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mmmh, justement, ce qu'ils montrent dans ce bouquin c'est que avoir un gros revenu fais pas de toi un millionnaire ou quelqu'un de riche. Ce qui fait que t'es riche, c'est le fait de vivre frugalement comparativement à tes moyens. Typiquement, un revenu de classe aisée (mais pas hyper riche non plus) avec des dépenses de classe moyenne voire de revenus modestes.

Faut épargner quoi.

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mmmh, justement, ce qu'ils montrent dans ce bouquin c'est que avoir un gros revenu fais pas de toi un millionnaire ou quelqu'un de riche. Ce qui fait que t'es riche, c'est le fait de vivre frugalement comparativement à tes moyens. Typiquement, un revenu de classe aisée (mais pas hyper riche non plus) avec des dépenses de classe moyenne voire de revenus modestes.

 

Je réagissais à ce passage, qui va dans le sens de mes dernières lectures de blogs de financial independance et early retirement

En effet c'est plus simple et plus efficace de dépenser moins que de gagner plus.

 

http://www.flannelguyroi.com/power-high-savings-rate/

http://www.mrmoneymustache.com/2012/01/13/the-shockingly-simple-math-behind-early-retirement/

 

Sinon en ce moment je lis les Carnets d'un vaincu de Nicolás Gómez Dávila, c'est un recueil de scolies

Pas vraiment liberhallal, mais j'aime bien certaines punchlines

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Je réagissais à ce passage, qui va dans le sens de mes dernières lectures de blogs de financial independance et early retirement

En effet c'est plus simple et plus efficace de dépenser moins que de gagner plus.

 

http://www.flannelguyroi.com/power-high-savings-rate/

http://www.mrmoneymustache.com/2012/01/13/the-shockingly-simple-math-behind-early-retirement/

ha oui, je suis un gros lecteurs de ce genre de littérature, en particulier MMM. Je connais pas flannelguyroi par contre.

Pour les français résidents en suisses, y'avait aps mal d'articles sur le sujet sur ce site:http://www.dividendes.ch/

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  • 2 weeks later...

je lis Transhumain de Bruce Benderson.

Pfff. quelques bonnes réflexions, un peu de critiques intelligentes et pas mal de merde. J'aimerais bien avoir l'avis de connaisseurs de la littérature transhumaniste pour avoir un contrepoint..

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je viens de terminer Martiens Go Home! de de Frédéric Brown.

 

Je m'attendais à un ouvrage de science-fiction satirique, un peu polisson et surtout prétexte à rire

à la place je me trouve avec un bouquin de soft-SF hyper bien foutu, bien écrit, avec une excellente narration et un scénario vraiment intelligent.

 

Je recommande chaudement

  • Yea 1
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F. Brown est très bon. Ses short-novels sont à lire & relire.

J'ai lu le dernier N. Stephenson (Seveneves). Les deux tiers du bouquin sont vraiment très bons, le dernier tiers aurait mérité un livre à part, séparé, et semble un peu hâté.

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Tous, mais particulièrement "Une étoile m'a dit" (les myeups et qq chose de vert sont très bons) et sinon :

- la nuit du jabberwock

- la piste des étoiles

- l'univers en folie

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- Bon après avoir longtemps hésité je vous fait part de mes dernières lectures :

