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Heu Non. 

 

Une grande partie du réseau d'autoroute a été construit avant 74 via des SEM et a été privatisé que vers 2005.

 

 

Ce n'est que depuis 10 ans que l'on fonctionne via un système de concession. C'est d'ailleurs rigolo : je crois bien que les concessions originelle était de 30 ans, et qu'elles sont maintenant (10 après) toujours de 30 ans => capitalisme de connivence.

 

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Assez d'accord avec vengeusemasquée, mettre des péages sur des routes pour lesquelles on a déjà raqué pour la construction et l'entretien ça ne me va pas.

Si péage il y a (ou système de badge et reconnaissance de plaques d'immatriculation), cela doit se faire sur des routes réellement privatisées (et pas seulement en concession) où l'investissement initial pour la construction a été remboursé par l'acquéreur et où paie seulement l'utilisateur de la route.

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Assez d'accord avec vengeusemasquée, mettre des péages sur des routes pour lesquelles on a déjà raqué pour la construction et l'entretien ça ne me va pas.

Si péage il y a (ou système de badge et reconnaissance de plaques d'immatriculation), cela doit se faire sur des routes réellement privatisées (et pas seulement en concession) où l'investissement initial pour la construction a été remboursé par l'acquéreur et où paie seulement l'utilisateur de la route.

+1

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C'est-à-dire qu'on pourrait en parler si on ne payait pas déjà tous les routes et autoroutes par nos impôts...

Ce que je vais dire ici ne relève pas de l'idéologie ou de l'avis des uns et des autres : ce que tu écris est factuellement faux. :) Entre quelqu'un qui utilise une autoroute (toi par exemple) et quelqu'un qui n'utilise pas une autoroute (moi par exemple), le premier use de l'autoroute alors que le second non. Or il faut bien payer l'éclairage, les équipes de maintenance et d'intervention, les équipes de surveillance, etc. Le premier doit bien payer plus que le second, c'est parfaitement normal.

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Ce que je vais dire ici ne relève pas de l'idéologie ou de l'avis des uns et des autres : ce que tu écris est factuellement faux. :)

Ce qu'elle a écrit n'est pas foncièrement faux, mais simplement incomplet. D'ailleurs, on peut aussi dire de ta réponse qu'elle est incomplète.

Simplement car aucun de vous deux n'a fait le distinguo entre les frais d’aménagement et de construction, qui sont supportés par le contribuable, et les frais d'exploitation et d'entretien, qui sont supportés par l'usager et/ou le contribuable, suivant s'il y a mise en concession ou non (et le secteur est tellement subventionné, que même lorsqu'il y a concession, le contribuable doit tout de même raquer).

 

Entre quelqu'un qui utilise une autoroute (toi par exemple) et quelqu'un qui n'utilise pas une autoroute (moi par exemple), le premier use de l'autoroute alors que le second non. Or il faut bien payer l'éclairage, les équipes de maintenance et d'intervention, les équipes de surveillance, etc.

Nous sommes d'accord ici, mais avec tout ce que le secteur compte de subventions et de corruption, ce qui devrait être à la charge du client, de l'usager des routes, se retrouve partiellement à la charge d'administrés qui n'ont rien demandé.

D'ailleurs, il n'y a pas que les autoroutes dans la vie : quid des routes nationales ? Dont les frais sont intégralement pris en charge par le contribuable (puisque les nationales sont à la charge de l'Etat). Routes pour lesquelles nous payons donc tous alors que seul une portion d'entre nous les empruntons.

 

Le premier doit bien payer plus que le second, c'est parfaitement normal.

Non : le premier doit payer, mais pas le second. Pourquoi dois-je payer les frais d'aménagement d'une autoroute dans le Sud, ou encore l'entretien des routes nationales entourant Paris si j'habite à la frontière allemande et que je ne compte pas utiliser les axes susmentionnés ?

