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Le PLD appelle à voter Sarkozy


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J'ai une idée. Pour changer, les nazis aiment le changement, le prochain parti libéral indépendant pourrait finir par se fondre au PS. Vu que les deux partis alternent entre eux, à quoi bon faire des élections, il suffit d'infiltrer toute les filiales, et non pas se contenter du parti de droite pour atteindre la holding.

Mine de rien c'est pas con.

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J'avoue ne pas comprendre la démarche de Bayrou d'annoncer carrément qu'il va voter Hollande, il va se couper les soutiens de centre droit et de la droite orléaniste en général, au moment de réorganiser la droite après l'implosion de l'UMP il n'aura personne derrière lui. Il semble vouloir plutôt séduire une gauche qui n'en a plus rien a faire de lui.

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Aux USA existe une appétence pour le libertarianisme qui est sans commune mesure avec ce qu'on peut trouver en France. Dans les productions culturelles américaines, le libertarianisme existe.

Si Marx avait raisonné comme ça, il n'y aurait pas eu de communisme. Les gens changent, les cultures changent, tout évolue. Tout ce que les marxistes ont fait, on peut le faire aussi. Un petit groupe déterminé peut de proche en proche imposer une idée-force qui fonde une culture nouvelle agissant comme un virus. On ne gagne pas de l'argent en investissant dans les boîtes les mieux valorisées au moment de l'achat, mais au contraire en achetant les plus sous-valorisées. Le fait que le libéralisme soit si mal connu en France n'est pas un obstacle, c'est une opportunité. On a ici un produit que personne ne connaît et que les usual suspects ne savent pas combattre efficacement face à une vraie machine de guerre contre-culturelle comme ce qu'on fait les marxistes dans les années 60.

En plus de ça, le fait qu'une idée soit détestée peut même jouer en sa faveur. Le FN en bénéficie largement : être FN c'est être un "rebelle", regardez le niveau du vote FN chez les jeunes, c'est énorme. Alors que franchement, ils sont où les rebelles ? Leur politique nationaliste et socialo, elle est pratiquée depuis des années, et pas que par la droite.

S'il y avait un peu de longueur de vue chez les nôtres, nous serions déjà bien mieux installés dans le débat politique. Je suis désolé mais un type comme Aurel, avec toute la sympathie que j'ai pour lui en tant que personne, c'est pas un point positif pour le libéralisme mais le contraire. Se rallier à un politicien quel qu'il soit c'est vraiment la fin des haricots, il n'y a plus de PLD, ça va devenir une annexe de l'UDF que personne n'écoutera. La cohérence paie toujours à la fin. Les gens en ont marre des girouettes, ils veulent du vrai, des gens qui ont un avis et n'en changent pas. Et qu'on ne me dise pas que les extrêmes sont dans ce cas : aussi bien les fachos que les bolchos ont retourné leur chemise 14 fois sur les sujets les plus fondamentaux.

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Je ne suis pas foncièrement contre l'initiative du PLD, c'est bien d'avoir un point de ralliement possible pour les libéraux cachés à l'UMP et au NC. Il ne faut pas les laisser tomber, il faut les laisser coexister avec d'autres mouvements informels et plus purs. Pour l'instant, il s'agit de faire exister les idées libérales dans la vie politico-médiatique française, de leur donner un nom, et de rassembler tous ceux qui les partagent.

La pluralité n'est pas un désavantage. Elle le serait si on avait (quand on aura ?) une chance d'être élus à quelque poste que ce soit.

@jabial : j'approuve. Mais je ne trouve pas que la position d'Aurel soit incohérente. Il annonce clairement que son choix est celui du "moins pire". Par contre il est vrai que la place des idées est assez faible dans la com' du PLD.

