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Invité rogermila

Boum !

:icon_up:

Les amendes forfaitaires pour stationnement payant non acquitté vont passer bientôt à 20 euros au lieu de 11 euros actuellement, les élus ayant proposé mardi cette augmentation au gouvernement qui y "semble favorable", a annoncé devant la presse le président du Comité des finances locales (CFL), le député UMP Gilles Carrez (UMP).

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/…-a-20-euros.php

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C'est ce qu'on appelle une Taxe Ninja.

Mal se garer c'est mâââââl donc personne n'y trouvera rien à redire. Je trouve déjà assez scandaleux qu'en payant des impôts locaux il fasse payer le stationnement en ville mais là ils tapent fort! presque 100% d'augmentation ça tient du génie!

S'il y a un truc que je trouve pathétique c'est que pour trouver des taxes ou des opportunités de les grimpés les politiques ont un génie sans limite, par contre lorsqu'il s'agit de réduire les dépenses ils deviennent des atrophiés du bulbe. En fait politique c'est une maladie grave!!

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Mal se garer c'est mâââââl donc personne n'y trouvera rien à redire. Je trouve déjà assez scandaleux qu'en payant des impôts locaux il fasse payer le stationnement en ville mais là ils tapent fort! presque 100% d'augmentation ça tient du génie!

Problème d'espace, l'espace est limité il faut bien en payer le prix, or quand quelque chose est gratuit, les gens ont le sentiment qu'ils peuvent en disposer sans limite. Ainsi, les gens se gareraient partout et n'importe où, l'amende est là aussi pour juguler ça. C'est pas que je trouve normal les parkings publics mais en attendant je préfère payer le stationnement moi quand je me gare à sa juste valeur (entretien du parking, des machines pour payer, de la chaussée environnante) plutôt que tout le monde paie des impôts locaux pour ça même ceux qui n'ont pas de bagnole. Après l'amende faut voir, pour moi 11 euros c'était peu, c'est pas comme une amende dans le métro de 40 euros où là ça te calme.

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Problème d'espace, l'espace est limité il faut bien en payer le prix, or quand quelque chose est gratuit, les gens ont le sentiment qu'ils peuvent en disposer sans limite. Ainsi, les gens se gareraient partout et n'importe où, l'amende est là aussi pour juguler ça. C'est pas que je trouve normal les parkings publics mais en attendant je préfère payer le stationnement moi quand je me gare à sa juste valeur (entretien du parking, des machines pour payer, de la chaussée environnante) plutôt que tout le monde paie des impôts locaux pour ça même ceux qui n'ont pas de bagnole. Après l'amende faut voir, pour moi 11 euros c'était peu, c'est pas comme une amende dans le métro de 40 euros où là ça te calme.

Il est vrai que cette amende de 11 euros est ridicule (presque inférieure au prix du stationnement normal ) si on la combine à l'espérance de se faire chopper il n'est pas rentable de payer de le parking.

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Comme les pervanches ne peuvent pas trouver d'essuies glaces sur mon scooter, ils l'enlevent. Crise cardiaque a chaque fois. Ils vont finir par me tuer.

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Comme les pervanches ne peuvent pas trouver d'essuies glaces sur mon scooter, ils l'enlevent. Crise cardiaque a chaque fois. Ils vont finir par me tuer.

tu l'attaches pas a un poteau?

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tu l'attaches pas a un poteau?

Pas toujours. Je l'attache a un point fixe que dans les coins deserts. D'ailleurs je me demande s'ils ne sont pas capables d'attaquer la chaine s'ils veulent l'enlever.

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7 sur 7 (via Belga!) reprend telle quelle la notion de journée de libération fiscale.

L'employé belge travaille 214 jours pour l'État

En Belgique, un employé célibataire et sans enfant travaille 214 jours par an pour payer les taxes et impôts en vigueur. Le "jour de libération fiscale" pour un employé belge célibataire et sans enfant tombe donc le 3 août, indiquent vendredi les journaux du groupe Sud Presse, sur base de calculs effectués par l'Institut économique Molinari.

