On parle de nous... enfin, pas vraiment nous...

[Anton_K]

La caricature est grossière, et digne d'un idéologue aveuglé.

 

Je ne dis pas que ma critique du pragmatisme est à toute épreuve, tout ce que je dis c'est que tu ne peux pas justifier une politique par la seule bonne gestion. Et ça c'est certain, ça a trait à ce que ça veut dire que justifier. Imagine que tu demandes "qu'allez vous faire?" et qu'on te réponde "je vais le faire bien!".

 

Après, on peut discuter de savoir si toute mesure a besoin d'être justifiée.

 

[Bisounours]

Verdié Molinié, je l'entends souvent défendre un État limité à ses fonctions régaliennes ; le fait qu'elle ne se définisse pas comme libérale, qu'est ce que ça peut faire ? Elle doit très bien savoir que ce n'est pas en proclamant sa foi libérale qu'elle va augmenter sa popularité, l'essentiel est qu'elle défende les idées que l'on partage ici, et je trouve qu'elle le fait brillamment, posément, avec des chiffres à la clé, au contraire de libéraux plus affichés comme Salin ou Némo, ou Koenig que vous critiquez quasiment tous, les deux premiers étant ultra nuls en communication médiatique. Bonjour les représentants du libéralisme, chez Taddéi, à la nuit tombée !

La jolie Agnès, on l'entend sur RMC, ou à la tévé à des heures de grande écoute.

 

Vous êtes casse noisettes à toujours chipoter

[Anton_K]

Verdié Molinié, je l'entends souvent défendre un État limité à ses fonctions régaliennes ; le fait qu'elle ne se définisse pas comme libérale, qu'est ce que ça peut faire ? Elle doit très bien savoir que ce n'est pas en proclamant sa foi libérale qu'elle va augmenter sa popularité, l'essentiel est qu'elle défende les idées que l'on partage ici, et je trouve qu'elle le fait brillamment, posément, avec des chiffres à la clé, au contraire de libéraux plus affichés comme Salin ou Némo, ou Koenig que vous critiquez quasiment tous, les deux premiers étant ultra nuls en communication médiatique. Bonjour les représentants du libéralisme, chez Taddéi, à la nuit tombée !

La jolie Agnès, on l'entend sur RMC, ou à la tévé à des heures de grande écoute.

 

Vous êtes casse noisettes à toujours chipoter

 

On parle de ce qu'elle dit qu'elle ferait, pas ce qu'elle ferait. La plupart des gens défendent une idéologie qui ne justifie pas tout à fait leurs actions (quand elles ne sont pas contradictoires avec leurs actions).

 

Là on parle de ce qu'elle dit, donc de ses idées, et quand on parle des idées, on chipote.

 

Bref j'arrêterai de cracher sur le pragmatisme quand les pragmatiques arrêterons de prétendre réfléchir à ce qu'il faut faire. Ensuite je commencerai à réfléchir à ce qu'il y a d'intéressant dans le pragmatisme.

[Bisounours]

Oui, vous êtes de sacrés chipoteurs , tu viens de l'illustrer farpaitement

[Anton_K]

Je dirais, même, en ce qui me concerne, un chipoteur professionnel.

[Tramp]

La réalité c'est qu'une "bonne gestion" des finances publiques c'est loin d'être une bonne gestion des ressources disponibles.

[Nigel]

 Rivaton est le plus politique de tous, donc celui qui possède le plus de chances de nous trahir.

 

 Agnès, je l'aime bien. Elle bosse et est sérieuse. Des non-libéraux comme ça, j'en redemande.  

 

 GK m'agace. Dès qu'on le voit, c'est pour parler du revenu universel. Alors que ce truc est largement sujet à débat. 

[Gio]

Ben ça ressemble à du bon gros pragmatisme des familles ça !

Petite parenthèse : Bon, ici on s'est amusé à diaboliser le mot pragmatisme, c'est rigolo, mais il ne faudrait pas perdre de vue qu'être pragmatique, ça ne veut pas dire "faire des concessions aux principes" ça veut dire "tenir compte de la réalité". En soi, ce n'est pas nécessairement antinomique avec le respect des principes.

[Anton_K]

Petite parenthèse : Bon, ici on s'est amusé à diaboliser le mot pragmatisme, c'est rigolo, mais il ne faudrait pas perdre de vue qu'être pragmatique, ça ne veut pas dire "faire des concessions aux principes" ça veut dire "tenir compte de la réalité". Ce n'est pas nécessairement antinomique avec le respect des principes.

 

Bon, je ne diabolise pas un mot, ce pauvre mot n'y est pour rien. Ce n'est pas non plus la cohérence de la définition pragmatique de l'action que je critique, ce que tu appelles peut-être "tenir compte de la réalité". Ce que je critique c'est le fait de se revendiquer du pragmatisme, et surtout en politique, pire encore, d'opposer le libéralisme au pragmatisme, ou de vouloir substituer, à toute idéologie, le "pragmatisme". Je dis juste que quelqu'un qui se dit pragmatique ne dit rien de ce qu'il va faire.

