 15 dernières années, on est allé trop loin dans certaines dérives du libéralisme » (20 Minutes, 8 mai 2011) « Je suis libéral mais je ne crois pas à l’autorégulation des marchés » (L’Opinion, 7 novembre 2013) « L’ultralibéralisme avait engendré de véritables dérives. Le corps de mon travail (de commissaire européen) a été de rebâtir la régulation (en fait réglementation) financière » (La Nouvelle République, 14 mai 2014) « Le Brexit reflète la dérive ultralibérale de l’Union européenne », tout en ajoutant : « Il faut revenir aux fondamentaux de l’économie sociale de marché » (Ouest France, 13 septembre 2016) « Les dirigeants européens, de droite comme de gauche, se sont laissés aveugler par la doctrine de l’ultralibéralisme. Cette dérégulation forcenée, à laquelle nous avons assisté après la chute du mur de Berlin, est l’une des erreurs commises par l’Europe » (Affiches parisiennes, 9 décembre 2016) « Nous avons trop dérégulé depuis 30 ans sous l’effet de l’ultralibéralisme » (BFM Business, 6 janvier 2021).
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  3. Définir les races socialement Il est désormais difficile d'argumenter qu'un concept est socialement construit tant la notion a été idéologiquement galvaudée. Cependant il arrive que le label soit correct. Les démarcations raciales telles que nous les connaissons nous semblent évidentes et solides, pourtant elles changent dans le temps et dans l'espace selon les buts politiques et les rapports de force. Ainsi, par exemple, le concept de race aryenne ne recoupait pas tous les européens ni tous les blancs. Durant le génocide au Rwanda les Hutus n'utilisaient pas comme critère la couleur de peau mais d'autres attributs comme la taille pour reconnaître les Tutsis. Aux États-Unis, une personne aux origines visiblement mêlées (peu importe la proportion) tend à être catégorisée comme non blanche (Ho, Sidanius, Levin, & Banaji, 2011) tandis qu'en Amérique Latine une personne tend à être catégorisée comme blanche dès qu'elle a des origines européennes visibles (Skidmore & Smith, 2005). Toutes les catégorisations raciales existantes sont réelles et utiles du point de vue de ceux qui les utilisent mais leur intérêt du point de vue scientifique se limite à leur rapport à l'Histoire et la société. Définir les races biologiquement Qu'en est-il alors des différences biologiques entre blancs et noirs ? Elles sont le signe que des sous-populations se sont retrouvées en relative isolation. Il faut noter ici que les processus d'évolution biologique ne se limitent pas à la sélection naturelle pour la survie, mais comprennent également des phénomènes sociaux non adaptatifs (sélection sexuelle) ainsi que des phénomènes réellement aléatoires tels que la dérive génétique (Hartl et al., 1997; Lande, 1976). Ces différences ne reflètent donc pas nécessairement des adaptations au milieu. Notons également que, statistiquement, deux groupes qui diffèrent selon n'importe quel critère arbitraire présenteront également un ensemble d'autres différences. À cet égard le critère "couleur de la peau" n'a aucun intérêt particulier justifiant de l'utiliser comme base pour définir des races. Fish (2002) propose par exemple un autre critère : les populations vivant dans des climats froids comme les Inuits tendent à développer des corps plus ronds pour conserver la chaleur. D'autres populations vivant dans des climats chauds comme les Masai tendent à développer des corps plus émaciés, ce qui maximise leur rapport surface/volume et leur permet d'émettre plus de chaleur. Selon cette nouvelle taxonomie les maigres et les gros sont deux races, chacune comprenant des individus blancs et noirs, et on pourrait trouver un grand nombre d'indices génétiques permettant en moyenne de les différencier. La légitimité scientifique d'une telle approche est exactement équivalente à celle s'appuyant sur la couleur de peau. Définir les races génétiquement La couleur de peau est un indicateur plutôt faible d'un point de vue génétique. La variabilité génétique est plus importante à l'intérieur de ces catégories qu'entre elles (Foster & Sharp, 2002), et elle est d'ailleurs beaucoup plus forte en Afrique par rapport au reste du monde (e.g. Tishkoff & Kidd, 2004; Tishkoff & Williams, 2002). Il y a 2% de différence entre l'ADN d'un humain et celui d'un chimpanzée, 0.1% de différence entre deux humains et 0.01% de différence entre les populations européenne, africaine et asiatique (Barbujani & Colonna, 2010; Jorde & Wooding, 