Aller au contenu

Santé & nutrition, que manger ?


Jesrad

Messages recommandés

Nous ne somme pas égaux sur plein de trucs, la taille, l'intelligence, la prise de muscle (vitesse et limite), pourquoi pas la tolérance aux glucides ? 

Ca me paraît au minimum vraisemblable.
Lien vers le commentaire

+1

Y compris parmi des gens qui ne sont pas vraiment ectomorphes pour autant. A entendre les arguments (qui pour le peu que j'en puisse juger ont l'air sérieux) contre les glucides, j'ai l'impression que 99% de la population devrait être obèse et mourir à 40 ans, quod non.

 

Les méfaits des glucides se manifestent sous d'autres formes (concentration, fatigue,etc...)

Lien vers le commentaire

Les méfaits des glucides se manifestent sous d'autres formes (concentration, fatigue,etc...)

Je crois volontiers à l'aspect fatigue, l'ayant moi-même constaté à l'occasion, mais c'est lié à quoi? J'ai encore l'image du glucide source d'énergie, c'est la difficulté à digérer qui fatigue ou bien?

Aussi, l'objection (qui est plutôt une demande d'éclaircissement en fait, j'ai lu les 25 premières pages et puis j'ai eu la flemee de continuer, et pas regardé les vidéos)demeure: si chez l'un ça fait grossir et ça fatigue, l'autre pas mais l'empêche de se concentrer etc., comment sait-on que c'est vraiment les glucides? Et si on le sait, qu'est-ce qui explique les différences?

(Je pense que la génétique doit en effet avoir un rôle non négligeable, mais y at-il d'autres facteurs identifiés?)

Lien vers le commentaire

si chez l'un ça fait grossir et ça fatigue, l'autre pas mais l'empêche de se concentrer etc., comment sait-on que c'est vraiment les glucides?

 

Une seule solution : tu essayes et tu vois si tu te sens mieux après ou pas.

Lien vers le commentaire

Comment expliquer que, malgré la consommation importante de féculent et autres aliments peu recommandables, certaines personnes ne semblent pas prendre de poids ? (j'ai déjà eu l'occasion de déjeuner avec des types à ma cantine universitaire qui ne mange que des pâtes ou du riz comme accompagnement de leur viande avec souvent gâteau et autres bouffes industriels en fin de repas tout en étant sec comme des trics)

Pourquoi certains prennent-ils du muscle plus rapidement ? Pourquoi certains sont-ils allergiques à la caséine ? Il y a des différences notables entre les physiologies des individus, qui tiennent au profil génétique de chacun, mais aussi à d'autres causes. La résistance à l'insuline, ça s’acquiert progressivement, et la corde est plus solide chez certains que chez d'autres.

Tiens, parmi les autres causes, il y a le développement intra-utérin, lors duquel le foetus est alimenté par un sang de même composition que celui de la mère, et qui donne le "la" : si le foetus reçoit beaucoup de glucides avant la naissance, il développera une capacité supérieure à résister à l'insuline.

Je crois volontiers à l'aspect fatigue, l'ayant moi-même constaté à l'occasion, mais c'est lié à quoi? J'ai encore l'image du glucide source d'énergie, c'est la difficulté à digérer qui fatigue ou bien?

La sécrétion d'insuline va augmenter l’absorption des glucides par les adipocytes (et le foie, pour le fructose), mais a aussi l'effet d'en diminuer l'absorption par les muscles. D'où le coup de barre.

Aussi, l'objection (qui est plutôt une demande d'éclaircissement en fait, j'ai lu les 25 premières pages et puis j'ai eu la flemee de continuer, et pas regardé les vidéos)demeure: si chez l'un ça fait grossir et ça fatigue, l'autre pas mais l'empêche de se concentrer etc., comment sait-on que c'est vraiment les glucides? Et si on le sait, qu'est-ce qui explique les différences?