 

Bref, c'est un point de vue que j'ai déjà beaucoup défendu de manière bien plus rigoureuse donc ce n'est pas le moment de le refaire ici. Et d'ailleurs je prévois un de ces jours d'écrire une défense du pragmatisme, à partir de quelques réflexions de Hayek qui m'ont fait voir quelle pouvait être l'intérêt de l'approche pragmatique de l'action.

 

Mais mon avis sur les pragmatiques revendiqués ne change pas, honte à eux.

[Tremendo]

On peut être pragmatique, (pas au sens liborgesque d'anti-bougnoules), mais ne jamais perdre de vue l'objectif à long terme. Vouloir des réformes qui amènent à d'autres réformes qui amènent à un but final. Je ne prétendrais pas savoir ce que les uns et les autres ont en tête comme objectif final, ce qui est sûr c'est que Verdié-Molinié ne mange pas aux râteliers des politicards comme Rivaton et Koenig, et elle s'exprime très très bien, est très percutante avec des chiffres ou des anecdotes qui calment l'auditoire et les contradicteurs.

[DiabloSwing]

Y a le bon et le mauvais pragmatisme

[Bézoukhov]

Le métier d'Agnès Verdier-Molinié est de proposer des éléments de programmes "clef en main" pour des hommes politiques en mal d'idées. J'ai assisté à une conférence avec elle il y a une ou deux semaines, et, si elle n'est pas libéral "grand angle", elle a une vision très positive de la figure de l'entrepreneur. C'est déjà très bien. Elle a choisi un créneau de spécialiste, et on ne peut pas lui demander d'avoir un avis universel qui irait des politiques publiques aux libertés civiles.

Rivaton, j'aime pas. Quitte à choisir un politicien qui s'affirme libéral par positionnement marketing, je préfère Marion ; au moins, c'est clair qu'elle est d'ED.

[Tremendo]

Le métier d'Agnès Verdier-Molinié est de proposer des éléments de programmes "clef en main" pour des hommes politiques en mal d'idées. J'ai assisté à une conférence avec elle il y a une ou deux semaines, et, si elle n'est pas libéral "grand angle", elle a une vision très positive de la figure de l'entrepreneur. C'est déjà très bien. Elle a choisi un créneau de spécialiste, et on ne peut pas lui demander d'avoir un avis universel qui irait des politiques publiques aux libertés civiles.

Rivaton, j'aime pas. Quitte à choisir un politicien qui s'affirme libéral par positionnement marketing, je préfère Marion ; au moins, c'est clair qu'elle est d'ED.

Attends, Marion Maréchal le Pen?

[Bézoukhov]

Il faut bien définir un ordre dans la nullité _o_.

[Flashy]

Un article de la Croix :

 

http://www.la-croix.com/France/Politique/La-presidentielle-donne-ailes-penseurs-liberaux-2016-12-21-1200811983

 

« Sur les cinq dernières années, des tas de forums d’échanges libéraux ont prospéré sur Internet. Le réseau étudiant “Students for Liberty”(Étudiants pour la liberté) s’est étoffé. Le libéralisme sert aux jeunes pour exprimer une radicalité par rapport au statu quo social-démocrate, autrement qu’en faisant appel à l’extrême droite », analyse cet ex-plume [Gaspard Koenig] de Christine Lagarde à Bercy.

 

Les combats actuels de ces libéraux ? Le mégafichier de renseignement, la prolongation de l’état d’urgence ou le monopole des taxis, auxquels ils s’opposent. Ils en débattent sur leur site de prédilection, Contrepoints. Les blogueurs y discutent notamment de la question « Macron ou Fillon, qui est le plus libéral ? » – titre de l’un des récents billets. Ils soutiennent une idée phare promue en particulier par Emmanuel Macron : celle que, dans l’entreprise, « le contrat prime sur la loi », vision libérale par excellence.

« Il y a encore trois mois, on s’attendait à un duel Hollande-Sarkozy dans lequel la voix libérale serait restée en retrait. Tout à coup, entre Macron et Fillon, on se retrouve devant ce qui pourrait advenir », analyse Gaspard Koenig, selon qui ce regain d’intérêt pour le libéralisme tient à « un retour de balancier après l’excès d’impôts et les excès de l’État réglementaire ».

 

On y parle de Rivaton, Agnès Verdier-Molinié et Mathieu Laine.

Et on y cite Contrepoints.

 

Bravo à l'équipe de Contrepoints !

[Extremo]

Un article de la Croix :

 

http://www.la-croix.com/France/Politique/La-presidentielle-donne-ailes-penseurs-liberaux-2016-12-21-1200811983

 

 

On y parle de Rivaton, Agnès Verdier-Molinié et Mathieu Laine.

Et on y cite Contrepoints.

 

Bravo à l'équipe de Contrepoints !

 

Malheureusement on y parle aussi de Koenig.

[poney]

mieux vaut 4 koenig que 1 fillon

[Marlenus]

notez le petit:

 

Aisé financièrement

 

glissé alors qu'il n'a aucun intérêt.

[poney]

Ah, la puterie journalistique tu peux pas test.

