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Obama Presidency


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Et l'opposition à Obama grandit et s'organise, notamment la fondation FreedomWorks. Quelqu'un en sait-il plus de cette fondation, est-elle libertarienne ou simplement républicaine ?

Dick Armey, président de FreedomWorks

Faire descendre les Américains dans la rue pour qu’ils se fassent entendre : c’est dans ce but qu’a été créée il y a quelques années la fondation FreedomWorks. Son rôle ? « Recruter, informer, former et mobiliser des centaines de milliers d’activistes pour se battre en faveur de moins d’impôt, moins d’État et de plus de liberté. » À sa tête, Dick Armey. Pendant une vingtaine d’années, cet économiste ultra-libéral, adversaire acharné de toute forme de redistribution, a été l’une des figures de la droite américaine à Washington. Plus encore quand les républicains ont déboulé en masse au Congrès lors des élections de 1994, surfant sur les difficultés de Bill Clinton au début de son premier mandat.

L’élu du Texas avait corédigé le « Contrat avec l’Amérique » que la nouvelle majorité promettait aux électeurs : équilibre budgétaire, poigne de fer contre le crime, prise de distance avec les Nations unies… Mais au début des années 2000, Dick Armey avait disparu de la scène, abandonnant le Capitole. Jusqu’à ce que, cet été, des électeurs opposés à la réforme de la santé de Barack Obama ne perturbent les réunions publiques à travers le pays. Un mouvement spontané de mauvaise humeur ? Pas vraiment. Car plusieurs organisations, FreedomWorks en tête, ont mis leur savoir-faire au service du combat contre la « socialisation de la médecine voulue par la Maison-Blanche ».

Tout l’attirail du parfait activiste était disponible en ligne, reprenant certaines des recettes qui ont fait le succès de Barack Obama. Une marche sur Washington a été mise sur pied en septembre. FreedomWorks – 16 employés à plein-temps, pour un budget annuel de 7 millions de dollars – a offert ses services pour la logistique et l’organisation du transport vers la capitale. Une nouvelle manifestation est programmée pour septembre 2010 dans la capitale fédérale, deux mois avant les élections de mi-mandat que les républicains espèrent remporter, comme en 1994.

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Chrysler avait sollicité l'aide du Messie (et du contribuable américain).

Il les envoie désormais se faire voir :

Chrysler drops three electric vehicles despite having touted them to get billions in government bailout cash

If you believed all the talk from Chrysler about how our tax dollars would help finance its fast-track electric-vehicle future, you're in for a big disappointment.

Chrysler has disbanded the engineering team that was trying to bring three electric models to market as a rush job, Automotive News reports today. Chrysler cited its devotion to electric vehicles as one of the key reasons why the Obama administration and Congress needed to give it $12.5 billion in bailout money, the News points out.

http://content.usatoday.com/communities/dr…/11/620001133/1

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Personne ne se souvient d'avoir côtoyé Obama sur les bancs de l'université de Columbia :

NOBODY REMEMBERS OBAMA AT COLUMBIA ( But heck, we're all just racist birthers…yea right! )

Looking for evidence of Obama's past, Fox News contacted 400 Columbia University students from the period when Obama claims to have been there, but none remembered him.

Wayne Allyn Root was, like Obama, a political science major at Columbia who also graduated in 1983. In 2008, Root says of Obama, "I don't know a single person at Columbia that knew him, and they all know me.

I don't have a classmate who ever knew Barack Obama at Columbia. Ever! Nobody recalls him. I'm not exaggerating, I'm not kidding." Root adds that he was also, like Obama, "Class of '83 political science, pre-law" and says, "You don't get more exact or closer than that. Never met him in my life, don't know anyone who ever met him.

At the class reunion, our 20th reunion five years ago, who was asked to be the speaker of the class? Me.

No one ever heard of Barack! And five years ago, nobody even knew who he was. The guy who writes the class notes, who's kind of the, as we say in New York, the macha who knows everybody, has yet to find a person, a human who ever met him. Is that not strange?

