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Obama Presidency


Messages recommandés

Pas sûr que le calcul politique a été bon du côté républicain.

 

Non seulement, la majorité des Américains leur reproche d'avoir causé le shutdown (bien aidé par les médias qui leur ont tous mis sur le dos certes), mais en plus, ça donne l'impression qu'au final, rien n'a changé.

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Obama qui traite de "rançonneurs" ceux qui veulent l'empêcher de continuer à effectivement rançonner le peuple américain par l'inflation, la dépense publique, les impôts et les amendes, c'était particulièrement gerbant. Le même genre de propos que "cadeau fiscal" en plus immonde. 

 

On commence à aller très loin dans la rhétorique socialiste.

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The Senate approved the legislation by an 81-18 vote; the House followed suit by a tally of 285-144, with 87 Republicans in favor and 144 against, breaking an informal rule in which a majority of the majority party is supposed to carry legislation. Democrats unanimously supported the bill, even though it locks in funding at levels required by across-the-board spending cuts known as sequestration.

 

2/3 républicains contre, 1/3 pour la fracture est sévère.

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Les républicains communiquent comme une poubelle. Il est quand même simple d'expliquer qu'on ne peut pas s'endetter sans arrêt davantage et que celle-ci n'augmente pas toute seule comme ça par l'opération du Saint-Esprit. Quand est-ce qu'ils vont lui lancer des savates à la gueule à Obama?

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Les républicains communiquent comme une poubelle. Il est quand même simple d'expliquer qu'on ne peut pas s'endetter sans arrêt davantage et que celle-ci n'augmente pas toute seule comme ça par l'opération du Saint-Esprit. Quand est-ce qu'ils vont lui lancer des savates à la gueule à Obama?

 

Pourquoi un républicain expliquerait que la dette publique c'est le mal ?

Les républicains l'ont creusé et la creuseront encore quand reviendra leur tour.

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Pourquoi un républicain expliquerait que la dette publique c'est le mal ?

Les républicains l'ont creusé et la creuseront encore quand reviendra leur tour.

 

J'en conviens. Ce que je ne comprends pas c'est le jeu auquel ils jouent: ils se posent en rempart contre la dérive budgétaire d'Obama au début, puis cesse de communiquer leurs intentions et au final valide le bouzin. Toujours cette opposition de façade qui mécontente à la fois les démocrates mais les propres électeurs républicains qui aimeraient plus d'opposition et plus de punch.

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L'accroissement des inégalités est un effet mécanique de l'état-providence, puisque les transferts en numéraire sont progressivement compensés par une déformation des prix et salaires dans l'autre sens, ce qui fait que les plus riches et ceux qui profitent du système en reportant leur part de la déformation sur les autres paraissent encore plus riche en numéraire quand les autres paraissent plus pauvres en numéraire aussi.

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J'en conviens. Ce que je ne comprends pas c'est le jeu auquel ils jouent: ils se posent en rempart contre la dérive budgétaire d'Obama au début, puis cesse de communiquer leurs intentions et au final valide le bouzin. Toujours cette opposition de façade qui mécontente à la fois les démocrates mais les propres électeurs républicains qui aimeraient plus d'opposition et plus de punch.

 

Le parti républicain est bourré de RINO (le speaker en particulier, Romney en était un aussi) et suivent le programme des démocrates. 90% de l'appareil républicain c'est comme l'UMP.

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Un article savoureux sur le complot de la pieuvre libertarienne en guerre contre les pauvres. Je ne m'en lasse pas.

 

Les frères Koch, milliardaires libertariens et financiers du chantage au "shutdown"

LE MONDE | 17.10.2013

 

Une manifestation contre les frères Koch, en mai, alors que ceux-ci s'étaient déclarés intéressés par l'achat du "Los Angeles Times".  

"Ne laissez pas le gouvernement jouer au docteur !" Ce message dénonçant la loi Obama sur l'assurance santé, concluait une vidéo choc qui a fait le buzz sur Internet en septembre. Un Oncle Sam menaçant, figurant l'intrusion de l'Etat, y surgissait entre les jambes d'une femme en plein examen gynécologique. Au même moment, un tweet alarmant – "Obamacare est une catastrophe" – se répandait sur les réseaux sociaux, tandis que des élus en difficulté dans leur circonscription recevaient des avertissements liés à leurs positions sur l'assurance santé.

Les officines ("Freedom partners", "Generation opportunity", "Heritage") à l'origine de ces campagnes ont un point commun : elles sont généreusement dotées par les frères Charles et David Koch – 77 et 73 ans –, qui ont mis leur richesse – 36 milliards de dollars (26,4 milliards d'euros) chacun, soit la quatrième fortune américaine selon le magazine Forbes – au service de leur obsession : déstabiliser le "socialiste" Barack Obama. Depuis des mois, cette galaxie de fondations, cercles de réflexion et autres entités "sans but lucratif", dévouée à leurs idées d'extrême droite, a conçu, organisé et scénarisé la crise budgétaire qui secoue l'Amérique.

