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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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D'ailleurs il y a un parallèle intéressant avec des processus de perception très basiques : si on donne un  coup d'une certaine force et qu'on reçoit un coup de la même force, on a toujours l'impression que le coup qu'on a reçu était plus fort. C'est pour ça que les bagarres entre gamins (et entre politiciens) escaladent.

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Neutre = qui fait de la propagande pour moi. Toujours la même histoire.

 

Comme les gens qui se plaignent de la politisation d'un sujet, c'est juste que leur point de vue politique n'est pas représenté...

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D'ailleurs il y a un parallèle intéressant avec des processus de perception très basiques : si on donne un  coup d'une certaine force et qu'on reçoit un coup de la même force, on a toujours l'impression que le coup qu'on a reçu était plus fort. C'est pour ça que les bagarres entre gamins (et entre politiciens) escaladent.

 

C'est logique. La perception d'un danger extérieur est plus importante que la juste appréciation de la force. On peut aussi penser que les récepteurs impliqués sont différents entre le poing et le bras dont les muscles sont tendus pour frapper et la face ou l'épaule qui encaisse sans préparation.

C'est tiré d'où ton histoire ?

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Paul Jorion. Enough said.

Oh grand dieu c'est un texte d'un invité. Possiblement un ou une groupie de Jorion.

Cauchemar.

J'adore l'idée de mettre des mots/phrases en italique pour paraître intelligent.

Dommage que je puisse pas facilement sur tapatalk (flemme de mettre les balises). Je suis sûr que je pourrais sortir des âneries beaucoup plus simplement !

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Non mais ça a du sens hein. C'est juste que c'est très brumeux parce que très con, mais ça peut se résumer simplement.

 

La philia née de la réciprocité de bienveillance ne peut être réservée qu’à peu d’amis. Elle exige la totalité de l’investissement de chacun pour le plus petit nombre. Entre amis, l’amitié est un impératif catégorique qui s’affranchit même de la justice, ce pour quoi elle est source d’une difficulté : l’amitié ne défie-t-elle pas la justice lorsqu’elle lie entre elles des individus qui la soumettent au calcul de leurs intérêts ? Une telle contrainte pose un dilemme qui résiste toujours à la réflexion philosophique. Comment peut-on passer de l’amitié du plus petit nombre à une amitié politique qui embrasse le genre humain ?

 

Comment supprimer une société d'entraide et la remplacer par une solidarité obligatoire ?

 

C’est la réciprocité ternaire qui permet de surmonter cette difficulté : dans la réciprocité dite ternaire (parce qu’il suffit de trois partenaires pour en révéler la structure), chacun n’a en face de lui qu’un donateur d’un côté et de l’autre côté qu’un donataire ; néanmoins l’obligationdemeure : il doit tenir tous les donateurs et donataires qui se relaient les uns les autres comme d’autres lui-même – c’est-à-dire à la fois donateur et donataire – pour qu’il puisse être assuré de la structure qui fait de lui le bénéficiaire de la conscience commune. Mais il doit dès lors puiser en lui-même le sentiment d’être responsable de l’humanité, ce que j’appellel’individuation de l’être. La réciprocité ternaire est la matrice del’individuation et de la responsabilité.

Facile (lol). Il suffit de rendre l'individu responsable (coupable) du sort de la société.

 

Dès que dans une structure de réciprocité généralisée le sens de la circulation des biens s’inverse ou se complexifie, le souci d’équilibrer ce que l’on doit à l’un d’un côté et ce que l’on doit à l’autre de l’autre côté transforme le sentiment de responsabilité en sentiment de justice. Dans le marché de réciprocité, le sentiment de justice scelle toutes les prestations entre elles grâce à l’égalité des statuts de production des uns et des autres. Enfin, la réciprocité ainsi généralisée peut devenirsymétrique dès lors que la justice ignorant l’imaginaire des uns et des autres cherche l’équilibre objectif des prestations entre les uns et les autres. Le symbole de cette objectivité de la valeur est la monnaie.

