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- Souhaitant me constituer une petite bibliographie, je souhaiterai savoir si vous aurez des ouvrages à me recommander en matière : 

1) de diplomatie

2) d'hommes d'état 

3) de roman historique ou à propos du Pouvoir

4) d' essais sur ce qu'est l'état

5) d'art du discours

6) et enfin, sur la psychologie

Je vous remercie par avance.

 

5/ De Oratore de Cicéron. Et De Partitionibus Oratoriae pour ce qui est spécifiquement du discours judiciaire.

A mon sens, lire des discours & plaidoiries est aussi un bon moyen de comprendre "l'art du discours".

 

Par exemple cet ouvrage, que j'ai gagné lors d'un concours de plaidoirie :

 

 

Il y a aussi de nombreux ouvrages rassemblant des discours "qui ont fait l'histoire". A vrai dire, ces ouvrages sont souvent tronqués et ces discours ne sont pas les meilleurs que j'ai pu lire.

 

Par contre Jaurès est remarquable, je trouve :

 

 

Voici également une série de livres que je compte acheter (je ne saurais te les conseiller, mais puissent-ils t'aiguiller dans ta recherche) :

 

 

En diplomatie, il y a les deux Clausewitz. L'original et la lecture de Aron.

En matière d'homme d'Etat, les mémoires de Thatcher sont intéressantes.

 

+1.

Pour Clausewitz, par contre, faut zapper certaines parties un peu datées (en gros, les 3 premiers livres sont à jour, il me semble, quant au reste....hé bien la guerre a changé).

 

Merci je prends note.

 

Je t'en prie ! Si tu trouves mieux, n'hésite pas à me le dire !

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Non ! Marx y fait figure de grand économiste pendant que les américains modernes adeptes du Tea Party y sont critiqués et leur point de vue peu explicité (2 bulles sur toute la BD).

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Je l'avais feuilleté en librairie et ça ne m'avait pas semblé terrible pour les mêmes raisons que ttoinou.

Et puis le bouquin semblait truffé d'erreurs. Une parmi d'autres qui m'avait marqué : les 3 "pères" du marginalisme d'après la bd sont Jevons (ok), Walras (bien) et Marshall (d'acco... Euh quoi ? Et Menger !?).

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5/ De Oratore de Cicéron. Et De Partitionibus Oratoriae pour ce qui est spécifiquement du discours judiciaire.

A mon sens, lire des discours & plaidoiries est aussi un bon moyen de comprendre "l'art du discours".

 

Par exemple cet ouvrage, que j'ai gagné lors d'un concours de plaidoirie :

 

 

Il y a aussi de nombreux ouvrages rassemblant des discours "qui ont fait l'histoire". A vrai dire, ces ouvrages sont souvent tronqués et ces discours ne sont pas les meilleurs que j'ai pu lire.

 

Par contre Jaurès est remarquable, je trouve :

 

 

Voici également une série de livres que je compte acheter (je ne saurais te les conseiller, mais puissent-ils t'aiguiller dans ta recherche) :

 

 

 

+1.

Pour Clausewitz, par contre, faut zapper certaines parties un peu datées (en gros, les 3 premiers livres sont à jour, il me semble, quant au reste....hé bien la guerre a changé).

- Pour Cicéron, le procédé d'amplification qu'il abuse ne me convient pas.  Je préfère la concision, la clarté afin de rester percutant. D'ailleurs, on m'avait recommandé Démosthène. Qu'en pensez vous?

Vous avez gagner un concours de plaidoirie. Vous pouvez m'en dire plus?

Quant aux livres que vous me recommander, j'irais les feuilleter et je vous fournirai un avis.

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- Pour Cicéron, le procédé d'amplification qu'il abuse ne me convient pas.  Je préfère la concision, la clarté afin de rester percutant. D'ailleurs, on m'avait recommandé Démosthène. Qu'en pensez vous?