2004), sachant que 98% de l'ADN humain est composé de régions non codantes (Elgar & Vavouri, 2008) et que dans les régions codantes les différences entre populations ne sont typiquement pas systématiques mais plutôt des variations de fréquences d'allèles. Lorsque de telles différences systématiques existent, elles concernent plutôt des traits simples comme la couleur de peau. Les traits comportementaux complexes comme l'intelligence tendent à dépendre de l'interaction entre un grand nombre de gènes, la contribution de chacun étant limitée (Chabris, Lee, Cesarini, Benjamin, & Laibson, 2015; Davies et al., 2011; Kirkpatrick, McGue, Iacono, Miller, & Basu, 2014). La recherche en génétique moléculaire et en imagerie cérébrale a pour l’instant échoué à détecter aucune relation entre les gènes et l'anatomie du cerveau d'une part, la race ou le quotient intellectuel d'autre part (Balaresque, Ballereau, & Jobling, 2007; Mekel-Bobrov et al., 2007; Richardson, 2011; Timpson, Heron, Smith, & Enard, 2007). QI et différences raciales Dans les études visant à lier race et intelligence, cette dernière est généralement définie suivant Boring (1923) comme "la quantité que les tests de QI mesurent". Une telle définition a le mérite d'illustrer l'absence d'accord théorique parmi les experts sur la nature de l'intelligence (Sternberg et al., 2005), qui se reflète également dans la multiplicité des tests de QI qui ne mesurent jamais exactement la même chose (Mackintosh, 2011). Par conséquent, s'il est généralement admis que le score des américains noirs est environ 15 points (un écart-type) plus bas, en moyenne, que celui des américains blancs pour les tests de QI (Cottrell, Newman, & Roisman, 2015; Neisser et al., 1996; Roth, Bevier, Bobko, Switzer, & Tyler, 2001), il est utile de compléter le tableau par d'autres types de mesures. Par exemple l'écart entre noirs et blancs est beaucoup plus important pour les connaissances techniques comparé aux tests de mathématiques ou de rapidité cognitive (Alderton, Wolfe, & Larson, 1997; Hough, Oswald, & Ployhart, 2001;Kehoe, 2002; Outtz & Newman, 2010; Wee et al., 2014), sachant que le QI incorpore généralement les deux. Par ailleurs l'écart pour la performance au travail est trois fois moins élevé que l'écart de QI (McKay & McDaniel, 2006). En outre l'écart de QI semble diminuer aux États-Unis (Dickens & Flynn, 2006; Mackintosh, 2011; Nisbett, 2005; Nisbett et al. 2012), ce qui se traduit par une augmentation des performances scolaires (très corrélées au QI) des élèves noirs par rapport aux blancs (Hedges & Nowell, 1998). Pour finir Fryer & Levitt (2013) n'ont trouvé aucune différence significative chez des enfants entre 8 et 12 mois. QI et héritabilité L'héritabilité est définie comme la proportion de variation d'un attribut entre les individus d'une population corrélée à la variation génétique dans cette population. Si le QI a une héritabilité de .50 alors on peut dire que 50% de la variation des scores de QI est potentiellement attribuable à des influences génétiques. La corrélation entre deux variables étant indépendante de leur niveau moyen, augmenter tous les QI d'une population de 200 points ne changera en rien le score d'héritabilité. Cette mesure est donc muette sur l'évolution possible des scores de QI (leur modifiabilité). La taille est un exemple de caractéristique extrêmement héritable (à un niveau supérieur à .90) mais également très modifiable comme l’illustre l'augmentation de la taille moyenne des dernières générations. L'héritabilité étant toujours mesurée pour une population, elle n'a aucun pouvoir explicatif sur les différences entre populations. La différence de taille entre deux populations peut être complètement liée à des facteurs environnementaux (nutrition, maladies...) sans que le score d'héritabilité de ces populations soit affecté. L'héritabilité peut être calculée avec plusieurs méthodes, la plus récente et directe étant la "genome-wide association study". L'héritabilité du QI a été estimée par l'une de ces études entre .40 et .50 (Davies et al., 2011) et par une autre à .35 (Kirkpatrick et al., 2014). Un tel score n'est pas surprenant pour une mesure qui se veut aussi générale que le QI. En effet il est connu que les traits définis les plus largement sont les plus héritables (Johnson et al., 2011). À titre de comparaison, Polderman et al. (2015) ont passé en revue 2748 études sur les jumeaux et trouvé une héritabilité moyenne de .48 pour environ 18 000 traits