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L'initiative du PLD est une catastrophe, elle met les libéraux au même niveau que les autres partis, c'est-à-dire au niveau de l'équivalent politique de la prostitution. Peut-on tenir des discours sur la vertu après avoir vendu son cul ? Peut-on tenir des discours sur le courage après avoir battu en retraite ? Peut-on tenir des discours sur l'honneur après avoir vendu père et mère pour survivre cinq minutes de plus ?

Le PLD n'existe plus. De profundis.

Les libéraux pourront avoir un parti le jour où il sera dit dès le départ : ce parti n'est pas là pour avoir des élus au niveau national durant les 15 prochaines années, keep your day job, on ne fera pas d'alliances, jamais, on ne bougera pas le discours d'un iota, jamais, on ne transigera pas avec l'orthodoxie libertarienne, jamais. Là on aura un parti qui pourra bâtir, en une dizaine d'années, un track record à la Ron Paul.

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Mmmmmmh, je modère ma position, j'avais lu le blog d'Aurel et non le communiqué officiel du PLD qui est infiniment moins libérhalal. Je ne crois pas que ça serve à grand chose en effet.

C'est en fait la même chose que Bayrou. Il aurait pu justifier son choix de milles manières pour mettre en avant ses idées : "Sarkozy est un menteur, je l'ai constaté, avec Hollande on peut espérer un Jospin bis" ou un truc du genre. Il ne l'a pas fait, ça ne sert à rien.

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Le PLD n'est pas un lobby, ni un forum, ni un blog, c'est un parti politique, et ça implique d'accepter les compromis.

Je comprend que ça vous déçoive, moi aussi, mais c'est ce qui nous permet de ne pas être complètement absent de la scène politique Française.

Tu es sérieux quand tu dis cela ? Et même si cette participation microbienne existe (avec agitation incompréhensible des microbes sous le microscope), en quoi a-t-elle fait progresser la diffusion des idées libérales en France ? Et si c'est le cas est-ce mesurable ?

J'ai fait un petit essai autour de moi, dans mon réseau proche, pour le fun. Personne ne connaît le PLD et n'a même soupçonné son existence lors de la campagne, en revanche plus de la moitié connaît Contrepoints et plusieurs personnes le lisent désormais régulièrement en avouant que certains articles les ont poussées à envisager des sujets sous un angle totalement différent.

Je n'ai absolument rien contre Aurel et je l'ai trouvé très sympathique lorsque nous nous sommes rencontrés au banquet lib.org de Paris. J'admire son engagement politique et l'énergie énorme qu'il a dû déployer mais je trouve que sa stratégie et ses décisions sont inefficaces puisqu'elles reproduisent des choses déjà essayées vainement.

h16 l'a très bien exprimé maintes fois sur le forum et dans ses billets. Tant que les libéraux ne sortiront pas des sentiers battus et n'innoveront pas, tant qu'ils se complexeront sur leurs idées au point de faire des compromis avec la mafia politique en place, il n'y aura point de salut. La politique telle que nous la vivons depuis des années est en train d'être remise en cause et c'est loin d'être fini. S'allier avec Bayrou, appeler à voter Sarkozy pour mieux spéculer sur l'implosion UMP (avec dommages collibéraux qui expédieront les soit-disant amis existants dans la matrice), ça me semble à peu près aussi pertinent que de s'allier avec Pascal Nègre pour développer un nouveau business model de diffusion de la musique.

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Le problème c'est le refus d'accepter qu'il faut travailler dur sans aucun résultat pendant longtemps pour ensuite obtenir des résultats hors de proportion avec le travail fourni. Et pourtant, c'est un des principes de la nature, sans même parler de capitalisme et d'effet de levier.

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Tu es sérieux quand tu dis cela ? Et même si cette participation microbienne existe (avec agitation incompréhensible des microbes sous le microscope), en quoi a-t-elle fait progresser la diffusion des idées libérales en France ? Et si c'est le cas est-ce mesurable ?

Ils ont plus de chance d'influer au moins les groupies de l'UMP qui ne vont pas lire blog.bastiat.2012 de si tôt, en allant à leur sauteries, qu'en restant dans leur coin.