  • L'art du commandement, JOHN KEEGAN : Ici l'auteur se charge de décrire la personnalité de chaque chef de guerre dans quatre grandes familles de commandement. Alexandre le Grand incarne l'art du commandement héroïque. En effet, celui ci cherche à faire transparaître son caractère divin auprès de ses soldats. Ceci se témoigne, par l'habilité de son discours, ses équipements en or, les rites qu'il effectue (...), et également qu'il va au devant de ses troupes pour combattre. Malgré le peu de documentation qui existe sur la personnalité de ce personnage, l'auteur réussit savamment à mêler éléments historiques et données psychologiques. "Sa technique, bien que marquée avant tout par la violence, l'impétuosité et des actions apparemment irréfléchies, n'était pas pour autant le fruit de ses impulsions. C'était un stratège incisif, comme le montrent son organisation méticuleuse en matière de logistique, telle que nous avons pu la reconstituer, et les longues consultations auxquelles il procédait durant ses conférences d'état-major rapportées par Arrien. Il faisait preuve, dans la conduite de son armée, à la fois de bon sens pratique et d'une grande pénétration psychologique : ses hommes étaient bien nourris et payés sans retard, et ils recevaient bonne mesure de repos, de divertissement, de flatteries, de récompenses et de permissions. Il décorait les braves, faisait soigner les malades, comblait les blessés d'éloges, et les réconfortait. Il punissait quand il le fallait, n'hésitait pas à acheter ses soldats quand c'était nécessaire et n'oubliait jamais que le mal du pays et les rigueurs du célibat était des souffrances qu'il imposait à ses hommes. Même s'il voulait paraître surhumain, il ne refusait pas de voir en eux des hommes ordinaires et traitait leurs faiblesses avec indulgences."   Wellington incarne quant à lui l'antihéros par excellence. Il restait en dehors de la ligne de contact, en raison de l'évolution des armes à feu. Cependant, son énergie hors du communs (bon nombres de ses chevaux sont morts par les allées retours incessants qu'il effectuait entre l'arrière et le front,), sa capacité d'abstractions supérieurs à la moyenne, son mépris pour le sommeil, la nourriture et même sa propre vie, compensait largement ce défaut de présence. Ce personnage extraordinaire, bien que méconnu par beaucoup, couru plus de dangers que ses subordonnés. En effet, Wellington, était obligé de commander de près, afin que son esprit traite la tournure que prenaient les événements et réagir à temps." En bref, on remarque que Wellington séparait ces sentiments et la fonction qu'il occupait. L'étude des deux derniers personnages Ulysses Grant et Hitler ne m'ont pas passionné comme les deux premiers. Cependant, il faut reconnaître que l'auteur restitue parfaitement, là encore, la psychologie des personnages, les intrigues politiques, leurs passions et leurs démesures.

 

 

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- Le fil de l'épée du Général de Gaulle : Ici de Gaulle opère la délimitation de l'homme de Caractère, du grand homme. Et tente de restituer le rôle de celui ci dans un monde qui réclame à corps et à cris la paix. Et, il faut l'avouer sa thèse est pertinente. En raison notamment d'une plume incisif, d'une clarté de raisonnement hors du commun, et d'une culture historique large.

" Recours de la pensée, instrument de l'action, condition du mouvement, il faut cette accoucheuse pour tirer au jour le progrès. Pavois des maîtres, rempart des trônes, bélier des révolutions, on lui doit tour à tour l'ordre et la liberté. Berceau des cités, sceptre des empires, fossoyeurs de décadences, la force fait la loi aux peuples et leur règle leur destin." "Les esprits qui consacrent à la spéculation une activité exclusive perdent le sentiment des nécessités de l'action? Examinant celle-ci avec les seules lumières qu leur soient familières, celles de la pure intelligence, ils transforment, en dédain leur impuissance à la pénétrer."

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Je viens de finir The Syndic de C M Kornbluth qui avait été recommandé par quelqu'un ici je crois (merci à lui !). C'est de la SF dans laquelle le gouvernement des États-Unis a été éjecté du pays et s'est replié en Irlande et Islande et a dégénéré. Les États-Unis sont maintenant scindés en deux et dirigés par deux groupes issus de la mafia (the syndic et the mob), la partie gérée par The Syndic étant une sorte de paradis libéral. 

 

Petite citation d'un des protagonistes :

Let me point out what the so-called Government stands for: brutal 'taxation', extirpation of gambling, denial of life's simple pleasures to the poor and severe limitations of them to all but the wealthy, sexual prudery viciously enforced by penal laws of appalling barbarity, endless regulation and coercion governing every waking minute of the day.

 

 

C'est plutôt bien écrit et l'histoire est bien ficelée, je recommande. Par contre ça a été écrit dans les années 1950, donc c'est pas de l'anglais "edgy" à la Gibson ou Stephenson. 

 

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je lis la stratégie ender

 

c'est pas mal mais l'auteur fait baucoup de rétention d'information, c'est hyper frustrant

 

ha oui, et les élèves qui ont 6 ans, c'est 0% crédible

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L'étude des deux derniers personnages Ulysses Grant...