Des expériences in vitro, puis sur des modèles animaux, et parfois sur des humains, permettent de reconstituer le métabolisme et la physiologie des êtres vivants. En un mot : c'est de la science, et pour y arriver, on utilise donc dela méthode scientifique (avec des vrais morceaux de reality check à l'intérieur).
Lien vers le commentaire

Des expériences in vitro, puis sur des modèles animaux, et parfois sur des humains, permettent de reconstituer le métabolisme et la physiologie des êtres vivants. En un mot : c'est de la science, et pour y arriver, on utilise donc dela méthode scientifique (avec des vrais morceaux de reality check à l'intérieur).

Merci pour les réponses aux autres questions :-)

Mais sur ce point-ci: si tel est le cas, comment ça se fait qu'on arrive à la conclusion simple "glucides pas bien" alors qu'un reality check rapide semble montrer que c'est beaucoup plus multi-factoriel que ça, comme tu l'indiques très bien toi-même? Ça me rend perplexe.

Lien vers le commentaire

Mais sur ce point-ci: si tel est le cas, comment ça se fait qu'on arrive à la conclusion simple "glucides pas bien" alors qu'un reality check rapide semble montrer que c'est beaucoup plus multi-factoriel que ça, comme tu l'indiques très bien toi-même? Ça me rend perplexe.

Un reality check immédiat permet de dessouder les autres hypothèses (la faute à trop manger, ou la faute au gras).

Si il s'agit de dire "c'est plus compliqué que ça", je peux le dire aussi, n'importe qui peut dire que c'est évidemment multifactoriel. Maintenant, un peu de systémique : est-ce que tu peux reprogrammer ton génome et ton phénotype pour changer ton métabolisme ? Si tu sais faire, ça m'intéresse (ne serait-ce que parce que j'ai toujours voulu avoir les yeux bleus). Donc il va falloir s'attaquer à des éléments nettement plus maitrisables.

Or, au niveau de la science, les preuves s'accumulent plutôt dans le sens de la théorie du "trop de glucides -> trop d'insuline -> trop de dérèglements divers et variés dans l'organisme, comme le diabète, l'obésité, mais aussi le cancer et les maladies inflammatoires et dégénératives".

Donc tu peux vouloir désosser la carrosserie de ta bagnole pour enrouler la courroie de transmission autrement afin de tourner dans le sens voulu ; personnellement, j'utilise le volant.

Lien vers le commentaire

Un reality check immédiat permet de dessouder les autres hypothèses (la faute à trop manger, ou la faute au gras).

Si il s'agit de dire "c'est plus compliqué que ça", je peux le dire aussi, n'importe qui peut dire que c'est évidemment multifactoriel. Maintenant, un peu de systémique : est-ce que tu peux reprogrammer ton génome et ton phénotype pour changer ton métabolisme ? Si tu sais faire, ça m'intéresse (ne serait-ce que parce que j'ai toujours voulu avoir les yeux bleus). Donc il va falloir s'attaquer à des éléments nettement plus maitrisables.

Or, au niveau de la science, les preuves s'accumulent plutôt dans le sens de la théorie du "trop de glucides -> trop d'insuline -> trop de dérèglements divers et variés dans l'organisme, comme le diabète, l'obésité, mais aussi le cancer et les maladies inflammatoires et dégénératives".

Donc tu peux vouloir désosser la carrosserie de ta bagnole pour enrouler la courroie de transmission autrement afin de tourner dans le sens voulu ; personnellement, j'utilise le volant.

On peut aussi se demander s'il faut tourner le volant de la même manière sur une Ferrari ou sur un 40 pieds, c'est plutôt ça que je me demande ;)
Lien vers le commentaire

Comment expliquer que, malgré la consommation importante de féculent et autres aliments peu recommandables, certaines personnes ne semblent pas prendre de poids ? (j'ai déjà eu l'occasion de déjeuner avec des types à ma cantine universitaire qui ne mange que des pâtes ou du riz comme accompagnement de leur viande avec souvent gâteau et autres bouffes industriels en fin de repas tout en étant sec comme des trics)

Il se trouve que j'en connais un, qui m'a demandé des conseils de nutrition.