Dans le cadre d'une privatisation totale des voiries, je pense qu'une solution saine serait de transférer la propriété des axes à des sociétés dont les parts sociales seraient distribuées aux contribuables. Et ce à chaque échelon géographique, en fonction des collectivités ayant la charge des structures : par exemple, toutes les départementales du Var deviennent propriété d'une 'société de gestion des routes du Var' dont tous les contribuables (fonciers) du Var deviennent de facto actionnaire. A partir de ce moment-là, à chaque co-propriétaire de faire valoir ses droits, voter pour les appels d'offre lors de mise en concession et/ou lors de réfaction des voies, revendre ses titres, ou autre.

Le secteur se consoliderai sûrement de lui-même après quelques années, car la plupart des gens revendraient sans doute leurs titres pour récupérer un peu de pognon et se débarrasser de ces ennuyeuses prérogatives.

Une solution qui me paraît élégante, et juste pour le contribuable.

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Dans le cadre d'une privatisation totale des voiries, je pense qu'une solution saine serait de transférer la propriété des axes à des sociétés dont les parts sociales seraient distribuées aux contribuables. Et ce à chaque échelon géographique, en fonction des collectivités ayant la charge des structures : par exemple, toutes les départementales du Var deviennent propriété d'une 'société de gestion des routes du Var' dont tous les contribuables (fonciers) du Var deviennent de facto actionnaire. A partir de ce moment-là, à chaque co-propriétaire de faire valoir ses droits, voter pour les appels d'offre lors de mise en concession et/ou lors de réfaction des voies, revendre ses titres, ou autre.

Le secteur se consoliderai sûrement de lui-même après quelques années, car la plupart des gens revendraient sans doute leurs titres pour récupérer un peu de pognon et se débarrasser de ces ennuyeuses prérogatives.

Une solution qui me paraît élégante, et juste pour le contribuable.

 

+1 pour les départementales.

Et d'ailleurs je ferais la même chose au niveau de chaque rue, transférer les titres entre les propriétaires, copropriétaires et commerçants qui y habitent. Soyons bien conscients qu'il s'agit d'un transfert de l'actif et du passif, et non d'une vente.

En revanche pour les nationales et autoroutes il est tout à fait possible de les revendre à des sociétés. Quand on pense que Facebook rachète Whatsapp pour 19 mlliards de dollars, me dites pas que ce n'est pas possible de racheter le réseau routier français?

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Assez d'accord avec vengeusemasquée, mettre des péages sur des routes pour lesquelles on a déjà raqué pour la construction et l'entretien ça ne me va pas.

Si péage il y a (ou système de badge et reconnaissance de plaques d'immatriculation), cela doit se faire sur des routes réellement privatisées (et pas seulement en concession) où l'investissement initial pour la construction a été remboursé par l'acquéreur et où paie seulement l'utilisateur de la route.

 

L'acquéreur ne va jamais te rembourser, il va rembourser l'État. Friedman était d'ailleurs opposé aux privatisations payantes parce qu'elles donnent au gouvernement l'occasion d'augmenter son budget. Il n'y a pas de raison que le prix soit le remboursement de l'investissement. Les prix ne sont pas basés sur les coûts. Qui voudrait de la SNCF s'il doit payer pour les centaines de milliards qui sont partis dedans ?

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Dans le cadre d'une privatisation totale des voiries, je pense qu'une solution saine serait de transférer la propriété des axes à des sociétés dont les parts sociales seraient distribuées aux contribuables. Et ce à chaque échelon géographique, en fonction des collectivités ayant la charge des structures : par exemple, toutes les départementales du Var deviennent propriété d'une 'société de gestion des routes du Var' dont tous les contribuables (fonciers) du Var deviennent de facto actionnaire. A partir de ce moment-là, à chaque co-propriétaire de faire valoir ses droits, voter pour les appels d'offre lors de mise en concession et/ou lors de réfaction des voies, revendre ses titres, ou autre.

Le secteur se consoliderai sûrement de lui-même après quelques années, car la plupart des gens revendraient sans doute leurs titres pour récupérer un peu de pognon et se débarrasser de ces ennuyeuses prérogatives.

Une solution qui me paraît élégante, et juste pour le contribuable.

