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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Je donne jamais un nom difficile à orthographier donc je n'ai pas l'impression d'emmerder les serveurs. De toute façon, le nom est souvent mal gribouillé sur le gobelet en plus et tu as le mec en bout de file qui perd son temps à déchiffrer l'écriture de son collègue.

Je suis d'accord que ça ne passe pas en France et que ça gêne le personnel et le client. C'est bizarre de demander un prénom quand on vouvoie le client, ce qui n'existe pas en anglais.

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il y a 2 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

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.Tu rigoles mais chez Pizza Hut j'avais fini par me syndiquer pour éviter certains trucs (du genre te faire venir à 17h le dimanche parce que c'est la norme mais t'interdire de pointer avant 18h30 parce qu'il n'y a personne et qu'il faut faire attention à ne pas faire monter le "wage cost" un jour payé double. Des dizaines de trucs comme ça)
Un jour, un peu avant les élections auxquel je n'avais aucune envie de participer parce que faut pas exagérer, je n'étais pas syndicaliste, j'avais juste la carte pour la menace "continuez à me prendre pour un gogol et je vais voir les syndicats), un peu avant ses élections donc, le numéro trois de la boite vient dans le resto ou je bosse, rentre dans "ma" cuisine pour me dire : si tu te présentes, on te vire pour faute grave, on trouvera bien quelque chose".

 

Wait wait wait..

 

Alors moi je suis libéral donc j'ai rigolé et dit que je comptais pas aller plus loin qu'être membre du syndicat pour être sur d'avoir mes heures payées, mais imagine ce qu'il se passe dans la tête d'un gauchiste moyen ?
FAut pas s'étonner parfois de la virulence de certains syndicats avec des directions aussi teubées que ça.

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Ou alors, c'est pas fait pour tout le monde.

Une chaine mondiale n'a pas encore trouvé le modèle de management optimal pour tirer le meilleur de l'intégralité de ses employés au caractère très différent.

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Le passage d'un management fordien, paternaliste, hiérarchique, à un management "cool", festiviste, décentralisé, un management par les affects, a été analysé entre autres par Boltanski et Chiapello comme une évolution du capitalisme visant à neutraliser les critiques contre la hiérarchie et la bureaucratie aliénante apparues lors de Mai 68 et des années suivantes:
"On demande [...] aux individus d'être "loyaux, sincères, enthousiastes", mais en leur faisant subir des pressions telles qu'en fait "ils ressentent de la peur, de la méfiance de la haine" dans des contextes où "mise en valeur des ressources humaines signifie purement et simplement art de mieux presser le citron" (Orgogozo, 1991). [...]
Y'a vraiment des gens payés pour brasser de l'air c'est incroyable.
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Le client mystère c'est un type payé par la boite pour venir consommer vérifier que tous les standards sont respectés par les employés. Tu peux postuler sur le site internet des entreprises en général. Free lunch. N'importe qui peut postuler, y a un petit briefing organisé.

Chez Pizza Hut c'était en général un type qui vient à midi, plus rarement le soir, commande un menu et vérifie le buffet. Il compte le nombre de tranches de saucisson, il chronomètre le temps entre la commande et l'arrivée du plat (20 minutes), prend la température, fais le tour des toilettes, vérifie que le buffet est rempli et changé toutes les 30 minutes de mémoire, ..
Chez Starbucks, c'était vraiment à tout moment, c'était vérifier qu'on prend le prénom, qu'on demande si c'est sur place ou à emporter, si on met un gobelet ou une tasse, si c'est propre, chrono aussi, température aussi, vérifie l'état des boissons (est-ce que c'est trop chaud, est-ce que la mousse du cappuccino est assez mousseuse ou trop liquide, est ce la glace est assez sucrée, ...)

 

La liste de trucs à respecter est longue comme mon bras et il est strictement impossible de faire mieux que 90/100, y a toujours un truc qui passe pas.

 

Ils vérifient aussi si on porte bien un badge, si on dit bien toutes les phrases prévues par les standards, si les promotions du moment sont affichées, ... j'en oublie. La check list fait 2/3 pages. On reçoit le résultat quelques jours après.

C'est tellement con comme système que tu peux ramasser une note carabinée, genre 25/100 avec comme commentaire du client "j'ai apprécié mon moment, le restaurant était bien, le personnel aussi et j'y retournerai", tout ça parce que le type est venu en plein rush à 20h et que t'as mis 25 minutes à le servir, qu'il y avait 5 ou 7 morceaux de poivrons au lieu de 6, que quelqu'un avait été lacher un stron énorme juste avant lui dans les toilettes qui n'étaient donc plus propre alors qu'elles avaient été nettoyées 5 minutes avant, ... ce genre de délire.