Et ils n'empêchent personne de monter son parti hardcore libertarien sans concession pour prêcher le capitalisme et la liberté.

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J'ai fait un petit essai autour de moi, dans mon réseau proche, pour le fun. Personne ne connaît le PLD et n'a même soupçonné son existence lors de la campagne, en revanche plus de la moitié connaît Contrepoints et plusieurs personnes le lisent désormais régulièrement en avouant que certains articles les ont poussées à envisager des sujets sous un angle totalement différent.

Donc Contrepoints est un nouvel élément efficace de promotion du libéralisme, et c'est tant mieux, et le PLD n'est pas connu du grand public et du coup, les déclarations officielles du PLD pas d'effet sur l'opinion publique, et c'est pas grave.

Ou est le problème ?

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Donc Contrepoints est un nouvel élément efficace de promotion du libéralisme, et c'est tant mieux, et le PLD n'est pas connu du grand public et du coup, les déclarations officielles du PLD pas d'effet sur l'opinion publique, et c'est pas grave.

Ou est le problème ?

Le problème il est au PLD.

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Si Marx avait raisonné comme ça, il n'y aurait pas eu de communisme. Les gens changent, les cultures changent, tout évolue. Tout ce que les marxistes ont fait, on peut le faire aussi. Un petit groupe déterminé peut de proche en proche imposer une idée-force qui fonde une culture nouvelle agissant comme un virus. On ne gagne pas de l'argent en investissant dans les boîtes les mieux valorisées au moment de l'achat, mais au contraire en achetant les plus sous-valorisées. Le fait que le libéralisme soit si mal connu en France n'est pas un obstacle, c'est une opportunité. On a ici un produit que personne ne connaît et que les usual suspects ne savent pas combattre efficacement face à une vraie machine de guerre contre-culturelle comme ce qu'on fait les marxistes dans les années 60.

En plus de ça, le fait qu'une idée soit détestée peut même jouer en sa faveur. Le FN en bénéficie largement : être FN c'est être un "rebelle", regardez le niveau du vote FN chez les jeunes, c'est énorme. Alors que franchement, ils sont où les rebelles ? Leur politique nationaliste et socialo, elle est pratiquée depuis des années, et pas que par la droite.

S'il y avait un peu de longueur de vue chez les nôtres, nous serions déjà bien mieux installés dans le débat politique. Je suis désolé mais un type comme Aurel, avec toute la sympathie que j'ai pour lui en tant que personne, c'est pas un point positif pour le libéralisme mais le contraire. Se rallier à un politicien quel qu'il soit c'est vraiment la fin des haricots, il n'y a plus de PLD, ça va devenir une annexe de l'UDF que personne n'écoutera. La cohérence paie toujours à la fin. Les gens en ont marre des girouettes, ils veulent du vrai, des gens qui ont un avis et n'en changent pas. Et qu'on ne me dise pas que les extrêmes sont dans ce cas : aussi bien les fachos que les bolchos ont retourné leur chemise 14 fois sur les sujets les plus fondamentaux.

Rien à rajouter.

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Le problème il est au PLD.

Dans le fond, je crois que je n'ai aucun problème avec les positionnements du PLD, bien au contraire, parce que je ne crois pas une seconde que la démocratie soit quelque-chose d'important, donc ça me semble naturel pour un parti politique de suivre des règles du jeu complètement stupides.

Le PLD n'est pas une fin, c'est un moyen, un outil politique, il s'adresse a une sous-catégorie de la population: les politiciens professionnels et leurs sbires médiatiques.

L'hypothétique parti libéral intransigeant n'est pas une mauvaise idée, mais n'est pas du tout sur le même créneau, je ne vois pas de compétition entre les deux sauf pour ceux qui auraient mal compris la fondation du PLD, ceux-là, je peux comprendre leur colère, mais c'est une colère d'incompréhension (qui est peut être due a une communication insuffisamment claire).