Il s'agissait de porter un coup fatal à la loi "Obamacare" honnie, en amenant les élus républicains à profiter d'une concomitance exceptionnelle entre le début de l'année budgétaire, l'entrée en vigueur de la loi sur l'assurance-santé, le 1er octobre, et la date butoir pour relever le plafond de la dette, le 17 octobre. Le chantage était simple : pas de vote du budget, pas de déplafonnement de la dette sans report aux calendes grecques de l'"Obamacare".

 

Avant même que, mercredi 16 octobre, cette stratégie ne s'effondre avec l'adoption par le Congrès d'un compromis budgétaire, les frères Koch avaient sauté du train fou en marche qu'ils avaient eux-mêmes précipité dans le mur. Dans une lettre ouverte adressée au Sénat jeudi 10 octobre, ils ont pris leurs distances avec le chantage au "shutdown", la fermeture du gouvernement fédéral. Une démarche très inhabituelle pour des industriels dont la discrétion légendaire a toujours été proportionnelle à leur considérable influence.

Ce repli tactique traduit l'inquiétude d'hommes d'affaires devant une catastrophe financière annoncée. Ces industriels-idéologues du long terme se sont retirés sans doute pour mieux repartir à l'assaut. Après tout, les graines qu'ils ont semées dans les années 1980 n'ont germé que trois décennies plus tard sous le nom de Tea Party.

Services sociaux et impôts minimums, refus de toute intervention de l'Etat dans l'économie. A partir de ces "fondamentaux", David et Charles Koch ont, dès 1980, échafaudé un hallucinant programme "libertarien" : suppression du FBI, de la CIA, de l'impôt sur le revenu et des pensions publiques de retraite ; légalisation de la prostitution et de la drogue.

 

LA "PIEUVRE" KOCH

 

Ces idées, ils les ont reçues en héritage de leur père Fred, un fils d'émigré hollandais un temps exilé en URSS et devenu un anticommuniste enragé. Dans les années 1950, le père Koch voyait dans l'aide sociale un complot destiné à attirer les Noirs en ville afin qu'ils fomentent une guerre des races. En 2008, les fils Koch ont vu dans l'élection de Barack Obama "la plus grande perte de liberté et de prospérité depuis les années 1930".

Mais le legs n'a pas été qu'idéologique : Fred Koch a laissé à ses fils, ingénieurs formés au MIT de Boston, l'entreprise pétrolière qu'il avait fondée à Wichita (Kansas). Koch Industries a connu depuis trois décennies une expansion phénoménale, comme l'a raconté le magazine The New Yorker dans un long récit de référence.

Charles et David Koch possèdent 6 000 km d'oléoducs et une capacité de raffinage équivalant à 5% de la consommation américaine quotidienne. Le conglomérat industriel qu'ils détiennent à 84% à titre personnel et qui emploie 60 000 salariés, englobe également une pléiade d'activités allant des essuie-tout à la fibre Lycra, en passant par le vitrage pour l'automobile.

Au Capitole, le 25 septembre. 

Les frères Koch ont gratifié de leurs millions de dollars de prestigieuses institutions culturelles (théâtres, musées) ainsi que des centres de lutte contre le cancer, alors que des matières cancérigènes sortent de leurs usines. Ils financent une myriade de lieux d'influence militant pour le "moins d'Etat" et spécialisés, intérêt industriel oblige, dans la lutte contre toute réglementation environnementale et la négation du réchauffement climatique.

La fondation Americans for Prosperity, centre névralgique de cette "Kochtopus" ("pieuvre Koch"), a été l'artisan de la victoire des extrémistes du Tea Party aux élections parlementaires de novembre2010, multipliant les manœuvres de déstabilisation d'élus républicains rétifs, fabriquant de faux mouvements citoyens et inondant les médias de spots agressifs, d'études et de sondages orientés.

L'échec à la présidentielle 2012 de Mitt Romney, candidat pour lequel les frères Koch avaient investi des dizaines de millions de dollars, a montré la limite de leur influence. Mais leur dernière offensive, qui vient de mener l'Amérique au bord du gouffre, confirme la poursuite d'une guerre à coups de millions de dollars contre Barack Obama.

 

 

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suppression du FBI, de la CIA, de l'impôt sur le revenu et des pensions publiques de retraite ; légalisation de la prostitution et de la drogue.

 

Hallucinant programme en vérité...

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"Ces idées, ils les ont reçues en héritage de leur père Fred, un fils d'émigré hollandais un temps exilé en URSS et devenu un anticommuniste enragé. Dans les années 1950, le père Koch voyait dans l'aide sociale un complot destiné à attirer les Noirs en ville afin qu'ils fomentent une guerre des races. En 2008, les fils Koch ont vu dans l'élection de Barack Obama "la plus grande perte de liberté et de prospérité depuis les années 1930".

Tiens, je savais pas que Le Monde c'était devenu Libération ou FUD hebdo.