 

A peu près une fois par mois, je dis pas le stress quand ça fait 3 semaines que t'as plus reçu le mail d'évaluation, tu regardes chaque client avec un air suspicieux, dès qu'un type pose une question (ah oui, chez Starbucks, le type pose une question pour voir si tu connais la théorie) ou regarde un truc, paf, discrètement on se passe le mot "attention, client mystère". Ce qui arrive dans ces moments là 15x par jour.

 

Le pire était recevoir le mail avec une remarque du genre " j'ai été servi par un grand blond avec "Poney" sur le badge, il ne m'a pas demandé mon prénom"

 

Bim.

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il y a 5 minutes, Tramp a dit :

C'est pas con, ça permet de savoir ce qui ne va pas pendant le rush.

 

Ca permet de savoir qu'une cadence basée sur un nombre x de clients est intenable quand t'en a 2 ou 3x, oui.

Le truc c'est pas qu'ils se disent "ah, la cadence est pas tenable". Le truc c'est qu'ils te réprimandent pour pas avoir tenu la cadence. Et qu'on explique a tes collègues qu'il n'y aura pas d'Ipad gratuit parce que Poney était trop lent selon les critères. T'as beau dire "excusez moi mais la machine a espresso met 15 secondes à couler, je suis pas magicien" ou "excusez moi mais la pizza doit rester 12 minutes dans le four", ils s'en foutent. T'as mis 22 minutes à servir une Pizza dans un restaurant de 150 places assises rempli ras la gueule de clients ? t'es fautif. Peut importe si le client dit que c'était bien.

 

C'est taré non ?

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Franchement si nous, libéraux, pouvions éviter d'être associés au Camp du Bien des startups, à leur vocabulaire ridicule, aux sourires obligés, ça serait pas plus mal.

On peut être libéral et ne pas aimer ce côté faussement cool du patron qui paie la vaseline à ses "collaborateurs"...

Sauf qu'en défendant sans aucune nuance tout ce qui a trait au monde de l'entreprise, ça devient de plus en plus compliqué de faire comprendre que les gauchos ont tort en écrivant que les abus des startups sont le nouveau visage de l'ultralibéralimse sauvage.

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Starbucks n'est pas une startup et leur mode de management, aussi détestable soit-il pour un individualiste, n'est pas abusif.

Le travail en startup peut être super et si l'État n'était pas là pour fermer les boites au bout de 2 ans tous ceux qui y bossent s'en porteraient mieux.

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il y a 19 minutes, Mathieu_D a dit :

Ben sur le principe un client mystère ça sert à faire du contrôle qualité.

(et "qualité" ça veut dire "conforme aux process")

 

Je n'ai aucun problème avec ça.

Le problème c'est pas vérifier la qualité, heureusement que ça existe. Ca est les contrôles d'hygiènes inopinés qui peuvent arriver n'importe quand et si possible au pire moment.

 

Le problème c'est dire à tes employés : on va faire des contrôles pour s'assurer que vous faites votre taf (bon, normalement c'est aussi le role des managers mais soit, ok sur le principe) mais en plus, on va aussi organiser un concours avec des points et les premiers recevront des cadeaux (et pas des petits cadeaux : des WE, des télévisions, des tablettes, ...). La concurrence peut-être saine mais ici, ça participe à créer un climat délétère de surveillance et de freak control de tous contre tous. Parfois ça pouvait motiver une équipe à bien bosser, j'ai vécu des moments ou on était tous à fond pour gagner les cadeaux et c'était aussi bonne ambiance... mais pas toujours, parfois ça montaient les gens les uns contre les autres. Pourquoi ? Parce que comme je le disais sur l'exemple du client content mais qui, malgré lui hein, te colles une note salée, il est impossible de suivre les règles selon les moments. Et avec le temps, tu te rends compte que la direction le sait pertinnament, mais elle fait comme si c'était possible et continue à dire "ah oui mais si vous réussissez bien, vous aurez l'ipad". Au bout d'un moment, si c'était ton shift qui a foiré un truc minime et que tu chutes dans le classement, ça devient un truc personnel entre collègues.