Du point de vue 'public', l'action du PLD a été de coller des affiches de bonne facture sur la dette, on verra ce que donnera la communication aux législatives, le reste, c'est du pipeau politicien pour les politiciens, je ne suis pas qualifié pour déterminer si la stratégie de visibilité politique est une bonne stratégie, mais je le suis pour déterminer si elle est choquante et si elle est une trahison des objectifs fondateurs, et la réponse est clairement non.

De manière plus générale, je n'aime pas casser les gens qui travaillent pour moi sans rien exiger en échange, même si leur taf est mauvais :D

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…je peux comprendre leur colère…

Il ne s'agit pas de colère, mais d'incompréhension totale.

1° Comment le PLD a pu demander de voter pour Bayrou, ce même Bayrou qui demande de voter maintenant pour Hollande, alors que le PLD demande de Voter Sarkoko pour faire barrage à Flamby ?

2° Pourquoi le PLD se sent-il obligé de donner une consigne de vote, alors même que la Le Pen est capable de s'abstenir d'en donner ?

3° Pourquoi le PLD donne-t-il l'impression de considérer l'adhésion du microcosme libéral comme acquis et semble être surtout intéressé à flatter au pire des ennemis idéologiques, au mieux des gens qui n'en n'ont rien à cirer du libéralisme ?

J'ai toujours dit qu'à l'heure actuelle, la voie politique classique n'a aucun intérêt pour la promotion du libéralisme. Je peux comprendre malgré tout que certains s'y lancent. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ils font ça si mal (pour dire ça gentiment). Parce que ne rien gagner de concret politiquement, mais rien de rien avec toutes ces gesticulations pldesques et, par contre, s'aliéner une bonne partie de la douzaine de libéraux français… Euhhh… c'était quoi encore le plan ? Paske, hein, Sarkoko, c'est mort de chez mort… alors pourquoi demander de voter pour un mort ? Par charité ? Le Bayrou, lui, il fait de la politique, de la vraie, il demande à voter Hollande, espérant sauver son cul aux législatives. Mais le PLD, c'est quoi l'idée derrière, le truc après la défaite de l'UMP ? Vous espérez qu'on va vous appeler à l'aide pour "recomposer la droite" ? Vous rêvez ou vous délirez ?

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1° Comment le PLD a pu demander de voter pour Bayrou, ce même Bayrou qui demande de voter maintenant pour Hollande, alors que le PLD demande de Voter Sarkoko pour faire barrage à Flamby ?

2° Pourquoi le PLD se sent-il obligé de donner une consigne de vote, alors même que la Le Pen est capable de s'abstenir d'en donner ?

3° Pourquoi le PLD donne-t-il l'impression de considérer l'adhésion du microcosme libéral comme acquis et semble être surtout intéressé à flatter au pire des ennemis idéologiques, au mieux des gens qui n'en n'ont rien à cirer du libéralisme ?

Tl;Dr: Copier la stratégie des verts

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Grosse erreur. S'il y a une stratégie à copier, c'est celle des cocos.

+1

Attaquer les intellectuels. Et de préférence, les plus jeunes (les étudiants).

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Les cocos partent d'une position dominante sur la gauche française, et sont maintenant un machin énervé dont les thèmes n'intéressent que la jeunesse rebelloïde et les vieux profs, ça fait un poids électoral aux élections nationales non ridicule, mais leurs idées ne sont reprises par personne (l'UMPS est socialiste, pas communiste).

Les verts partent de groupuscules idéologiquement repoussants pour la majorité de la population active il y a 40 ans, maintenant leurs idées sont intégrées dans tous les partis (sauf les Larouchistes, honneur leur soit rendu pour çà au moins) et le PS s'est totalement recentré d'un électorat ouvrier vers un électorat qui est foncièrement acquis aux idées éco-bobos.

