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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

Il y a 2 heures, chameau a dit :

 

Comme H16 je trouve que tu vas vite en besogne, j'aimerais bien un article ou 2.

Mais enfin c'est une évidence. Si tu ne te nourris pas, tu meurs. Si on ne nourris pas ton papa et ta maman avant qu'ils procréent, non seulement ils meurent, mais tu n'existera pas.  Eh bien avec le cancer, c'est pareil. C'est un peu de la biologie de base. Fleurs, choux, tout ça.

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Les mecs.

 

Vous discutez avec un gars qui vous a balancé un argument d'autorité par tierce personne interposée. 

 

Vous pouvez pas test, stout.

 

Il y a 7 heures, chameau a dit :

Ecoute, ma femme travaille directement dans la recherche sur le cancer... donc je connais un peu.

 

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il y a 54 minutes, Hayek's plosive a dit :

Les mecs.

 

Vous discutez avec un gars qui vous a balancé un argument d'autorité par tierce personne interposée. 

 

Vous pouvez pas test, stout.

 

 

 

En même temps sur ce point précis, et pour connaître également des personnes travaillant dans le domaine, il a tout à fait raison. Les causes environnementales des cancers, sauf cas très précis comme la clope, sont très largement méconnues. Dans le meilleur des cas on peut dire que tel ou tel truc ajoute X ou XX% de probabilité de développer quelque chose, mais ça va pas beaucoup plus loin. Et encore c'est sans compter les facteurs quasi inmesurables, comme l'état psychologique du patient, qui possède une grosse influence sur le développement d'un cancer.

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21 hours ago, frigo said:

Si tu google pollution des eaux par les pesticides dans les premiere réponses tu trouves une étude du CNRS par exemple.

Avant j'habitais dans le nord de la Bourgogne et mon village et ceux alentours  étaient interdits de boire l'eau des captages.

Pareil en Bretagne nord. L'eau est "contaminée à mort". Sauf que ça vient pas de pesticide, mais du nitrate rejeté par l'industrie du porc (autrement dit, de la merde de cochon). Autre chose ?

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Il y a 10 heures, Gilles a dit :

 

En même temps sur ce point précis, et pour connaître également des personnes travaillant dans le domaine, il a tout à fait raison. Les causes environnementales des cancers, sauf cas très précis comme la clope, sont très largement méconnues. Dans le meilleur des cas on peut dire que tel ou tel truc ajoute X ou XX% de probabilité de développer quelque chose, mais ça va pas beaucoup plus loin.

 

On ne sait même pas s'il y a plus de cancers qu'avant.

On sait juste mieux détecter les tumeurs, repérer les produits cancérigènes, et comme on vit plus longtemps et que le cancer est une maladie de long-terme dont la probabilité croît avec le temps, y'en a plus.

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Il y a 11 heures, Gilles a dit :

mais ça va pas beaucoup plus loin. Et encore c'est sans compter les facteurs quasi inmesurables, comme l'état psychologique du patient, qui possède une grosse influence sur le développement d'un cancer.

 

Ça ne va pas plus loin parce que ça n'a pas d'influence palpable. Quand on dit que tu multiplies ton risque par deux si tu es exposé à telle substance, mais qu'on oublie de préciser que ton risque était de 1/50000 et passe donc à 1/25000, on est dans le grotesque. A côté, les ordres de grandeurs de développement de cancer en face de la clope ou de l'alcool sont supérieur à 1/10. http://www.retourvital.com/Tabac.php

 

Donc quand on commence à me dire "célenvironment" ou "céléperturbatorendokriniens" et qu'on parle de risques à 1/50.000 pendant que la consommation de sucre, d'alcool, de tabac situe le risque sur une échelle 100 ou 1000 fois plus forte, je suis juste consterné.

il y a 21 minutes, NoName a dit :

On ne sait même pas s'il y a plus de cancers qu'avant.

Tututut.

A périmètre constant de dépistage, d'âge et de CSP, on sait qu'il y en a moins. Et ça se traduit de façon direct dans 1 paramètre observable : la durée de vie.