Ok, si parce que t'es une tête de mule comme moi, au bout de 150 clients tu ne demandes plus les prénoms, c'est clairement de ta faute. Ca, j'admets. Mais tu ne peux pas servir tous les clients de Starbucks en moins de 5 minutes quand les gens font la file jusque dehors. C'est impossible. Le client peut être tout à fait satisfait et le dire dans son rapport, la direction te note mal. C'est complètement fou. On est plus dans la vérification du process, on est dans une forme de management qui prends les gens pour des cons, on leur faire miroiter des trucs qu'on sait a peu près impossible à obtenir pour les presser comme des citrons en faisant en sorte qu'ils donnent le plus qu'ils peuvent. C'est extrêmement mesquin. J'ai vu les gens se disputer violemment pour ça.

il y a 13 minutes, L'affreux a dit :

Starbucks n'est pas une startup et leur mode de management, aussi détestable soit-il pour un individualiste, n'est pas abusif.

Le travail en startup peut être super et si l'État n'était pas là pour fermer les boites au bout de 2 ans tous ceux qui y bossent s'en porteraient mieux.

 

C'est pas abusif, tu peux te casser si tu veux. C'est sur.
Et comme je le disais il y a aussi des bons côtés, mais il ne faut pas s'étonner de la mauvaise image que ça draine.

Et bien sur, la gestion des couts rend le management fou et le prix du travail fait qu'on presse les travailleurs (ce que ne comprendra jamais la gauche).

Chez Pizza Hut par exemple, mais je suppose que c'est pareil ailleurs, en tant que chef de cuisine je devais respecter un tas de critères parfois totalement déconnectés de la réalité : le food cost ne doit pas dépasser 20%, les frais de salaire 20%, ...

Et donc t'es obligé de faire venir une équipe en cuisine que tu interdits de travailler, et tu attends des clients, beaucoup de clients, pour les faire pointer histoire de gagner 15 ou 30 minutes de salaire. Tu imagines ce que ça donne sur le long terme dans une équipe de 30 personnes ? C'est du délire. Je veux dire : c'est pas de la faute du manager ou de l'équipe si on est mardi et que personne ne vient bouffer. Il faut faire 250 couverts pour rentrer dans tes frais. Il est 19h, t'es a 100 couverts, tu peux pas renvoyer l'équipe parce si jamais ça rentre, et ça arrive, t'es niqué, les mecs se plaindront d'etre servi lentement et la direction te tape dessus. Tu fais bosser les types, tes frais de salaire explosent et la direction te tape dessus. Tu fais pas bosser les types, c'est limite hors la lois, les mecs t'en veulent et si tu tombes sur poney, il menace d'envoyer l'armée syndicale. Je ne pense pas que ça soit des conditions de travail normales et souhaitables. Mais la pression fiscale est là, j'en veux autant à l'état qu'au management pour ce genre de trucs.

 

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il y a 9 minutes, L'affreux a dit :

Starbucks n'est pas une startup et leur mode de management, aussi détestable soit-il pour un individualiste, n'est pas abusif.

Le travail en startup peut être super et si l'État n'était pas là pour fermer les boites au bout de 2 ans tous ceux qui y bossent s'en porteraient mieux.

 

C'est vrai, mais la polarisation du discours de beaucoup de jeunes libéraux sur la défense des startups a un côté agaçant.

On confond souvent "laissez faire" et "cétrocool".

"L'Etat n'a pas à mettre des barrières à l'entrée et à protéger les corporations" -> "les startups qui disruptent cétrocool et tous les gens qui n'aiment pas l'ambiance startup sont des gauchos"

"L'Etat n'a pas à m'interdire de me droguer" -> "la drogue cétrocool"

"La liberté contractuelle doit être défendue" -> "toute critique des abus de certains employeurs est illibérale"

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il y a 1 minute, Brice.A a dit :

 

C'est vrai, mais la polarisation du discours de beaucoup de jeunes libéraux sur la défense des startups a un côté agaçant.

On confond souvent "laissez faire" et "cétrocool".

"L'Etat n'a pas à mettre des barrières à l'entrée et à protéger les corporations" -> "les startups qui disruptent cétrocool et tous les gens qui n'aiment pas l'ambiance startup sont des gauchos"

"L'Etat n'a pas à m'interdire de me droguer" -> "la drogue cétrocool"

"La liberté contractuelle doit être défendue" -> "toute critique des abus de certains employeurs est illibérale"

 

Il faut dire et répéter : le libéralisme n'est pas la défense du patronat ou n'est pas naivement "pro business".

Si les gens sont des cons qui se comportent comme des merdes, il faut le dénoncer.

