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Le libéralisme a-t-il un avenir ?


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Pour Fouquet, le soucis était bien plus de 1 marquez le coup en défendant son autorité et de 2 prévenir les dégât qu'aurait put faire une tel homme en cas de rébellion (on sort de la Fronde et il possède Belle-Ile). C'est bien plus une affaire politique que financière. Les enfants Fouquet ont, par ailleurs, récupéré une grande partie des biens de l'ancien ministre et certains ont même été ministres de Louis XIV!

 

Tiens, tiens…on en apprend des choses. J'aimerais connaitre le nom de ces enfants Fouquet qui ont été ministres de Louis XIV.

 

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Tiens, tiens…on en apprend des choses. J'aimerais connaitre le nom de ces enfants Fouquet qui ont été ministres de Louis XIV.

Ma mémoire m'a un peu joué, je pensais à son petit fils ayant fini maréchal de France sous Louis XV.

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  • 3 months later...
Le 27-10-2016 à 14:35, Noob a dit :

le libéralisme c'est plus un phare qu'un programme politique anti taxe. Il y a quantité de sujet sur lesquels les principes libéraux peuvent inspirer des politiques publiques.

Malheureusement, personne ne peut dire quelle est le meilleur organisation de l'État. Par conséquent, ce serait peu sage d'identifier les principes libéraux avec quelconque projet politique. Il faut que le mouvement libéral soit toujours à même de s'adapter aux idées les plus avancées. Je pense que l'idéologie libérale doit se borner à préciser son opinion de la nature humaine.

 

Tous les idéologies défendent l'autonomie individuelle. Le libéralisme se distingue par sa prétention de la responsabilité individuelle. Il admet que chaque individu s'est formé au sein des ses propres groupes. Mais la volonté individuelle permet de quitter son cercle et de trouver un cercle plus convenable. L'individu est à même de réfléchir sur la justice, et de lutter en faveur de son intérêt personnel. Selon le libéralisme chacun détermine sa propre vie. C'est pourquoi le libéralisme se fonde sur les droits de l'homme. Il y a toujours le droit de quitter son cercle.

 

Je pense que le pendant du libéralisme, c'est le communautarisme. Selon le communautarisme l'individu fonctionne graçe à sa communauté. Il est à même de découvrir soi-même, mais il ne dispose pas vraiment de soi-même. La communauté dicte à tous ses principes de la justice. Par conséquent, l'intérêt commun domine sur l'intérêt personnel. Il n'y a pas de droits universels. En fait, l'individu sera indéterminé sans sa communauté.

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  • 1 year later...

Récemment, j'ai lu dans un livre l'assertion, que dans le dix-neuvième siècle le libéralisme ait échoué à organiser les ouvriers. Bien que autrefois le libéralisme ait dominé la politique, le socialisme et le catholicisme étaient plus adroits à activer le prolétariat. Néanmoins, je doute. Le libéralisme, a-t-il jadis vraiment manqué la chance de lier le peuple? Où est-ce que l'idéologie libérale décourage les efforts de fonder des organisations de masse, telles que les syndicats, les coopératives ou les mutualités?

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22 minutes ago, TheRedBaron said:

Récemment, j'ai lu dans un livre l'assertion, que dans le dix-neuvième siècle le libéralisme ait échoué à organiser les ouvriers. Bien que autrefois le libéralisme ait dominé la politique, le socialisme et le catholicisme étaient plus adroits à activer le prolétariat. Néanmoins, je doute. Le libéralisme, a-t-il jadis vraiment manqué la chance de lier le peuple? Où est-ce que l'idéologie libérale décourage les efforts de fonder des organisations de masse, telles que les syndicats, les coopératives ou les mutualités?

 

Bastiat, en plein dans le 19ème siècle donc, a écrit sur l'apparition spontanée de société de secours mutuel : http://bastiat.org/fr/secusoc.html

 

Je crois donc que le libéralisme encourage justement ce genre d'initiatives. Tous les mouvements d'intérêt, de contestation, etc...peuvent s'exprimer uniquement dans le cadre d'un système suffisamment libéral. 

  • Yea 1
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En France la vision égalitariste issue de la revolution française a fait que beaucoup de courants politiques, dont les libéraux, sont restés favorables au décret d'allarde et la loi le chapellier qui ont privés les ouvriers du droit d'association.

  • Yea 2
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La question n'a pas vraiment de sens pour le 19ème siècle, sachant que la démocratie n'a pas beaucoup existé sur la période, et que les syndicats étaient illégaux jusque vers 1880.

@PABerryer : Bastiat a notoirement essayer de faire légaliser le droit de grève (discours à l'assemblée de 1849).

 

Le libéralisme n'a pas inspiré d'organisations de masse (en tout cas en France) ; on peut se demander si les causes sont intrinsèques (primat de l'individu d'où difficultés de penser les identités collectives ?), ou extrinsèques (rationalisme excessif, manque d'efficacité dans la propagande ?). 