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il y a 3 minutes, h16 a dit :

Donc quand on commence à me dire "célenvironment" ou "céléperturbatorendokriniens" et qu'on parle de risques à 1/50.000 pendant que la consommation de sucre, d'alcool, de tabac situe le risque sur une échelle 100 ou 1000 fois plus forte, je suis juste consterné.

Tututut.

A périmètre constant de dépistage, d'âge et de CSP, on sait qu'il y en a moins. Et ça se traduit de façon direct dans 1 paramètre observable : la durée de vie.

 

Ha bon ? il me semblait que

- les rapports anciens étaient tellement pourris à ce sujet

- les gens mouraient tellement tôt de truc brutaux (tuberculose, et la quantité très choquante d'apoplexies)

- la difficulté à trouver certains types de cancers

faisaient qu'on ne pouvait justement pas dire grand chose.

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il y a 1 minute, NoName a dit :

 

Ha bon ? il me semblait que

- les rapports anciens étaient tellement pourris à ce sujet

- les gens mouraient tellement tôt de truc brutaux (tuberculose, et la quantité très choquante d'apoplexies)

- la difficulté à trouver certains types de cancers

faisaient qu'on ne pouvait justement pas dire grand chose.

C'est exact sur les siècles derniers. Sur les 50 dernières années, c'est de moins en moins vrai tout de même. On commence à avoir du recul et de la donnée, hein.

 

Le principal facteur d'amélioration de la durée de vie a été la mortalité infantile, puis les améliorations de vie après 60 ans. Or, dans les causes de morts après 60 ans hors accidents, on trouve les maladies cardio-vasculaires (ça, c'est le sucre essentiellement) et les maladies cancéreuses. Toute amélioration au niveau des cancers (et donc au début, des principaux cancers) entraîne immédiatement des semaines supplémentaires d'espérance de vie.

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il y a 1 minute, ph11 a dit :

Ça devient vraiment n'importe quoi les pétitions

Une pétition pour permaban un député.

 

A quand des pétitions pour enfermer ou exécuter des personnes un peu trop à droite ?

Les lettres de marque délivrées par démocratie directe... On progresse à Vitesse grand V vers la tyrannie de la majorité ; Constant, Tocqueville et Hayek, accrochez vous !

il y a 2 minutes, Fenster a dit :

Moi si :

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Il y a 2 heures, Fenster a dit :

J'ai pas de mots...

 

Ca a l'air d'être du recyclage des salades neo-staliniennes de Friot, pour qui le capitalisme est une religion, la religion de l'argent, et pour qui la fonctionnarisation de la société est une politique de laïcité.

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il y a 41 minutes, Fenster a dit :

 

La médicalisation des opposants, ça me rappelle quelque chose.

 

ça me fait toujours ricaner ces économistes/profs d'éco qui soutiennent que la SE n'existe pas, que tout se vaut, qu'au final les questions économiques ne sont jamais qu'une question d'opinion. je me demande quelle image ils peuvent avoir d'eux-mêmes et de leurs carrière. Des dispensateurs d'opinion professionnels ?

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Il y a 1 heure, FabriceM a dit :

Ca a l'air d'être du recyclage des salades neo-staliniennes de Friot, pour qui le capitalisme est une religion, le religion de l'argent, et pour qui la fonctionnarisation de la société est une politique de laïcité.

Amusant. Même si le thème du capitalisme comme religion n'est pas marxiste mais benjaminien:

 

 