 

Le libéralsime, c'est la liberté d'actions face à l'Etat, en de nombreux points, et face à l'économie, c'est la liberté d'entreprendre. Ce qui n'est pas pareil avec "les patrons ont toujours raison". D'ailleurs, si les patrons penchaient plutôt vers le libéralisme que vers le corporatisme, ça se saurait...

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à l’instant, poney a dit :

 

Il faut dire et répéter : le libéralisme n'est pas la défense du patronat ou n'est pas naivement "pro business".

Si les gens sont des cons qui se comportent comme des merdes, il faut le dénoncer.

 

Le libéralsime, c'est la liberté d'actions face à l'Etat, en de nombreux points, et face à l'économie, c'est la liberté d'entreprendre. Ce qui n'est pas pareil avec "les patrons ont toujours raison". D'ailleurs, si les patrons penchaient plutôt vers le libéralisme que vers le corporatisme, ça se saurait...

 

+1

Le truc c'est qu'autant la défense naïve du patronat classique n'est pas hyper répandue chez les libéraux, autant la défense naïve des patrons de startups l'est.

Perso je trouve que cet article du nouvelobs (si on exclue la partie cédelafotedulibéralimse) aborde un sujet intéressant.

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il y a 12 minutes, poney a dit :

Il faut dire et répéter : le libéralisme n'est pas la défense du patronat ou n'est pas naivement "pro business".

 

Le truc c'est que les pro-business façon Minc ou Attali (tous chez Macron maintenant...) se désignent dans les média et sont plus encore désignés par ceux-ci ou par des collectifs politiques comme néo-ultra-libéraux...

 

J'en profite pour dire que lorsque Contrepoints donne pleinne visibilité à cette engeance ou à un Éric Verhaeghe , ça n'aide pas.

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il y a une heure, Johnathan R. Razorback a dit :

Tu devrais en parler à Tramp, lui qui se dit contre le droit à la syndicalisation. Comme au XIXème siècle.

 

Une citation s'il-te-plait.

 

Je suis contre le droit de grève et les syndicats dans la fonction publique. Pizza Hut, c'est pas la fonction publique si ?

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il y a 4 minutes, Tramp a dit :

Une citation s'il-te-plait.

Je suis contre le droit de grève et les syndicats dans la fonction publique. Pizza Hut, c'est pas la fonction publique si ?

Je n'ai pas relevé la citation mais tu as dis une fois quelque chose comme "on ne devrait pas pouvoir se syndiquer", sans précisions.

 

Pourquoi les fonctionnaires ne devraient-ils pas pouvoir se syndiquer ou faire grève ?

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il y a 24 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Je n'ai pas relevé la citation mais tu as dis une fois quelque chose comme "on ne devrait pas pouvoir se syndiquer", sans précisions.

 

Pourquoi les fonctionnaires ne devraient-ils pas pouvoir se syndiquer ?

 

Devant ce manque de précision, je mets en doute tes paroles.

 

Les fonctionnaires ne devraient pas avoir le droit de se syndiquer parce que la cogestion des ressources humaines de l'Etat c'est le mal. Les négociations avec les syndicats ne sont pas uniquement salariales mais politiques.

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il y a 29 minutes, Brice.A a dit :

 

+1

Le truc c'est qu'autant la défense naïve du patronat classique n'est pas hyper répandue chez les libéraux, autant la défense naïve des patrons de startups l'est.

Perso je trouve que cet article du nouvelobs (si on exclue la partie cédelafotedulibéralimse) aborde un sujet intéressant.

 

Ceci dit c'est pas que les libéraux, les gauchistes aussi. Tu regardes chez Mélenchon, c'est typique "les grosses boîtes c'est mal mais on kiffe les petites et on leur baisse leurs impôts".

 

Au final ça tient plutôt du "c'est petit donc c'est mignon".

 

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il y a 1 minute, Gilles a dit :

 

Ceci dit c'est pas que les libéraux, les gauchistes aussi. Tu regardes chez Mélenchon, c'est typique "les grosses boîtes c'est mal mais on kiffe les petites et on leur baisse leurs impôts".

 

Au final ça tient plutôt du "c'est petit donc c'est mignon".

 

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Ahah ça explique aussi ces startups qui n'en finissent plus de starter, qui startent depuis une dizaine d'années.

Mais s'il faut ça pour rester mignon...

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J'ai un peu lu le post de depart de la conversation.

 

Ca m'a tout l'air d'un cas typique de gars qui n'a pas le courage de dire non et met sur le dos de la société son mal-être issu de sa lâcheté. Rien d'exceptionnel.

