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On parle de nous... enfin, pas vraiment nous...


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Je me permets une petite précision.

Wikiberal tout seul fait plus d'1 million de visites/mois.

Et sauf erreur, c'est aussi le cas de CP.

visiteurs uniques != visites != pages vues
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Je me permets une petite précision.

Wikiberal tout seul fait plus d'1 million de visites/mois.

Et sauf erreur, c'est aussi le cas de CP.

 

Précision très importante.

Demande à publier un droit de réponse au canard, et profite en pour leur glisser 2-3 quenelles.

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Les amis le vent tourne, il faut sortir la grand voile, l'étendard de la liberté.

Libéraux soyez fiers de ce que vous êtes, sortez vos drapeaux aux fenêtres !

 

Je n'ai pas de drapeau chez moi, est-ce qu'un grand slip suffira ? Je peux rajouter "Vive la Libéralie" au marqueur, si besoin...

 

La partie sur Liberaux.org

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Heureusement que l'auteur ne s'est pas amusé à venir lire les commentaires sur Contrepoints.

 

Et pour ceux qui ne connaissent pas l'Expansion, c'est quel genre de lecteurs ?

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Mmmrssmmspgh

 

Contrepoints est un journal, pas un blog.

Ne pas s'attendre à ce qu'ils nous fassent des cadeaux. 

 

Ils nous mentionnent, des lecteurs viennent, cliquent, et se font leur propre avis. Si on a une gueule de journal, pour eux, on est un journal. 

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Les affaires de G. Koenig marchent bien puisqu'il se retrouve là dedans "icône" des libéraux, c'est-à-dire les "libéraux-libertaires" dans la terminologie du dossier, les autres étant des conservateurs (pas simplement partisans d'un conservatisme culturel, mais des interventionnistes de droite). Il est frappant qu'il n'y ait dans le dossier quasiment aucune discussion de principes, si ce n'est la mention justement de son "jacobinisme libéral". Du coup les libéraux s'y retrouvent associés.

A noter qu'aucun détail n'est laissé au hasard dans ce sens. Voyez la photo de Keonig avec son affiche des "liberty bonds", avec Lincoln en effigie -le "grand émancipateur"- et un extrait d'un de ses discours où il célèbre les soldats qui sont morts pour préserver la "liberté", c'est-à-dire en réalité l'unité politique du pays contre les velléités sécessionnistes, avec tout ce que ça implique de massacres et de suspension de l'habeas corpus.

  • Yea 1
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Ce dossier présente les "nouveaux libéraux" comme un groupe de gens allant de personnes totalement antilibérales...jusqu'à Gaspard Koenig, ce dernier étant présenté comme le plus libéral des libéraux. :lol:

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  • 2 weeks later...

 

Représentants du courant dans les années 80 et 90, l'ancien ministre Alain Madelin et l'économiste Pascal Salin analysent les spécificités de la pensée libérale actuelle.

La parole aux "anciens". Aux deux plus notoires: l'ancien ministre Alain Madelin et le professeur d'économie Pascal Salin. Figures tutélaires de cette pensée dans les années 80 et 90, ils se réjouissent de ce renouveau libéral porté par quelques jeunes intellos de plus en plus écoutés. Mais s'y retrouvent-ils vraiment?  

En plein essor, le courant libéral-conservateur n'a pas l'heur de les convaincre vraiment. "Un libéralisme hémiplégique", dénonce Alain Madelin. Quant aux "vrais" libéraux - les libertaires sur les questions de société -, ils les exhortent à créer un grand parti sans toutefois y croire totalement tant les "barrières à l'entrée" - pour parler comme eux - paraissent infranchissables.  

A quoi attribuez-vous ce regain de la pensée libérale?

Alain Madelin. Chaque époque a connu son lot de libéraux. Pour moi, mes parrains s'appelaient Jacques Rueff, Raymond Aron, Jean-François Revel, Bertrand de Jouvenel. Mais l'époque n'était guère libérale. J'ai "ramé" pendant des décennies à contre-courant, en proposant la baisse des dépenses publiques, la fin du monopole d'Etat sur la radio ou la télévision, l'autonomie des écoles ou de l'université, la libéralisation des moeurs...  