 

On peut rendre l'individu responsable (coupable) des inégalités aussi, ça marche bien.

 

On voit paraître entre cette justice objective et l’amitié un dilemme qui effrayait encore dans ses dernières méditations Paul Ricoeur : comment concilier, disait-il, justice et amitié ? Ne pourrait-on imaginer une forme d’amitié généralisée, une amitié politique ? Aristote a précisé quel’équivalence du marché, le prix juste, doit être définie à partir de la situation du plus démuni. Il convenait néanmoins que la générosité des uns pouvait rencontrer la cupidité des autres, ou encore que l’amitié pouvait être abusée par le calcul de celui qui escomptait de son donataire la surenchère du don (l’amitié utile), ce à quoi il remédiait en exigeant que la générosité soit éclairée (à bon escient disait-il). Comment ? Par le partage des moyens de production plutôt que des biens de consommation. Et le dilemme (comment se construit l’amitié politique universelle ?) se résout alors par le partage, la fraternité.

 

Faut que les individus ils s'aiment un peu quand même, mon truc ça tourne au goulag. Donc on va pas partager les biens, mais on va partager les machines ! Comme ça, les gens ils vont partager les biens sans qu'on les force à les partager, malin. Donc ils vont s'aimer, forcément.

 

Mais pourquoi la société ne procède-t-elle pas immédiatement à la généralisation du partage, et ne se conçoit-elle pas comme la fraternité universelle ? Aristote observait que l’accumulation des richesses peut avoir deux finalités contradictoires : assurer la redistribution, auquel cas elle est limitée parce que les besoins ne sont pas infinis, ou bien fonder le pouvoir de domination des uns sur les autres, et elle est alors sans limite. Entre l’économie capitaliste et l’économie politique il y a, concluait-il, antinomie.

 

 

Mais pourquoi que mon modèle nait pas spontanément ? En un mot comme en mille : kapitmalmisme.

 

On peut illustrer cette antinomie par l’impasse où se trouve le pouvoir politique européen face au défaut de paiement de la Grèce. D’un côté la société européenne consent une aide à la Grèce, d’un autre côté les créanciers qui détiennent le pouvoir du système capitaliste conditionnent cette aide à leurs profits. Les Grecs considèrent pervers d’avoir à honorer une dette rendue inique par la rapacité des créanciers et demandent l’annulation partielle de celle-ci mais non sans que ce bénéfice ne soit détourné au profit de leur bourgeoisie nationale ! Le chevauchement d’une attitude libérale au sens politique du terme (au sens aristotélicien donc) et d’une attitude libérale au sens du libéralisme économique crée une zone de turbulence qui repose la question des fondements de l’économie pas seulement pour la Grèce mais pour la société européenne. La régulation des échanges en fonction du principe de réciprocité devrait conduire à la solution proposée par Keynes ; la création d’une monnaie de réciprocité qu’il appelait le bancor, et d’unechambre de compensation internationale chargée de réaliser l’ajustement des monnaies d’échange grâce à un intérêt progressif sur l’accumulationd’un côté et sur l’emprunt de l’autre de chaque pays membre de la communauté[1].

 

 

La Graisse est un parfait exemple de ce que j'ai expliqué : le kapitmalmisme des méchants créanciers empêche les européens de s'élancer tous en coeur vers un élan de partage harmonieux.

 

Le droit à la réciprocité est un droit fondamental car il n’y a pas de société qui ne soit construite à partir de ce principe à part la société capitaliste. La réciprocité est incontournable ; c’est par elle que l’homme cesse d’être une bête ou se prétendre un dieu, et qu’il construit son humanité disait le philosophe. Encore faut-il qu’il fasse prévaloir les structures de production des valeurs éthiques sur le pouvoir de domination des uns sur les autres. Aujourd’hui, étant donnés les moyens qui sont à sa disposition, lepouvoir de domination est devenu un danger pour toute l’humanité. Et quoique la décision de mettre fin à sa menace soit à la portée de tout le monde, le partage qui se dit aussi fraternité est la solution qu babla

 

Pour résumer, le pouvoir de domination du kapitalimsme retarde la fête du slip, il faut se débarasser du kapitamlisme pour PARTAGER bordel. (cité 15 fois dans le texte)

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Pauvre France martyrisée par l'Histoire !