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Il y a 9 heures, FabriceM a dit :

 

?

 

T'as bien lu l'article ?

 

" Après avoir travaillé trois ans dans la plasturgie comme responsable sécurité et vu « ce qu’était le travail à la chaîne, l’emploi comme souffrance », cet ingénieur est parti vivre un an au Mexique avec sa compagne. Là-bas, il écrit un roman tiré de son expérience : Tripalium, du nom d’un instrument de torture à l’origine du mot « travail ». A son retour à Lyon, il rejoint la fonction publique territoriale, toujours dans la prévention des risques professionnels, et passe rapidement à temps partiel. « Pour pouvoir lire, continuer à écrire, voir mes amis. Tout ce qu’on peut faire quand on a un week-end de quatre jours », détaille-t-il. Depuis la naissance de ses enfants, son temps libre leur est « quasiment essentiellement » consacré. "

 

 

Il y a 9 heures, Sanson a dit :

J'ai pas vu de décroissance, dans la partie accessible.

 

Avec deux amis, dont l’économiste Baptiste Mylondo, Lilian Robin a même créé une structure pour porter leur lutte, baptisée Coopérative d’inactivité

 

Citation

Baptiste Mylondo est un enseignant en économie et philosophie politique né le 4 avril 1980 à Chauny (Picardie). Il est un partisan de la décroissance et du revenu universel en France1, qu'il défend aujourd'hui avec le collectif Pour un Revenu Social (POURS)

.

Bref, à la benne. Ce qui m'étonne (ou pas en fait) c'est que ce zozo enseigne la philosophie économique à Centrale :icon_fou:

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il y a 12 minutes, fryer a dit :

A son retour à Lyon, il rejoint la fonction publique territoriale,

 

Je croyais qu'il y avait consensus liborgiens pour ne pas considérer le fait d'être fonctionnaire comme un tare en soi. Dans cette ligne, je n'aurais vu à redire que si une des particularités de ce statut lui permettait, plus que dans le privé, d'implémenter ses choix de vie. Il semble que ça ne soit pas le cas (voir les réponses de mathieu_D et bisounours).

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...

 

Je ne critique pas les fonctionnaires (j'ai pu bosser dans la FP), mais le fait que le gars fasse sa pub de la glande tout en vivant sur le dos des autres (i.e. des impôts) et en en voulant encore plus (le revenu universel).

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6 hours ago, Alchimi said:

Même en temps que client et pas employé je trouve que quelque part starbucks te prend pour un môme venu chez domac et qui se sent tout heureux et à la mode d'acheter un café d'outre-espace qu'il va sharer sur instagram et quelle chance qu'on se soit rencontré moi et starbucks.

J'ai la même impression quand j'essaie d'utiliser un produit Apple :mrgreen:

 

6 hours ago, poney said:

Oui, j'ai jamais compris ce besoin compulsif de se présenter par son prénom et de demander le prénom des clients. On est pas à la maternelle.
Puis je suis allé aux USA et j'ai remarqué que c'est normal de dire "Hello, i'm Cindy and i will be your waitress for tonight", le tout avec le sourire bright Colgate...

 

A mon avis, il y a un truc culturel, ça peut fonctionner aux USA mais en France / Belgique, ça marche pas, et on en vient à un tel niveau de "forcage" que ça crée des gros problèmes.

5 hours ago, Romy said:

Je suis d'accord que ça ne passe pas en France et que ça gêne le personnel et le client. C'est bizarre de demander un prénom quand on vouvoie le client, ce qui n'existe pas en anglais.

 

En France la politesse c'est "Bonjour Monsieur ça fera 15 euros s'il vous plaît merci voilà votre monnaie bonne journée à vous au revoir". Choc culturel.

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5 hours ago, poney said:

Et avec le temps, tu te rends compte que la direction le sait pertinnament, mais elle fait comme si c'était possible et continue à dire "ah oui mais si vous réussissez bien, vous aurez l'ipad".

The cake is a lie.

 

Concernant l'article d'origine, travailler mieux pour travailler moins peut être une fin en soi. Avoir un job mieux qualifié à temps partiel est loin d'être inintéressant dans certains cas. Partant de ce principe, je n'y vois rien à redire (le mec ne vole pas l'argent des autres, vu que s'il travaille à mi-temps il gagne moitié moins, si tant est que c'est possible dans son boulot). Ce qui devient gênant, c'est toute cette idéologie qui se cache derrière, à base de décroissance-vivrensembl à base d'argent des autres.

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