 

From the Personal Memoirs of U.S. Grant -

…I received orders to move against Colonel Thomas Harris, who was said to be encamped at the little town of Florida, some twenty-five miles south of where we then were.

…Harris had been encamped in a creek bottom for the sake of being near water. The hills on either side of the creek extend to a considerable height, possibly more than a hundred feet. As we approached the brow of the hill from which it was expected we could see Harris’ camp, and possibly find his men ready formed to meet us, my heart kept getting higher and higher until it felt to me as though it was in my throat. I would have given anything then to have been back in Illinois, but I had not the moral courage to halt and consider what to do; I kept right on. When we reached a point from which the valley below was in full view I halted. The place where Harris had been encamped a few days before was visible, but the troops were gone. My heart resumed its place. It occurred to me at once that Harris had been as much afraid of me as I had been of him. This was a view of the question I had never taken before; but it was one I never forgot afterwards. From that event to the close of the war, I never experienced trepidation upon confronting an enemy, though I always felt more or less anxiety. I never forgot that he had as much reason to fear my forces as I had his. The lesson was valuable.

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- Cheikh Hamidou Kane, L'aventure ambiguë : Il est tentant de dire à propos de ce livre que c'est un chef d'oeuvre. Cheick Hamidou Kane, nous livre ici un personnage du nom de Samba Diallo, en quête de lui même. Comment concilier éducation coloniale et éducation traditionnelle? Comment concilier culte de la supériorité technique et culte du divin? Comment les concilier sans se perdre soi-même? Vous avez désormais compris, les questions qui traversent ce personnage, -en fesant fi de son nom à consonance africaine, est en réalité hautement universelle! 

                          En outre, l'usage fréquent de la parabole qu'use Cheikh Hamidou Kane, déconcerte les esprits baignés dans le moule occidentale. Chaque parabole qu'il use, est savamment réfléchis, à tel point qu'on finit par sourire par tant de malice et d'intelligence. D 

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Un exemple :Ici est retranscris le dialogue entre le maître c'est-à-dire celui qui s'occupe de l'enseignement coranique du jeune enfant Samba Diallo, avec le père de ce dernier. "Les trois hommes s'étaient longuement entretenus des sujets les plus divers, mais leurs propos revenaient régulièrement sur un sujet unique :  celui de la foi et de la plus grande gloire de Dieu

- Monsieur le directeur d'école, disait le maître, quelle bonne nouvelle enseignez-vous donc aux fils des hommes pour qu'ils désertent nos foyers ardents au profit de vos écoles ?

- Rien, grand maître... ou presque. L'école apprend aux hommes seulement à lier le bois au bois... pour faire des édifices de bois....

Le mot école, prononcé dans la langue du pays signifiait bois. Les trois hommes sourirent d"un air entendu et légèrement méprisant à ce jeu de mots classique à propos de l'école étrangère.

-Les hommes, certes, doivent apprendre à se construire des demeures qui résistent au temps, dit le maître.

- Oui. Cela est vrai surtout de ceux qui, avant l'arrivée des étrangers, ne savent point construire de maisons."

Cette plume incisif se relève un précieux atout lorsqu'il s'agit de transcrire fidèlement les préjugés que tiennent les occidentaux sur les indigènes , et ces derniers sur les occidentaux. Notamment, lors d'un dialogue entre Lacroix, un administrateur envoyé de Paris pour administré le village, avec le père de Samba Diallo. " Votre (Samba Diallo s'adresse à Lacroix) science vous a révélé un monde rond et parfait, au mouvement infini. Elle l'a reconquis sur le chaos. Mais je crois que, ainsi, elle vous a ouvert au désespoir.

- Non pas, elle nous a libérés de craintes...puériles et absurdes.

- Absurdes ? L'absurde, c'est le monde qui ne finit pas. Quand saurait-on la vérité ? toute la vérité ? Pour nous, nous croyons encore à l'avènement de ma vérité. Nous l'espérons. 