Pour ce qui est de la seconde guerre mondiale on ne peut pas nier que c'est l'impérialisme allemand réincarné derrière Hitler qui voulait de la guerre, les français n'en voulaient pas vraiment.

Par contre la première guerre mondiale, ce qu'il raconte c'est du grand bullshit, et pour l'Europe néolibérale no comment.

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"Abolir" l'héritage, c'est faire de l'Etat l'héritier universel, l'enfant unique de tout un peuple. Au détriment de tous les enfants naturels.

 

Abolir l'héritage…

Donc, si une personne de 18 ans vivant encore au domicile familial perd ses parents, pouf, sa maison n'est plus sienne et qu'il termine sdf…

A croire que l'héritage, c'est des myons qui tombent du ciel et n'aurait rien à voir avec la transmission du fruit de toute une vie à ses proches, la transmission de sa mémoire…

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Après, je peux comprendre l'hostilité à l'héritage.

La fameuse militante d'Osez le Féminisme de mon cercle amical est aussi ultra-pétée de thunes (ces deux faits ne sont pas sans lien, à mon avis : faut jamais avoir eu de problème d'argent pour penser qu'une règle grammaticale à la con est le plus gros problème que peut rencontrer un individu).

Enfin, quand je dis qu'elle est riche, j'entends sa famille. Faut l'entendre pleurnicher sur le fait qu'elle va devoir vendre quelques propriétés (sur 12) pour payer l'héritage. Elle risque de devoir bosser, et non plus se consacrer à ses seules lubies.

 

Quand tu entends ça, tu es pris d'un violent désir de la voir privé d'héritage, et de la voir se débrouiller dans le monde réel avec son M1 de socio/LEA/psycho.

Bref, de ce fait, et du fait de quelques autres expériences, j'ai une profonde hostilité à l'égard des héritiers passifs.

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Je la vois mal gérer son argent.
Elle a bossé, une fois, en tant que serveuse. Dès qu'elle a touché sa paie, elle a pris des vacances à Cuba (ou en République Dominicaine, je me souviens plus). Un mois après, elle pleurnichait sur son absence d'argent, que le monde est injuste, que le capitalimse il fait rien qu'opprimer les pov' travailleurs etc etc.

 

Une telle absence de sens commun indique une incapacité complète à gérer convenablement un budget.

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J'ai également une profonde hostilité envers ceux qui portent des chaussures noires avec un blazer.

Mais de là à réclamer que l'État interdise cette hérésie...

Et si on n'a que des chaussures noires, parce qu'il y a bien plus d'occasions où les porter que des chaussures marron ? :)
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Tu es forcé d'aider les autres mais aider sa famille est un scandale et une injustice.

La famille est un attroupement de plusieurs personnes.

L'esquisse du début d'un danger pour le monopole étatique.

L'éradication de la famille (j'ai failli écrire éraducation) fait partie du programme fondamental d'un état.

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La loi du genre, expose Drieu Godefridi dans son essai publié sous ce titre, s’articule à partir de deux tendances, l’une « féministe » visant à promouvoir l’égalité des rôles masculins et féminins et l’autre « homosexualiste » visant à déconstruire la norme hétérosexuelle et à lui substituer une prolifération de genres alternatifs.

En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2015/10/19/225825-genre-homme-ou-femme-le-sexe-est-il-un-mythe#Y8xLstgCXq2bCMLG.99

 

Je me demandais pourquoi j'avais déjà entendu parler de l'Institut Hayek dans certains milieux d'extrême droite, je comprends mieux maintenant. :icon_neutral:

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