Le jour ou le candidat officiellement libéral se plante a moins de 3% mais que les idées libérales sont au cœur des programmes économiques des deux présidentiables, que la droite aura recentré son discours sur les PME a la place des employés de grosses boites et des retraités, je considère qu'on aura déjà bien avancé.

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+1

Attaquer les intellectuels. Et de préférence, les plus jeunes (les étudiants).

Ce n'est pas incompatible, au contraire, mais justement, les voies non politiciennes sont les meilleures pour ça, un Contrepoints apporte bien plus pour l'endoctrinement l'instruction des jeunes et des moins jeunes qu'une association politique qui deviendrait naturellement une machine a s'auto-préserver.

Donc Lucilio a raison, la politique n'est pas le moyen le plus efficace de servir le libéralisme.

Maintenant, certains veulent faire de la politique, par gout, par hargne, par passion personnelle, pare que leurs capacités les mènent dans cette direction, libre a eux, je pense l'effet globalement positif pour la simple et bonne raison qu'ils touchent d'autres catégories de personnes, avec d'autres intérêts, qui ne sont pas ouverts au premier abord a une conviction intellectuelle mais qui demandent de la politique, qu'ils aient tort n'empêche pas de chercher a les toucher :D

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Les cocos partent d'une position dominante sur la gauche française, et sont maintenant un machin énervé dont les thèmes n'intéressent que la jeunesse rebelloïde et les vieux profs, ça fait un poids électoral aux élections nationales non ridicule, mais leurs idées ne sont reprises par personne (l'UMPS est socialiste, pas communiste).

"The best trick the devil ever pulled was convincing the world he didn't exist."

Les cocos ont réussi leur aventure parce que de nos jours, tous les candidats font du communisme à des doses diverses (les moins fortes étant celles de Bayrou par exemple). Regarde la presse : il y a très très peu de journaleux qui se déclare coco (logique) mais beaucoup qui soutiennent des thèses marxistes (en socio, en éco), qui ont des postures très socialistes et/ou collectivistes. Dans les médias, tu es parfaitement d'accord pour voir que le discours dominant est un discours socialiste en diable.

Non, effectivement, ce n'est pas le communisme qui domine. C'est logique : ils l'ont dilué dans la démocratie (sociale-démocratie), dans le collectivisme d'état douillet, dans l'écologie à haute dose.

Et ça a très très bien marché. C'est même pourquoi Contrepoints sonne à ce point différent du reste de la presse (de toute la presse : même Atlantico paraît fade à côté).

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"The best trick the devil ever pulled was convincing the world he didn't exist."

Il s'agit d'une citation de Baudelaire. By fichtre, pourvu qu'à force de fréquenter des Belges, H16 ne soit en train de se Jeanclaudevandammiser!

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La stratégie "faire feu de tout bois" me paraît la bonne.

Je suis favorable à des attaques sur tous les fronts, des équipes de libéraux qui s'associent à Europe Ecologie comme à l'UMP aux gardiens de la vraie foi libérale qui conservent leur pureté virginale.

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En même temps, Jean-Marie Le Pen a appelé à voter Giscard en 1974, ça ne l'a pas empêché d'adopter une ligne opposée dix ans plus tard, et de monter à plus de 10%.

(Je ne cherche pas à défendre la décision - un peu décevante - du PLD. C'est juste que les gens oublient vite, et qu'un communiqué d'un parti que personne ne connaît, ça n'a aucun effet dans un sens ou dans l'autre).

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Donc Lucilio a raison, la politique n'est pas le moyen le plus efficace de servir le libéralisme.

Tout dépend de ce que l'on appelle "politique". Faire de la politique au sein d'un micro-parti sans élus et sans personnalités notables, effectivement, ça ne sert à rien.

Faire de la politique individuellement, en dehors des partis, en portant ses convictions libérales, ça peut marcher si on a un plan.