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En Angleterre, l'anti-corn law league était un mouvement populaire de grande ampleur. J'ai aussi entendu parler d'un autre mouvement libéral, dans les colonies britanniques d'Amériques. Quelques unes d'entre elles sont devenues indépendantes, je crois, ou quelque chose comme ça.

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il y a une heure, Johnathan R. Razorback a dit :

on peut se demander si les causes sont intrinsèques

ama oui et sous plusieurs aspects :

- déjà vivre aux crochets des autres ou devoir se démerder soi-même ... c'est vite vu pour la plupart des gens. Le libéralisme est, sur le court-terme, du mauvais coté de la pente. Et voir au-delà du court-terme ... c'est pas un truc tout à fait naturel/direct/évident,

- intellectuellement, aller contre le constructivisme ... franchement c'est difficile. L'émergence, la création de richesse, ce sont des concepts bien plus compliqués à expliquer que "on va piocher dans la poche de Pierre". Quand on voit que des mythes comme "on va piocher dans la poche de Pierre" perdurent 30 ans après l'écroulement des "économies" basées là-dessus, c'est dire la force de séduction du truc.

- il me semble que le pessimisme est une qualité evopsy réelle et réellement utile. Qui compense justement utilement le court-termisme (même si ce n'est souvent pas étayé par de bonnes raisons). Et je crois que le libéralisme s'accommode assez mal du pessimisme. (on en a un peu discuté sur un autre fil). C'est d'ailleurs frappant de voir le socialisme prédire désormais essentiellement des lendemains qui déchantent (pas difficile, c'est la doctrine la mieux outillée pour les réaliser), en offrant au mieux des lendemains un peu moins catas ... et une grosse part de la population suit.

- etc

 

Il y a aussi le fait que les fruits abondants du capitalisme ont pour effet mécanique et pervers de nourrir toute la vermine gauchiste et de compenser/financer son improductivité. Livrés à leur idéologie, ces gens crèveraient en 2 générations, mais là, c'est juste impossible. Ils peuvent cracher dans leur soupe tant que la soupe leur est servie.

Même si le capitalisme perdure, il faut s'habituer à vivre indéfiniment avec ces morpions. Leur existence est d'ailleurs en quelque sorte un témoignage du succès du capitalisme. Il n'y a pas de puces sur un chien mort.

 

Perso je ne crois pas que le libéralisme puisse être un truc de masse. En tous les cas ça m'a l'air mal barré pour ce siècle.

 

 

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Il y a 2 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

La question n'a pas vraiment de sens pour le 19ème siècle, sachant que la démocratie n'a pas beaucoup existé sur la période, et que les syndicats étaient illégaux jusque vers 1880.

@PABerryer : Bastiat a notoirement essayer de faire légaliser le droit de grève (discours à l'assemblée de 1849).

 

Le libéralisme n'a pas inspiré d'organisations de masse (en tout cas en France) ; on peut se demander si les causes sont intrinsèques (primat de l'individu d'où difficultés de penser les identités collectives ?), ou extrinsèques (rationalisme excessif, manque d'efficacité dans la propagande ?). 

 

Je n'ai pas écrit que tout les libéraux ou uniquement les libéraux étaient contre le droit d'association, par contre, une partie des acteurs du libéralisme français du XIX ont été contre comme beaucoup d'autres courants politiques.

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J'avoue m’être aussi souvent posé la question de l'avenir du libéralisme.

Néanmoins on ne peut pas dire que la sociale-démocratie se porte bien actuellement, ils suffit de voir tout les médias parlant de crise du libéralisme (bien évidement au sens américain et donc social-démocrate). Économiquement, elle n'a pas empêché les problèmes et la pauvreté (comme le montre par exemple  la montée de la gauche dure aux US sous Obama et la montée de 5étoile sous l'Italie de Renzi) et surtout sociétalement le progressiste forcé à créé une réaction que l'on voit avec toutes les mouvances droitardes et d’extrême droite. Et ce dernier point ne semble pas épargner les social-démocraties d'Europe du nord considérées comme des exemples.

 

 

Il y a 4 heures, Rübezahl a dit :

 

Il y a aussi le fait que les fruits abondants du capitalisme ont pour effet mécanique et pervers de nourrir toute la vermine gauchiste et de compenser/financer son improductivité. Livrés à leur idéologie, ces gens crèveraient en 2 générations, mais là, c'est juste impossible. Ils peuvent cracher dans leur soupe tant que la soupe leur est servie.

Même si le capitalisme perdure, il faut s'habituer à vivre indéfiniment avec ces morpions. Leur existence est d'ailleurs en quelque sorte un témoignage du succès du capitalisme. Il n'y a pas de puces sur un chien mort.

 

 

 

 

Là encore n'est-ce pas une cause de la montée de l'alt-right et de la remonté en popularité de Pinochet qui avait réussit à mettre un régime capitalisme et débarrassé des gauchistes?

Il est clair que le fait que le libéralisme n'ait pas de solution contre ces derniers combiné au ras le bol croissant d'une partie population des idées gauchistes, nous rend inaudible politiquement. Certes on as eu Reagan et Thatcher qui en leur temps les avaient maté mais la situation à changé et ironiquement la chute de l'URSS a donné à la gauche socialiste un moyen de se métamorphoser et de faire pénétrer leurs idées de manière plus subtile.

