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Armageddon économique ?


vincponcet

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note pour SilentBob :

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Il y a deux indices dont je me sers pour connaitre un peu l'humeur des marchés: le VIX et le VXO (plus ancien donc on peut revenir plus loin dans le temps). Pour l'instant le niveau de stress n'est pas vraiment à son maximum si on le compare avec octobre 1987. Je pense qu'il y a une bulle qui se forme sur les emprunts d'état, elle va éclater et ça va faire mal. Mais je ne pense que pas que ce soit la fin de la social démocratie (à mon grand regret).

1/3 des entreprises côtés ont fait mieux que l'année dernière et les autres ne sont pas toutes au fond du gouffre. Ce qui effraie ce sont les états mais n'oublions pas que nous sommes leurs porte-monnaies et qu'ils peuvent encore aller puiser dedans, au final il ne nous prennent que 50% non? Ils osnt capables de nous prendre 75%.

… Pour ma part, je pense que tout va se passer comme un élastique qui claque. On ne sait pas exactement quand, mais ce sera brusque, rapide, et très douloureux. Autrement dit, cas du cygne noir : ce ne sont certainement pas les indices qui indiqueront que ça va casser net.

Je crois que les états comme l'Espagne, la Grèce, le Portugal vont au final s'en sortir mais ça va faire mal, ils vont couper dans les budgets, bref alléger leurs charges et je pense que c'est plutôt bon pour nous. En allégeant leurs charges ils vont se délester de fonctionnaires, privatiser des trucs qui leurs coutent un bras et tout ce qui fait moche sur un bilan. En gros, je pense que ces pays vont devenir assez libéraux. Je vois mal des états augmenter les taxes comme des fous mais par contre privatiser ça fait moins de mécontents surtout quand on explique aux gens que c'est pour leur bien.

Je vois la fin des services public et un retour à un état plus petit car ils n'auront pas le choix, il faudra faire du pognon, vendre des trucs!

On peut rêver. Si on en arrive là, c'est qu'il y aura eu, avant, des choses vraiment pas belles.

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… Pour ma part, je pense que tout va se passer comme un élastique qui claque. On ne sait pas exactement quand, mais ce sera brusque, rapide, et très douloureux. Autrement dit, cas du cygne noir : ce ne sont certainement pas les indices qui indiqueront que ça va casser net.

On peut rêver. Si on en arrive là, c'est qu'il y aura eu, avant, des choses vraiment pas belles.

Un élastique qui claque, c'est possible, la bulle qui est en train de se former sur les emprunt d'état est grave et pourrait provoquer un autre krach. Dans le même temps je me dis que cela aura un impact que sur les états, dans un premier temps en tout cas. Ensuite sur toutes les entreprises dépendantes de l'état et en cela la France est aux premières places.

Je pense qu'il va y avoir de plus en plus de chômeurs, de plus en plus de misère, de plus en plus de gens sans ressources, incapables malgré des qualifications certaines de trouver un emploi. Il y a peu je voyais à Monaco que carrefour employait des bac+2 en tant que caissières.

Rien que sur la Belgique, il y a quelques mois il fallait le français et le Néerlandais maintenant il faut l'anglais (alors qu'une petite pratique était requise il y a quelques mois).

Si ça en viens à éclater, ça va faire mal, je vois du sang et des larmes. Je ne vois pas un élastique, je vois plutôt un explosif lent, mais puissant avec une force d'inertie que les états concernés ne pourront arrêter. Mais il va y avoir une sorte de domino's day, certains états tomberont avant d'autres: Grèce, Espagne, Portugal (je vois bien les portugais en premier moi, je sais pas pourquoi une intuition) il faut qu'il y ait un exemple européen de mécontentement général, de violence, des photos apocalyptiques dans les journaux. Mais je crains qu'en France ce soit une révolution rouge…

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Là, tu te fais un film.