Son cas: 29 ans, sec de chez sec (il doit faire moins de 60 kg pour plusieurs centimètres de plus que moi), il essaie en vain de prendre un peu de masse musculaire, et il mange une baguette à chaque repas. Son médecin menace de le mettre sous statines à cause de son bilan lipidique déplorable: triglycérides sanguins très élevés, LDL très élevé, HDL au plancher. Il fait de l'hypertension (16-18 / 9-11).

Cela s'explique très simplement: dans son cas, ce n'est pas son foie, mais son tissu adipeux qui est devenu progressivement résistant à l'insuline. Eh oui, les organes ne s'endommagent pas à la même vitesse, chez certains, le syndrome métabolique s'installe dans un ordre différent.

Et c'est comme ça qu'on se retrouve avec plein de gens maigres qui meurent de crise cardiaque à 30-40 ans.

Lien vers le commentaire

On peut aussi se demander s'il faut tourner le volant de la même manière sur une Ferrari ou sur un 40 pieds, c'est plutôt ça que je me demande ;)

Ah, certes. On peut y aller plus ou moins mollo en fonction de la constitution physique et de l'objectif, mais qu'il faille tourner le volant dans un certain sens pour aller dans cette direction ne fait pas de doute. Et non, ça n'est généralement pas remplaçable par le fait d'appuyer sur la pédale d'embrayage avec la tête dans la boîte à gants, le tout en actionnant manuellement les essuie-glace. En plus, tourner le volant, c'est plus simple.
Lien vers le commentaire

Nous ne somme pas égaux sur plein de trucs, la taille, l'intelligence, la prise de muscle (vitesse et limite), pourquoi pas la tolérance aux glucides ? 

 

Pour aller dans le sens de l'intolérance, j'avais lu un article parlant d'une étude low carb/low fat avec des conclusions interessantes: évidemment meilleure santé et plus grande perte de poids chez les personnes ayant adoptées un régime pauvre en glucides, mais le plus interessant n'est pas là.

Les auteurs de l'étude ont eu l'idée de couper les groupes low carb/low fat en deux: d'un côté les personnes ayant un profil s'approchant le plus d'un diabète, et de l'autre des personnes présentant un bilan plus "normal". Ils se sont aperçus que le sous-groupe "pré-diabétique" low carb a perdu beaucoup plus de poids que le sous-groupe "normal" low carb. Et de même le sous-groupe "pré-diabétique" low fat a très peu bénéficié du régime comparé au sous-groupe "normal".

Bref, nous sommes plus ou moins intolérants aux glucides, mais certains beaucoup plus que d'autres, et sans doute existe-t-il une dose "individuelle" au-dessus de laquelle le corps ne tient pas le coup à moyen terme.

Lien vers le commentaire

Mais là ou c'est pernicieux c'est que le temps fait son oeuvre...On en reparle dans quelques temps quand ils arrêteront le sport, d'accord?

 

On a dit 1000 fois que le sport ne faisait pas maigrir, faut suivre un peu...

Lien vers le commentaire

On a dit 1000 fois que le sport ne faisait pas maigrir, faut suivre un peu...

 

 Mais ici on est en biologie pas en logique et arrêter le sport n'est pas comparable à commencer le sport même de manière contraposée : il est clair qu'arrêter le sport sans changer une alimentation très orientée carb fera grossir. 

Lien vers le commentaire

Mmmmh en revanche j'ai vu des gens fondre en passant de 0 activité physique à un petit peu.

(mais vraiment 0 de chez 0, 5 min de marche par jour semblait douteux en comptant les allers retours pc-toilette. Puis ensuite marcher un peu.)

Lien vers le commentaire

Je le redis : je suis le régime primal dans le but de prendre du poids (avec un minimum d'exercice).

Pour l'instant ça marche pas mal.