Ainsi, l'employé belge ne travaillerait que 151 jours par an pour son propre compte, ce qui place la Belgique à la 26e place des 27 pays de l'Union européenne en matière de pression fiscale, seule la Hongrie faisant moins bien en la matière.

Pour son étude, l'Institut Molinari s'est basé sur des données récoltées par Ernst & Young (analyse des revenus en Europe et calcul des taxes payées), l'OCDE et Eurostat (statistiques des salaires moyens). Les calculs ont tenu compte des cotisations sociales patronales.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/a…ur-l-Etat.dhtml

Alors là, je dis chapeau.

Mais que font les "journalistes" français?

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La seule règle générale qui a lieu au trésor public (véritable repère d'exceptions) est … l'augmentation ou la baisse des suppressions :doigt: : http://www.boursier.com/vals/ALL/fillon-va…es-eco-2486.htm

Fillon va raboter les niches

François Fillon a confirmé l'intention du gouvernement de s'attaquer aux "niches fiscales" pour soutenir le redressement des finances publiques. Dans un entretien accordé à 'L'Est Républicain', le Premier Ministre a laissé entendre que certaines d'entre elles seront supprimées et que toutes subiront globalement un "coup de rabot" de 10%. L'objectif est de dégager 5 milliards d'euros en deux ans sur ce compartiment, "avec des exceptions car il ne faut pas alourdir le coût du travail", et la préservation de certaines mesures, comme celle concernant le RSA.

Le gouvernement définit ces niches comme étant des dispositions dont la mise en oeuvre entraîne pour l'État une perte de recettes et pour les contribuables, un allégement de leur charge fiscale par rapport à ce qui serait résulté de l'application du droit fiscal général. Au nombre de 506 jusqu'à la fin 2009, elles ont été réduites à 468 ayant un impact dans le budget 2010, pour un montant estimé à 74,8 milliards d'euros (72,2 milliards d'euros hors plan de relance). Chaque "niche fiscale", baptisée "dépense fiscale" dans les documents budgétaires de Bercy, a un impact bien précis que le gouvernement a chiffré. Seize d'entre elles concentrent plus de la moitié du total de 74,8 milliards d'euros évoqué précédemment. Celle dont le poids est le plus lourd pour les finances publiques est la TVA réduite à 5,5% sur les travaux d'amélioration de l'habitat ancien, évalué à 5,15 milliards d'euros. Suivent le crédit impôt en faveur de la recherche (4 milliards d'euros), la prime pour l'emploi (3,2 milliards d'euros), l'exonération ou l'imposition réduite sur les contrats de capitalisation et d'assurance-vie (3 milliards d'euros) ou encore le taux de TVA à 5,5% dans la restauration (3 milliards d'euros). On y retrouve également le crédit d'impôts en relation avec l'équipement de l'habitation d'installations relevant du développement durable, le crédit d'impôts pour l'emploi à domicile ou encore celui sur les intérêts de l'emprunt destiné à acquérir une habitation principale, dont l'impact unitaire dépasse 1,5 milliard d'euros.

François Fillon n'a pas encore précisé le détail de ses projets, ni quelles mesures seront supprimées. Une chose est sûre cependant, le gouvernement va opérer en tenant compte de l'impact réel des mesures dérogatoires sur l'économie. La loi de programmation des finances publiques 2009 / 2012 prévoit en effet qu'un bilan de chaque "niche" soit dressé, pour en quantifier les apports relativement à leurs coût pour le budget. Le gouvernement s'est engagé à passer en revue la totalité des dispositifs d'ici la fin de sa mandature, et à procéder à un bilan après trois ans de fonctionnement de chacun d'entre eux.