Il y a les résignés (5%). Il y a les préparés (1%). Et il y a ceux qui ne sont au courant de rien - soit qu'ils ne veulent pas voir, soit qu'ils n'en ont pas la capacité. (94%)… Et quand il y a des troubles profonds, c'est un petit pourcentage du 1% de préparés qui s'occupe de faire du trouble, c'est un petit pourcentage de ceux qui sont résignés qui les suivent, et c'est un + ou - gros pourcentage de ceux qui n'ont rien vu venir qui passent de vie à trépas.

hum, dans les résignés je mettais aussi tous ceux qui ne veulent pas savoir (c'est une forme de résignation). De plus je ne suis pas sûr que l'existence et l'importance de la crise soit si difficile à comprendre pour les gens qui ont fait le moins d'études (et qui sont souvent bien plus à même de saisir la réalité que ceux qui se sont remplis l'esprit d'illusions). Ceux qui n'ont pas la capacité de comprendre sont plus souvent ceux qui n'y ont pas intérêt, ceux qui en profitent ; ceux-là évidemment mettront beaucoup de temps à se protéger (je pense aux analystes de GS qui communiquent actuellement que ce n'est qu'un trou d'air…).

Je ne doute pas que le pourcentage de préparés résignés soit très supérieur au pourcentage de résignés préparés (entre savoir qu'il va y avoir un gros pb, et savoir s'en sortir il y a un monde).

Les vraies réformes ne se produisent que dos au mur.

L'histoire pousse à conclure en ce sens … mais elle ne se répète pas. Tant que je n'aurais pas d'explication qui explique a priori pourquoi il en va ainsi, je continuerai à considérer cela comme un constat, et pas comme un principe.

Il y a deux indices dont je me sers pour connaitre un peu l'humeur des marchés: le VIX et le VXO (plus ancien donc on peut revenir plus loin dans le temps). Pour l'instant le niveau de stress n'est pas vraiment à son maximum si on le compare avec octobre 1987. Je pense qu'il y a une bulle qui se forme sur les emprunts d'état, elle va éclater et ça va faire mal. Mais je ne pense que pas que ce soit la fin de la social démocratie (à mon grand regret).

1/3 des entreprises côtés ont fait mieux que l'année dernière et les autres ne sont pas toutes au fond du gouffre. Ce qui effraie ce sont les états mais n'oublions pas que nous sommes leurs porte-monnaies et qu'ils peuvent encore aller puiser dedans, au final il ne nous prennent que 50% non? Ils osnt capables de nous prendre 75%.

Je crois que les états comme l'Espagne, la Grèce, le Portugal vont au final s'en sortir mais ça va faire mal, ils vont couper dans les budgets, bref alléger leurs charges et je pense que c'est plutôt bon pour nous. En allégeant leurs charges ils vont se délester de fonctionnaires, privatiser des trucs qui leurs coutent un bras et tout ce qui fait moche sur un bilan. En gros, je pense que ces pays vont devenir assez libéraux. Je vois mal des états augmenter les taxes comme des fous mais par contre privatiser ça fait moins de mécontents surtout quand on explique aux gens que c'est pour leur bien.

Je vois la fin des services public et un retour à un état plus petit car ils n'auront pas le choix, il faudra faire du pognon, vendre des trucs!

Les états n'existent pas sans les gens. D'un côté ceux qui en profitent, de l'autre ceux qui veulent qu'il leur coûte moins. Rien n'est jamais fait a priori dans ce rapport de force.

L'histoire de la Grèce laisse plutôt penser que la faillite ne sera pas évitée.

