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Il y a 1 heure, Kassad a dit :

 Un exemple frappant est dans l'éducation, la caricature suivante n'est pas si loin de la réalité, et les enfants s'adaptent à l'éducation qu'ils ont reçu:

 

Ça tend à confirmer que le problème c'est pas notre génération mais celle de nos parents non ? 

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49 minutes ago, NoName said:

 

Ça tend à confirmer que le problème c'est pas notre génération mais celle de nos parents non ? 

 

Cette déclaration est la démonstration même de ce qui est dit par Kassad et h16.

 

On devient ce qu'on veut a partir du moment où on a un esprit critique et accès à l'information. On n'a jamais eu autant accès à l'information, et possibilité de prendre des risques, sortir de sa zone de confort, partir a l'étranger, monter sa boîte avec des prêts ou des plateformes de crowdfunding...

Mais bon on préfère dire que c'est la faute de la génération précédente si le monde tourne tel qu'il le fait.

 

Donc non ce n'est pas le problème de la génération d'avant. Il faut justement prendre ses responsabilités et se rendre compte que le petit monde de fragiles qu'on a est bien notre responsabilité. 

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il y a une heure, Eltourist a dit :

 

j'ai l'impression que ça a généré les deux courants : les speshul snowflake ET les ultra-turbo-trolls altrightesques qui réagissent à la fragilité ambiante

 

 

il y a une heure, h16 a dit :

ah bah ça, c'est logique : retour de balancier, etc...

Ce sont des "types" psychologiques qu'il faut rapporter aux courants politiquo-culturels qui les sous-tendent.

 

Pour le dire vite et en schématisant à outrance, je vois les choses comme ça:

Mai 68: rupture de l'hégémonie gaullo-communiste, émergence de revendications non-liées aux enjeux salariaux/économiques (les nouveaux mouvements sociaux étudiés par A. Touraine).

Années 70: conquête de l'hégémonie intellectuelle par cette gauche social-démocrate dont la base sociale sont les couches moyennes développées grâce à la modernisation des Trente Glorieuses ; début du déclin du communisme (mouvement "anti-totalitaire" autour des nouveaux philosophes, le communisme perd la séduction qu'il exerçait dans l'intelligentsia).

1981-1995: l'hégémonie intellectuelle permet la conquête du pouvoir politique. Règne du Mittero-dolorisme, extension de l'Etat-Providence, explosion de la dette, etc.

2002-2005: Début de la rupture de l'hégémonie social-démocrate (Jospin éliminé), dénonciation des "nouveaux réactionnaires", rejet de la constitution européenne.

2012-2017: fin du cycle ouvert près d'un demi-siècle plus tôt, les thèmes sociaux-démocrates ne sont plus valorisés que dans des cercles étroits de l'université et des média, déferlement du "populisme", les porte du pouvoir sont ouvertes pour la droite voire l'extrême-droite.

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il y a 4 minutes, Citronne a dit :

 

Cette déclaration est la démonstration même de ce qui est dit par Kassad et h16.

 

On devient ce qu'on veut a partir du moment où on a un esprit critique et accès à l'information. On n'a jamais eu autant accès à l'information, et possibilité de prendre des risques, sortir de sa zone de confort, partir a l'étranger, monter sa boîte avec des prêts ou des plateformes de crowdfunding...

Mais bon on préfère dire que c'est la faute de la génération précédente si le monde tourne tel qu'il le fait.

 

Donc non ce n'est pas le problème de la génération d'avant. Il faut justement prendre ses responsabilités et se rendre compte que le petit monde de fragiles qu'on a est bien notre responsabilité. 

 

+1 :chine:

On a tout ce qu'il faut à disposition pour sonner la fin de la récré

 

Edit :

 

@Johnathan R. Razorback ta décomposition chronologique est très intéressante.

Concernant la fin de l'hégémonie social-démocrate j'ai l'impression qu'elle est due au fait qu'un temps suffisant se soit écoulé pour qu'une partie assez importante de la population puisse conclure par l'observation que les idéaux 68ards ne donnent pas de bons fruits dans la vraie vie.