La seule rationalisation de ces "niches" ne suffira évidemment pas à restaurer la pérennité des finances publiques françaises. Dans l'entretien publié ce jour, le Premier Ministre a écarté une "hausse radicale des impôts", mais n'a pas apposé un démenti formel à la question "donc, pas de hausse de taux ni de création d'impôts". "Au sein de la Zone Euro, nous sommes parmi ceux qui ont le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé", a-t-il répliqué, ajoutant que de fait, "nos marges de manoeuvre sont limitées", davantage par exemple que l'Allemagne, qui va augmenter la pression fiscale mais qui part d'une imposition globale beaucoup plus faible. François Fillon a cependant écarté l'idée de toucher aux allègements de charge, pour ne pas creuser un écart trop grand avec nos voisins d'outre-Rhin, avec qui l'écart de compétitivité sur certains secteurs "atteint jusqu'à 20%". Il persiste et signe en revanche sur le gel de la dotation aux collectivités territoriales, "après des années de hausses des dotations plus rapides que l'inflation".

Point de "plan de rigueur" pourtant, selon le chef du gouvernement, qui a "toujours appelé un chat un chat". Il appelle "rigueur" la baisse de rémunération des fonctionnaires ou la hausse des impôts que certains Etats mettent en place "ailleurs en Europe". "Pour l'instant, en France, vu les perspectives économiques et les mesures prises, nous pouvons échapper à des mesures de ce type. A condition de ne pas tarder à agir. Et de le faire avec discipline. Sans sacrifier les investissements d'avenir", conclut-il.

Fillon le bricoleur, on aura tout vu ! Bon et comme d'hab en France on rabote tout mais … il y a des exceptions. :icon_up: et puis on notera la touche humoristique de la fin de phrase 'car il ne faut pas alourdir le prix du travail' collector.

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"Fillon va raboter les niches"

Il fallait bien sûr lire :

"Fillon va naboter les riches"

Ou "Fillon va (nous) raboter les miches" : il manquait sans doute une jambe au "m", tout comme il doit manquer quelques paires de couilles au gouvernement.

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Ou "Fillon va (nous) raboter les miches" : il manquait sans doute une jambe au "m", tout comme il doit manquer quelques paires de couilles au gouvernement.

Tous ensemble, ils ont acheté une couille en time sharing. Pas de bol, la semaine qui leur appartient n'est pas encore celle-là.

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  • 2 weeks later...

L'UMP toujours plus loin dans le socialo-communisme :

En revanche, il a démenti ce lundi l'enterrement de la taxation des hauts revenus. «Il y aura une contribution qui permettra à ceux qui sont les plus fortunés de notre pays de participer au financement des retraites», a déclaré le Premier ministre, depuis Oslo (Norvège).

http://www.leparisien.fr/economie/retraite…4194.php#reagir

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L'UMP toujours plus loin dans le socialo-communisme :

http://www.leparisien.fr/economie/retraite…4194.php#reagir

«Il y aura une contribution qui permettra à ceux qui sont les plus fortunés de notre pays de participer au financement des retraites»,

Ils ne manquent pas d'air en parlant de participer par une contribution, comme si on demandait aux hauts revenus leur avis!

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«Il y aura une contribution qui permettra à ceux qui sont les plus fortunés de notre pays de participer au financement des retraites»,

Ils ne manquent pas d'air en parlant de participer par une contribution, comme si on demandait aux hauts revenus leur avis!

C'est exactement ce qui m'a aussi choqué, rhétorique est bonne. Il permet (via coercition) aux plus riches d'aider leurs frères français.

Il est vrai que cela va arranger les choses. C'est d'un pathétique…

Ah et aussi dans le genre complètement débile. Sarkozy ne veut pas faire de concert sous la tour Eiffel le 14 juillet par mesure d'économie, par contre, la garden party de l'Elysée est bien maintenue. Bon le concert gratuit on est d'accord ça coûte un bras pour rien, mais la garden party aussi presque 800 000 euros pour rien. Il accumule les conneries le Sarko.