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Décidemment, ils font des bons articles sur ce site:

http://www.mecanopolis.org/?p=13388

Les regards se tournent désormais vers Madrid, qui a préventivement annoncé un plan d’austérité de 50 milliards d’euro sur trois ans, accueilli avec scepticisme tant en raison de son montant et des mesures qu’il implique que des prévisions de croissance sur lequel il repose. Or, les rumeurs se multiplient à propos d’un abaissement de la note de la dette publique espagnole par une nouvelle agence de notation, emboîtant le pas de Standard & Poor’s, qui l’a fait en décembre dernier. Le taux des obligations à trois ans passant en moyenne à 2,61% à l’occasion d’une nouvelle émission, au lieu de 2,13% début décembre. L’Espagne a un autre poids économique au sein de la zone euro que la Grèce, elle en est la 4 éme puissance économique, et tout problème l’atteignant aurait d’importantes répercussions dans toute la zone.
Ce calcul risque d’être de plus en plus difficile à tenir, si l’Espagne et le Portugal entrent à leur tour dans la zone de tempête, risquant de déstabiliser celle de l’euro bien au-delà de ce que pourrait faire la Grèce. En réalité, la solidité de la zone euro est menacée dans les deux cas de figure possibles, en cas d’un secours généralisé à tous ses membres (mutualisant le coût d’une dette devenue énorme), ou en cas d’abandon des pays les plus faibles, ce qui sera très probablement illusoire. Il faut donc choisir entre deux risques.

A mon avis ils vont dropper la Grèce.

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hum, dans les résignés je mettais aussi tous ceux qui ne veulent pas savoir (c'est une forme de résignation). De plus je ne suis pas sûr que l'existence et l'importance de la crise soit si difficile à comprendre pour les gens qui ont fait le moins d'études (et qui sont souvent bien plus à même de saisir la réalité que ceux qui se sont remplis l'esprit d'illusions). Ceux qui n'ont pas la capacité de comprendre sont plus souvent ceux qui n'y ont pas intérêt, ceux qui en profitent ; ceux-là évidemment mettront beaucoup de temps à se protéger (je pense aux analystes de GS qui communiquent actuellement que ce n'est qu'un trou d'air…).

Analyse intéressante mais différente de la mienne. Pour moi, la résignation suppose le savoir. On ne résigne pas à un truc dont on ne connaît pas l'existence. Bref. Pour la partie "ceux qui ne peuvent comprendre", c'est indépendant du niveau d'étude mais bien plus des domaines étudiés. Ainsi, si on a toujours présenté que des schémas keynésiens aux personnes, sans jamais fournir une vision alternative, ils analyseront la situation en termes keynésiens et ne comprendront pas pourquoi ça foire. C'est d'ailleurs exactement ce qui se passe actuellement avec la plupart des économistes, notamment français, dont les bases sont essentiellement keynésiennes au mieux, marxistes au pire (regarde Jorion, Piketty, …)

Je ne doute pas que le pourcentage de préparés soit très supérieur au pourcentage de résignés (entre savoir qu'il va y avoir un gros pb, et savoir s'en sortir il y a un monde).

Je ne pense pas. La résignation et l'ignorance sont beaucoup moins coûteux en énergie que la préparation. En outre, se préparer à un truc catastrophique, c'est se préparer à un truc que tout le monde redoute et dont personne ne veut entendre parler, bref se la jouer pessimiste. Et ça, c'est socialement mal vu.

D'ailleurs, concrètement, tu es au courant, tu sais que ça peut tourner au vinaigre, et … tu as fait quoi, exactement, jusqu'à présent ? :icon_up:

A mon avis ils vont dropper la Grèce.

C'est aussi mon avis. Mais franchement, je crois qu'ils ne savent pas eux-mêmes quoi faire.

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Analyse intéressante mais différente de la mienne. Pour moi, la résignation suppose le savoir. On ne résigne pas à un truc dont on ne connaît pas l'existence. Bref. Pour la partie "ceux qui ne peuvent comprendre", c'est indépendant du niveau d'étude mais bien plus des domaines étudiés. Ainsi, si on a toujours présenté que des schémas keynésiens aux personnes, sans jamais fournir une vision alternative, ils analyseront la situation en termes keynésiens et ne comprendront pas pourquoi ça foire. C'est d'ailleurs exactement ce qui se passe actuellement avec la plupart des économistes, notamment français, dont les bases sont essentiellement keynésiennes au mieux, marxistes au pire (regarde Jorion, Piketty, …)

Oui, c'est une analyse différente (j'expliquais simplement mes termes).