Tu étais où, tu es où et éventuellement où tu veux aller niveau poids ?

Lien vers le commentaire

Tu étais où, tu es où et éventuellement où tu veux aller niveau poids ?

57-59 kg, je suis à 60-62 environ. Ça me va surtout que ça ne semble pas être dans le bide :P.

Je fais 1m69.

Je n'ai plus trop le temps et l'envie de faire de l'exercice :( mais je suis aussi plus actif du coup.

Lien vers le commentaire

57-59 kg, je suis à 60-62 environ. Ça me va surtout que ça ne semble pas être dans le bide :P.

Je fais 1m69.

Je n'ai plus trop le temps et l'envie de faire de l'exercice :( mais je suis aussi plus actif du coup.

Ah oui, c'est bien. Plus ou moins mon objectif pour dans 6 mois (proportionnellement).

Lien vers le commentaire

 Mais ici on est en biologie pas en logique et arrêter le sport n'est pas comparable à commencer le sport même de manière contraposée : il est clair qu'arrêter le sport sans changer une alimentation très orientée carb fera grossir. 

 

+1 j'ai quelques exemples de copains étudiants qui faisaient beaucoup de sport et mangeais beaucoup de pâtes et le jour où ils ont arrêté le sport ils ont grossis...

 

Je sais que le sport ne fait pas maigrir... ça je l'ai compris, merci!

Lien vers le commentaire

Disons que la nutrition c'est de loin le facteur principal. Le sport peut aider par contre.

Ca me paraît plus crédible (parce que conforme à mon expérience).
Lien vers le commentaire

Faut pas trop prendre à cœur le forum : sinon, en mangeant une fois des pâtes tu attraperais le cancer du SIDA.

C'est parfois un peu mon impression aussi :D
Lien vers le commentaire

Ca me paraît plus crédible (parce que conforme à mon expérience).

 

C'est marrant mois j'ai plus perdu en low-carb que par le sport... Je suis passé de 0 à 3 heures de footing par semaine, j'ai perdu un peu... Mais depuis que je suis low-carb, j'ai arrêté le sport et j'ai beaucoup perdu...

Lien vers le commentaire

57-59 kg, je suis à 60-62 environ. Ça me va surtout que ça ne semble pas être dans le bide :P.

Je fais 1m69.

Je n'ai plus trop le temps et l'envie de faire de l'exercice :( mais je suis aussi plus actif du coup.

 

Le poids, c'est pénis inclu ? Pénis flacide ?

Lien vers le commentaire

C'est marrant mois j'ai plus perdu en low-carb que par le sport... Je suis passé de 0 à 3 heures de footing par semaine, j'ai perdu un peu... Mais depuis que je suis low-carb, j'ai arrêté le sport et j'ai beaucoup perdu...

 

Non mais je suis d'accord, la nutrition joue sans doute plus, mais le sport permet une petite perte aussi. Moindre, mais qui existe.

 

Avec en effet l'effet vicieux que l'arrêt, surtout si le sport était devenu intensif (ce que 3h de footing par semaine, bien qu'éminemment respectable, n'est probablement pas), fait prendre encore bien plus. 

 

Par contre, comme je l'avais dit, j'ai perdu 8kg par l'alimentation (un peu surréaliste en l'occurrence mais quand même), puis j'ai repris mon régime alimentaire d'avant en étant plus sage sur les quantités et en recommençant un peu plus de sport et je suis stable (je prends un petit peu de masse musculaire mais peu et je pense vite plafonner sans régime idoine justement).

 

J'ai tendance à penser que tout ce qui est grosse perte se fait essentiellement par l'alimentation. Le sport peut complémenter ou éventuellement contre-balancer une fraction de l'alimentation qui n'est pas idéale.

 

Par contre un facteur dont je n'ai pas vu parler dans ce que j'ai lu du fil est le sommeil. Et je suis persuadé qu'il joue aussi un petit rôle. 

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...