"Il faut voir dans le capitalisme une religion, c.-à-d. que le capitalisme sert essentiellement à apaiser les mêmes soucis, les mêmes tourments et les mêmes inquiétudes auxquels ce qu'il convenu d'appeler religions donnait autrefois une réponse. Démontrer la structure religieuse du capitalisme – c’est à dire démontrer qu’il est non seulement une formation conditionnée par la religion, comme le pense Weber, mais un phénomène essentiellement religieux – nous entraînerait encore aujourd’hui dans les détours d’une polémique universelle démesurée. Nous ne pouvons pas resserrer le filet dans lequel nous sommes pris. Plus loin cependant, ce point sera rapidement abordé.
On peut néanmoins d’ores et déjà reconnaître dans le temps présent trois traits de cette structure religieuse du capitalisme. Premièrement, le capitalisme est une religion purement cultuelle, peut-être la plus extrêmement cultuelle qu’il y ait jamais eu. Rien en lui n’a de signification qui ne soit immédiatement en rapport avec le culte, il n’a ni dogme spécifique ni théologie. L’utilitarisme y gagne, de ce point de vue, sa coloration religieuse . Le deuxième trait du capitalisme est étroitement lié à cette concrétion du culte : la durée du culte est permanente. Le capitalisme est la célébration d’un culte sans trêve et sans merci. Il n’y a pas de “jours ordinaires”, pas de jour qui ne soit jour de fête, dans le sens terrible du déploiement de la pompe sacrée, de l’extrême tension qui habite l’adorateur. En troisième lieu ce culte est culpabilisant. Le capitalisme est probablement le premier exemple d’un culte qui n’est pas expiatoire [entsühnend] mais culpabilisant. En cela, le système religieux est précipité dans un mouvement monstrueux. Une conscience monstrueusement coupable qui ne sait pas expier, s’empare du culte, non pour y expier cette culpabilité, mais pour la rendre universelle, pour la faire entrer de force dans la conscience et, enfin et surtout, pour impliquer Dieu dans cette culpabilité, pour qu’il ait en fin de compte lui-même intérêt à l’expiation. Mais il ne faut pas attendre l'expiation ni du culte même, ni de la réforme de cette religion, parce qu'il faudrait que cette réforme puisse s'appuyer sur un élément certain de cette religion, ni de l'abjuration de celle-ci. Il tient à l'essence de ce mouvement religieux qu'est le capitalisme de persévérer jusqu'au bout, jusqu'à la complète culpabilisation finale de Dieu, jusqu'à un état du monde atteint par un désespoir que l'on espère tout juste encore. Ce que le capitalisme a d'historiquement inouï tient à ce que la religion est non plus réforme mais ruine de l'être. Le désespoir s'étendant à l'état religieux du monde dont il faudrait attendre le salut. La transcendance divine est tombée. Mais Dieu n'est pas mort, il est inclus dans le destin de l'homme. Cette transition de la planète homme, vers son orbite absolument solitaire, à travers la maison du désespoir, est l'ethos qui détermine Nietzsche. Cet homme est le surhomme, le premier à entreprendre en connaissance de cause de réaliser la religion capitaliste. Son quatrième trait est que son Dieu doit être caché, qu'il n'est permis de s'adresser à lui qu'au moment où la culpabilité de Dieu atteint son zénith. Le culte est célébré devant une divinité immature, toute représentation de cette divinité, toute pensée consacrée à celle-ci porte atteinte au secret de sa maturité.
La théorie freudienne participe aussi de la domination sacerdotale de ce culte. C'est une pensée entièrement capitaliste. Par une très profonde analogie, qui reste à éclaircir, le refoulé, la représentation coupable est le capital qui produit les intérêts de l'enfer de l'inconscient.
Le type de la pensée religieuse capitaliste trouve une expression grandiose dans la philosophie de Nietzsche. La pensée du surhomme déplace le "saut" apocalyptique, non dans la conversion, l’expiation, la purification et la contrition, mais dans une intensification <Steigerung> en apparence continue, mais qu'une explosion, au dernier moment, rend discontinue. C'est pourquoi intensification <Steigerung> et développement, au sens du non facit saltum sont inconciliables. Le surhomme est l’homme historique qui est arrivé sans se convertir, qui a grandi en traversant le ciel. Nietzsche a porté préjudice à cette explosion du ciel provoquée par l’intensification de l’humain qui est et reste, du point de vue religieux (même pour Nietzsche), culpabilité. Et de même, chez Marx, le capitalisme qui ne se convertit pas devient socialisme par intérêt et intérêt composé qui sont fonction de la faute (voir l’ambiguïté démoniaque de ce mot).
Le capitalisme est une religion purement cultuelle, sans dogme.
Le capitalisme s’est développé en Occident comme un parasite sur le christianisme – on doit le démontrer non seulement à propos du calvinisme, mais aussi des autres courants orthodoxes du christianisme – de telle sorte qu’en fin de compte l’histoire du christianisme est essentiellement celle de son parasite, le capitalisme.
Comparaison entre les images des saints des différentes religions et les billets de banque des différents Etats. L'esprit qui parle dans l'ornementation des billets de banque."
-Walter Benjamin, Le capitalisme comme religion, 1921.