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«Il y aura une contribution qui permettra à ceux qui sont les plus fortunés de notre pays de participer au financement des retraites»,

Ils ne manquent pas d'air en parlant de participer par une contribution, comme si on demandait aux hauts revenus leur avis!

Effectivement, presente comme ca, on croirait presque a un arrangement honnete.

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Deux pour le prix d'une!

Bruxelles (awp/afp) - Les dirigeants de l'UE sont tombés d'accord jeudi pour introduire des taxes sur les banques dans leurs pays et pour promouvoir l'idée d'une taxe mondiale sur les transactions financières lors du prochain sommet du G20 de Toronto, a indiqué à l'AFP un diplomate.

Les chefs d'Etat et de gouvernement européens "sont d'accord pour dire que les Etats membres (de l'UE) devraient introduire des mécanismes de prélèvement et taxes sur les institutions financières", souligne un document final agréé à l'issue d'un sommet à Bruxelles, selon cette source.

Ce dispositif doit permettre "de garantir un partage équitable du fardeau (de la crise) et de créer des incitations en vue de limiter les risques systémiques" de crise dans le secteur financier à l'avenir, indique le texte.

Par ailleurs, les dirigeants européens se sont mis d'accord pour mettre sur la table lors du G20 la semaine prochaine la question d'une taxe mondiale sur les transactions financières.

"L'introduction d'une taxe mondiale sur les transactions financières devrait être explorée plus avant", indique le document des 27.

rp

(AWP/17 juin 2010 17h17)

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Oui bien évidemment je vais jeter des tickets qui me coutent 60€ par mois. Les vendre n'est pas autorisé non plus.

Je veux simplement pouvoir disposer de mes tickets comme bon me semble tant que l'entité avec qui je commerce les accepte, c'est criminel ? Je peux finir en prison pour ça ?

Leur valeur sur mon bulletin de paie ne me dérangerait pas non plus.

Si des supermarchés acceptaient des tickets sans limitation auparavant pour acheter ce qu'on voulait, ca ne concernait qu'eux, et moi. C'était en marge de cette loi à la con certes, mais je ne vois pas qui on pouvait bien déranger.

on dérange le fisc et les ursaff, le ticket resto n'est pas un salaire dans le sens qu'il n'a pas de charges sociales et d'impôt sur le revenu.

si le tciket resto n'avait pas quelques avantages fiscaux, il n'existerait pas, on aurait juste un salaire.

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on dérange le fisc et les ursaff, le ticket resto n'est pas un salaire dans le sens qu'il n'a pas de charges sociales et d'impôt sur le revenu.

si le tciket resto n'avait pas quelques avantages fiscaux, il n'existerait pas, on aurait juste un salaire.

Tout me monde en est bien conscient mais ne vaudrait-il pas mieux avoir une ligne défiscalisée et déchargée sur le bulletin de salaire?

Parce que le chèque déjeuner c'est beaucoup de contraintes et des parasites qui se sucrent au passage.

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Bientôt une nouvelle taxe pour financer la Fibre Optique ?

Ils ont beau tourner les chiffres dans tous les sens, les proches du pouvoir en charge de réaliser les promesses de Nicolas Sarkozy auront du mal à trouver le financement du « programme national très haut débit » dont le coût est estimé au minimum à 30 milliards d'euros.

Lors des quatrième «Assises du très haut débit» Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, estimait pouvoir disposer de 7 milliards d'euros. Même en y ajoutant les 2 milliards d'euros qui seront financés par le « grand emprunt national » et la « centaine millions par an » que l’Europe pourrait verser de son coté on est encore loin du compte.

Devant ce constat, Hervé Maurey, le sénateur de l'Eure chargé de rédiger un rapport sur le financement du très haut débit ne voit qu’une solution créer une nouvelle taxe que payeront les entreprises et/ou les particuliers « avec l'assiette la plus large possible pour que le taux soit le plus faible possible ».