It's very strange." Obama's photograph does not appear in the school's yearbook and Obama consistently declines requests to talk about his years at Columbia, provide school records, or provide the name of any former classmates or friends while at Columbia.

http://en.wikipedia.org/wiki/Wayne_Allyn_Root#column-one

NOTE: Root graduated as Valedictorian from his high school, Thornton-Donovan School, then graduated from Columbia University in 1983 as a Political Science major (in the same class as President Barack Obama WAS SUPPOSED TO HAVE BEEN IN)

http://www.freerepublic.com/focus/f-news/2365625/posts

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Oh. Exactement la même chose que le Diable ou quand le Messie reprend à l'identique une argumentation bushienne :

Gates blocks abuse photos release

The US Defence Secretary Robert Gates has blocked the publication of further images of US soldiers abusing foreign detainees.

The US administration filed a request with the Supreme Court late on Friday preventing the release of the photos.

The order refers to some 40 images, including some of prisoners being abused in Afghanistan and Iraq.

Last month, Congress gave Mr Gates new powers to prevent their release under a law signed by the US president.

[…]

Initially, Mr Obama had suggested that he would not attempt to block the release of the photographs but he reversed this decision in May.

He said then that the release of such images would be "of no benefit" and might inflame opinion against the US.

http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/8361084.stm

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Le salut d'Obama à l'empereur du Japon vivement critiqué aux Etats-Unis

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Les images de la rencontre entre Barack Obama et l'empereur du Japon, montrant le président américain s'inclinant profondément devant Akihito, suscitent une polémique aux Etats-Unis, où nombre de commentateurs estiment que leur chef d'Etat s'est humilié inutilement.

Reçu samedi à Tokyo par l'empereur Akihito et l'impératrice Michiko, le président de la première puissance mondiale s'est quasiment plié en deux pour serrer la main des souverains tout sourire (vidéo ci-dessous). Même si l'inclination du torse est un salut courant au Japon, le geste a été mal pris du côté des commentateurs à Washington.

"C'est affreux. Je ne veux pas voir ça", a déclaré sur la chaîne de télévision CNN le conservateur Bill Bennett. "Nous ne nous soumettons pas aux rois ou aux empereurs. Le président des Etats-Unis, c'est autre chose", a-t-il tonné. "Je ne comprends pas pourquoi le président Obama a pensé que c'était la chose à faire", s'est étranglé un autre commentateur marqué à droite, William Kristol, sur la chaîne Fox. "Il a dû penser que ce serait bien reçu au Japon, mais il est déplacé pour un président américain de s'incliner devant un chef d'Etat étranger", a-t-il estimé, observant que le geste illustre l'affaiblissement des Etats-Unis sous la présidence Obama.

M. Obama avait déjà suscité des commentaires similaires en avril après s'être incliné devant le roi Abdallah d'Arabie Saoudite. Sur le site d'information politico.com, un haut responsable de l'administration a répondu que le président n'avait fait qu'observer le protocole de la cour japonaise.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/20…tor=AL-32280151

Déjà que les japonais ne sont pas bien grands, si on ne peut plus s'incliner pour les saluer… :icon_up:

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http://www.lemonde.fr/ameriques/article/20…tor=AL-32280151

Déjà que les japonais ne sont pas bien grands, si on ne peut plus s'incliner pour les saluer… :icon_up:

Obama a tendance à faire le pitre pour se faire passer pour un mec sympa, mais sur ce coup les pitres ce sont ces nationalistes du parti républicain qui ne respectent même pas un empereur qui n'a de rôle que symbolique, ce qui ne va pas très loin tout de même.