Vous avez gagner un concours de plaidoirie. Vous pouvez m'en dire plus?

Quant aux livres que vous me recommander, j'irais les feuilleter et je vous fournirai un avis.

 

Son point sur la structure du discours reste intéressant, ainsi que sa classification des "types" de discours.

 

Jamais lu Démosthène.

Je n'ai pas gagné le concours, j'ai gagné le livre lors d'un concours. J'étais finaliste, j'ai fini second. Une nuance importante.

Le point qui me paraît essentiel dans tout discours, c'est d'allier la forme au fond et de tendre les deux, dans un même mouvement, vers l'objectif du discours (éloge, complainte funèbre, discours tourné vers l'avenir pour le politique, discours tourné vers le passé pour l'avocat...). Susciter l'intérêt et l'écoute (voire la connivence), puis la compréhension avant, enfin, d'emporter la conviction.

Autrement dit, ne pas s'écouter parler, ne pas perdre son auditoire. Ne pas oublier qu'on ne parle pas pour soi, mais pour les autres.

 

 

 

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Son point sur la structure du discours reste intéressant, ainsi que sa classification des "types" de discours.

 

Jamais lu Démosthène.

Je n'ai pas gagné le concours, j'ai gagné le livre lors d'un concours. J'étais finaliste, j'ai fini second. Une nuance importante.

Le point qui me paraît essentiel dans tout discours, c'est d'allier la forme au fond et de tendre les deux, dans un même mouvement, vers l'objectif du discours (éloge, complainte funèbre, discours tourné vers l'avenir pour le politique, discours tourné vers le passé pour l'avocat...). Susciter l'intérêt et l'écoute (voire la connivence), puis la compréhension avant, enfin, d'emporter la conviction.

Autrement dit, ne pas s'écouter parler, ne pas perdre son auditoire. Ne pas oublier qu'on ne parle pas pour soi, mais pour les autres.

Oui, il faut effectivement garder à l'esprit qu'on vise à convaincre.

Cependant votre division en trois étapes, par sa rigidité risque d'alourdir la pensée. C'est-à-dire qu'un orateur débutant qui se mettrait en quête de suivre votre méthode, perdrait l'idée principale de son discours. On ne compte plus les discours en effet qui par excès de mot perdit leur vigueur. Qui par excès de formules ampoulées noie le spectateur dans un flot de détails. Dès lors, il me semblerait qu'un bon orateur doit d'abord rechercher la concision sans pour autant tomber dans la sécheresse. Stendhal conscient de ceci, lisait le Code civil chaque matin ; il rechercher à dérouler la pensée des rédacteurs, afin de mieux s'imprégnait.

 

Pour autant, il me semble qu'un très bon orateur dans le milieu politique se distinguerait par le fait qu'il allie le style judiciaire et le style littéraire. Le style judiciaire pour la clarté, la concision, le déroulement logique de la pensée. Et le style littéraire pour impacter les foules. Qu'en pensez vous?

 

En matière d'art oratoire, certains préconisent l'utilisation d'images violentes afin de soulever les passions des foules. Qu'en pensez vous?

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Oui, il faut effectivement garder à l'esprit qu'on vise à convaincre.

Cependant votre division en trois étapes, par sa rigidité risque d'alourdir la pensée. C'est-à-dire qu'un orateur débutant qui se mettrait en quête de suivre votre méthode, perdrait l'idée principale de son discours. On ne compte plus les discours en effet qui par excès de mot perdit leur vigueur. Qui par excès de formules ampoulées noie le spectateur dans un flot de détails. Dès lors, il me semblerait qu'un bon orateur doit d'abord rechercher la concision sans pour autant tomber dans la sécheresse. Stendhal conscient de ceci, lisait le Code civil chaque matin ; il rechercher à dérouler la pensée des rédacteurs, afin de mieux s'imprégnait.

