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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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3ème année de licence (on dit de bachelier en Belgique), en histoire.

C'est assez courant d'avoir des bouquins à lire dans ma fac... :icon_wink:

Je suis un passionné d'histoire, mais le problème c'est que je dois me coltiner d'autres cours plus généraux de sciences humaines, comme la sociologie et tous ces trucs pénibles. Au deuxième quadrimestre j'aurai même un cours d' "histoire du genre" qui va envoyer du lourd en terme de gauchisme, de ce que j'en ai lu. Enfin, il faut passer par là... :mrgreen:

 

Et oui Elphyr, tu as raison, il faut le prendre à la rigolade.

 

 

t'as de la socio en Histoire ? Moi j'avais que de l'Histoire et de l'anglais

 

T'es en troisième année mec, qu'est ce tu fous à lire tes bouquins de cours ? A ce niveau là, les cours sont suffisants, où alors checke un manuel sur le sujet et ça ira bien.

 

J'imagine que la fac blege c'est pas aussi catastrophique que la française mais ça doit pas non plus être le nirvana.

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Yep l'ULB.

t'as de la socio en Histoire ? Moi j'avais que de l'Histoire et de l'anglais

 

T'es en troisième année mec, qu'est ce tu fous à lire tes bouquins de cours ? A ce niveau là, les cours sont suffisants, où alors checke un manuel sur le sujet et ça ira bien.

 

J'imagine que la fac blege c'est pas aussi catastrophique que la française mais ça doit pas non plus être le nirvana.

Oui, le département d'histoire est relié à la fac des sciences humaines, donc les 3 premières années on doit se taper des matières plus générales.

En général je ne lis pas les bouquins, mais pour ce cours, il y a seulement quelques slides à disposition et j'avoue que j'ai zappé pas mal de cours (j'y suis allé au début, mais j'ai pas réussi à tenir, d'autant que j'avais plein de travaux plus sérieux à faire en histoire), donc reste le livre.

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/01/05/97001-20160105FILWWW00349-le-traitement-mediatique-juge-de-mauvaise-qualite.php

 

Pour une majorité de Français, le traitement médiatique des grands sujets d'actualité en 2015 a été de mauvaise qualité, à l'exception de la menace terroriste et du changement climatique.

 

Le Français n'a pas d'humour. J'ai tellement ri cette année avec les expressions "réfugié climatique" et "crime climatique".

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Impossible de raconter sa vie, alors je pose ça là. On m'a invité à une rencontre-débat :

 

 

Economie du savoir : c'est sur cette notion que s'est enclenchée la débâcle actuelle. Les politiques de « réforme » ont soumis l’Université – recherche, enseignement, études, diplômes – aux intérêts de l’économie de marché. Les présidents d’université sont placés sous la coupe de conseils d’administration où doivent figurer des patrons et des cadres de grandes entreprises. Les enseignements sont devenus des « offres de formation » dont la valeur tient à leur ajustement aux « besoins du marché du travail ». Quant aux activités de recherche, elles relèvent, non plus des universitaires, mais des débouchés économiques privés. Enfin, sans que les étudiants (ou leurs parents) le soupçonnent, près de la moitié des universitaires qui officient aujourd’hui dans les amphithéâtres et les laboratoires du pays sont des précaires.  Les luttes se sont multipliées ces dernières années contre la destruction de l’université. Elles disent le refus d’en habiter les ruines, la nécessité de reconstruire. Elles ont pour horizon une nouvelle forme de vie universitaire, collective, indépendante et joyeuse. 

 

J'ai beaucoup aimé la dernière phrase. :mrgreen:

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Les enseignements sont devenus des « offres de formation » dont la valeur tient à leur ajustement aux « besoins du marché du travail ».

Oh mais quelle horreur ! Dispenser des formations utiles ? De quel esprit tourmenté cela peut-il bien sortir ?

Puis les universitaires précaires, ça sent le bon, gros, nawak. Tous les chargés de CM ou de TD que j'ai eu étaient soit des Normaliens, soit des professionnels mais dans tous les cas ils étaient payés au-delà de 2000€ nets en CDI. Il y avait aussi les doctorants qui donnaient les cours mais on ne peut pas parler de précarité (Philiberté?).

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Non les facs recrutent des vacataires à droite à gauche pour le temps d'un cours. (Enfin, d'une séquence de cours en général.)

C'est payé 40 euros de l'heure en moyennant cours, td, tp.

La fac ne paie pas de charges sociales sur ce salaire si le vacataire est déjà payé ailleurs.

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"La Finlande a inscrit l’accès à Internet parmi les droits de l’homme il y a quelque temps. C’était une bonne décision"

 

Wtf ?!

 

Putain il est deprimant, mais au fond je partage aussi ce sentiment de defaite. En meme temps comment gagner contre le Leviathan ? Il ne reste plus que l'agorisme, a la rigueur, mais bon l'Etat finira par aller traquer tous les deviants jusque dans les chiottes comme dirait Vlad.

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Un discours que j'entends de plus en plus et pas seulement qu'à droite:

 

Le patriotisme est un sentiment de solidarité sociale géographiquement et culturellement circonscrit. On peut le déplorer mais c’est ainsi : c’est une préférence accordée à ceux dont on se sent proche pour des raisons qui sont contingentes et donc arbitraires.

C’est beaucoup moins noble que l’amour universel du genre humain mais c’est aussi beaucoup plus concret et c’est à la portée du plus grand nombre. Même les âmes les moins généreuses ne contestent pas l’idée de solidarité nationale qui sous-tend l’impôt sur le revenu.

Seule la conscience d’une communauté de destin rend possible qu’un contribuable parisien accepte de payer pour un chômeur brestois qu’il ne connaît pas ou d’une mère célibataire marseillaise qu’il ne verra jamais.

Le patriotisme constitue un antidote puissant au droit à l’indifférence et aux égoïsmes catégoriels. Il élargit notre horizon social et notre conscience morale à ceux qui ne font pas partie de notre famille, qui n’habitent pas notre quartier, qui n’appartiennent pas à notre classe socio-professionnelle, qui ne partagent pas nos convictions politiques et/ou religieuses, qui ne sont pas issus de la même région que nous ou qui n’ont pas la même couleur de peau.

Le patriotisme réussit un miracle : transformer en compatriotes ceux qui nous sont a priori étrangers. Il nous incite à considérer ceux que nous côtoyons sans l’avoir décidé en compagnons de fortune et d’infortunes. Il transforme la promiscuité en proximité. Il nous arrache au despotisme des affinités naturelles en nous obligeant à sortir de nous-mêmes.

source: http://www.letempsdypenser.fr/le-patriotisme-une-certaine-idee-du-bien-commun/

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En l'occurrence ce n'est pas un nationaliste obtus mais un collectiviste de merde qui explique que la solidarité naît de l'extorsion de fond et du partage du butin.

C'est bien pire.
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C'est trivial ce qui est dit : il faut un minimum d'acceptation du devenir de l'impôt et les gens ne veulent pas payer pour toute la terre.

 

Sauf que ce qui est sensé rationaliser ce consentement à l'impôt, personne n'y croit.

Le sentiment "d'être français"  n'existe quasiment pas. La solidarité nationale, c'est un grand mot qui rassemble vaguement des hochement de tête, mais dans les faits, ce n'est pas la solidarité avec le voisin qui motive le consentement à la "solidarité nationale" mais l'impression vague par chacun des contributeurs du système qu'il y gagne (sur les autres, sur les plus riches, sur les créanciers, peu importe)

Le discours précédent n'est pas simplement aveuglément collectiviste. Il est désespérément à côté de la plaque.

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