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Il y a 2 heures, FabriceM a dit :

Ou alors c'est Tolkien  JRR qui a choisi un passage spécialement mauvais :P

Ah, je me demandais si quelqu'un remarquerais un jour le clin d'œil.

 

Sinon le texte de Benjamin ci-dessus est la transcription d'un brouillon abandonné par l'auteur. A priori ça devrait inciter à la lire avec indulgence, mais quand tu vois que l'étudier avec sérieux à occuper une séance entière de mon cours de philosophie de l'économie, tu as envie de crier au scandale (ou de changer de filière, ce que j'ai fais). D'ailleurs j'ai fais mon petit troll en remarquant tout haut que Benjamin avait beaucoup pompé sur la théorie de l'aliénation exposée par Lukács dans Histoire et conscience de classe.

 

Mais comme dis @Lancelot, Benjamin c'est mauvais. J'ai lu pas mal de ses textes, dont la Critique de la violence, les Thèses sur le concept d'histoire et L'Œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique, et rien ne m'a paru remarquable ni même très sensé (poétique éventuellement).

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OMFG. Jonathan Reuel Razorback, comment peut-on lire non pas un, ni deux, mais quatre ou cinq ouvrages d'un auteur peu connu et mauvais par dessus le marché ?

 

Masochisme ? Pacte avec une puissance supérieure ? Ça marche auprès des filles ? C'est ton job ?

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il y a 16 minutes, FabriceM a dit :

OMFG. Jonathan Reuel Razorback, comment peut-on lire non pas un, ni deux, mais quatre ou cinq ouvrages d'un auteur peu connu et mauvais par dessus le marché ?

 

Hum... Il est plutôt connu...

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il y a 11 minutes, FabriceM a dit :

OMFG. Jonathan Reuel Razorback, comment peut-on lire non pas un, ni deux, mais quatre ou cinq ouvrages d'un auteur peu connu et mauvais par dessus le marché ?

 

Masochisme ? Pacte avec une puissance supérieure ? Ça marche auprès des filles ? C'est ton job ?

Les réponses 2 à 4 me plairaient bien :D Masochisme peut-être, curiosité démiurgique sans doute. C'est difficile de comprendre pourquoi la variante de marxisme et de mysticisme juif que développe Benjamin intéresse autant l'intelligentsia de gauche. On l'a même cité dans mon cours d'histoire contemporaine qui n'avait rien à voir o_o

 

L'Œuvre d'art c'était dans le cadre d'un cours de philosophie. Les deux autres ne sont pas longs à lire.

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il y a 24 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Les réponses 2 à 4 me plairaient bien :D Masochisme peut-être, curiosité démiurgique sans doute. C'est difficile de comprendre pourquoi la variante de marxisme et de mysticisme juif que développe Benjamin intéresse autant l'intelligentsia de gauche. On l'a même cité dans mon cours d'histoire contemporaine qui n'avait rien à voir o_o

 

L'Œuvre d'art c'était dans le cadre d'un cours de philosophie. Les deux autres ne sont pas longs à lire.