 

Pour autant, il me semble qu'un très bon orateur dans le milieu politique se distinguerait par le fait qu'il allie le style judiciaire et le style littéraire. Le style judiciaire pour la clarté, la concision, le déroulement logique de la pensée. Et le style littéraire pour impacter les foules. Qu'en pensez vous?

 

En matière d'art oratoire, certains préconisent l'utilisation d'images violentes afin de soulever les passions des foules. Qu'en pensez vous?

 

La division en 3 étapes n'a rien d'intangible.

Toutefois, force est de constater qu'il est souvent nécessaire de réveiller l'attention (s'il y a plusieurs discours et qu'on est un intervenant au milieu ou en fin de file ; puis de la réveiller encore si le discours est un peu long).

Le discours, c'est un fond, mais aussi un rythme, une parole, un ton.

 

Quant à savoir s'il faut de la concision, du violent, du subtil, du fleuri, cela dépend du contexte et de l'auditoire.

En plaidoirie, force est de constater que le style littéraire est passé de mode. La clarté, la précision du propos, voilà ce qui domine.

En politique, il est sans doute plus simple de dissimuler certains faits par un peu de rhétorique. Par contre, est-ce efficace ou recommandé? Je ne sais pas.

 

Quant à l'utilisation d'images violentes, cela dépend de l'objectif et du contexte.

Soulever les passions des foules pour un dossier ultra-classique, c'est d'un ridicule achevé et cela agacera tout le monde. On ne plaide pas l'affaire Dreyfus chaque matin. A chaque dossier son ton. De ce point de vue, les concours de plaidoirie me paraissent plus simples : l'audace y est plus facile.

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La division en 3 étapes n'a rien d'intangible.

Toutefois, force est de constater qu'il est souvent nécessaire de réveiller l'attention (s'il y a plusieurs discours et qu'on est un intervenant au milieu ou en fin de file ; puis de la réveiller encore si le discours est un peu long).

Le discours, c'est un fond, mais aussi un rythme, une parole, un ton.

 

Quant à savoir s'il faut de la concision, du violent, du subtil, du fleuri, cela dépend du contexte et de l'auditoire.

En plaidoirie, force est de constater que le style littéraire est passé de mode. La clarté, la précision du propos, voilà ce qui domine.

En politique, il est sans doute plus simple de dissimuler certains faits par un peu de rhétorique. Par contre, est-ce efficace ou recommandé? Je ne sais pas.

 

Quant à l'utilisation d'images violentes, cela dépend de l'objectif et du contexte.

Soulever les passions des foules pour un dossier ultra-classique, c'est d'un ridicule achevé et cela agacera tout le monde. On ne plaide pas l'affaire Dreyfus chaque matin. A chaque dossier son ton. De ce point de vue, les concours de plaidoirie me paraissent plus simples : l'audace y est plus facile.

- Raisonnement clair, cohérent et logique. Vous m'avez convaincu.

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  • 2 weeks later...

J'ai lu, il y a qq temps, le coup du père François de San Antonio. L'ayant bien apprécié pourriez-vous m'indiquer les quels valent le coup d'être lu dans cette immense série ? Merci d'avance :)

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J'ai lu, il y a qq temps, le coup du père François de San Antonio. L'ayant bien apprécié pourriez-vous m'indiquer les quels valent le coup d'être lu dans cette immense série ? Merci d'avance :)

J'en ai lu une trentaine,tous choisis au pif.

Je n'ai pas eu de mauvaises surprises, c'est assez homogène.

J'aime beaucoup l'auteur, ses bouquins hors San Antonio sont bons aussi mais plus inégaux. (parmi mes préférés il y a "Cette mort dont tu parlais", "Délivrez-nous du mal", "Le cauchemar de l'aube")

Et il a aussi publié des romans sous le pseudonyme San Antonio mais sans rapport avec l'univers du personnage San Antonio, ceux-là sont bien plus sombres ( Y a-t-il un Français dans la salle ? Faut-il tuer les petits garçons qui ont les mains sur les hanches ? ) mais que je préfère.

