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De surcroît c'est un auteur extraordinairement méconnu, donc l'effort de comprendre ce qu'il raconte n'ouvre pas des opportunités très nombreuses d'en discuter.

 

Surtout que parmis les quelques uns qui le connaissent, il doit y avoir 80% de sots-raëliens, leur grand gourou étant un des seuls personnages un peu connus qui cite Clouscard.

 

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Ah mais Michéa, c'est nul. Enfin, c'est bien qu'il parle un peu d'Orwell qui est un personnage qu'on connaît mal en France.

 

Je dis juste que c'est plus facile à lire que Clouscard, j'ai pas dit que c'était bien.

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Je ne voudrais pas juste faire un peu de pub en passant, mais voilà :

 

https://www.amazon.fr/Dumping-Ludovic-Delory/dp/1533096317/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1465111107&sr=1-1&keywords=dumping 

 

 

"Ils partent. Ils renoncent au dollar, à leur passeport, à leur vie d’antan. Au milieu des bois du New Hampshire, ils créent une communauté fondée sur la coopération volontaire. Dans l’Amérique des subprimes et des faillites, ils vivront libres et heureux. Mais pas longtemps. Dans « Dumping », les anarchistes sont naïfs, le shérif est couard et le président joue au golf. Mais tout cela n’est que pure fiction."

 

Copeau a bien aimé.

C'est pour un concours.

C'est pour la propagation des idées libres.

  • Yea 1
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Fini les Mythologies (1957), de Roland Barthes, et La société de consommation (1970), de Jean Baudrillard. Deux critiques fortement marxisantes de la France des Trente Glorieuse.s

 

Baudrillard déconne à plein tube ; pour Barthes je serais plus prudent, mais ses thèses théoriques sont impossible à estimer sans une connaissance plus poussée que la mienne du structuralisme.

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J'aime beaucoup les mythologies, j'ai tellement aimé que j'ai fini par acheter la version "deluxe" avec les photos et tout (contradiction inside).

Mais pas tellement pour le fond, il y a à boire et à manger, que pour le style.

 

Pas lu Baudrillard mais ce que j'en ai lu ou entendu à gauche et à droite me fait penser à une tempête de caca de taureau.

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J'aime beaucoup les mythologies

 

Il y a des choses saines (dénonciation du colonialisme, du poujadisme, etc) et des choses bizarres (sur l'art notamment). La démarche de Barthes doit pas mal à Bachelard (qu'il cite deux fois), tu devrais y jeter un coup d'œil si le style te parle.

 

On sent une grosse influence de l'hégéliano-marxisme, pour le meilleur et pour le pire.

 

Il faut quand même souligner que RIEN dans les Mythologies ne concerne le bloc de l'Est. Les textes ont été écrit entre 1954 et 1956. Or, dans le livre, paru en 1957, dans la dernière partie consacrée à la méthode, Barthes glisse:

"Quoi de plus maigre, en fait, que le mythe stalinien ?" (p.259)

Je ne sais pas ce que tu en penses, mais ça me fait l'effet d'un mec qui, maintenant que la critique de Staline devient mainstream à gauche, fait à clin d'œil à son lecteur pour dire "bien sûr que je le savais, c'est tellement évident."

Bref, vu que le bouquin a un rôle politique, un tâcle politique de Barthes me paraît nécessaire.

 

Je crois aussi que c'est dans ce livre que Barthes introduit la formule "se donne à voir", affectionnée de l'intelligentsia contemporaine, et que je trouve personnellement grotesque.

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Je ne pense pas que le livre de Barth s'adressait de toute façon à l'URSS, quoi qu'il arrive.
Le principal à retenir de ce livre, c'est comment un objet (au sens large, une voiture, le tour de France ou un politicien) peut devenir un mythe, comment ce mythe circule dans la population, comment les hautes couches sociales s'inventent constamment des mythes qui les représentent, comment les couches inférieures, dans l'ordre, se les approprient jusqu'à ce qu'ils perdent tout sens pour les premiers. Le vélo est un cas d'école avec le jazz, mais ce dernier dans le sens inverse. Le vélo est un sport populaire alors qu'il consistait en une pratique très bourgeoise au début. Le jazz c'est l'inverse. Note qu'on peut dire que certaines pratiques du vélo s'inversent et se réembourgeoisent (le fixie par exemple). Les pratiques de démarcations sociales, les codes de conduits, les labels sociaux, les "bonnes pratiques", c'est toujours assez fascinant à étudier. C'est comme ça qu'il faut lire Barth à mon avis, et oublier le reste, surtout le blabla sémiotique à base de bullshit proto-psychiatrique.

Je n'ai pas souvenir que Barth parle du communisme, ce qui est d'ailleurs un exploit dans les années 50, au moment ou le communisme était le plus populaire et le plus légitime. Et Barth était bien de gauche, on peut penser qu'il aurait pu parler de ça de long en large comme d'autres . Pourtant, a part Poujade, il n'y a pas du tout de politique "politicienne" dans ce livre. Ce n'est pas son objet, donc je ne suis pas surpris que la politique communiste et l'urss, dans un livre qui parle de la France, n'apparaissent pas.

Sur la pique stalienne en 57, je ne suis pas aussi sur que toi que c'était mainstream à l'époque à gauche de critiquer Staline. Je connais mal le sujet, mais pour le PCF, qui drainait une masse de gens à l'époque, il y a fallut du temps pour éliminer Staline et d'après ce que j'en sais, ce n'est pas encore réalisé à 100%.