complexes. L'âge de la population considérée peut altérer l'héritabilité. Par exemple l'héritabilité de la satisfaction au travail a été mesurée à .312 à 21 ans, .187 à 25 ans et .198 à 30 ans (Li et al., 2016). Dans le cas du QI elle tend à augmenter jusqu'à atteindre des valeurs autour de .70 à l'âge adulte, ce qui a été nommé l'effet Wilson (Bouchard 2013). Cela peut s'expliquer en partie par le fait que, lorsqu'ils ont la liberté de le faire, les individus tendent à avoir un parcours de vie correspondant à leurs capacités physiques et intellectuelles (Kristof-Brown & Guay 2010). D'autres facteurs tels que l'éducation et l'environnement familial peuvent également altérer l'héritabilité du QI (Bates et al. 2013, Taylor et al. 2010). QI et brassage génétique La proportion d'origines blanches dans la population noire américaine atteint 24% (Bryc, Durand, Macpherson, Reic, & Mountain, 2015). Un moyen d'établir directement l'influence raciale dans le QI est de vérifier que les noirs américains avec le plus de gènes européens ont en moyenne un meilleur QI que ceux qui n'en ont pas. Witty & Jenkins (1935) ont sélectionné parmi 8000 enfants noirs les 63 avec le plus gros QI, qu'ils ont ensuite classé selon leurs origines telles que rapportées par leurs parents. La distribution des origines était étonnamment similaire dans les deux groupes, avec notamment 14.3% d'enfants d’origines principalement blanches chez les haut QI contre 14.8% dans le groupe contrôle. L'enfant avec le plus haut QI du groupe (une fillette au score exceptionnel de 200) n’avait aucun ancêtre blanc rapporté. Scarr et al. (1977) ont reproduit l'expérience avec une méthode plus moderne : ils ont évalué les origines de 362 enfants noirs avec des marqueurs sanguins et n'ont trouvé aucune corrélation avec 5 tests d'intelligence (le seul résultat s'approchant de la significativité était une tendance pour les enfants les plus blancs à moins bien répondre sur un des tests). Loehlin et al. (1973) ont également utilisé des marqueurs sanguins chez deux groupes indépendants pour un total de 84 adolescents noirs américains, et n'ont trouvé aucune corrélation significative avec le QI. Moore (1986) a mesuré le QI de 46 enfants noirs ou de race mixte ayant été adoptés soit par des parents noirs, soit par des parents blancs. Les scores des enfants avec 50% d’ADN blanc étaient virtuellement les mêmes. Il y avait en revanche un avantage de 13 points en moyenne pour les enfants vivant dans des foyers blancs. Dans la même veine l'étude de Willeman et al. (1974) montre un avantage moyen de 9 points de QI pour les enfants d'une mère blanche et d'un père noir par rapport aux enfants d'une mère noire et d'un père blanc, les proportions génétiques étant le même dans les deux cas. Eyferth (1961) a étudié les Besatzungskinder, des enfants illégitimes de soldats américains (et quelques français) élevés par des mères allemandes suite à la Seconde Guerre Mondiale. Le QI moyen des enfants de père noir (96.5) et de ceux de père blanc (97.2) était encore une fois identique, sans avantage pour les enfants purement blancs. La Minnesota Transracial Adoption Study (Scarr & Weinberg, 1976) est parfois citée en contre-exemple des études précédentes. Elle s'intéressait à 145 enfants noirs, de parents mixtes ou blancs, entre 4 et 12 ans, adoptés par des familles blanches de classe moyenne. Les QI moyens des trois groupes étaient 96.8, 109 et 111.5 respectivement. Notons qu'il n'y a encore une fois pas de différence entre les mixtes et les blancs, en revanche le score des noirs est significativement plus faible. Cette différence est néanmoins expliquée dans l'article : les enfants noirs ont été adoptés plus tardivement et leurs parents (à la fois génétiques et adoptifs) étaient en moyenne moins éduqués que ceux des autres groupes. Les mêmes enfants ont été testés à nouveau 10 ans plus tard (Weinberg, Scarr, & Waldman, 1992) avec comme nouveaux résultats 95.4, 109.5 et 117.6. L'augmentation du score des blancs est encore une fois expliquée dans l'article : un nombre disproportionné d'enfants blancs avec les scores de QI les plus bas n'ont pas pu être re-testés, biaisant la moyenne vers le haut. QI et environnement Des études comparatives internationales, utilisant souvent comme proxy du QI des mesures comme les scores PISA qui lui sont très corrélées (Rindermann, 2007), montrent un lien significatif entre le QI moyen et divers indices de développement comme le PIB par habitant, le nombre d'années