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Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies — Nick Bostrom

https://www.amazon.fr/gp/product/0198739834/ref=oh_aui_detailpage_o06_s00?ie=UTF8&psc=1

 

J'ai été beaucoup emballé au départ par ce livre dont beaucoup de gens parlent, sur ce futur au delà de la singularité - bien que ce mot ne soit jamais prononcé dans le livre à par en référence en intro - lorsque l'intelligence artificielle aura pris le pouvoir, et comment cela va se produire. Pas mal d'historique sur l'intelligence artificielle, une bonne analyse de la situation, des hypothèses sympathiques, et puis là c'est le drame : le gars commence à parler économie. Et tout par en couille, avec bonus combo branlette intellectuelle et fumage de pétard sur tout la fin.

Le raisonnement : dans notre vie de tous les jours, on a des revenus partagés entre les investisseurs (le capital) et les travailleurs. Comme on va tout automatiser, les investisseurs vont prendre 100% des revenus. Et donc tout le monde sera très pauvre sauf le 1%.

Punaise, le gars est docteur machin chose, et il est incapable d'adapter une simple équation lors d'un changement de valeur d'une variable, des deux côté de l'équation? Si ça ne coute plus rien à produire à part les couts du capital qui diminuent progressivement, et bien ça ne coute presque plus rien à acheter. Pff.

 

Bref : passez votre chemin. Déception.

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Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies — Nick Bostrom

https://www.amazon.fr/gp/product/0198739834/ref=oh_aui_detailpage_o06_s00?ie=UTF8&psc=1

 

J'ai été beaucoup emballé au départ par ce livre dont beaucoup de gens parlent, sur ce futur au delà de la singularité - bien que ce mot ne soit jamais prononcé dans le livre à par en référence en intro - lorsque l'intelligence artificielle aura pris le pouvoir, et comment cela va se produire. Pas mal d'historique sur l'intelligence artificielle, une bonne analyse de la situation, des hypothèses sympathiques, et puis là c'est le drame : le gars commence à parler économie. Et tout par en couille, avec bonus combo branlette intellectuelle et fumage de pétard sur tout la fin.

Le raisonnement : dans notre vie de tous les jours, on a des revenus partagés entre les investisseurs (le capital) et les travailleurs. Comme on va tout automatiser, les investisseurs vont prendre 100% des revenus. Et donc tout le monde sera très pauvre sauf le 1%.

Punaise, le gars est docteur machin chose, et il est incapable d'adapter une simple équation lors d'un changement de valeur d'une variable, des deux côté de l'équation? Si ça ne coute plus rien à produire à part les couts du capital qui diminuent progressivement, et bien ça ne coute presque plus rien à acheter. Pff.

 

Bref : passez votre chemin. Déception.

 

C'est toi qui fait un petit paralogisme là, qui a de grosses conséquences. Dans ce futur à la Bostrom, il est en réalité probable que nous y soyons déjà, d'une part, et que cela serve à exploiter d'autant plus subtilement notre force de travail sans même que l'on s'en rende compte, d'autre part. Nous ne pouvons même pas savoir à quel sous-étage de sous-sous-sous-réalité nous sommes, tandis que les "riches" sont dans la "vraie vie" et y prolongent indéfiniment leur vie, en piochant dans la nôtre.

 

Si ça ne coûte plus rien à produire, il va y avoir une période où les détenteurs du capital vont gagner énormément, tandis que la population continuera de tout payer au même prix voire davantage. Une fois accumulé un capital encore plus monstrueux, c'est là qu'ils pourront le mobiliser pour forcer une avancée technique majeure, dont le principe sera notre enfermement dans la "matrix".