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Voilà. Mettons les choses au clair : jamais l'Humanité n'a disposé d'autant de moyens technologiques, d'information, de facilité pour prendre des risques mesurés, aller voir ailleurs vérifier si l'herbe est plus verte ou pas, le tout avec possibilité de pas trop se fouler. Pourtant, dans les pays les plus avancés et qui dorlotent le plus leur population, c'est là qu'on trouve le plus de jeunes branleurs qui pleurent à chaudes larmes d'avoir du bisphénol dans leurs boîtes de conserves et des poches trop petites sur les pantalons féminins.

 

Pour travailler tous les jours avec des jeunes qui viennent de pays sinistrés par le socialisme ou le communisme (des gens qui ont 20 à 30 ans et qui viennent de Roumanie, d'Estonie, de Bulgarie, etc...), je peux dire que le contraste est violent avec les ouesties (franchouilles, belgicains, allemands) et leur capacité à chouiner pour des lopetteries de compèt.

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il y a 11 minutes, Eltourist a dit :

Concernant la fin de l'hégémonie social-démocrate j'ai l'impression qu'elle est due au fait qu'un temps suffisant se soit écoulé pour qu'une partie assez importante de la population puisse conclure par l'observation que les idéaux 68ards ne donnent pas de bons fruits dans la vraie vie.

Certainement. L'autre facteur est sans doute le fait que plus le "programme" social-démocrate est appliqué, moins il demeure de choses substantielles à faire, d'où un vide intellectuel et politique croissant (et la nature a horreur du vide).

 

Ou encore: plus le programme est appliquée, plus il faut radicaliser les idéaux socdem pour donner une impression de nouveauté, et donc, plus on va loin dans la connerie nocive. Une comparaison du programme de Hollande/Hamon avec celui de Mitterrand est assez révélatrice. Le même mouvement me semble visible en matière éducative: d'abord donner le Bac à tous le monde, puis les autres diplômes ; d'abord contester la "science bourgeoise" (J. Rancière notamment) puis en arriver au relativisme postmoderne ; d'abord critiquer l' "autoritarisme" du corps enseignant, puis en arriver à l' "apprenant" "co-constructeur du savoir" (#école-garderie).

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4 minutes ago, h16 said:

 

Pour travailler tous les jours avec des jeunes qui viennent de pays sinistrés par le socialisme ou le communisme (des gens qui ont 20 à 30 ans et qui viennent de Roumanie, d'Estonie, de Bulgarie, etc...), je peux dire que le contraste est violent avec les ouesties (franchouilles, belgicains, allemands) et leur capacité à chouiner pour des lopetteries de compèt.

 

Avoir vécu et été élevé par quelqu'un ayant vécu le communisme sous l'une de ses pires formes aide pas mal aussi.

 

Au global je me rends souvent compte du recul et de la perspective que ça m'offre par rapport à de nombreux jeunes de la génération qui sont en "bore-out" et qui ouin ouin sur leur ô combien difficiles conditions de vie.

 

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il y a 4 minutes, h16 a dit :

Voilà. Mettons les choses au clair : jamais l'Humanité n'a disposé d'autant de moyens technologiques, d'information, de facilité pour prendre des risques mesurés, aller voir ailleurs vérifier si l'herbe est plus verte ou pas, le tout avec possibilité de pas trop se fouler. Pourtant, dans les pays les plus avancés et qui dorlotent le plus leur population, c'est là qu'on trouve le plus de jeunes branleurs qui pleurent à chaudes larmes d'avoir du bisphénol dans leurs boîtes de conserves et des poches trop petites sur les pantalons féminins.

 

Pour travailler tous les jours avec des jeunes qui viennent de pays sinistrés par le socialisme ou le communisme (des gens qui ont 20 à 30 ans et qui viennent de Roumanie, d'Estonie, de Bulgarie, etc...), je peux dire que le contraste est violent avec les ouesties (franchouilles, belgicains, allemands) et leur capacité à chouiner pour des lopetteries de compèt.

Le confort, la paix et l'enrichissement tendent à ramollir, on le sait depuis Platon au moins.

 



"Sparte était sans doute brutale, ses citoyens frustes et mal léchés, mais on y pratiquait ce que Platon considérait comme de simples vertus, pas encore corrompues par le luxe, comme l'était Athènes, et elle gagnait les guerres. En fait, toute la société était organisée dans ce seul but. Tout ce que l'on peut considérer comme spécifiquement humain, y compris les arts, la science et la recherche intellectuelle, était subordonné à cette fin, et Platon approuvait ce choix, jugeant que le culte de la vertu devait largement suffire à satisfaire les plus hautes aspirations humaines." -Madsen Pirie, La Micropolitique. Comment faire une politique qui gagne, p.43-45.