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Dans un entretien accordé hier à CNN, David Axelrod, premier conseiller d’Obama à la Maison Blanche, a explicitement déclaré que le président va intervenir pour que l’amendement Stupak/Pitts qui interdit tout financement direct ou indirect de l’avortement sur fonds fédéraux dans l’ObamaCare, soit retranché du projet de loi qu’il a permis de faire chichement passer à la Chambre et qui va commencer à être débattu cette semaine au Sénat. « Le Président n’a cessé de répéter, a déclaré Axelrod, et il l’a redit dans son discours au Congrès, qu’il n’estime pas que cette loi doive modifier le statu quo en ce qu’elle touche à l’avortement. Le débat en cours n’est pas un débat sur l’avortement. Et il va travailler avec le Sénat et la Chambre pour tenter de s’assurer qu’à la fin du compte le statu quo [sur l’avortement] ne sera pas changé. »

Voilà un beau sujet de discussion “hors programme” à ajouter à l’ensemble des points que les évêques américains réunis en assemblée plénière à Baltimore depuis aujourd’hui…

http://www.americatho.org/article-c-est-of…--39469322.html

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Or donc, la grande majorité des postes de travail "créés ou conservés" par le stimulus relèvent du plus pur pipo :

Exclusive: Jobs 'Saved or Created' in Congressional Districts That Don't Exist

By JONATHAN KARL

Human Error Blamed for Crediting New Stimulus Jobs to Nonexistent Places

Here's a stimulus success story: In Arizona's 15th congressional district, 30 jobs have been saved or created with just $761,420 in federal stimulus spending. At least that's what the Web site set up by the Obama administration to track the $787 billion stimulus says.

There's one problem, though: There is no 15th congressional district in Arizona; the state has only eight districts.

And ABC News has found many more entries for projects like this in places that are incorrectly identified.

Late Monday, officials with the Recovery Board created to track the stimulus spending, said the mistakes in crediting nonexistent congressional districts were caused by human error.

"We report what the recipients submit to us," said Ed Pound, Communications Director for the Board.

Pound told ABC News the board receives declarations from the recipients - state governments, federal agencies and universities - of stimulus money about what program is being funded.

"Some recipients clearly don't know what congressional district they live in, so they appear to be just throwing in any number. We expected all along that recipients would make mistakes on their congressional districts, on jobs numbers, on award amounts, and so on. Human beings make mistakes," Pound said.

The issue has raised hackles on Capitol Hill.

Rep. David Obey, D-Wisc, who chairs the powerful House appropriations Committee, issued a paper statement demanding that the recovery.gov Web site be updated.

"The inaccuracies on recovery.gov that have come to light are outrageous and the Administration owes itself, the Congress, and every American a commitment to work night and day to correct the ludicrous mistakes."

ABC News was able to locate several examples on the government's Web site outlining hundreds of millions of dollars spent and jobs created in Congressional districts that have been misidentified.

[…]

http://abcnews.go.com/Politics/jobs-saved-…tory?id=9097853

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A mon avis, on est plutôt parti pour 8 ans avec BHO.

Intéressant. Je serais curieux de connaître les raisons poussant à croire qu’il décrochera un second mandat de président.

Pour le moment, le seul élément qui me laisserait imaginer un tel scénario se trouve chez ses adversaires : le chaos dans lequel est le parti mené par Steele.

Il suffit de voir comment a tourné la campagne électorale dans le 23ème district de l’état de New York. La républicaine, Dierdre Scozzafava, en se retirant de la course et en se mettant du côté des démocrates, a anéanti les chances de voir le parti conservateur local – soutenu par Palin – de récupérer une place dans la Chambre.

Alors certes, il ne s’agit que d’un événement assez isolé, mais plus largement, il me semble bien illustrer le désordre qui règne encore au sein du groupe.

En revanche, avec la situation économique actuelle, entre le dollar qui ne cesse de s’affaiblir et le taux de chômage qui grimpe, le nombre d’Américains tournant le dos à B. Obama continue sa tendance à la hausse. Sur Rasmussen Reports, le presidential approval index vient aujourd’hui d’endurer sa plus forte chute enregistrée jusque-là : 14%.