 

[Flashy]

Oui, enfin faut admettre que le profil du libéral moyen est plus proche du cadre que du lupus prolétariat.

[Fagotto]

lumpen

[Tramp]

Malheureusement on y parle aussi de Koenig.

À partir du moment où y a Rivaton...

[Flashy]

lumpen

 

Je préfère lupus. Cela paraît plus grave.

 

[PABerryer]

mieux vaut 4 koenig que 1 fillon

 

Vu les tendances totalitaires de Koenig je préfère encore Fillon.

[NoName]

Vu les tendances totalitaires de Koenig je préfère encore Fillon.

[poney]

Oui, enfin faut admettre que le profil du libéral moyen est plus proche du cadre que du lupus prolétariat.

 

Oui, c'est vrai, mais ça ne sert à rien de le dire si ce n'est confirmer que le libéralisme, c'est pour les riches

 

Vu les tendances totalitaires de Koenig je préfère encore Fillon.

 

Ah oui ?

 

Je suis sur que si on prend 20 grandes idées libérales et qu'on met des points, Koenig explose Fillon en mode nucléaire.

Mais curieusement, Koenig est un traite socialiste parce qu'il veut instaurer que salaire à vie ou que sais-je alors que Fillon, lui, c'est sur, il va réformer la douuuce France-euh, du pays mon enfaaance-euh...

[PABerryer]

Je suis sur que si on prend 20 grandes idées libérales et qu'on met des points, Koenig explose Fillon en mode nucléaire.

Mais curieusement, Koenig est un traite socialiste parce qu'il veut instaurer que salaire à vie ou que sais-je alors que Fillon, lui, c'est sur, il va réformer la douuuce France-euh, du pays mon enfaaance-euh...

 

Non, c'est simplement que sa vision du jacobinisme libéral s'apparente pour moi à un système de pensée qui ne peut que conduire à l'écrasement de l'individu par l'État et au totalitarisme. Je me sens beacoup plus à l'aise avec la tradition anglo-saxonne des corps intermédiaires.

[Bézoukhov]

Bravo pour Contrepoints ! (faut d'ailleurs que je paye ma cotiz', fasse mon don avant le 31 moi...)

Ca me fait quand même un peu mal au cœur de voir que quand on cherche des penseurs libéraux, on fait 2/3 sur Koenig, un peu de Rivaton, et le reste sur des gens qui sont peut-être plus authentiquement libéraux (quoique je sais pas vers où à dérivé Laine aujourd'hui ).

[Extremo]

Oui, c'est vrai, mais ça ne sert à rien de le dire si ce n'est confirmer que le libéralisme, c'est pour les riches

 

 

Ah oui ?

 

Je suis sur que si on prend 20 grandes idées libérales et qu'on met des points, Koenig explose Fillon en mode nucléaire.

Mais curieusement, Koenig est un traite socialiste parce qu'il veut instaurer que salaire à vie ou que sais-je alors que Fillon, lui, c'est sur, il va réformer la douuuce France-euh, du pays mon enfaaance-euh...

 

La différence c'est que Fillon ne s'est jamais, à ma connaissance, revendiqué libéral tandis que Koenig est apparemment censé être un des principaux représentants du courant libéral en France, normal qu'il soit traité de socialiste quand on voit que les points de vue sur lesquels il insiste le plus sont on ne peut plus liberticides : le RU bien sûr (LE sujet important pour Koenig), mais aussi l'Union Européenne (qui a, je cite, les ingrédients pour devenir un rêve d'Etat minimal) ou encore le jacobinisme "libéral". On notera que dans toutes ces propositions on retrouve l'amour immodéré qu'éprouve notre ami Koenig pour la centralisation, concept socialiste et anti-libéral s'il en est (cela dit, soyons un peu indulgents, il a quand même soutenu la sécession de la Californie, mais juste parce qu'ils sont pas trop fachos et que les américains ont élu un facho président).

 

Alors que bon, en théorie, un libéral devrait plutôt parler de baisses d'impôts et des dépenses publiques, de privatisations, de fin de l'état d'urgence, de libre-échange, de politique étrangère moins interventionniste, etc. Or je n'ai jamais vu Koenig dire quoi que ce soit sur ces sujets, rien, nada, ou alors s'il l'a fait il n'a vraiment pas insisté dessus par rapport au temps qu'il passe à nous bassiner sur les bienfaits du RU et de l'UE.

[Philiber Té]

Alors que bon, en théorie, un libéral devrait plutôt parler de baisses d'impôts et des dépenses publiques, de privatisations, de fin de l'état d'urgence, de libre-échange, de politique étrangère moins interventionniste, etc. Or je n'ai jamais vu Koenig dire quoi que ce soit sur ces sujets, rien, nada, ou alors s'il l'a fait il n'a vraiment pas insisté dessus par rapport au temps qu'il passe à nous bassiner sur les bienfaits du RU et de l'UE.

 

Il fallait l'écouter sur RTL le soir dans "On refait le monde" : des débats d'actualités avec différents polémistes; il fait très vite contraste avec la soupe étatiste que nous vendent tous les autres journalistes, éditorialistes, intellectuels, etc.