 

J'ai peur que la société ait du mal à fonctionner au début avec autant d'actionnaires qui ne connaissent absolument rien au secteur. 

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Je suis assez d'accord avec John, d'autant que nous parlions initialement du périphérique, route dont nous contribuables avons tous financé l'investissement et dont nous finançons tous le fonctionnement.

Chitah, ce que je voulais dire, c'est qu'il me semble choquant qu'en plus de ce que nous coûtent les routes en impôts, il faille payer un péage. Ce ne peut être entendable que moyennant baisse d'impôt et fin du financement par l'impôt du fonctionnement des routes. Je ne raisone pas en théorie, où tout se passe toujours bien comme chacun sait, mais en France aujourd'hui où nous sommes déjà écrasés d'impôts et où ajouter des redevances est un peu difficile à vendre.

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Je suis assez d'accord avec John, d'autant que nous parlions initialement du périphérique, route dont nous contribuables avons tous financé l'investissement et dont nous finançons tous le fonctionnement.

 

 

La seule solution réaliste (ie qui peut voir le jour) c'est la création d'une société du périphérique de Paris qui serait vendue par un appel plus ou moins public à l'épargne. Je ne crois pas qu'il soit réaliste d'imaginer qu'on filera un jour une action à chaque Français (c'est cependant une mesure que je propose toujours aux gauchistes pour avoir des sociétés publiques qui le sont vraiment).

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Le cout d'entretien devrait être pris en charge par les usagers, donc les péages (ou le badge) me semblent une solution juste. Pour les autoroutes et périphériques déjà construits on ne vas pas reconstituer qui a payé quoi, soyons réaliste, donc l'Etat en conserve la nu-propriété et l'usufruit est confié a des sociétés d'exploitations, pour les futures routes on pourra envisager des structures entièrement privées.

 

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Je vois pas pourquoi l'État devrait garder la nu-propriété ?

 

 

 

Le cout d'entretien devrait être pris en charge par les usagers

 

Le coût d'entretien doit être pris en charge par le propriétaire. À sa charge de se trouver des revenus, en faisant payer les usagers par exemple mais on pourrait imaginer d'autres business model. 

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En revanche pour les nationales et autoroutes il est tout à fait possible de les revendre à des sociétés.

Oui et non. Oui, il est possible que certaines routes soient revendues à des sociétés, mais non, ce n'est pas à l'Etat de le faire.

Les politiciens, on sait tous comment ils fonctionnent, et on peut déjà anticiper la grande braderie qui aurait lieu si ceux-ci venaient à mettre les voiries françaises sur le marché. Avec tout ce qui pourrait s'ensuivre de rabais, copinages et rétrocessions en dessous de table.

Même pour les voies nationales, je pense que la création d'une société de gestion avec distribution des parts sociales aux contribuables est une solution intéressante. La revente de certains axes peut très bien se faire par la suite, car, comme tu le soulignes, les acheteurs ne manqueront pas. Et les sommes récoltées finiront dans la poche des actionnaires plutôt que dans les caisses de l'Etat (et les poches des politiciens).

 

J'ai peur que la société ait du mal à fonctionner au début avec autant d'actionnaires qui ne connaissent absolument rien au secteur.

 

Comme souvent lorsque l'on a beaucoup de petits porteurs, de nombreux actionnaires ne voteront pas aux assemblées générales. Ce qui n'empêche pas une boite de tourner.

Dans mon message précédent, je laissais sous-entendre en filigrane, à travers ce "foncier" mis entre parenthèses, que les parts des sociétés ainsi créées seraient avant tout distribuées aux propriétaires (aux contribuables payant des taxes foncières), ce qui me semblait être le plus logique puisque l'on reste dans un domaine très proche de l'immobilier. Mais au-delà, et même cas échéant (distribution à tous les contribuables), il me semblerait bon que le nombre de part soit proportionnel au niveau d'imposition.