d'études, l'espérance de vie, le taux de pauvreté, la liberté économique et le degré de démocratisation (Lynn & Vanhanen, 2006). On peut dès lors s'interroger sur la causalité entre ces facteurs. Le QI tend à augmenter de génération en génération (les néerlandais ont par exemple gagné 20 points de QI entre 1952 et 1982), ce qui a été nommé l'effet Flynn (Flynn, 1999). Comme nous l'avons vu précédemment cela ne contredit en rien l'héritabilité du QI (Dickens & Flynn, 2001). Cet effet est surtout présent dans les pays en voie de modernisation et devient moins important, négligeable voire négatif dans les pays les plus développés (Nisbett et al., 2012; Meisenberg & Woodley, 2013). Il est connu que l'éducation a pour effet d'augmenter le QI (Neisser et al., 1996), un effet quantifié à plus de 3 points par année d'étude en Suède (Falch & Sandgren Massih, 2011) et en Norvège (Brinch & Galloway, 2012). Les longues périodes de déscolarisation causent au contraire un déclin (Ceci, 1991). Von Stumm & Plomin (2015) ont trouvé que, sur 14835 enfants, la différence entre statut économique et social haut et bas entraînait un écart moyen de 6 points de QI à 2 ans qui se retrouvait presque triplé à 16 ans. Bakhiet et al. (2018) ont constaté qu'entre 5 et 12 ans le QI d'enfants de pays arabes devenait de plus en plus bas par rapport à celui d'enfants anglais. Ils nomment ce résultat l'effet Simber et proposent une explication en termes de Life History Speed (Figueredo et al. 2006) : lorsque l'environnement est imprévisible et dangereux (stress, mauvaise nutrition, parasites...) la maturation est plus précoce, ce qui se traduirait par le ralentissement puis l'arrêt du développement du QI à un âge où il continue de progresser chez les enfants occidentaux. Cas pratique : l'Italie Il a été proposé (Piffer & Lynn, 2014) que la présence historique de populations phéniciennes et arabes dans le sud de l'Italie aurait entrainé un mélange avec des gènes nord-africains dans ces régions (détectable à l'aide de marqueurs génétiques) qui expliquerait l'écart de 10 points de QI en moyenne (dérivé des scores PISA) entre les italiens du sud et les italiens du nord et par suite les différences de développement économique et social. Ce raisonnement a aussi été appliqué par exemple pour l'Espagne (Lynn, 2012). Daniele (2015) met en évidence qu'entre 2003 et 2013 le score italien moyen au PISA augmente de 19 points pour les mathématiques et de 14 points pour la lecture, une tendance portée quasi-exclusivement par les régions du sud tandis que dans les régions du nord la variation est négligeable ou négative. Une évolution similaire a existé en Allemagne où, après la réunification et sans qu'on puisse l'attribuer à la génétique, un écart de QI existait entre les régions de l'est et de l'ouest qui a été comblé par une augmentation de 0.5 points par an à l'est (Roivainen, 2012). Concernant l'influence des gènes arabes sur le développement économique, il est aisé de trouver des régions d'Europe avec une haute fréquence de marqueurs génétique nord-africains (Gérard et al., 2006) (par exemple la Sardaigne ou la Sicile) ayant un niveau de prospérité égal ou supérieur à d'autres régions où ils sont absents (par exemple le Kent). Au sujet du QI on peut noter que la proportion d'ancêtres africains est importante dans les populations juives, incluant les Ashkénazes (Moorjani et al., 2011). Références Alderton, D. L., Wolfe, J. H., & Larson, G. E. (1997). The ECAT battery. Military Psychology, 9, 5–37. Bakhiet, S. F. A., Dutton, E., Ashaer, K. Y. A., Essa, Y. A. S., Blahmar, T. A. M., Hakami, S. M., & Madison, G. (2018). Understanding the Simber Effect: Why is the age-dependent increase in children's cognitive ability smaller in Arab countries than in Britain? Personality and Individual Differences, 122, 38-42. Balaresque, P. L., Ballereau, S. J., & Jobling, M. A. (2007). Challenges in human genetic diversity: demographic history and adaptation. Human Molecular Genetics, 16, R134–R139. Barbujani, G., & Colonna, V. (2010). Human genome diversity: frequently asked questions. Trends in Genetics, 27, 285–295. Bates TC, Lewis GJ, Weiss A. (2013). 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  4. Stern, avec Moutot, a pris le créneau TERF en France. Cela reste une branche du féminisme. Apprecié a droite, rejeté à gauche, mais cela reste du féminisme. Bon vu que le créneau TERF fait plaisir à la droite et fait rejeter par la gauche, elle a aussi glissée sur d'autres plans.