" C'est cela, pensa Lacroix. La vérité qu'ils n'ont pas maintenant, qu'ils sont incapables de conquérir, ils espèrent pour la fin. Ainsi, pour la justice aussi. Tout ce qu'ils veulent et qu'ils n'ont pas, au lieu de chercher à le conquérir, ils l'attendent à la fin. " Il n'exprima pas sa pensée. Il dit simplement : 

- Quant à nous, chaque jour, nous conquérons un peu plus de vérité, grâce à la science. Nous n'attendons pas...

"J'étais sûr qu'il n'aurait pas compris, songea le chevalier. Ils sont tellement fascinés par le rendement de l'outil qu'ils en ont perdu l'immensité infinie du chantier. Ils ne voient pas que la vérité qu'ils découvrent chaque jour est chaque jour plus étriquée. Un peu de vérité chaque jour... bien sûr, il le faut, c'est nécessaire. Mais la Vérité ? Pour avoir ceci, faut-il renoncer à cela?"

Dans ce dialogue entre le continent noir, et le continent occidental, l'auteur brosse brillamment une partie de la philosophie occidentale (Sartre, Camus, St Augustin, St Thomas d'Aquin etc) tout en la mêlant avec les récits professer par les griots. On pourrait rapprocher ce livre avec La révolte des Masses de José Ortega y Gasset, en ce qu'ils ont tous deux une réflexion sur la modernité. Cependant, l'ouvrage de Cheikh Hamidou Kane, va plus loin, par un style plus introspectif. Un ouvrage à lire donc. Note 4,1/5

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From the Personal Memoirs of U.S. Grant -

…I received orders to move against Colonel Thomas Harris, who was said to be encamped at the little town of Florida, some twenty-five miles south of where we then were.

…Harris had been encamped in a creek bottom for the sake of being near water. The hills on either side of the creek extend to a considerable height, possibly more than a hundred feet. As we approached the brow of the hill from which it was expected we could see Harris’ camp, and possibly find his men ready formed to meet us, my heart kept getting higher and higher until it felt to me as though it was in my throat. I would have given anything then to have been back in Illinois, but I had not the moral courage to halt and consider what to do; I kept right on. When we reached a point from which the valley below was in full view I halted. The place where Harris had been encamped a few days before was visible, but the troops were gone. My heart resumed its place. It occurred to me at once that Harris had been as much afraid of me as I had been of him. This was a view of the question I had never taken before; but it was one I never forgot afterwards. From that event to the close of the war, I never experienced trepidation upon confronting an enemy, though I always felt more or less anxiety. I never forgot that he had as much reason to fear my forces as I had his. The lesson was valuable.

- Vous avez sortit cette extrait, parce que la peur dont Ulysses Grant dépeint contribue à l'humaniser. Ce qui permet de vous sentir proche de lui?

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- Sauf qu'à proprement parler, sauf ignorance de ma part, les paraboles dont Kane utilise est à rapproché plus de la parole orale des griots que celle de la Bible. Certes, tous deux ont pour profession de révéler les valeurs importantes , les conduites à adopter. Mais la parole orale ce détache des paraboles de la Bible, en instruisant les rôles les différentes structures de la société et la vie quotidienne de chaque habitant, par le biais d'êtres humains, ou d'animaux imaginaires.

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Je lis Middlemarch de George Eliott, c'est de la littérature de haut vol, désigné comme le meilleur roman en langue anglaise par Julian Barnes. Je sais donc que ça n'intéressera personne ici. 

Attention, tout le monde n'a pas le bon gout de Nick :icon_mdr:

 

je lis la stratégie ender

 

c'est pas mal mais l'auteur fait baucoup de rétention d'information, c'est hyper frustrant

 

ha oui, et les élèves qui ont 6 ans, c'est 0% crédible

Donc je reviens sur ce que j'ai dit.

Le bouquin mérite totalement son prix Hugo et son prix Nebula. Je peux pas trop en dire à cause du scénar, mais voilà: Orson Scott Card est loin d'être un gland, et ça se sent quand il écrit

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Un conseil pour un bon roman dans un univers steampunk ?

Je me rends compte que je n'en connais pas :(

The Difference Engine peut-être ?

 

Wittgenstein, c'est de la merde pédante ou c'est bien ?

Oui.
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