Aller au contenu

Le Parti Libéral Démocrate (PLD)


Bézoukhov

Messages recommandés

Oui je me posais la même question. Grosso modo tu aurais une estimation de combien de personnes engagées à plein temps ça dedmande, avant de pouvoir proposer un candidat à une élection par exemple ?

Pour une élection législative en France, 1 personne pendant 1 heure 

T'as besoin de rien pour être candidat, sinon t'enregistrer (à la préfecture ?).

 

Après, si tu veux faire une campagne, c'est comme la pub de n'importe quel produit. Tu adaptes ta campagne à tes moyens mais ton score sera évidemment lié à tes moyens.

 

Pour la présidentielle, l'enjeu, ce sont les parrainages. Une fois que tu les as obtenus, tu peux passer à la télé gratuitement avec le même temps d'antenne que Hollande ou Sarko Juppé Le Pen.

Nous avons essayer de chiffrer avec JF Nimsgern. Il faut partir sur minimum 1 ETP pendant 1 an (admin en plus du candidat), plus un réseau de minimum 50 militants résolus. Ce noyau de base ne suffira pas mais doit être utilisé pour produire un effet boule de neige qui devrait permettre de récolter les fameux parrainages.

En fait, le plus difficile, c'est de trouver le candidat qui soit à la fois assez radical pour que ça ait un intérêt et assez consensuel dans le milieu libéral pour réunir tout le monde. Tu ajoutes que le gars (ou la fille) doit laisser tomber son job et sa famille pendant 1 an, qu'il doit avoir de la gueule, des nerfs et de la cervelle, et tu as une idée du problème.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Ok merci (et encore c'est le strict minimum).

 

J'ai pas eu le temps de lire tout le topic mais je trouve ce message de (V) et celui là  de Trémendo assez justes...

 

Et je ne vois pas tellement ce qu'un "libéral" pourrait faire au niveau autre que nationale (mairie, département, région...). Ce qui pourrait marcher (niveau buzz) ça serait un gros mouvement pour rendre une région "libre" (Alsace par exemple ?).

 

Sinon, Mr Fabry propose que l'on attaque par le côté extrême gauche :D .

Lien vers le commentaire

Une fois que tu les as obtenus, tu peux passer à la télé gratuitement avec le même temps d'antenne que Hollande ou Sarko Juppé Le Pen.

Ça a changé pour 2017. Équité qu'ils disaient...

Lien vers le commentaire

Très bonne discussion quelques pages en arrière sur la compatibilité du libéralisme avec la monarchie et la démocratie ;). Je voudrais revenir sur quelques points :

 

 

 L'arabie saoudite est musulmane, non chrétienne ; et arabe et non blanche. Voilà ce que te répondrait ce cher Hoppe  :mrgreen:

 

 En gros, si la France était monarchique, serait-elle "moins" socialiste qu'elle l'est aujourd'hui ? La problématique se résume à ça.

 

Pour le premier point, ça joue énormément oui. La civilisation occidentale et chrétienne étant aujourd'hui de loin la plus libérale au monde il est tout à fait logique que l'application d'une monarchie (ou de tout autre type de régime) sera bien différente dans les pays occidentaux par rapport à d'autres endroits du globe.

 

Pour le second, je pense que oui, pour les raisons évoquées par Hoppe : préférence pour le long terme, moins de démagogie, société plus traditionnaliste et donc généralement plus responsabilisée, etc. Après ce serait pas un paradis libéral non plus, puisque bien d'autres paramètres entrent en compte, mais je pense qu'à "armes égales" un régime monarchique a naturellement une moindre tendance au socialisme qu'un régime démocratique, où l'égalitarisme est en permanence mis en avant. C'est à cause de ce côté naturellement égalitariste de la démocratie que je pense qu'une démocratie libérale finit toujours par, à terme, se transformer en social-démocratie.