Avec la politique de relance keynésienne, la condition des ménages américains ne peut que se dégrader sur les trois ans à venir. Dans un tel contexte, je me demande comment le camp démocrate parviendrait à garder la famille Obama à la Maison Blanche.

Sinon aux dernières nouvelles, les élections de gouverneur dans le New Jersey et en Virginie, qui ont porté un républicain au pouvoir pour chacun des postes, ne permettent pas de prédire quoi que ce soit. En les étudiant empiriquement, il s’avère qu’il n’y a aucune corrélation entre ces mini mid-terms et la nomination des représentant et sénateurs l’année suivante.

Cette année, en Viriginie en tout cas, un des principaux facteurs ayant permis au républicain Bob McDonnell de s’imposer si largement serait entre autre la campagne misérable menée par Creigh Deeds, son rival.

Dans les deux situations, le débat portait surtout sur les affaires locales. L’importance de la nature du bulletin est restée insignifiante.

Les épreuves de fin 2010 permettront sans doute d’en savoir plus à ce sujet, même si à titre personnel, je vais surtout suivre les sénatoriales du Connecticut pour l'année qui vient.

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4 ans? Vous êtes optimiste, JR. :icon_up: A mon avis, on est plutôt parti pour 8 ans avec BHO.

Il fallait comprendre si 4 ans de BHO c'est pire que 12 ans de FDR, imaginez 8 ans.

De toute façon les démocrades vont se faire défoncer par les ripoublicain lors des élections de mie-mandat.

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Avec la politique de relance keynésienne, la condition des ménages américains ne peut que se dégrader sur les trois ans à venir. Dans un tel contexte, je me demande comment le camp démocrate parviendrait à garder la famille Obama à la Maison Blanche.

De la même manière que firent tous les précédents: avec une "bonne guerre", en pointant du doigt l'Ennemi et en ralliant tout le monde contre La Menace.

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Et l'opposition à Obama grandit et s'organise, notamment la fondation FreedomWorks. Quelqu'un en sait-il plus de cette fondation, est-elle libertarienne ou simplement républicaine ?

Freedom Works et Dick Armey, c'est l'aile économiquement libérale du Parti Républicain, genre Mark Sanford. Mais ils ne sont pas anti FED ou antiwar comme Campaign for Liberty.

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De la même manière que firent tous les précédents: avec une "bonne guerre", en pointant du doigt l'Ennemi et en ralliant tout le monde contre La Menace.

Sur ce point, je suis assez partagé. Concrètement, aujourd’hui, outre l’impopularité démesurée du président, la calamiteuse gestion des fonds publics m’apparaît être le principal rempart contre une telle mesure. L’état des budgets fédéraux comme locaux, avec leurs sources de financement de plus en plus hasardeuses, reste inédit dans l’histoire du pays.

Ceci étant dit, j’ai une tendance naturelle (naïve ?) à sous-estimer la capacité des gouvernements à trouver l’appui du peuple, sous le couvert de justifications absurdes, pour soutenir et mener des projets insensés.

Il y a aussi Rand Paul, le fils de Ron, dans le Kentucky. (il est passé devant de quelques points dans le dernier sondage =) )

Ca va être deux campagnes difficiles.

En effet.

Par ailleurs, force est de reconnaître que le fils Rand bénéficie d’une couverture médiatique minime. Du moins, en comparaison avec le temps que parvient à récupérer Peter Schiff sur les plateaux de CNBC.

Cependant, leurs adversaires respectifs ne sont pas de la même taille, ce qui rééquilibre d’une certaine manière la balance.

Sur Rasmussen Reports, le presidential approval index vient aujourd’hui d’endurer sa plus forte chute enregistrée jusque-là : 14%.

Puisqu’il est question d’impopularité, notons que le niveau record de -14% sur l’index s’est reproduit dans la journée ; remarquable performance du président.

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http://www.rasmussenreports.com/public_con…l_tracking_poll

By a 3-to-1 margin, voters believe that tax cuts will create more jobs than additional government stimulus spending. Most also believe that canceling the rest of the stimulus spending will create more jobs than spending the money that’s been approved.