Je ne pense pas. La résignation et l'ignorance sont beaucoup moins coûteux en énergie que la préparation. En outre, se préparer à un truc catastrophique, c'est se préparer à un truc que tout le monde redoute et dont personne ne veut entendre parler, bref se la jouer pessimiste. Et ça, c'est socialement mal vu.

Hum, j'ai bêtement inversé les deux termes :mrgreen: (correction faite ci-dessus). Je suis d'accord, c'est évident.

D'ailleurs, concrètement, tu es au courant, tu sais que ça peut tourner au vinaigre, et … tu as fait quoi, exactement, jusqu'à présent ? :icon_up:

En première moitié 2007 j'ai vendue toutes mes actions et conseillé de vendre à mes proches. Depuis 3 mois je conseille de vendre les assurances vie et d'acheter soit de l'or (pour moi), soit mieux un actif réel de base. L'objectif c'est d'avoir zéro bond du trésor et très peu de cash ou de placements… mieux vaut du réel !

Par ailleurs - mais ça je l'ai toujours fait - je m'arrange pour être le moins dépendant possible de l'état (pas de subsids en particulier).

C'est aussi mon avis. Mais franchement, je crois qu'ils ne savent pas eux-mêmes quoi faire.

Sans doute, à voir combien ils gesticulent :doigt: .

L'éviction de la Grèce est ce qui me semble le plus probable vu les rapports de force en état.

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L'éviction de la Grèce est ce qui me semble le plus probable vu les rapports de force en état.

Je n'y crois pas. En tout cas pas dans les mois qui viennent. L'exclusion d'un pays de la zone euro va être très couteux pour les autres et tout va être fait pour l'éviter.

C'est d'ailleurs dommage. Ce serait la meilleure chose pour la Grèce.

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Bonsoir,

Oui, c'est une analyse différente (j'expliquais simplement mes termes).

Hum, j'ai bêtement inversé les deux termes :doigt: (correction faite ci-dessus). Je suis d'accord, c'est évident.

En première moitié 2007 j'ai vendue toutes mes actions et conseillé de vendre à mes proches. Depuis 3 mois je conseille de vendre les assurances vie et d'acheter soit de l'or (pour moi), soit mieux un actif réel de base. L'objectif c'est d'avoir zéro bond du trésor et très peu de cash ou de placements… mieux vaut du réel !

Par ailleurs - mais ça je l'ai toujours fait - je m'arrange pour être le moins dépendant possible de l'état (pas de subsids en particulier).

Sans doute, à voir combien ils gesticulent :icon_up: .

L'éviction de la Grèce est ce qui me semble le plus probable vu les rapports de force en état.

Je lis ici et là que l'euro serait menacé, quel genre d'actifs serait à privilégier en cas de gros bug du système ?

Cette file a tendance à me donner des sueurs froides, on y parle d'économie, puis de survie en milieu hostile, puis de krav-maga… A vous lire on croirait qu'à l'horizon 6 mois 1 an, on sera dans un Mad Max :mrgreen:

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Problème : on n'est même plus certain que tout l'or déclaré existe réellement.

Il faut acheter des pièces physiques.

Bonsoir,

Je lis ici et là que l'euro serait menacé, quel genre d'actifs serait à privilégier en cas de gros bug du système ?

Cette file a tendance à me donner des sueurs froides, on y parle d'économie, puis de survie en milieu hostile, puis de krav-maga… A vous lire on croirait qu'à l'horizon 6 mois 1 an, on sera dans un Mad Max :icon_up:

Non. Il y aura du pétrole, il y aura de l'électricité, il y aura des conserves de petits pois. Et de la confiture.

Simplement, il y aura beaucoup d'interruptions pénibles de certains services. Disons que l'état va avoir bien du mal à faire son job (sécurité, notamment). Il faudra d'abord compter sur toi-même.