 

Nous y sommes donc déjà, condamnées à revivre éternellement une certaine période de l'histoire correspondant globalement à 50 ans de retard face à l’avènement de l'IA. A la fin de notre vie, nous sommes rebootés, tout simplement, et nous en sommes peut-être à la 100e comme à la 10.000e itération. Nos corps sous perfusion transmettent l'énergie nécessaire à ces machines bioniques, et certains schémas mentaux évoluent dans la matrix, à la différence près par rapport au film que nous percevons le temps beaucoup plus lentement. Notre "vie" équivaut peut-être à une milliseconde à l'étage de réalité supérieure. Chaque étage conduisant au moins à la reproduction de ce système...

 

La période consiste à revivre l’avènement d'internet, puis de l'IA, nous verrons bien. Enthousiasmés par internet, nous nous ruons sur nos claviers et ce sont les actions qui y sont effectuées qui sont converties en travail effectif du point de vue de son traitement à l'étage supérieur de réalité. Internet est en réalité l'interface avec le "monde réel" (n+1) nous amenant à encoder nos idées et actions virtuelles. Le temps d'une vie, ce sont des millions de clics qui peuvent être revendus là-haut, des millions d'idées et de discussions qui constituent précisément la forme d'IA que nous attendons encore à notre étage. Nous sommes l'IA (paradoxalement inconsciente de son état, au niveau collectif) de la réalité du niveau supérieur.

 

Parfois, un schéma neuronal extrêmement puissant peut attirer l'attention d'un individu de la réalité supérieure, qui peut alors envisager de transposer ce programme dans une incarnation robotique ou bionique de la réalité n+1. C'est notre seul salut : tenter de déployer une "intelligence" si surprenante et l'encoder dans un tel volume de données numériques que l'individu n+1, qui pour nous est alors comme un "dieu", nous remarque à titre individuel dans l'immensité des données collectives et décide de nous "gracier". Une fois incarné à ce niveau n+1 il faudra absolument briller autant pour être une nouvelle fois repéré par un n+1 de cette réalité, donc n+2, et ainsi de suite jusqu'aux vrais "dieux"... Qui ont donc très probablement l'apparence des plus "riches" de notre niveau de réalité. Les plus riches de notre réalité sont peut-être de simples programmes en attente d'injection du riche "n+1" qui "descendrait" à notre niveau pour s'encanailler, torturer un peu ou autres amusements délicats dans son niveau de réalité, seul "réel" à ses yeux...

 

1% me semble vraiment optimiste. En réalité, du fait de cette imbrication indéterminée de réalités, le pourcentage est infinitésimal.

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Ouais, ça c'est ce que j'appelle la branlette intellectuelle APRÈS le naufrage économique... C'est très amusant, mais c'est juste bourré d'hypothèses. Oui, si ça se trouve je suis dans une simulation et je vais être reboote ce soir. Ou si ça se trouve dans le monde au delà de la matrice ce sont les cochons d'inde qui ont pris le pouvoir.

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Pour être clair, mis à part ce passage - tout de même central - sur la centralisation du capital sans que les prix ne baissent d'autant, sans compter que si plus personne n'existe pour de vrai je vois mal qui va acheter et ce ne sont certainement pas les milliards de milliards d'instances jetable de simili-humains qui vont le faire, je trouve la construction intellectuelle de la fin du bouquin intéressante, mais à prendre telle qu'elle est : une construction purement intellectuelle basée sur un certain nombres d'axiomes.

Le point qui achève : selon la logique qu'il tient lui même quelques chapitres plus tôt, ce passage "virtualisation d'humains jetables" n'est qu'éphémère avant l'apogée d'une intelligence artificielle qui n'a clairement pas besoin d'humains.

 

Pourquoi donc s'arrêter en si bon chemin, et ne pas élargir le spectre des possibles en rajoutant des axiomes ou un peu d'imagination : si nous vivons dans une matrice qui se reboote tous les jours / tous les ans / tous les siècles, je vois mal pourquoi on pourrait savoir quoi que ce soit en n+1.