:icon_up:

L'opposé de la France!

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À Washington, après une journée mouvementée au Sénat, le projet de loi sur la réforme du système de santé américain vient d’être approuvé pour être débattu durant le mois prochain. En parvenant à réunir la totalité des démocrates derrière le projet, l’opposition, exclusivement républicaine, n’a donc pas été en mesure d’en retarder l’adoption.

Après le constat, plusieurs remarques s’imposent.

1) Le ralliement des troupes démocrates n’a pas été sans coût : le versement de 100 millions de dollars à la Louisiane a été inclus dans le rapport pour que Mary Landrieu, la sénatrice de l'Etat en question, s’autorise à voter pour.

2) Harry Reid, le leader du parti majoritaire au Sénat, a avancé que sur la prochaine décennie, le coût de ce programme serait d’environ 848 milliards de dollars (voir l'article du NYT). Comme Ron Paul en a très justement fait la remarque, pour se faire une idée plus juste du véritable montant à dépenser pour une action étatique, il faut compter le double, voir le triple de ce qui est annoncé.

Dans une perspective plus réaliste, ce serait donc 2.000 milliards de dollars à étaler sur les 10 prochaines années.

3) Bien évidemment, pour financer ces travaux, les meilleures idées des plus brillantes élites du pays ont été réunies. Il y aura donc une augmentation des impôts sur:

- le salaire des ménages qui touchent plus de 250.000$

- le salaire des individus qui touchent plus de 200.000$

- les compagnies d’assurance

- les fabricants d’appareils médicaux* (selon le MDMA, il y en aurait pour 20 milliards)

- …

4) Notons que ce même Mr Reid n’hésite pas à mettre à niveau équivalent l’importance de cette vulgaire réforme, faite de mesures socialiste et corporatiste, avec celles de l’abolition de l’esclavage ou du droit de vote pour la femme. Enfin, cette remarque semble plutôt bien illustrer la vision progressiste qui teinte la manière avec laquelle la politique se déroule inside the beltway.

Maintenant, la bataille n’est pas encore gagnée, mais les étapes les plus essentielles (la Chambre hier, et le Sénat aujourd’hui) se sont déroulées au mieux pour le camp d’Obama. Encore une raison qui me pousserait à me ranger du côté de John_Ross sur l'avenir des démocrates dans chacune des Chambres pour l'année qui vient.

WASHINGTON — Invoking the memory of Edward M. Kennedy, Democrats united Saturday night to push historic health care legislation past a key Senate hurdle over the opposition of Republicans eager to inflict a punishing defeat on President Barack Obama. There was not a vote to spare.

The 60-39 vote cleared the way for a bruising, full-scale debate beginning after Thanksgiving on the legislation, which is designed to extend coverage to roughly 31 million who lack it, crack down on insurance company practices that deny or dilute benefits and curtail the growth of spending on medical care nationally.

The spectator galleries were full for the unusual Saturday night showdown, and applause broke out briefly when the vote was announced. In a measure of the significance of the moment, senators sat quietly in their seats, standing only when they were called upon to vote.

In the final minutes of a daylong session, Majority Leader Harry Reid, D-Nev., accused Republicans of trying to stifle a historic debate the nation needed.

"Imagine if, instead of debating whether to abolish slavery, instead of debating whether giving women and minorities the right to vote, those who disagreed had muted discussion and killed any vote," he said.

The Republican leader, Sen. Mitch McConnell of Kentucky, said the vote was anything but procedural – casting it as a referendum on the bill itself, which he said would raise taxes, cut Medicare and create a "massive and unsustainable debt."

For all the drama, the result of the Saturday night showdown had been sealed a few hours earlier, when two final Democratic holdouts, Sens. Mary Landrieu of Louisiana and Blanche Lincoln of Arkansas, announced they would join in clearing the way for a full debate.

"It is clear to me that doing nothing is not an option," said Landrieu, who won $100 million in the legislation to help her state pay the costs of health care for the poor.