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Tout dépend de ce que l'on appelle "politique". Faire de la politique au sein d'un micro-parti sans élus et sans personnalités notables, effectivement, ça ne sert à rien.

Et c'est pour ça que le but principal du PLD est de choper des élus. Et le positionnement au contre-droit lui permet d'aller draguer les petits groupes qui y existent déjà, potentiellement ouverts aux idées libérales pour avoir du soutien supplémentaire pour ce faire.

Du reste, je suis d'accord avec neuneu2k, les publics visés sont très différents.

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Pour éviter le dilemme de l'âne de Buridan dans lequel s'enferment les libéraux, Gaspard Koenig propose de revenir au bon sens.

S’abstenir au second tour : un vote extrémiste

Déçus de part et d'autre, la tentation du vote blanc au second tour peut se manifester. Pourtant, comme l'a fait François Bayrou, il s'agit malgré tout de trouver une différence entre les deux finalistes, une raison de choisir. Gaspard Koenig nous explique la logique de son choix.

(…)

Alors oui, il faut avoir le courage de trancher entre deux hommes. Ne me dites pas : c’est du pareil au même, étatisme et populisme. On peut, on doit toujours trouver une différence – fût-elle marginale - et assumer sa préférence – fût-elle réticente. Souvenez-vous de « l’âne de Buridan », ce paradoxe maintes fois commenté de la scolastique médiévale : un âne qui aurait autant faim que soif, et qui se trouverait à mi-distance d’une botte de foin et d’un seau d’eau, mourrait-il sur place faute de pouvoir se décider ? Il n’y a pas d’âne de Buridan en politique : il faut choisir. Car le pays ne sera sans doute pas le même dans cinq ans, suivant que l’un ou l’autre le dirige.

Ne soyons pas dupes du bruit et de la fureur des campagnes électorales : deux fois plus d’impôts pour la gauche, deux fois moins d’immigrés pour la droite ; probablement ni l’un ni l’autre à l’arrivée.

Restons méfiants vis-à-vis des programmes, qui vont générer – d’après les calculs de l’Institut de l’entreprise – un besoin de financement de 11,4 milliards d’euros pour l’UMP, et de 12,1 milliards d’euros pour le PS.

Cherchons plutôt, en filigrane, le logiciel idéologique des deux hommes.

D’abord dans leurs bilans. Il n’est pas vrai que François Hollande n’en ait pas. En dix ans à la tête du Parti Socialiste, il n’est pas parvenu à effectuer le si nécessaire « Bade Godesberg », du nom du congrès du SPD allemand en 1959 qui a ouvertement embrassé les principes de l’économie de marché. Il n’a pas regardé du côté du Labour Party de Nouvelle-Zélande, qui avait entrepris à la fin des années 80 des mesures de libéralisation exceptionnelles auxquelles le pays doit sa croissance actuelle. Il n’a pas profité du renouvellement idéologique qu’offrait le New Labour britannique de l’autre côté de la Manche. Il n’a même pas tenu compte des intéressants éléments de modernisation qu’offrait Arnaud Monterbourg avec sa « VIème République ». Le PS est resté enquillé dans un appareil conceptuel daté, continuant à opposer les « services publics » et le « secteur marchand », la « classe ouvrière » aux « patrons ».

S’agissant de Nicolas Sarkozy, je n’aurai pas la cruauté de revenir une énième fois sur les chiffres de son bilan, si compliqués à interpréter en période de crise. Mais sur le plan structurel, il me semble que bon nombre de réformes, certes inachevées, certes insuffisantes, contribuèrent néanmoins à remettre le pays sur les rails du monde moderne : alignement et réforme des retraites, autonomie des Universités, RSA, abolition de la taxe professionnelle, diminution tendancielle des effectifs de la fonction publique, extension du crédit d’impôt recherche, possibilité de ruptures de contrat par consentement mutuel, statut de l’autoentrepreneur. Il est injuste dans le débat actuel de passer sous silence ces avancées positives, sur lesquelles la gauche n’entend pas revenir, heureuse que le sale boulot ait été fait par un autre.