Ainsi, les grands groupes possédant beaucoup de foncier (payant beaucoup d'impôts) se retrouveraient actionnaires majoritaires et auraient l'essentiel du pouvoir décisionnaire dans ces nouvelles structures. Personnellement, cela ne me choquerait pas de voir des enseignes comme Carrefour ou MacDonald's posséder de larges parts des sociétés de gestion des voiries.

En fait, cela pourrait même avoir des effets bénéfiques, puisque leur intérêt principal est de permettre à leur clientèle de se rendre aisément chez eux. Les routes ne seraient plus aménagées selon des motifs purement politiques, mais avant tout selon des besoins économiques.

 

Le coût d'entretien doit être pris en charge par le propriétaire. À sa charge de se trouver des revenus, en faisant payer les usagers par exemple mais on pourrait imaginer d'autres business model.

Voilà. C'est au propriétaire de régler l'ardoise et de décider dans quelles conditions et à quels tarifs la route peut être empruntée.

Dans le cadre de routes communales et/ou en zones résidentielles, nulle doute que les riverains décideraient de bloquer la circulation aux non-résidents ou de se faire dédommager pour les gènes liées à la circulation par des frais de péage. Et qu'ils prendraient en charge eux-même les frais liés à la réfaction des voies se situant devant le pas de leur porte. Ca leur coûtera moins cher que de laisser la mairie faire et reporter la facture sur leur feuille d'imposition.

Pour les plus grands axes, si les principaux propriétaires "routiers" sont des groupes de grande distribution, il est fort probable que ceux-ci prennent en charge l'ensemble des frais d'entretien, pour éviter que les péages ne détourne leur clientèle. J'imagine d'ailleurs que ces groupes seraient ravis d'avoir des billes dans les sociétés d'autoroute, de façon à pouvoir implanter leurs enseignes sur les aires de repos. Ils pourraient alors laisser ces voies libres d'accès et rabattre les frais en surfacturant les services offerts dans lesdits magasins.

Pour peu que l'implantation de nouveaux axes soit libéralisé, le marché fera sûrement naître de nombreux business-models intéressant. De la route payante sur laquelle tu peux rouler à 200 à l'autoroute sur laquelle le trajet est offert pour tout achat d'un menu Maxi Best-Of.

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Les politiciens, on sait tous comment ils fonctionnent, et on peut déjà anticiper la grande braderie qui aurait lieu si ceux-ci venaient à mettre les voiries françaises sur le marché. Avec tout ce qui pourrait s'ensuivre de rabais, copinages et rétrocessions en dessous de table.

 

Ouais, mais au moins ce sera fait.

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Le cout d'entretien devrait être pris en charge par les usagers, donc les péages (ou le badge) me semblent une solution juste. Pour les autoroutes et périphériques déjà construits on ne vas pas reconstituer qui a payé quoi, soyons réaliste, donc l'Etat en conserve la nu-propriété et l'usufruit est confié a des sociétés d'exploitations, pour les futures routes on pourra envisager des structures entièrement privées.

Sauf que les usagers, ce sont aussi ceux qui beneficient des services de police, des secours etc... pas uniquement ceux qui roulent directement sur la voie. Il faudrait donc que la privatisation touche tous les services utilisant les axes de circulation en question donc ca devient deja plus complexe a mettre en place que de "simplement" poser des peages.

 

Disons que dans un premier temps, on peut se limiter aux usagers directs en laissant les autres de cote mais c'est une demi-solution (meilleure que l'actuelle evidemment)

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Un badge, un portique? Top pour se faire pister!

Avec la plaque et le nom, on doit pouvoir faire le lien avec les champs du fichier edvige sans trop de problème.

C'est la porte ouverte à de nombreux petits drapeaux anti-girafe aux quatre coins des propriétés... Ca se complique : payer en liquide va donner du bouchon à mort.

 

Enfin, de toute façon ça n'arrivera pas demain...

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L'acquéreur ne va jamais te rembourser, il va rembourser l'État. Friedman était d'ailleurs opposé aux privatisations payantes parce qu'elles donnent au gouvernement l'occasion d'augmenter son budget. Il n'y a pas de raison que le prix soit le remboursement de l'investissement. Les prix ne sont pas basés sur les coûts. Qui voudrait de la SNCF s'il doit payer pour les centaines de milliards qui sont partis dedans ?