Un état qui s'effondre, c'est l'Argentine. Un témoignage : http://ferfal.blogspot.com/

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Il faut acheter des pièces physiques.

Non. Il y aura du pétrole, il y aura de l'électricité, il y aura des conserves de petits pois. Et de la confiture.

Simplement, il y aura beaucoup d'interruptions pénibles de certains services. Disons que l'état va avoir bien du mal à faire son job (sécurité, notamment). Il faudra d'abord compter sur toi-même.

Un état qui s'effondre, c'est l'Argentine. Un témoignage : http://ferfal.blogspot.com/

L'Argentine, c'est à ça que je pensais. Je me rappelle avoir vu il y a quelques années un reportage (arte, sûrement) sur la crise. On y voyait des gens modestes manifester dans la rue pour réclamer leur argent. Des années d'épargnes par le travail s'étaient volatilisées, comme ça. Comment garder son sang froid et ses principes quand on réalise qu'on a été le dindon de la farce, que l'honnêteté aboutit à la ruine ?

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Problème : on n'est même plus certain que tout l'or déclaré existe réellement.

Oui, c'est un problème (ceux qui en doutent peuvent consulter http://www.gata.org/node/8052 ).

Mais en fait ce n'est qu'un problème parmis d'autres concernant l'or, le principal étant la réaction des états, qui pourraient très bien interdire la possession d'or physique, comme cela a déjà été fait.

Il faut garder à l'esprit une chose: il n'y a pas vraiment de raison de chercher à stocker de la richesse "en barre", l'important est de possèder qqchose de réel, l'or étant un investissement comme un autre. Ici, c'est un investissement spéculatif, dont il faudra savoir se séparer au bon moment (pour acheter qqchose de réel).

Je n'y crois pas. En tout cas pas dans les mois qui viennent. L'exclusion d'un pays de la zone euro va être très couteux pour les autres et tout va être fait pour l'éviter.

C'est d'ailleurs dommage. Ce serait la meilleure chose pour la Grèce.

Pourquoi couteux ?

Perso, je pense que ce sera ça ou alors l'euro va couler, c'est pour cela que la Grèce va être remerciée.

La seule autre solution serait un bailout, mais la France et l'Allemagne ne parviendront pas à tomber d'accord là-dessus à mon avis (cela créerait un précédent énorme).

Je me demande néamoins ce que cela ferait à l'euro si la Grèce déclarait simplement qu'elle ne reboursera pas une partie de sa dette. Des idées ?

Je lis ici et là que l'euro serait menacé, quel genre d'actifs serait à privilégier en cas de gros bug du système ?

Je trouve cela formidable comment la finance moderne a déformé nos pensées. Quel actif dois-je possèder ? réponse: celui qui me sert, à moi, perso, pour élever mes gamins, développer mon entreprise, faire des recherches, dormir … que sais-je !

Il faut acheter des pièces physiques.

Et se débrouiller pour que personne ne le sache (pb: ya un premium non négligeable sur les pièces).

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L'Argentine, c'est à ça que je pensais. Je me rappelle avoir vu il y a quelques années un reportage (arte, sûrement) sur la crise. On y voyait des gens modestes manifester dans la rue pour réclamer leur argent. Des années d'épargnes par le travail s'étaient volatilisées, comme ça. Comment garder son sang froid et ses principes quand on réalise qu'on a été le dindon de la farce, que l'honnêteté aboutit à la ruine ?

Le coeur du problème n'est pas une question d'honnêteté. Le problème à la base c'est pourquoi les gens croient qu'il est possible de mettre son argent à la banque, de rien faire, et de gagner X% avec zéro risque. Etre rentier, c'est risqué, ils le découvrent.

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Je trouve cela formidable comment la finance moderne a déformé nos pensées. Quel actif dois-je possèder ? réponse: celui qui me sert, à moi, perso, pour élever mes gamins, développer mon entreprise, faire des recherches, dormir … que sais-je !