 

Il y a un bon texte du Aron des années 30 où il met en garde les démocraties sur leurs tendances à se ramollir face aux régimes qui leurs sont hostiles.

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à l’instant, Johnathan R. Razorback a dit :

Le confort, la paix et l'enrichissement tendent à ramollir, on le sait depuis Platon au moins.

 

 

Ben oui mais c'est parfois nécessaire de le rappeler ici comme ailleurs. Encore que ceux qui sont ici sont globalement plutôt moins chouineurs qu'en d'autres endroits...

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Il y a 3 heures, Citronne a dit :

 

Cette déclaration est la démonstration même de ce qui est dit par Kassad et h16.

 

On devient ce qu'on veut a partir du moment où on a un esprit critique et accès à l'information. On n'a jamais eu autant accès à l'information, et possibilité de prendre des risques, sortir de sa zone de confort, partir a l'étranger, monter sa boîte avec des prêts ou des plateformes de crowdfunding...

Mais bon on préfère dire que c'est la faute de la génération précédente si le monde tourne tel qu'il le fait.

 

Donc non ce n'est pas le problème de la génération d'avant. Il faut justement prendre ses responsabilités et se rendre compte que le petit monde de fragiles qu'on a est bien notre responsabilité. 

 

Je te rejoins totalement.

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10 hours ago, G7H+ said:

En même temps, les petites poches symboliques qui ne peuvent rien contenir (pantalons) ou l'absence de poche (manteaux) dans bcp de vêtements pour femmes, j'ai toujours trouvé ça couillon.

 

Mais les femmes portent un sac pour tout ça. 

ou les hommes...:icon_tourne:

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Le 28/02/2017 à 01:18, Romy a dit :

 

Pour continuer avec le féminisme de slate (qui doit être le plus SJW des "gros" sites français) :

 

http://www.slate.fr/story/138146/peres-racontent-accouchement

 

Des putains de dingues. Cette haine, cette rage et cette extrapolation idéologique à partir de rien (en l'occurrence 3 tweets), c'est fascinant.

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il y a 2 minutes, Alchimi a dit :

En fait le principe de Slate c'est que n'importe qui peut écrire un article alakon, c'est ça?

Tu veux dire, comme Vomigorax à la grande époque ?

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Les mecs qui ne s’intéressent pas et ne s'impliquent pas dans l'accouchement de leur femme sont des gros cons du patriarcat qui se foutent de leur femme.

Les mecs qui s’intéressent et s'impliquent dans l'accouchement de leur femme sont des gros cons du patriarcat qui interdisent la parole à leur femme.

 

Make it simple.

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il y a 39 minutes, SCBastiat a dit :

 

Pour continuer avec le féminisme de slate (qui doit être le plus SJW des "gros" sites français) :

 

http://www.slate.fr/story/138146/peres-racontent-accouchement

 

Des putains de dingues. Cette haine, cette rage et cette extrapolation idéologique à partir de rien (en l'occurrence 3 tweets), c'est fascinant.

 

Tiens ça faisait longtemps, cool de te revoir par ici ! :) 

 

Eh oui les féministes sont toujours aussi irrécupérables.

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il y a une heure, Fagotto a dit :

Il faut vraiment fermer Twitter et envoyer au bagne les gens qui écrivent des articles dessus.

C'est la première mesure indispensable pour sauver la civilisation occidentale.

 

Ça pourrait arriver. L'entreprise est en faillite, personne ne veut les racheter...

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L'article me retourne le coeur.

Quand on a connu la maternité et à quel point c'est difficile pour le père d'y exister, on soupire.

En plus l'auteur le dit bien et regrette ces hommes qui osent essayer d'exister, ces fourbes.

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un mec  a fait une experience sur Tinder.

il utilise les profil pictures du canon qui a fait le clip "call me maybe"

Il fait expres de choisir des intro completement vulgaires qui disqualifieraient n'importe quel mec normal.

Voila ce qui se passe

 

(le pire, c'est que je suis sur que la plus part des filles concerneé aurait dit "c'est pas mon genre" si on leur avait demandé comment elle le trouve

 

 

It's basically life on easy mode (sorry mobile users)
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