 

 

je suis a priori extrêmement sceptique sur la thèse d'un lien nécessaire entre libéralisme et monarchie.

 

Il n'y a aucun lien nécessaire entre libéralisme et monarchie, et d'ailleurs une république démocratique peut assez bien fonctionner d'un point de vue libéral du moment que ce soit très décentralisé et que les dérives de la démocratie soient contrôlées par une bonne constitution et une séparation stricte des pouvoirs (Suisse, USA des pères fondateurs), néanmoins la monarchie est une possibilité qui n'est pas à écarter. C'est pas le Saint Graal non plus mais ça contient de bons éléments qui peuvent être efficaces pour éviter les dérives vers le socialisme, bien plus accrues en démocratie selon moi.

Lien vers le commentaire

Les Rois de France, les types qui ont ruiné 15x le pays a cause de leurs guerres et pour construire Versailles.

Moins socialiste mais tout aussi teubée et ruinée. Wouhou.

A moins que vous parliez d'un royaume à la sauce Belge ou Hollandaise, ce qui dans les faits, ne change pas grand chose au mode de gouvernementalité. Et à mon avis, c'est un système qui est parfait pour la Belgique mais qui ira au clash direct en France.

Le roi, faites en votre deuil.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Pour le second, je pense que oui, pour les raisons évoquées par Hoppe : préférence pour le long terme, moins de démagogie, société plus traditionnaliste et donc généralement plus responsabilisée, etc. 

 

dommage que ça soit pas du tout supporté dans les faits

Lien vers le commentaire

Très bonne discussion quelques pages en arrière sur la compatibilité du libéralisme avec la monarchie et la démocratie ;). Je voudrais revenir sur quelques points :

Pour le premier point, ça joue énormément oui. La civilisation occidentale et chrétienne étant aujourd'hui de loin la plus libérale au monde il est tout à fait logique que l'application d'une monarchie (ou de tout autre type de régime) sera bien différente dans les pays occidentaux par rapport à d'autres endroits du globe.

Pour le second, je pense que oui, pour les raisons évoquées par Hoppe : préférence pour le long terme, moins de démagogie, société plus traditionnaliste et donc généralement plus responsabilisée, etc. Après ce serait pas un paradis libéral non plus, puisque bien d'autres paramètres entrent en compte, mais je pense qu'à "armes égales" un régime monarchique a naturellement une moindre tendance au socialisme qu'un régime démocratique, où l'égalitarisme est en permanence mis en avant. C'est à cause de ce côté naturellement égalitariste de la démocratie que je pense qu'une démocratie libérale finit toujours par, à terme, se transformer en social-démocratie.

Il n'y a aucun lien nécessaire entre libéralisme et monarchie, et d'ailleurs une république démocratique peut assez bien fonctionner d'un point de vue libéral du moment que ce soit très décentralisé et que les dérives de la démocratie soient contrôlées par une bonne constitution et une séparation stricte des pouvoirs (Suisse, USA des pères fondateurs), néanmoins la monarchie est une possibilité qui n'est pas à écarter. C'est pas le Saint Graal non plus mais ça contient de bons éléments qui peuvent être efficaces pour éviter les dérives vers le socialisme, bien plus accrues en démocratie selon moi.

Ça dépend de la culture du pays. Dans un pays pragmatique et modéré je dis pas, mais la France est latine, et à un très fort sens de la hiérarchie, adore les gens puissants et les hmômes "providentiels". Une monarchie ne peut qu'y partir en couille autoritaire, et le passé du pays appuie suffisamment ce point.

Lien vers le commentaire

Il y a quelque chose d'un peu absurde dans l'opinion royaliste, c'est que normalement, le roi se contrefout de ton opinion à son sujet.

 

Clovis, Hugues Capet, Henri 4 et les autres, ils n'ont pas demandé la permission d'être Roi. Ils se sont pointé un matin avec une armée et ils ont conquis le trône.