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  5. Je n'assimilerais pas "droite" et "libérale". Le féminisme libéral était surtout un courant (dominant) au sein de la première vague de féminisme, à l'époque ou le libéralisme était encore globalement la gauche (le socialisme commençait tout juste à apparaître le jeu électoral). Elles luttaient pour un droit et des libertés individuelles égales à celles des hommes, mais, même sans aller aussi loin que Beauvoir ou Bulter, elles le faisaient déjà au nom du refus d'un essentialisme des sexes. C'est très clair déjà chez leurs auteurs de référence, Mary Wollstonecraft et JS Mill. Et c'est aussi le cas chez l'anarchiste individualiste Voltairine de Cleyres. Le féminisme libéral est aujourd'hui en partie obsolète, puisque depuis les victoires de la deuxième vague du féminisme, l'égalité de droit a effectivement été atteinte. Aujourd'hui en occident, le féminisme va donc forcément consister en une lutte principalement contre des facteurs d'inégalités qui ne sont pas en eux-mêmes coercitifs (en tout cas, pas au sens fort), se trouvant plutôt du coté de la culture et de l'éducation. Je pense qu'on peut toujours être féministe et libéral, dans la mesure où 1) ce combat peut très bien lui-même être fait par des moyens non-coercitifs et non-étatiques, et 2) le féminisme et le libéralisme ont au fond des valeurs communes, qui se de permettre la liberté individuelle. Le refus de l'essentialisme (et de l'idée de complémentarité qui va avec) n'est pas forcément une lutte contre le modèle du couple (même si ça existe), ni une lutte contre l'idée de complémentarité inter-individuelle au sein d'un couple. Mais dans tous les cas, c'est de gauche. Une féministe libérale, c'est une libérale de gauche. Et même s'il y a bien eu un féminisme "différentialiste" en marge de la deuxième vague, qui revendiquait la différence entre les femmes et les hommes (ce qui ne revient pas forcément à admettre une essence commune à tous les membres de l'un des groupes...), 1) ça a globalement disparu, 2) c'était de gauche, et 3) les "féministes de droite" actuelles, Elisabeth Badinter au hasard (qui se revendique de gauche), vont au contraire se revendiquer généralement d'un universalisme beauvoirien en accusant les intersectionnelles et les transféministes d'être les nouvelles différentialistes. Idem pour les terf (féministes anti-trans, qui se revendiquent généralement d'extrême-gauche). Et je n'ai pas suivi les évolutions idéologiques de Stern, mais si elle est proche de Rochedy, je ne vois pas en quoi elle pourrait encore être qualifiée de féministe.
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  6. Pratiquement la moitié des violences conjugales sont commises par les femmes et la moitié des couples avec violences conjugales sont en situation de violences réciproques.
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  7. Voilà. (Et je continue à rester poli.)
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  8. Ça fait bizarre, hein, ces messages qui ne veulent rien dire et tout le monde qui y répond très sérieusement ? Moi quand je le relève on me dit que je suis un méchant.