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Barthes a été d'extrême-gauche, maoïste pendant longtemps, mais au final son travail est très peu politique, son truc c'est la critique littéraire, la langage, les signes, l'esthétique  etc... il n'est jamais cité en philo politique contrairement à beaucoup de ses contemporains.

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On peut le sauver du lot je crois. C'est pas Balibar ! J'ai acheté il y a longtemps son bouquin sur la photographie mais je n'ai pas encore dépassé le 4ième de couverture.

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En ce moment, je me fais la saga "l'épée de vérité" de Goodking.

De la bonne grosse fantasy qui tache, pas exceptionnelle mais quand même sympathique.

 

Le gros plus, c'est le message pro-libéral qui bien sûr déplaît aux "intellectuels" français.

Dans le tome 6, c'est frappant: la description de la société 100% socialiste (des méchants), avec des travailleurs brimés et accablés de rackets sur les salaires aux noms du bien commun, cela pourrait être la France ^^.

 

 

Cette série a la qualité scénaristique d'un mauvais conte pour enfants.
Si l'ensemble permet de passer le temps sans trop se poser de questions, ce tome est fastidieux à lire. Les aspects pro-capitalistes (et anticommunistes) que j'y ai relevés ajoutent la couche de vernis nauséabond qui parachève l'oeuvre.

 

 

Bref, vive l'ultra-libéralisme et l'individualisme forcené et à bas le partage ! Un peu interloquée, je l'ai terminé pour voir si cette philosophie se maintenait jusqu'au bout : oui. Exit la série et cet auteur en ce qui me concerne.

 

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En ce moment, je me fais la saga "l'épée de vérité" de Goodking.

De la bonne grosse fantasy qui tache, pas exceptionnelle mais quand même sympathique.

 

Le gros plus, c'est le message pro-libéral qui bien sûr déplaît aux "intellectuels" français.

Dans le tome 6, c'est frappant: la description de la société 100% socialiste (des méchants), avec des travailleurs brimés et accablés de rackets sur les salaires aux noms du bien commun, cela pourrait être la France ^^.

 

D'où viennent tes citations? Avis amazon?

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Des critiques que j'ai trouvé ça et là en cherchant "épée de vérité" & Libéralismes sur google.

La plupart des critiques sont plutôt bonnes, même si je pense que la version française doit souffrir de la traduction.

Les dialogues sont un peu plats au début, et les personnages limites naïfs, mais ils prennent en profondeur au fur et à mesure de la série.

 

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Terry Goodkind est officiellement objectiviste. Je veux dire, il n'a pas simplement lu un roman de tatie Rand et a dit saytraukewl ; il est complètement objectiviste, à fond dedans, avec des allusions répétées.

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je viens de terminer le deuxième tome de fondation, fondation et empire.

 

Je suis beaucoup moins emballé que par le tome 1.

 

le tome 1 était vraiment génial, mais là, si la première partie est cool, la seconde est intégralement téléphonée si on a un peu de jugeotte. En tout cas au bout d'une centaine de page j'avais tout pigé, et j'ai compris chaque indice naturellement.

Bref, je suis déçu

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je viens de terminer le deuxième tome de fondation, fondation et empire.

 

Je suis beaucoup moins emballé que par le tome 1.

 

le tome 1 était vraiment génial, mais là, si la première partie est cool, la seconde est intégralement téléphonée si on a un peu de jugeotte. En tout cas au bout d'une centaine de page j'avais tout pigé, et j'ai compris chaque indice naturellement.

Bref, je suis déçu

 

Je t'avais prévenu. Je parie que tu ne m'as pas écouté et que tu as sauté les préquels.

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Je t'avais prévenu. Je parie que tu ne m'as pas écouté et que tu as sauté les préquels.

tu ne m'as surtout rien dit à ce sujet

tu as dit "les préquelles sont bien", super, mais ça n'aurait rien changé

 

Et surtout, les préquelles, pour moi, ce sont des avant histoire qui doivent se lire après parce qu'elles révèle des éléments clef de l'intrigue des suites. Comme les préquelles de star wars expliquentd es tas de trucs sur obi wan et darth vader qu'on est supposé ignoré quand on regarde les épiodes 4/5/6

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J'ai l'impression d'etre un des seuls nuls du forum a n'avoir aucun intérêt pour la SF, les trucs d'anticipation et toussa.

 

Ah, je me goure, vers 14/15 ans j'ai dévoré tous les Graham Masterton. Mais c'est tout...

  • Yea 1
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J'ai l'impression d'etre un des seuls nuls du forum a n'avoir aucun intérêt pour la SF, les trucs d'anticipation et toussa.

 

Ah, je me goure, vers 14/15 ans j'ai dévoré tous les Graham Masterton. Mais c'est tout...

 

Tu es nul avec Tramp et Nigel, ça te rassure ?

 

Terry Goodkind est officiellement objectiviste. Je veux dire, il n'a pas simplement lu un roman de tatie Rand et a dit saytraukewl ; il est complètement objectiviste, à fond dedans, avec des allusions répétées.

 

Mais c'est bien ? Parce que j'ai toujours vu des critiques assez négatives dessus (en-dessous de 6 sur Elbakin, je lis pas :P) ; et bien avant de savoir que papy Goodkind était objojo.

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Actuellement, je dirais que la fantasy a pris le pas sur la SF. Tous les grands maîtres de la SF ne sont plus alors qu'il reste pas mal de trucs qui se font en fantasy (mais j'avoue ne plus trop suivre depuis 4-5 ans).

 

Il y a quoi qui se fait en fantasy ?

 

En SF récente il y a Greg Egan. Ça vaut tous les « grands maitres qui ne sont plus » AMHA.

  • Yea 1
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