Je vois ce que tu veux dire par "déformé", c'est bien mon cas. Effectivement je pensais à des actifs qui aient de la valeur aux yeux d'autres personnes plutôt que des biens utiles à moi-même. Je vois surtout mon épargne comme un bouclier, et du coup, l'idée de la convertir en biens ou services tangibles me pousse à ce réflexe d'obtenir des biens "de sûreté", inutiles à moi-même mais échangeables à tout moment. Ça peut sembler tordu, j'en conviens.

Le coeur du problème n'est pas une question d'honnêteté. Le problème à la base c'est pourquoi les gens croient qu'il est possible de mettre son argent à la banque, de rien faire, et de gagner X% avec zéro risque. Etre rentier, c'est risqué, ils le découvrent.

Ce que j'appelle être rentier, c'est vivre de ses rentes, et ça n'était clairement pas le cas de ces gens, ni le mien. Pour ce qui est de "gagner X% avec zéro risque" je te rejoins : investir c'est risqué et en principe, le niveau de risque est proportionnel au gain espéré. Les dépôts sur comptes rémunérés ne devraient pas échapper à cette règle. Mais en retour les dépôts sur comptes courants devraient être garantis, car non seulement ils ne rapportent rien, mais on paye la banque pour ça.

Si les gens croient - comme moi - qu'il est possible de mettre son argent à la banque, c'est parce qu'en toute honnêteté ils ont confiance, la même confiance qu'un salarié accorde à son employeur en allant travailler : il sait qu'il recevra comme convenu son salaire après un mois de service. Les échanges fonctionnent sur la confiance, et si on perd la confiance… Krav-maga :icon_up: !

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Lagarde: l'affaiblissement de l'euro, "une amélioration"

La ministre française de l'Economie Christine Lagarde a estimé samedi lors de la réunion du G7 à Iqaluit (Canada) que l'affaiblissement récent de l'euro était "une amélioration" par rapport à des périodes où la monnaie unique était jugée trop forte. L'euro est tombé vendredi à son plus bas niveau face au dollar depuis mai, une baisse alimentée par les craintes que certains membres de l'union monétaire, comme la Grèce, le Portugal ou l'Espagne, ne puissent régler seuls leur problème de dette

LCI

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Lagarde: l'affaiblissement de l'euro, "une amélioration"

La ministre française de l'Economie Christine Lagarde a estimé samedi lors de la réunion du G7 à Iqaluit (Canada) que l'affaiblissement récent de l'euro était "une amélioration" par rapport à des périodes où la monnaie unique était jugée trop forte. L'euro est tombé vendredi à son plus bas niveau face au dollar depuis mai, une baisse alimentée par les craintes que certains membres de l'union monétaire, comme la Grèce, le Portugal ou l'Espagne, ne puissent régler seuls leur problème de dette

Tout va bien alors, on s'inquiète pour rien,………….

On nous prends vraiment pour des C___

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Le coup porté à la Grèce (et l'euro) dépasse toutes les espérances :

Morgan Stanley: Even We Can't Believe How Fast The Euro Has Unraveled

Joe Weisenthal | Feb. 4, 2010, 5:14 PM | 4,459 | comment 14

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Tags: Economy, Europe, Greece

euroMorgan Stanley's (MS) currency analysts have been bearish on the euro for some time, but even they are stunned by the speed at which everything is unraveling, and now they're downgrading it further

Having reached some of our targets earlier than anticipated,

we have made some changes to our currency forecasts

mainly centered around the euro. We now forecast EUR/USD

to fall to 1.24 by year-end from 1.32 previously. We have also

lowered our EUR/GBP forecast following the Bank of

England’s move to pause its QE program. We see EUR/GBP

at 0.83 by year-end and GBP/USD at 1.49.

Our global currency outlook for 2010 had one major theme

which was a reversal in the “punish the printer” theme. Our

thesis for currencies in 2010 was that the huge excess

liquidity conditions that prevailed in 2009 and drove many

currencies into misalignment would reverse in 2010 as central

banks withdraw liquidity and the US economy outperforms.