 

Je n'ai pas dit que le prix de vente devait être égal àl'investissement, par contre on peut très bien imposer à l'Etat qu'il restitue les fruits de la vente à travers un crédit d'impôt exceptionnel aux contribuables.

 

J'ai peur que la société ait du mal à fonctionner au début avec autant d'actionnaires qui ne connaissent absolument rien au secteur.

 

Toutes les grandes boites cotées en bourse ont une multitude d'actionnaires, ça ne pose aucun problème de gestion.

 

Oui et non. Oui, il est possible que certaines routes soient revendues à des sociétés, mais non, ce n'est pas à l'Etat de le faire.

Les politiciens, on sait tous comment ils fonctionnent, et on peut déjà anticiper la grande braderie qui aurait lieu si ceux-ci venaient à mettre les voiries françaises sur le marché. Avec tout ce qui pourrait s'ensuivre de rabais, copinages et rétrocessions en dessous de table.

Même pour les voies nationales, je pense que la création d'une société de gestion avec distribution des parts sociales aux contribuables est une solution intéressante. La revente de certains axes peut très bien se faire par la suite, car, comme tu le soulignes, les acheteurs ne manqueront pas. Et les sommes récoltées finiront dans la poche des actionnaires plutôt que dans les caisses de l'Etat (et les poches des politiciens).

D'accord, mais dans le monde réel les privatisations se font juridiquement en considérant l'Etat comme un vendeur normal.
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Sauf que les usagers, ce sont aussi ceux qui beneficient des services de police, des secours etc... pas uniquement ceux qui roulent directement sur la voie. Il faudrait donc que la privatisation touche tous les services utilisant les axes de circulation en question donc ca devient deja plus complexe a mettre en place que de "simplement" poser des peages.

 

Disons que dans un premier temps, on peut se limiter aux usagers directs en laissant les autres de cote mais c'est une demi-solution (meilleure que l'actuelle evidemment)

 

Ce n'est évidemment qu'une solution transitoire, mais il y en a beaucoup qui rêvent de passer de l'état tentaculaire à l'anarcapie en un coup de baguette magique mais la réalité c'est que le processus de long terme se fera par des mesures insatisfaisantes qui pourraient même être plus couteuse temporairement. C'est cependant le seul moyen d'obtenir un changement structurel.

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Ce qu'elle a écrit n'est pas foncièrement faux, mais simplement incomplet. D'ailleurs, on peut aussi dire de ta réponse qu'elle est incomplète.

Simplement car aucun de vous deux n'a fait le distinguo entre les frais d’aménagement et de construction, qui sont supportés par le contribuable, et les frais d'exploitation et d'entretien, qui sont supportés par l'usager et/ou le contribuable, suivant s'il y a mise en concession ou non (et le secteur est tellement subventionné, que même lorsqu'il y a concession, le contribuable doit tout de même raquer).

J'ai bien décrit tous les cas possibles si.

Non : le premier doit payer, mais pas le second. Pourquoi dois-je payer les frais d'aménagement d'une autoroute dans le Sud, ou encore l'entretien des routes nationales entourant Paris si j'habite à la frontière allemande et que je ne compte pas utiliser les axes susmentionnés ?

Tu sais bien que je suis anarcap. Et que pour moi l'Etat ne devrait même pas exister. Donc ta remarque...

Ici on est dans le cadre de la réalité réelle. Et ce que j'ai écrit est juste, car encore une fois je ne parle pas que de l'usage, mais de tout le cycle de vie de l'autoroute, de sa conception à son exploitation.

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Chitah, ce que je voulais dire, c'est qu'il me semble choquant qu'en plus de ce que nous coûtent les routes en impôts, il faille payer un péage. Ce ne peut être entendable que moyennant baisse d'impôt et fin du financement par l'impôt du fonctionnement des routes. Je ne raisone pas en théorie, où tout se passe toujours bien comme chacun sait, mais en France aujourd'hui où nous sommes déjà écrasés d'impôts et où ajouter des redevances est un peu difficile à vendre.