Lincoln, who faces a tough re-election next year, said the evening vote will "mark the beginning of consideration of this bill by the U.S. Senate, not the end."

Both stressed they were not committing in advance to vote for the bill that ultimately emerges from next month's debate.

Of particular contentiousness to moderates is a provision for the government to sell insurance in competition with private companies, subject to state approval – a part of Reid's bill expected to come under significant pressure as the debate unfolds.

Even so, their announcements marked a major victory for Reid and the White House in a year-end drive to enact the most sweeping changes to the nation's health care system in a half-century or more.

The legislation would require most Americans to carry insurance and provide subsidies to those who couldn't afford it. Large companies could incur costs if they did not provide coverage to their workforce. The insurance industry would come under significant new regulation under the bill, which would first ease and then ban the practice of denying coverage on the basis of pre-existing medical conditions.

Congressional budget analysts put the legislation's cost at $979 billion over a decade and said it would reduce deficits over the same period while extending coverage to 94 percent of the eligible population.

At its core, the legislation would create insurance exchanges beginning in 2014 where individuals, most of them lower income and uninsured, would shop for coverage. The bill sets aside hundreds of billions of dollars in tax credits to help those earning up to 400 percent of poverty, $88,200 for a family of four.

The House approved its version of the bill earlier this month on a near party line vote of 220-215, and Reid has said he wants the Senate to follow suit by year's end. Timing on any final compromise was unclear.

All 58 Senate Democrats and two independents voted to advance the bill. All 39 votes in opposition were cast by Republicans. GOP Sen. George Voinovich of Ohio was the only senator not to vote.

While timing made Landrieu and Lincoln the final two Democrats to announce their intentions, Sen. Paul Kirk of Massachusetts had a clear claim as the 60th vote.

Appointed to office this fall after the death of Kennedy, who championed health care issues for decades, Kirk said he spoke for those "who for so many years revered and loved and elected and re-elected (him) … that I think they're all – they all, as we do, have him in our minds and our hearts tonight. …"

Sen. Chris Dodd, D-Conn., echoed those sentiments later in the evening when he referred to Kennedy's "lifelong quest" for national health care and said "tonight and in the days to come we will pay him the highest compliment by fulfilling that" goal.

At a post-vote news conference, Reid said he had telephoned Kennedy's widow, Vicki, with the news.

In hours of debate before the Saturday evening vote, a few Republicans piled copies of the 2,0974-page bill on their desks while others criticized it as a government takeover of health care and worse.

"Move over, Bernie Madoff. Tip your hat to a trillion-dollar scam," said Sen. Kit Bond, R-Mo., likening the bill's supporters to the imprisoned investor who fleeced millions.

In her remarks, Landrieu said, "I've decided that there are enough significant reforms and safeguards in this bill to move forward, but much more work needs to be done." She also touted the $100 million included in the legislation to help her state cover its costs under Medicaid, the state-federal health care program for the poor.

Lincoln referred repeatedly to the political controversy surrounding the issue. She said $3.3 million has already been spent by outside groups advertising either for or against health care legislation, and said, "these outside groups seem to think that this is all about my re-election. I simply think they don't know me very well."

To finance the expanded coverage, Reid proposed higher taxes as well as cuts totaling hundreds of billions of dollars in projected Medicare payments. Hardest hit would be the private insurance Medicare plans, although providers such as home health agencies would also receive significantly less in future years than now estimated.

The bill raises payroll taxes on incomes over $200,000 for individuals and $250,000 for couples. Reid eased the impact of an earlier proposal to tax high-value insurance plans, which has emerged as one of the principal methods for restraining the growth in health costs.

The bill includes tax increases on insurance companies, medical device makers, patients electing to undergo cosmetic surgery and drugmakers.

http://www.huffingtonpost.com/2009/11/21/s…e_n_366598.html

* Mes excuses pour cette traduction à la québécoise, je ne suis pas certain de connaître le bon terme en français.

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