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"Géométrie variable 18.10.2013 | 08h24

Il faut quand même noter qu’ils comptent sur l’état pour leur garantir le droit à la propriété privée qui est tout sauf naturel.... et qui est limite énormément la liberté de déplacement. De plus les partisans de liberté économique sont ceux qui demandent le plus de règles dans la sécurisation des échanges..."

Putain, les commentaires...

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Mon prefere:

 

'Suppression de l'impot, a pour 1er effet la suppression de l'ecole, pour abetir le peuple et mieux le manipuler. D'ailleurs, c'est la tendance des conservateurs-ultra- liberaux, de chaque pays. Je note aussi que les hausses d'impots de Obama pour les plus riches, ont encore de la marge. Ces gens ont tellement d'argent, qu'ils "s'amusent avec", pour faire tomber un gvt. C'est Roosevelt qui disait, "que lorsque le prive, devient plus puissant que la puissance publique, c'est le debut du fascisme" '

 

Certains ont vraiment de gros problemes.

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En réalité cet article serait parfait s'il était posté dans le fil sur les théories du complot, on dirait le réseau Voltaire.

Il est tellement banal, tout y passe, tous les poncifs éculés socialo-médiocres et les tournures de phrase habituelles. Et les commentaires sont tellement mal écrits.

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Du même tonneau. Pour Dominique Moïsi, distingué politiologue D'Harvard, le fonds de commerce du Tea Party c'est le racisme et la xénophobie, car les libertariens refusent de payer la sécu aux pauvres. Et s'ils s'opposent à l'obamacare, c'est parce qu'ils veulent faire crever les noirs.

 

Qui sont les vrais perdants de la bataille entre républicains et démocrates sur le relèvement du plafond de la dette américaine ?

Il y a bien sûr le Tea Party, qui a dû reculer, encore que pas tant que cela. Il y a ensuite les républicains dans leur ensemble, dont les plus modérés ont réalisé que leur alliance avec le Tea Party les a mené au désastre et à la ruine politique. Mais il y a aussi l'ensemble du système politique qui a montré son total dysfonctionnement. Les perdants sont donc nombreux.

Globalement, l'opinion publique a été choquée par la fermeture des services publics. Elle s'inquiète aussi du coût, tant sur le plan personnel que du point de vue de la collectivité, qu'a engendré ce shutdown.

 

Le Tea Party s'est-il pour autant définitivement décrédibilisé aux yeux de l'opinion ?

Dire que ce qui s'est passé marque la fin du Tea Party relève de l'illusion. Car sa tradition d'opposition à l'État fédéral et à la dépense publique n'est pas son principal fond de commerce du point de vue électoral. La cohésion autour du Tea Party repose surtout sur le racisme. C'est un populisme xénophobe.

Lorsqu'il s'agit d'être solidaire, le Tea Party se dit contre la dépense et contre l'État, mais lorsque ce sont des électeurs américains blancs qui ont des ennuis, le Tea Party n'hésite pas à appeler l'État à l'aide. Le Tea Party a perdu cette bataille, mais il n'a pas perdu la guerre.

 

 

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131017trib000791136/shutdown-le-tea-party-n-a-pas-perdu-la-guerre.html

 

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Il y en a marre d'être catalogué à l'extrême-droite dans un pays où ça peut finir par être un délit.

Tu réalise que le jour ou c'est un délit, ça sera bien plus probablement a cause du fait qu'il y a marqué "libéralisme" qu'a cause du fait que c'est marqué "droite" dessus hein ?

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Tu réalise que le jour ou c'est un délit, ça sera bien plus probablement a cause du fait qu'il y a marqué "libéralisme" qu'a cause du fait que c'est marqué "droite" dessus hein ?

 

Tant mieux! Mais tant mieux! Pourvu que ca arrive!

 

Comme ca on laisse le systeme s'écrouler et derriere on pourra le brocarder a tous les étatistes que ca pouvait pas etre nous puisqu'on fermait notre mouille. On aura enfin le statut de victime.

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L'échec à la présidentielle 2012 de Mitt Romney, candidat pour lequel les frères Koch avaient investi des dizaines de millions de dollars, a montré la limite de leur influence. Mais leur dernière offensive, qui vient de mener l'Amérique au bord du gouffre, confirme la poursuite d'une guerre à coups de millions de dollars contre Barack Obama.

 

 

hahaha, quelle grandiloquence !

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C'est tout à fait ça. Durant le premier mandat d'Obama, JS avait été très complaisant avec lui, mais ça a bien changé depuis un an. Il avait fait un épisode sur le targetting des groupes du Tea Party par l'IRS et il n'avait pas été tendre.

 

En plus, il avait reçu Gary Johnson pendant la campagne présidentielle et l'avait laissé s'exprimer (ce qui à ma connaissance doit être une des plus grosses expositions médiatiques qu'ait pu avoir GJ pendant sa campagne).

 

Pas un libéral donc, mais si tous nos adversaires étaient de ce niveau, ce serait déjà appréciable.

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Cela dit, on peut tout à fait avoir une bonne image d'une administration et souhaiter sa disparition, de façon générale, c'est commun et naturel pour les services "à risque" (policiers, pompiers, militaires).

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