Certes, mais pourquoi moi qui n'ai pas le permis devrais-je payer la même chose que toi qui a une voiture?

Et encore une fois, on peut retourner la question comme on veut, il y a deux sources de financement nécessaires pour faire une autoroute : pour la construction de celle-ci, et pour l'exploitation de celle-ci, qui sont deux choses différentes nécessitant un modèle économique différent. Donc en particulier, un péage est absolument nécessaire dans le cas général (pas si la route ne fait que quelques km).

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Bonjour,

 

Ceci est mon premier post sur ce forum :)

 

D'un côté la SNCF à fonds publics fait exploser ses tarifs, de l'autre le carburant automobile est maintenu a un prix exorbitant par la TVA. Etudiant, je restreins donc au maximum mes déplacements. J'en suis réduit au covoiturage, un moyen de transport bien capricieux.

 

 

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Toutes les grandes boites cotées en bourse ont une multitude d'actionnaires, ça ne pose aucun problème de gestion.

 

 

En général, ils ont à côté un ou plusieurs plus gros actionnaires, comme des fonds de pensions qui représentent la multitude. 

 

 

 

l'Etat qu'il restitue les fruits de la vente à travers un crédit d'impôt exceptionnel aux contribuables.

 

Ouaip, pour moi les privatisations contre espèces sonnantes et trébuchantes doivent être le moyen de pouvoir baisser les impôts sans exploser le déficit le temps que la croissance qui résulte des baisses d'impôts prennent le relais. C'est le moyen de pouvoir baisser suffisamment les impôts lorsqu'on réduit les dépenses sans que le niveau de vie ne s'en prennent trop dans la tronche (en plus que ça remet des ressources dans les mains du privé ce qui est bénéfique en soit). Sans ça, il faut se rappeler que 1 euro de baisse d'impôts appelle quelque chose comme 1.25 euros de baisse de dépenses.

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Ouais, mais au moins ce sera fait.

 

Et ce sera mal fait. Les "privatisations à la Française", avec des exemples comme ceux de FT/Orange ou EDF, on sait où cela mène. Le monopole public sera simplement transformé en oligopole privé. Avec l'Etat dans la liste des actionnaires principaux, et quelques aménagements pour permettre aux amis du pouvoir de récupérer quelques miettes sur le dos de l'usagé.

Après quoi, il faudra encore batailler pendant 10 ans pour expliquer que "mais si, les privatisations ça a du bon, c'est juste que pour les routes, ce n'était pas une vraie privatisation". Et on aura alors l'air aussi ridicules que ces cocos qui expliquent que le collectivisme est une idée formidable qui a juste mal été mise en place.

Plutôt conserver le statu quo qu'avoir une privatisation au rabais sans réelle libéralisation du secteur.

 

D'accord, mais dans le monde réel les privatisations se font juridiquement en considérant l'Etat comme un vendeur normal.

Dans le monde réel, la France est un pays où un tiers de la richesse produite est détournée par des monopoles légaux desquels tu ne peux tenter de t'extraire sans qu'un huissier ne vienne toquer à ta porte dans les plus brefs délais.

Alors, la privatisation des routes, vaste blague : même si cet Armageddon économique qui n'en finit plus de ne pas arriver finissait par survenir, la France préférerait se la jouer à l'Argentine plutôt que revendre ses infrastructures. Personnellement, je pense que je serai refroidi depuis longtemps le jour où cela arrivera.

Je n'ai donc pas du tout cherché ici à me placer dans le "monde réel", mais simplement à esquisser une solution qui, selon moi, parait libérale, élégante, et juste pour le contribuable.

Après, on peut faire moins vite, moins bien, moins libéral. Sur un malentendu, ne sait-on jamais, cela pourrait se produire.