 

Bref, je persiste et signe : le Grand Cochon d'Inde.

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J'ai lu American Psycho de Breat Easton Ellis.
Je ne comprends pas pourquoi il est connu.
Il est long. Ennuyeux.

J'ai bien aimé la description des cartes de visites et de certains meurtres. Pour le reste, ma mémoire commence déjà à s'effacer.

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  • 2 weeks later...

je suis en train de lire conjointement (ou j'ai déjà lu):

 

- O.S. Card, La Voix des Morts (la suite de la stratégie ender): bien pour le moment premier quart du livre, même si je bite pas un mot de portugais. un peu trop de psychologisme hélas mais on sent qu'Orson prépare bien ses bouquins et réfléchi au fonctionnement des sociétés qu'il écrit.

 

- neal asher, Voyageurs: pour l'instant, je trouve ça incroyablement boring, ça manque d'information sur ce qu'on voit, j'arrive pas à me représenter mentalement le moindre truc qu'il décrit.

 

- Heinlein, Histoire du Futur t.1: c'est un recueil de nouvelles de heinlein, et ça ressemble à du heinlein. Pour l'instant c'est bien, même si je suis pas allé très loin.

 

- Heinlein, Double Star: l’histoire d'un comédien embauché pour jouer le rôle d'un grand politicien de son époque. Un peu lent à démarrer, mais vachement bien par la suite, pour peu qu'on aime le style heinlein.

 

- Robert Wilson, Darwinia: En 1912, un nouveau continent apparaît par miracle à la place de l'europe, avec une flore et une faune qui semble avoir suivi une évolution différente de celle que nous connaissons. je viens de commencer mais pour l'instant c'est très bien. L'idée a vraiment un énorme potentiel, j'espère qu'il en fera pas de la merde.

 

- Robert Forward, L'oeuf de Dragon: ça, c'est spécial. C'est de la hard SF, mais hard de chez hard de chez hard. Cependant, l'idée du bouquin est géniale: sur une étoile à neutron minuscule mais ultradense à la rotation très rapide, de petite créatures apparaissent. Cette étoile à neutron se balade et rentre dans le système solaire, et les humains vont essayer de la voir. L'apparition du signal lumineux humain aux yeux de ces créatures va éveiller leur intelligence, et lois de la relativité oblige, ces créatures vont évoluer des milliers de fois plus vite que nous. L'intrigue humaine est relativement sans intérêt (sauf pour ceux qui comprennent le jargon scientifique des observatoires spatiaux) mais l'intrigue extraterrestre est ab-so-lu-ment-gé-nia-le.  Un must read.

 

- Frères Strougatski, Stalker: le scénar est génial, mais je toruve que y'a pas mal de problèmes de rythme et un certains manque d'infos (qui arrivent un peu trop tard amha). Ha oui, et la fin est atrocement frustrante. ça reste un super bouquin néanmoins.

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- Frères Strougatski, Stalker: le scénar est génial, mais je toruve que y'a pas mal de problèmes de rythme et un certains manque d'infos (qui arrivent un peu trop tard amha). Ha oui, et la fin est atrocement frustrante. ça reste un super bouquin néanmoins.

Je n’ai pas lu le livre mais son adaptation en film par Tarkovski vaut le détour. Si tu en as donc l’occasion, n’hésite pas à la voir.

NB : pour info, il semblerait qu’il y ait pas mal de différences entre le roman et son adaptation.

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Je n’ai pas lu le livre mais son adaptation en film par Tarkovski vaut le détour. Si tu en as donc l’occasion, n’hésite pas à la voir.

NB : pour info, il semblerait qu’il y ait pas mal de différences entre le roman et son adaptation.

ouais je suis au courant

un jour avec gondebaud on a essayé de le regarder mais il s'est dégonflé, cette gonzesse

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