Les choses ont changé. Tout ce qui pouvait apparaître hier comme provocateur est aujourd'hui dans le débat public. A tel point que je pourrais même passer pour un économiste de gauche! Le renouveau libéral d'aujourd'hui arrive au bon moment. Contrairement à ce que beaucoup pensent, nous ne vivons pas une crise, mais une mutation profonde de la société. Cette mutation appelle une plus grande confiance dans la liberté des personnes, de l'économie et de la société.  

Pascal Salin. Ce renouveau libéral provient avant tout d'une déception à l'égard de la pensée dominante faite d'interventionnisme étatique et de technocratie bruxelloise. Contrairement à une idée reçue, les élites aujourd'hui discréditées ne prêchent pas le libéralisme, mais une sorte de social-démocratie désireuse de tout harmoniser par le haut. Il en découle trop de normes exaspérantes pour une jeunesse ambitieuse et trop de rentes vécues comme des privilèges au bénéfice des vieilles générations.  

Des intellectuels libéraux émergent par réaction, mais également par fascination pour le modèle libéral cohérent, articulé, scientifique, capable de répondre à une crise systémique et non conjoncturelle, comme les dirigeants de droite et de gauche voulaient le faire croire. De ce point de vue, il attire à la manière du marxisme dans les années 60. Sauf que le libéralisme part du réel.  

Une partie de cette nouvelle génération libérale apparaît conservatrice sur le plan sociétal. Leur "code idéologique" est-il différent?

A.M. Il existe effectivement un vent qui pousse à la nostalgie de l'ordre ancien, des valeurs conservatrices et de l'autorité. La révolte des contribuables - quelle que soit sa légitimité - ne fait pas une politique libérale. L'exigence des temps nouveaux appelle un libéralisme ouvert, complet. Or le libéralisme conservateur risque d'être un libéralisme hémiplégique. Appeler d'un côté à moins d'Etat, à moins de règle sur le plan économique pour libérer l'initiative et, de l'autre côté, demander à l'Etat de servir les intérêts des entreprises plutôt que ceux des consommateurs ou demander un Etat fort pour des a priori moraux, je n'appelle pas cela du libéralisme.  

P.S. Ma génération était libérale, mais aussi assez libertaire et, effectivement, sur le plan sociétal monte un courant libéral-conservateur. En France, ces deux termes paraissent s'opposer, mais pas en Angleterre. Margaret Thatcher, libérale en économie, montrait un certain conservatisme sur les valeurs. Le thème de la nation - repoussé par les vieux libéraux - opère aussi un retour en force. Mais, là encore, attention aux oppositions simplistes: le grand économiste autrichien Friedrich Hayek voyait la nation comme un cadre contractuel pour partager des valeurs et faire émerger des traditions utiles. En revanche, ce qu'il faut fustiger, c'est la tentation de l'Etat à "nationaliser" la nation, à se confondre avec elle au bénéfice de la rente et de la bureaucratie.

Doivent-ils se lancer en politique et ont-ils une chance de percer?

A.M. Il le faudrait. Le grand drame de la France, c'est la disparition d'un grand parti libéral. C'est à des jeunes intellectuels comme Gaspard Koenig, Robin Rivaton ou Mathieu Laine de le réinventer. Pour cela, certains doivent se muscler en économie, et nourrir une vraie pensée économique prend du temps. Mais souhaitent-ils vraiment se lancer en politique? Il faut de l'opiniâtreté, car la tâche n'est pas facile. Le système politique des appareils ne permet guère de faire émerger des nouvelles idées et de nouveaux hommes.  

Dans ce contexte, je suis navré de voir hier l'UMP et aujourd'hui Les Républicains étouffer leur courant libéral, se muer en un grand parti conservateur affichant, le plus souvent, des propositions étatistes, réactionnaires et parfois xénophobes. C'est une grave erreur au moment où les idées libérales, justement, deviennent des idées capables de rassembler.  

P.S. Je serais tenté de leur dire de créer leur propre parti ou d'adhérer au Parti libéral démocrate, respectueux des préceptes libéraux, mais qui ne parvient pas à percer. Il est possible aussi de peser dans des grandes structures existantes. Nous l'avons fait avec Alain Madelin, Gérard Longuet et Philippe Léotard dans les années 80 au sein du Parti républicain comme composante de l'UDF, mais sous cette forme non plus nous n'avons pas véritablement réussi. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, des minorités libérales ont pris le pouvoir dans les partis, en particulier à travers de puissants think tanks. Aujourd'hui, le plus proche des idées libérales - ou plutôt le moins éloigné - au sein des Républicains est sans doute François Fillon.

 

 

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