Comme pour le secteur des télécoms terrestres, on pourrait voir les infrastructures être placées sous la tutelle d'une entreprise de droit privée avec l'état comme actionnaire majoritaire, puis, dix années plus tard, voir cette entreprise perdre son monopole et le secteur s'ouvrir à la concurrence.

Mais juste sur l'exploitation du réseau, la mise en place de celui-ci étant encore réglementée par contraintes légales. Puis, quinze années plus tard, remarquer que rien n'a changé et que les concurrents en sont resté à avoir à peine le droit de créer de petites bifurcations ici et là (cf. la boucle locale)...

En bref, un long processus, dont l'issue sera hypothétiquement préférable au statu quo si les pouvoirs politiques ne merdent pas en cours de route, ce qui a toutes les chances d'arriver (voir encore les telecoms, le prix des lignes hors aDSL, les ententes entre opérateurs, etc...)

 

Ici on est dans le cadre de la réalité réelle. Et ce que j'ai écrit est juste, car encore une fois je ne parle pas que de l'usage, mais de tout le cycle de vie de l'autoroute, de sa conception à son exploitation.

Comme souligné, je ne cherche même pas à me placer dans la réalité réelle pour ces sujets, car en France, ce type de réforme n'a que d'infinitésimales chances de voir le jour. Statistiquement, même si sur une échelle de temps suffisamment longue, tout devient probable, avoir des révolutionnaires sauce bolivarienne au pouvoir m’apparaît moins saugrenu que d'avoir des routes privés. D'où dérivation vers un idéal nanarcapistanesque, exercice qui me parait largement plus amusant.

Cependant, je n'avais pas pris en compte que tu englobais l'ensemble des coûts, de la conception à l'exploitation. Auquel cas, effectivement, même quelqu'un qui ne prends jamais une route en supportera une part des coûts.

Mais là, on est principalement dans le cadre des routes déjà construites et financées par l'impôt. C'est la raison pour laquelle je trouvais juste de distribuer des actions : pour "dédommager" les ponctions effectuées aux préalables auprès des contribuables.

Sans quoi, même concernant de toutes nouvelles routes construites par des groupes privés, tout le monde en payera une partie au final, sauf que celle-ci sera très faible et réglée de manière très indirecte par le jeu du marché : coûts de transport sur des marchandises qui transitent sur les routes en question, par exemple.

 

Et encore une fois, on peut retourner la question comme on veut, il y a deux sources de financement nécessaires pour faire une autoroute : pour la construction de celle-ci, et pour l'exploitation de celle-ci, qui sont deux choses différentes nécessitant un modèle économique différent. Donc en particulier, un péage est absolument nécessaire dans le cas général (pas si la route ne fait que quelques km).

Dans mon précédent message, je parlais de business models alternatifs pour les autoroutes, tels que certains trajets offerts sur des tronçons spécifiques si le client a opéré une halte chez un partenaire commercial de la société de gestion de ladite route. Typiquement, si tu t'arrêtes faire le plein ou manger un bout sur une aire dans une des enseignes d'un des co-propriétaire.

Mais il est vrai que ce ne sera pas une manne suffisante pour couvrir le rabattement de l'intégralité des frais de construction et d'entretien des voies pour de longs trajets. Tu ne peux pas offrir un Lille-Marseille à tout un semi-remorque simplement parce que le routier s'est arrêté prendre un sandwich dans une station partenaire. A ce niveau, les péages redeviennent la norme.

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Plutôt conserver le statu quo qu'avoir une privatisation au rabais sans réelle libéralisation du secteur.

 

 

C'est là où j'ai du mal: la privatisation est souvent la première marche nécessaire vers une réelle libéralisation su secteur.

Moi je veux bien que l'Etat cède tous ses actifs à la population, mais ce sera un sacré bordel. 

Le mieux c'est peut-être de combiner cession d'actifs à la population quand c'est possible et vente des autres actifs publics à plusieurs compagnies privées au lieu de vendre le tout à une seule entité privée (exemple: démembrer le réseau électrique ou ferroviaire et le vendre par morceaux à plusieurs compagnies différentes).

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