We expected exchange rates to move back towards fair

value.

euroThey continue:

Downgrading Our Outlook for the Euro

We are becoming increasingly concerned about the prospects

for the euro. As Exhibit 4 shows the trade-weighted euro is

overvalued by around 19% according to our models and a fall

towards fair value would seem appropriate from here. The

euro’s overvaluation has perhaps contributed to the growing

strains within the Euro area as some of the weaker

economies would presumably have had weak currencies

through the crisis without the common currency.

However, owing to the ECB’s “passive” QE policy, the euro

has benefitted as the market punished the “active” printers

(USD and GBP) in 2009. We define “active” printers as those

who expanded their balance sheets by buying assets whereas

the ECB supplied liquidity through tenders allowing the market

to determine the demand for funds. The ECB’s exit strategy is

therefore less complex, which is partially why the euro

strengthened last year.

http://www.businessinsider.com/morgan-stan…unrvaled-2010-2

Qu'ils tombent avant nous et l'honneur sera sauf !

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Je trouve cela formidable comment la finance moderne a déformé nos pensées. Quel actif dois-je possèder ? réponse: celui qui me sert, à moi, perso, pour élever mes gamins, développer mon entreprise, faire des recherches, dormir … que sais-je !

et cela inclut aussi ce que tu penses pouvoir être convertible en cash au besoin.

Sinon, tes actifs se limiteraient à une maison, et des conserves dans la cave.

Pourquoi pas, mais ça serait vraiment se préparer au scénario madmax.

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Cet abruti de Bertrand propose … de fixer une limite au déficit.

http://info.france2.fr/france/Bertrand-pro…m-60877281.html

Fixons une limite à la folie : c'est plus sûr ainsi !

Pignouf de pignouf, il oublie de mentionner qu'en plus, les critères de Maastricht, c'est précisément à ça qu'ils servaient.

M'énerve, ces crétins parisiens.

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Cet abruti de Bertrand propose … de fixer une limite au déficit.

http://info.france2.fr/france/Bertrand-pro…m-60877281.html

Fixons une limite à la folie : c'est plus sûr ainsi !

Pignouf de pignouf, il oublie de mentionner qu'en plus, les critères de Maastricht, c'est précisément à ça qu'ils servaient.

M'énerve, ces crétins parisiens.

C'est un moulinet petit-bras d'autant plus ridicule que les déficits augmentent généralement en cours d'année par rapport à la loi de finance et au budget voté l'année précédente. Et puis, ce serait la porte ouverte à d'horribles manipulations comptables pour faire voter un budget présentable.

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:icon_up:

Il se trompe de cible. Ce ne sont pas les commissaires qui ont le pouvoir. C'est le Conseil (la partie purement politique). Ceux-là, ce sont les vrais pilotes de la machine. Pour le reste, il a raison.

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Il se trompe de cible. Ce ne sont pas les commissaires qui ont le pouvoir. C'est le Conseil (la partie purement politique). Ceux-là, ce sont les vrais pilotes de la machine. Pour le reste, il a raison.

Pour quelle raison ?

Ce sont bien ces 27 qui décident des lois ?

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Les 27 présidents et chefs de gouvernements, oui. Mais pas les commissaires. En gros, les politiciens insufflent l'orientation politique des commissaires et leurs donnent latitude pour proposer des directives / régulations qui sont en pratique discutées et rediscutées d'abord au sein du conseil, présenté à la commission, puis débattues au parlement (en 1ere puis 2ème lectures) avec des allers-retours bien cracras et des comités mis en place pour étudier les impacts (comitologie, impact assessment). C'est un bordel sans nom.

Mais au départ, ce sont bien les chefs d'état et de gouvernement qui disent quelle directive / régulation devra être pondue, et ce seront bien eux qui valideront ou pas le texte final obtenu d'accord avec le parlement avant transposition (régulation) ou application (directive).

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