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  9. L'excellence de la gestion publique française en quelques images : Au passage, on voit la nullité de cette prof d'HG de collège : elle fait un lien entre l'état catastrophique des bâtiments, et le coût dépensé par élève par l'EN en Seine-Saint-Denis (qui serait beaucoup plus faible que le coût moyen par élève national). Mais l'EN ne s'occupe pas des bâtiments... Si l'EN dépense moins pour le département 93, on sait pourquoi : il y a de nombreux postes non pourvus, et on y envoie les enseignants débutants, les moins payés... L'entretien des bâtiments des collèges est de la responsabilité des départements. "Mais les collectivités locales manquent de moyens, gna gna gna... et les transferts de l'Etat vers les collectivités locales ne font que baisser gna gna gna..."
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  10. Une relation de couple hétérosexuelle sera probablement difficile si monsieur est misogyne. Du respect mutuel et la reconnaissance de devoirs réciproques est sans doute nécessaire aussi. Mais ceci peut très bien être reconnu et accepté tout en restant loin du féminisme. Ces devoirs réciproques peuvent très bien être inégaux (par exemple, dans l'islam traditionnel, l'homme a le devoir non seulement de satisfaire sexuellement sa femme et de respecter sa propriété privée, mais aussi de lui donner de l'argent de poche), et le respect mutuel, fondé sur une vision essentialiste, souvent en terme de "complémentarité", des sexes, qui revient à assigner chacun à un rôle déterminé, avec ou sans coercition. Et c'est justement contre ceci que lutte essentiellement le féminisme.
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  11. ça dépend ce que tu appelles "fonctionne bien". Des gros machos pas féministes et qui traitent leur femmes comme des enfants/sous-êtres et qui ont des familles nombreuses, il y en a plein. C'est même très répandu dans l'histoire humaine. La soumission est attirante parce qu'elle rend la vie plus simple. C'est vrai pour les femmes comme pour les hommes. La liberté, surtout de pensée, est souvent difficile.
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  12. Je connais mal les sociétés arabes et magrébines. Mais je parierais que dans des pays comme la Tunisie ou le Maroc, les hommes mariés qui ont des familles et où ça fonctionne bien ne sont pas anti-féministes à la sauce de ce que nous vendent nos influenceurs en Occident. En fait j’en suis sûr.
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  13. Je me demandais si j'étais le seul à penser que Gaspard Proust est le fils caché de Javier Milei, et puis j'ai utilisé mon moteur de recherche favori.
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  14. chokbar la question de 'a différence de QI dans les populations c'est vraiment la redpill totale, si tu t' intéressés au sujet tu te rends compte que plus on essaie de prouver que c'est faux et circonstanciels, plus on prouve que c'est vrai et pratiquement immuable. Tu peux tout contrôler: zipcode de vie, pays de naissance, capital culturel, classe sociale, langue utilisée, il y a rien à faire, tu te retrouves avec 10 point de QI de différence. Je penses que j'ai rarement été aussi choqué de la différence entre le discours audible et le consensus scientifique des gens dont c'est le métier. Le seul autre truc qui m'a fait autant ça c'est peut être les violences conjugales.
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  15. J'ai ce matériel (couplé avec ma domotique...), et ça marche du tonnerre si tu les places correctement, surtout pour le module extérieur. Par contre vu les tarifs pratiqués, moi j'attends toujours une promo genre black friday ou prime days. Là les prix peuvent baisser de 50%, une paille
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  16. Mouais, donc même avec une citröen Ami il aurait quand même fauché ce cycliste. Le SUV est bien juste un bouc émissaire
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  17. Très bon tweet, merci. Mais perso un rangement thématique dans un fil existant me paraît mieux qu'un thread fourre-tout de bon tweets.
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  18. Il manque peut-être un thread "tweets intéressants" ? https://twitter.com/Devon_Eriksen_/status/1847651018542096726
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  19. C'est quoi ta définition de kéké? Car des kékés, j'ai l'impression d'en connaitre pleins qui sont mariés et ont des enfants.
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  20. La pierre de taille 👍
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  21. J'allais l'écrire. LFI n'a pas gagné les dernières élections, alors pourquoi a-t-on un panel de nouveaux impôts qui semble en tout point égal à leur programme de malade mental?
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  22. Hein? Le pH, c'est en solution, le Sun, c'est un plasma, non ?