Si la royauté est un choix du peuple, on garde de facto le principe démocratique, selon lequel l'autorité émane de la nation. Donc, on n'est pas réellement dans une monarchie.

Être royaliste, ce ne peut pas être une opinion. Ce doit nécessairement être une action en vue de la restauration du trône.

 

Si on veut prendre un exemple contemporain, c'est Daesh. Voilà un groupe qui travaille réellement à la restauration d'un principe monarchique, le califat. Pas besoin d'être aussi cruel et borné qu'eux, mais au moins, il faut un candidat au trône et un semblant d'armée. Tant qu'il n'y a pas ça, il n'y a tout simplement pas de roi.

Lien vers le commentaire

Ça dépend de la culture du pays. Dans un pays pragmatique et modéré je dis pas, mais la France est latine, et à un très fort sens de la hiérarchie, adore les gens puissants et les hmômes "providentiels". Une monarchie ne peut qu'y partir en couille autoritaire, et le passé du pays appuie suffisamment ce point.

Comme le prouve la monarchie latine a notre frontiere Sud. 

Lien vers le commentaire

Tu parles de l'Espagne ou du Maroc ?

Parce que, vu de France, l'idéal monarchiste se situe au sud de la Méditerranée, tandis que l'Espagne est une démocratie. Je doute que nos vaillants monarchistes locaux aient comme image idyllique la Belgique, la Suède ou l'Espagne

Lien vers le commentaire

Les Rois de France, les types qui ont ruiné 15x le pays a cause de leurs guerres et pour construire Versailles.

Moins socialiste mais tout aussi teubée et ruinée. Wouhou.

A moins que vous parliez d'un royaume à la sauce Belge ou Hollandaise, ce qui dans les faits, ne change pas grand chose au mode de gouvernementalité. Et à mon avis, c'est un système qui est parfait pour la Belgique mais qui ira au clash direct en France.

Le roi, faites en votre deuil.

Des Républiques se sont ruinées tout aussi bien (Venise) par exemple. Cela ne veut rien dire.

Versailles n'a pas ruiné le pays, le coût était de 2% du budget annuel et cela a été largement rentabilisé depuis. En terme d'investissement on fait difficilement mieux ;)

Lien vers le commentaire

Si on veut prendre un exemple contemporain, c'est Daesh. Voilà un groupe qui travaille réellement à la restauration d'un principe monarchique, le califat. Pas besoin d'être aussi cruel et borné qu'eux, mais au moins, il faut un candidat au trône et un semblant d'armée. Tant qu'il n'y a pas ça, il n'y a tout simplement pas de roi.

Calife est d'abord un titre religieux, c'est sultan ou émir qui sont des titres politiques.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Des Républiques se sont ruinées tout aussi bien (Venise) par exemple. Cela ne veut rien dire.

Versailles n'a pas ruiné le pays, le coût était de 2% du budget annuel et cela a été largement rentabilisé depuis. En terme d'investissement on fait difficilement mieux ;)

Bien sûr que si on fait mieux une fois que l'escompte des revenus futurs est prise en compte ainsi que le coût d'opportunité.
Lien vers le commentaire

Oh la bonne idée, on prends d'assaut le front de gauche. "Nous disons OUI à l'austérité !" "Austérité pour tous !"

 

Ou "l'austérité avec plus d'impôt n'est pas austérité", attirer l'attention. Pensez-y.

Ça dépend de la culture du pays. Dans un pays pragmatique et modéré je dis pas, mais la France est latine, et à un très fort sens de la hiérarchie, adore les gens puissants et les hmômes "providentiels". Une monarchie ne peut qu'y partir en couille autoritaire, et le passé du pays appuie suffisamment ce point.

Il y a des arguments pour et contre. Latine: Monaco.

 

Tu parles de l'Espagne ou du Maroc ?