Etudions à présent les réflexes des deux hommes. Hollande a une tendance naturelle à faire appel aux corps intermédiaires ou à demander le « blocage des prix ». Lorsque David Pujadas lui a intelligemment demandé, lors d’une récente émission, s’il ne fallait pas libéraliser l’économie, par exemple en appliquant la Commission Attali, Hollande a immédiatement répondu « non ». « Franchement, s’est-il exclamé, est-ce que c’est le libéralisme, la déréglementation qui va nous permettre de sortir de la crise ? » Ledit Attali est un peu masochiste d’en faire son nouveau héros.

Au contraire, Sarkozy garde en sous-main les réflexes d’une droite acquise à la liberté d’échanger et d’entreprendre. Sur les prix du gaz et de l’électricité comme sur la dette, il reconnaît la nécessité de s’adapter aux marchés internationaux, sans entretenir l’illusion que l’on pourrait les « soumettre ». Sur les délocalisations, il promet de baisser le coût du travail plutôt que de fermer les frontières (en décalage d’ailleurs avec son discours sur l’immigration). Sur la fonction publique, il assume les suppressions de postes. Sur la flexibilité du marché du travail, il souhaite faire primer la négociation contractuelle au sein de l’entreprise sur la ridigité de la loi. On l’a même entendu parler récemment, agréable surprise, d’un « nouveau modèle français où les rapports sociaux dans l'entreprise seront différents, où parler de souplesse n'est pas un crime ».

On l’aura compris, je me rangerai donc à la consigne de vote donnée par The Economist dans son édition du 28 avril : « if we had a vote on May 6th, we would give it to Mr Sarkozy – but not on his merits, so much as to keep out Mr Hollande ». En dépit de ses échecs et de ses dérives, j’ai l’espoir que le logiciel idéologique de Sarkozy soit plus bénéfique, ou plutôt moins dommageable, pour notre pays.

Alors, malgré toutes nos réticences, ne soyons pas des ânes (de Buridan) : votons pour Nicolas Sarkozy le 6 mai, sans enthousiasme mais sans hésitation. Le vrai combat commencera le 7 mai, pour reconstruire une droite plus libérale.

http://www.atlantico…7.html?page=0,0

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Le propos de Librekom sur le compromis nécessaire me paraît conforme à la pratique démocratique : le but principal d'un parti, c'est de fidéliser des clientèles pour ensuite conquérir et conserver le pouvoir. Plus on promet pour élargir sa coalition, plus on est obligé de faire des compromis avec ses principes (l'achat de clientèles se fait par la redistribution étatique, les cadeaux fiscaux et la législation). Quelque soit son camp, l'homme politique qui ne le fait pas risque sa place (Ron Paul fait figure d'exception). Il y a plus de non libéraux que de libéraux en France, si un jour un parti libéral veut être élu au scrutin majoritaire, il a tout intérêt à trouver un moyen terme pour satisfaire une clientèle libéral et non libérale.

Il ne faut pas non plus se tromper sur la tactique des formations qui ont choisi d'adopter une plateforme programmatique radicale ou "puriste" : le but est toujours d'attirer le chaland pour ensuite pouvoir transformer le groupuscule en un parti "adulte", capable de passer de la présence de témoignage à celle de parti de gouvernement. En politique, si on ne désire pas le pouvoir, c'est qu'on s'est trompé de job. Reste à déterminer si une fois le pouvoir obtenu, il est possible d'améliorer notablement les choses (c'est là que se diviseront les libéraux démocrates et les autres).