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  23. Tu les mets sur le même plan, or ce n'est pas du tout le cas. Une heuristique (?) toute simple pour les distinguer : une secte, c'est facile d'y entrer, c'est difficile d'en sortir ; une religion, c'est l'inverse.
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  24. Comme quoi on s’est fait une grande peur rouge. En substance, c’est quoi les grandes options : - soit les marchés financiers rendent tout le monde raisonnable et le RN accepte de voter pour des coupes dans les dépenses là où son électorat les accepte. Ça va pas résoudre le problème économique mais ça permet de tenir les spreads. Y aura beaucoup de théâtre, le Sénat aura probablement le mauvais rôle pour tuer certains amendements et décharger la responsabilité politique de l’Assemblee ; - soit ça bloque, Barnier perd au 49.3. Et je suppose que la démission de Macron sera la seule piste. Si les médias commencent à taper dessus, c’est pas un hasard. Premier scénario a 80% de chances je dirais.
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  25. Techniquement c'est la partie IR seulement du PFU qui prend 3 points donc c'est plus que 10%.
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  26. Ces tocards de députés qui pérorent, je ne peux plus les blairer. 1. Ca ne sait pas compter. 2. Même en ne sachant pas compter, et en ayant prouvé leur incapacité à gérer corrrectement les fonds publics, ça se permet tout de même de donner des leçons de gestion aux entreprises, en se croyant malin en sortant des "concepts" fumeux de "bénéfice utile" et de "bénéfice futile". 3. Enfin ça explique que les entreprises peuvent bien se passer d'une partie de leurs fonds... tandis que l'Etat, non ?
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  27. Le Dubai Saoudien pour moi ça sonne comme le Google Francais.
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  28. Il me semble qu'un libéral devrait d'abord défendre le marcher libre.
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  29. À un festival de psytrance dans le désert sans doute réservé aux plus de 18 ans. C'est cela oui. C'est épuisant de te voir empoisonner le puit à longueur de temps.
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  30. Ainsi que le prix Nobel de la paix.. D'ailleurs le GIEC a reçu le prix Nobel de la paix et non de la physique. Enfin, je dis ça, je dis rien.
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  31. Parce que le fait que ca soit pas "indistinctement" des civils aurait son importance. C'est comme dire que le Bataclan c'est pas indistinctement parce que au final ca n'a pas ciblé ceux qui n'écoutent pas Eagles of Death Metal. C'est la pente glissante pour dire que c'est pas du vrai terrorisme. Donc soit ton post n'avait aucun interet sur le fond a part troller pour rien et te faire passer pour un apologiste du terrorisme, soit il avait une importance et la je ne vais pas finir ma phrase.
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  32. Bientôt le monument en l'honneur du cycliste inconnu, nouvelle attraction parisienne.
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  33. Ça vaut le coup de ne pas avoir la Nupes au pouvoir, dîtes-moi.
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  34. Je ne parle pas que de dépenses et d'impôts. L'impression vient de ce qui sous-tend l'ensemble : les victimes sacrificielles, la "justice fiscale" et autres joyeusetés brandies à tout bout de champ, les productifs dépeints comme des parasites, la Justice qui voit son budget baisser, France TV qui voit son budget monter, les discours sur la concurrence déloyale (à cause des innovations des uns ou des autres) qui pourraient venir directement des oeuvres d'Ayn Rand, etc. Je trouvais que la Grève était trop caricaturale : on était plus dans le conte philosophique que dans quelque chose de réaliste. Mais je vous jure, depuis quelques mois, j'ai l'impression que nous vivons dans cette caricature. Les actions, mais aussi les discours viennent directement de la Grève...
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  35. Suis-le seul à avoir l'impression qu'on vit dans un remake francophone de la Grève en ce moment? Entre le doliprane, les discussions sur les dépenses et les impôts (pour savoir qui doit être sacrifié), les dysfonctionnements partout, tout le temps, sur tout alors même que des monceaux de thunes sont déversés, c'est impossible pour moi de ne pas y penser.
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  36. Ce n'est pas synonyme, la question a déjà été réglée, merci et au revoir. Et un autre problème culturel, c'est que de nouveaux venus affichent un mépris parasitaire envers les locaux, une sorte de fierté de ne pas suivre les règles implicites jusqu'ici en vigueur dans le pays.