 

Merci pour ces éléments de réponse ;)

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il y a 13 minutes, FabriceM a dit :

Merci pour ces éléments de réponse ;)

Je sens que j'ai éveillé chez toi une soif inextinguible de découvertes, je vais te faire gagner un peu de temps^^ => http://hydra.forumactif.org/t2025-walter-benjamin-oeuvres?highlight=benjamin

 

En fait j'ai trouvé la réponse à ma propre question, l'École de Francfort et Benjamin en particulier développe, je ne dirais pas une théorie, mais une sensibilité romantique de gauche, qui se présente comme une critique de l'idéologie du progrès des deux siècles précédents (mais qui verse en fait dans le désenchantement vis-à-vis du progrès), laquelle a beaucoup d'écho dans une fraction de l'intelligentsia attirée par l'écologisme et ses raffinements intellectuels (philosophie de l'environnement, éthique environnementale, histoire environnementale, etc.). Et puis Benjamin est anarchiste, ce qui va très bien à tout ce petit monde postmoderne.

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Article protégé mais le peu que j'ai lu m'a bien fait mal aux yeux :http://www.lemonde.fr/francaises-francais/article/2017/03/09/a-la-croix-rousse-ils-tentent-le-travailler-moins_5092210_4999913.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1489085154

 

Citation

A la Croix-Rousse, ils font émerger un nouveau rapport au travail

Dans ce quartier historique de Lyon, de nombreux habitants décident de ne pas mettre le travail au centre de leur vie. Un reportage de notre série #FrançaisesFrançais.

 

Lilian Robin, conseillé en prévention. Lyon, France, 7 mars 2017

Une odeur de café se diffuse dans l’appartement lyonnais de Lilian Robin en ce début d’après-midi. C’est l’heure de la sieste, son fils dort à poings fermés. « Exceptionnellement », ce père de famille, qui a décidé de travailler moins pour s’occuper de ses deux garçons en bas âge, veut bien renoncer à la sienne, de sieste.

« Au départ, j’ai réduit le rythme pour moi. » Après avoir travaillé trois ans dans la plasturgie comme responsable sécurité et vu « ce qu’était le travail à la chaîne, l’emploi comme souffrance », cet ingénieur est parti vivre un an au Mexique avec sa compagne. Là-bas, il écrit un roman tiré de son expérience : Tripalium, du nom d’un instrument de torture à l’origine du mot « travail ». A son retour à Lyon, il rejoint la fonction publique territoriale, toujours dans la prévention des risques professionnels, et passe rapidement à temps partiel. « Pour pouvoir lire, continuer à écrire, voir mes amis. Tout ce qu’on peut faire quand on a un week-end de quatre jours », détaille-t-il. Depuis la naissance de ses enfants, son temps libre leur est « quasiment essentiellement » consacré.

 

Le plus jeune n’a que 11 mois, mais Lilian Robin se projette déjà quand il aura 3 ans : son employeur pourra alors refuser qu’il reste à temps partiel. Travailler cinq jours par semaine, il ne peut l’envisager tant il est convaincu des bienfaits de ce qu’il appelle le « temps libéré », qui permet selon lui de « développer la création et de créer du lien ». Il milite d’ailleurs pour la reconnaissance du droit au temps partiel choisi, assorti de l’instauration d’un revenu inconditionnel. Tout en étant conscient de l’inégalité d’accès à ce mode de vie.

Coopérative d’inactivité

« Evidemment j’ai adapté mon fonctionnement à ma baisse de salaire. Mais si j’ai renoncé à 1 000 euros mensuels, c’est parce que je pouvais me le permettre », reconnaît-il. Sa compagne, elle aussi ingénieure, est également à temps partiel. Avec deux amis, dont l’économiste Baptiste Mylondo, Lilian Robin a même créé une structure pour porter leur lutte, baptisée Coopérative d’inactivité.

Samuel Dos Santos, lui, s’est mis à son compte pour passer à temps partiel. Il y a trois ans, lui aussi a décidé de « travailler pour vivre, et non vivre pour travailler ». Assis à la terrasse d’un café des pentes de la Croix-Rousse, à quelques minutes à pied de chez Lilian...

 

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Il y a 2 heures, fryer a dit :

 

A la limite pourquoi pas. Le seul truc gênant c'est que son choix de vie repose in fine sur le statut de la fonction publique.

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