Parce que, vu de France, l'idéal monarchiste se situe au sud de la Méditerranée, tandis que l'Espagne est une démocratie. Je doute que nos vaillants monarchistes locaux aient comme image idyllique la Belgique, la Suède ou l'Espagne

L'Espagne s'oriente vers un anarcho-monarchisme? C'est possible?

Lien vers le commentaire

...

Parce que, vu de France, l'idéal monarchiste se situe au sud de la Méditerranée, tandis que l'Espagne est une démocratie. Je doute que nos vaillants monarchistes locaux aient comme image idyllique la Belgique, la Suède ou l'Espagne

Comprends-tu meme ce que tu ecris ? 

Lien vers le commentaire

une république démocratique peut assez bien fonctionner d'un point de vue libéral du moment que ce soit très décentralisé et que les dérives de la démocratie soient contrôlées par une bonne constitution et une séparation stricte des pouvoirs (Suisse, USA des pères fondateurs)

Tu confonds décentralisation, confédération et fédéralisme. Il y a décentralisation lorsqu'un Etat unitaire (comme la France) transfert des compétences croissantes de l'Etat central vers des collectivités locales. La Suisse est une confédération (mais son système est tellement sui generis que je vais éviter d'en dire quoi que ce soit), les USA sont un Etat fédéral.

Je suis personnellement très sceptique sur le caractère "pro-libéral" de la décentralisation. Les détenteurs du pouvoir changent, pas l'étendue de son activité effective. Dans le contexte français, les collectivités locales embauchent un nombre croissants de fonctionnaires et multiplient les dépenses. De surcroît, des collectivités puissantes tendent à contester les décisions gouvernementales (on en a une illustration actuelle avec le problème des réfugiés), donc à transformer l'application de la loi en un arbitrage-cafouillage permanent entre l'Etat central et les collectivités. A terme, cette re-féodalisation fait courir le risque d'une rupture de l'égalité des citoyens devant la loi.

Une république libérale idéale serait peut-être fortement décentralisée ; en tout cas, l'observation des effets de la décentralisation à la française me fait sérieusement douter que ce soit une bonne chose. Ici comme ailleurs, le changement des mentalités doit priver sur la configuration institutionnelle. Des antilibéraux feront autant de mal, voire davantage, dans un Etat décentralisé.

 

néanmoins la monarchie est une possibilité qui n'est pas à écarter.

 

Comme je l'ai dit, il y a des raisons de principes de penser le contraire, comme le fait que le pouvoir héréditaire d'un seul n'est pas compatible avec l'égalité des droits de tous les membres de la communauté politique. On peut également penser qu'une restauration monarchique se ferait dans un climat idéologique peu favorable au libéralisme (il n'y a qu'à voir les positions économiques et sociales de l'Action française...). Le logiciel monarchique est traditionnaliste ; or le libéralisme est une doctrine intrinsèquement moderne. Les chances d'une synthèse réussie, façon Royaume-Uni, sont extrêmement faibles.

Il y a également des raisons tactiques de refuser la monarchie, dans la mesure où c'est une position ultra-minoritaire qui ne ferait que marginaliser les libéraux par rapport à la population en général. Sans compter les divisions internes que l'adoption d'une telle doctrine ne manquerait pas de susciter.

Lien vers le commentaire

Des Républiques se sont ruinées tout aussi bien (Venise) par exemple. Cela ne veut rien dire.

Versailles n'a pas ruiné le pays, le coût était de 2% du budget annuel et cela a été largement rentabilisé depuis. En terme d'investissement on fait difficilement mieux ;)

 

Comme Beaubourg dans 150 ans donc.

Enfin, sauf qu Beaubourg n'a pas nécessité de milliers de morts.

Lien vers le commentaire

Et puis gaspiller du travail et du capital à cet epoque, le coût d'opportunité est énorme. C'est au moins équivalent à Mugabe qui se construit un palais : tout le monde sait que ce capital et ce travail serait mille fois mieux employé ailleurs.

Lien vers le commentaire
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...