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  37. Un autre problème culturel c’est l’idée répandue sur l’ensemble du spectre politique que les immigrés doivent être pris en charge à coup d’allocs et de logement plus ou moins gratuit, et donc on ne peut pas accepter autant d’immigrés parce qu’il n’y a pas assez d’argent public. On retrouve la mentalité d’assistanat généralisé en France où il semble incongru qu’une personne doive se loger de ses propres moyens. Ce qui justifie de camper dans l’espace public pour faire pression pour que les pouvoirs publics vous logent (en donnant de l’argent aux associations qui mettent en place cette stratégie).
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  38. Les problèmes liés à l’immigration même si pour certains sont uniques sont exacerbés par les dysfonctionnements généraux de la société française. Le problème culturel où l’on n’est plus capable de défendre nos valeurs et même souvent de savoir ce qu’elles sont. La tolérance fonctionne bien mais à mon avis, elle a besoin d’être accompagnée peut être pas d’un sentiment de supériorité mais à minima d’une confiance en soi décomplexée. Les gauchistes jouent contre leur camps ici. La droite est complètement perdue et ne sert à rien. Y a des politiques publiques bien pourries qu’il faut voir disparaître comme le ministère de la culture et les subventions aux assos, remettre à leur place les intellectuels gauchistes (donc couper les fonds aux sciences sociales), liquider la presse etc. Après, comment réveiller les élites Françaises ? C’est difficile d’assimiler les gens quand l’école est déjà à peine capable d’enseigner le Français à ceux dont c’est la langue maternelle. L’importation de guerres civiles étrangères en France est criminelle. Etc.
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  39. Ce n'est même pas un petit missel libéral. Il y a comme d'habitude ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas, et si l'on voit et exhibe ostensiblement les bénéfices concentrés sur ceux qui comptent rester dans le pays, on oublie systématiquement (quand on ne cache pas voire nie effrontément) les coûts diffus causés par la présence de milliers de gens qui n'ont rien à faire dans le pays, des coûts répartis sur tous ceux qui subissent tantôt leurs zincivilités et autres dégradations matérielles ou immatérielles, tantôt leur mépris parasitaire, tantôt l'effritement du capital social, et ainsi de suite. En gros, la syntaxe du missel semble libérale, mais son sens réel est tout opposé.
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  40. Je vais passer quelques jours déconnectés dans la montagne, sans réseau, et sans vêtements.
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  41. Un juteux business Subventionnée à hauteur de 148 millions d'euros en 2022, l'association Coallia est au cœur d'une enquête qui révèle une gestion opaque, des conflits d'intérêts et des contrats douteux. Derrière cette façade humanitaire, l'argent public semble mal utilisé. L’association Coallia, fondée en 1962, se présente comme un acteur majeur dans l’hébergement des populations vulnérables, notamment les migrants. Subventionnée à hauteur de 148 millions d’euros en 2022, cette structure tire ses ressources des pouvoirs publics, mais une enquête de Valeurs actuelles a mis en lumière une gestion opaque et des liens étroits entre l’association et des personnalités politiques influentes.
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  42. Ces branleurs n'ont rien d'autre à foutre que critiquer l'anglais alors que les idiots utiles foisonnent pour saper la langue de l'intérieur. Ça serait drôle si ce n'était pas tragique.
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  43. @NoName, j'ai l'impression que le monsieur a étudié des choses qui se passent près de là où tu as grandi (ou dans le département d'à côté).
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  44. Meh on fera comme on a toujours fait : on envoie des gens à l'arrache comme des bourrins et au bout d'un moment on aura suffisamment appris de nos erreurs pour que ça survive. Se poser comme condition d'avoir pu prédire l'imprévisible avant d'agir est une forme de perversité.
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  45. Je suis dans l'Insoutenable légèreté de l'être. C'est mon plus gros coup de coeur littéraire depuis que j'ai découvert Borges il y a plusieurs années. Et à la fois, je suis content de ne pas l'avoir lu plus tôt, il m'aurait moins parlé. Je trouve aussi que c'est un très bon livre anti-communiste. Le portrait en toile de fond de la Tchécoslovaquie socialiste a quelque chose de beaucoup plus efficace que les horreurs qu'on peut lire sur les goulags et les famines, qui peuvent sembler presque irréelles. Je prends donc un malin plaisir à le recommander à tous mes amis de gauche qui ne l'ont pas encore lu.
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