Qu'un parti libéral choisisse de participer au jeu démocratique (surtout en France, où le débat public passe forcément par la case élections) et qu'il en vienne à faire des alliances avec des partis non libéraux me paraît on ne peut plus rationnel, que le poids électoral de ladite formation n'offre pas de marge de manœuvre très élevée pour exister en dehors du petit cénacle des convaincus ou des sympathisants (c'était forcément Bayrou ou Sarko), ça me paraît évident, mais par contre, que Bayrou retourne sa veste en faveur de Hollande, ça ne me paraissait pas aussi prévisible que ça (et donc le pari du PLD n'était pas si idiot que certains semblent l'affirmer).

Je pense en effet qu'il ne faut pas charger inutilement Aurel et le PLD. Il y a là un calcul qui se tient : peu de moyens (militants et financiers) conduit à la modestie des fins (devenir un courant ou un soutien d'une formation plus large dans un pays largement dominé par des électeurs et des formations illibérales).

Entre l'ump et les formations centristes, seules ces dernières, par leurs positions de newbies en politique, ont encore une certaine perméabilité aux idées et aux nouveaux courants politiques. L'ump, c'est plié, c'est juste pas possible. Accueillir de nouvelles têtes et de nouveaux courants, c'est entrer en compétition avec un personnel déjà installé qui n'y a aucun intérêt. Il n'y a pas de courants à l'ump, il y a une offre diversifiée : tout le monde pense et agit de la même manière pour conserver sa place, mais adopte des discours différents pour rassembler le plus de monde possible (les cathos avec le PCD, les libéraux avec Novelli et consorts, les socialistes avec besson et la "droite sociale", les droitiers avec le cni et la droite machin de L Luca).

Le centre, en France, c'est une coalition d'élus qui veulent conserver leurs postes, ce qui fait qu'ils n'ont pas d'idéologie fixe. Ses représentants s'en découvrent une tout les cinq ans histoire de se conserver en l'Etat, en général suffisamment plastique pour s'adapter aux modes politiques du moment, qu'elles soient de droite ou de gauche (l'Europe, du social mais pas trop, etc).

Depuis quelques années, la droite cherche à monopoliser l'offre politique au centre droit, ce qui a poussé les ex de l'udf à se révolter (on pique pas nos places !) et à se constituer en chapelles indépendantes. L'une d'elle s'est regroupée autour de Bayrou, qui est prêt à tout pour être président : pour se constituer en formation indépendante, le centre est devenu assez réceptif aux courants et aux idées relativement neuves, ce qui se fait forcément au bénéfice des nouveaux entrants dans le jeu.

Les libéraux y ont vu une fenêtre d'opportunité et s'y sont engouffrés, parce que de toute façon, à l'ump, ils étaient condamnés à faire la claque pour des socialistes de droite. Au centre, s'ils s'y prenaient bien et si Bayrou gonflait assez pour peser sur la droite umpiste, ça pouvait se traduire en postes à pourvoir notamment aux législatives (et donc par plus de visibilité pour les libéraux).

Malheureusement, ce qui leur est retombé sur le nez, c'est aussi ce qui faisait l'intérêt du centre, à savoir l'absence endémique d'idéologie fixe du centrisme. Puisque le centre est une coalition de personnalités plus ou moins fortes (plutôt qu'un parti idéologiquement dense), et puisque Bayrou en est devenu le porte parole, la seule ligne de l'udf a été ses mouvements d'humeurs et ses calculs d'intérêts personnels. Du coup, il suffisait que la victoire socialiste l'arrange plus que celle de Sarko pour engager tout le mouvement. Il a choisi le socialisme, ses troupes n'ont pas vraiment l'air de suivre, qu'elles soient libérales ou pas.

Maintenant, la question est : le pld pouvait-il faire autrement, sans cesser de faire de la politique démocratiquement ?

Je ne le pense pas c'est d'ailleurs pour ça que je ne suis pas démocrate, à titre personnel.

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Je peux comprendre malgré tout que certains s'y lancent. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ils font ça si mal (pour dire ça gentiment).
Parce que ceux qui le feraient bien ne veulent pas le faire.
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