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il y a 22 minutes, Bisounours a dit :

Zéro avenir en France.

 

Fin du thread. 

 

Assez d'accord, le problème c'est que la France a une forte influence en Europe (L'UE a bien des égards est une construction française).

Du coup on fait quoi?:icon_volatilize:

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Il y a 13 heures, Zagor a dit :

 

Assez d'accord, le problème c'est que la France a une forte influence en Europe (L'UE a bien des égards est une construction française).

Du coup on fait quoi?:icon_volatilize:

On dit parfois, que le Freie Demokratische Partei ne sera jamais un parti populaire. Mais ça suggère, que le parti est en fait simplement un groupe de pression.

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Il y a 12 heures, Tremendo a dit :

Quelle est la question au juste?

Le ilbéralisme, connait-il la nature humaine? Ou est-il une avant-garde, qui a pour but de changer la mentalité populaire?

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Le ilbéralisme, connait-il la nature humaine? Ou est-il une avant-garde, qui a pour but de changer la mentalité populaire?

Les anarcaps sous-estiment les besoins en communauté politique qui font partie la nature humaine.
Les minarchistes à mon avis sous-estiment certains besoins au-delà des fonctions régaliennes.
Les libéraux classiques sous-estiment la dangerosité de la démocratie et de mettre autant de pouvoirs dans les mains d’individus.

Les anarcaps connaissent la nature humaine qui consistent en ne jamais donner le monopole à certains individus pour quoi que ce soit
Les minarchistes connaissent la nature humaine en ce que les fonctions régaliennes sont effectivement ce que les individus attendent le plus comme service rendu à la collectivité.
Les libéraux classiques connaissent la nature humaine en ce qu’ils se situent dans le domaine du réel et apportent des réponses concrètes et défendables dans les diners en ville.
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Le 18/05/2018 à 18:08, Rübezahl a dit :

 je crois que le libéralisme s'accommode assez mal du pessimisme.

 

ça se discute.

 

"On oublie trop facilement le caractère tragique du libéralisme alors que la question du mal se trouve à son origine."

-Frédéric Boily & Natalie Boisvert, Le libéralisme de l’inquiétude : Friedrich Hayek et Judith Shklar, Politique et Sociétés, Volume 33, numéro 3, 2014, p. 3-29.

 

Ce qui est sûr c'est que le pessimisme enchante moins les foules, toute chose égale par ailleurs.

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Dans la mesure où on propose que les choses se passeraient mieux si on ne faisait rien (au minimum dans certains domaines), ça relève soit de l'optimisme, soit d'un pessimisme encore plus grand sur la planification.

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Le souci, c'est l'extrapolation du non-vivant au vivant.

Le constructivisme avec le non-vivant (les parpaings etc) ok.

Et encore, même là, les soucis ne manquent pas.

 

Mais le constructivisme avec le vivant, c'est, de suite, des effets secondaires en cascade.

"Effets secondaires" est d'ailleurs un euphémisme. C'est plutôt "effets en cascade".

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Il y a 11 heures, Lancelot a dit :

Dans la mesure où on propose que les choses se passeraient mieux si on ne faisait rien (au minimum dans certains domaines), ça relève soit de l'optimisme, soit d'un pessimisme encore plus grand sur la planification.

Oui mais ne rien faire, c'est accepter la réalité et perdre l'espoir d'une solution; un autre monde est possible.

Comme en médecine, tu as un cancer et le doc te dis qu'il faut mieux ne rien faire. Enthousiasmant :(

 

Ps La loi Le Chapelier visait à empêcher les entraves à la concurrence qu'imposait les guildes et autres corporations. 

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« Quelques critiques que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez, ne désespérez de rien ; c’est dans les occasions où tout est à craindre, qu’il ne faut rien craindre ; c’est lorsqu’on est environné de tous les dangers, qu’il n’en faut redouter aucun ; c’est lorsqu’on est sans aucune ressource, qu’il faut compter sur toutes ; c’est lorsqu’on est surpris, qu’il faut surprendre l’ennemi lui-même. » (L’Art de la guerre) 

 

J'avais chopé cette citation de Sun Tzu dans un bouquin de Debord.

 

Si on considère que l'on est d'ors et déjà dans une démocratie libérale , la question de l'avenir tient du conservatisme.

 

 

 

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il y a 54 minutes, frigo a dit :

Faut toujours que le pluriel l'emporte sur le singulier :)

Méchant pluriel machiste, méchant ! ;)

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3 hours ago, GilliB said:

Oui mais ne rien faire, c'est accepter la réalité et perdre l'espoir d'une solution; un autre monde est possible.

C'est être plus optimiste pour les hommes modèle classique que pour le potentiel Homme nouveau.

 

3 hours ago, GilliB said:

Comme en médecine, tu as un cancer et le doc te dis qu'il faut mieux ne rien faire.

Un optimisme relative alors :mrgreen:

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