A cette perspective, Pierre Louette le secrétaire général d’Orange, comme Martin Bouygues et les autres fournisseurs d’accès à internet ont immédiatement dénoncé une mesure qui aura pour effet de réduire « la capacité d'investissement » des opérateurs plutôt que de les encourager.

Du côté des consommateurs les réactions sont tout aussi hostiles. Les associations s’inquiètent déjà de la répercussion qu’une telle mesure aura sur le montant des abonnements payés par les particuliers qui au final quelque soit l'option choisie payeront la facture.

http://www.dslvalley.com/bientot+une+nouve…18-06-2010.html

Et dans le magazine Micro Actuel, il y a l'évocation d'une augmentation des fameux forfaits ADSL à 30 euros du fait d'une TVA passant de 5,5% à 19,6% (pour la partie télévision), un financement de la pub de France télévisions et de la presse sur internet :icon_up:

Edit:

Un contentieux sur le régime de TVA appliqué aux fournisseurs d'accès internet français menace d'augmenter lourdement la fiscalité sur les opérateurs. Déjà exaspérés par une accumulation de taxes, il est très probable qu'ils répercutent la fin de la TVA réduite sur le prix des abonnements.

Grâce à Bruxelles, la question ne sera bientôt plus de savoir si les prix des forfaits ADSL vont augmenter, mais de combien. La Commission européenne a en effet mis en cause le régime fiscal appliqué par la France aux offres triple play, sur lesquelles deux taux de TVA sont pratiqués : un taux réduit de 5,5% sur la moitié de la facture, et un taux normal de 19,6% sur le reste. La France pourrait être obligée de revenir sur ce système, ce qui représenterait un coût de plusieurs centaines de millions d'euros pour les FAI.

[…]

Onde de choc sur les abonnés et les industries culturelles

Le directeur général de la Fédération française des télécoms, Yves Le Mouël, évalue l'impact d'une suppression du taux réduit de TVA pour les opérateurs à "plusieurs centaines de millions d'euros", ce qui engendrerait une hausse des tarifs d'abonnement de "plusieurs euros" pour les clients.

Grâce au système de TVA réduite, les FAI économiseraient au moins 200 millions d'euros par an, pour une contrepartie - la cotisation au compte de soutien à l'industrie des programmes audiovisuels (Cosip) - estimée à 100 millions d'euros.

L'industrie de la production audiovisuelle et cinématographique française n'est pas la seule qui pâtirait de la charge portée par Bruxelles. La musique aussi. Le gouvernement avait en effet imaginé élargir la quote-part de la TVA à 19,6% pour financer la carte musique jeunes, un système de subvention au téléchargement légal dédié aux jeunes. Faire l'inverse (élargir la part de la TVA à 5,5%) était par ailleurs une botte secrète de la Sacem et de l'Adami pour faire payer aux FAI une contribution destinée à compenser les pertes de l'industrie musicale liées au piratage sur internet. Si l'avantage fiscal disparaît totalement, il y a encore moins de chance que les FAI soient disposés à accepter une nouvelle ponction sur leur chiffre d'affaires.

Les FAI trop taxés ?

C'est que les fournisseurs d'accès sont depuis quelques années la muse préférée des créateurs de taxe. En outre, ils sont soumis à une sorte de taxe indirecte sous la forme d'investissements obligatoires destinés à appliquer de nouvelles lois : Hadopi (la question du financement des solutions techniques qui doivent être mises en oeuvre par les FAI pour répondre aux sollicitations de la Haute Autorité n'est d'ailleurs pas encore tranchée, ce qui pourrait bloquer l'envoi des premiers courriers d'avertissement), Loppsi 2, ouverture du marché des jeux en ligne.

"Ca commence à faire beaucoup", résume le porte-parole d'un opérateur, pour lequel la question de l'augmentation des prix et des répercussions sur les investissements commence à se poser sérieusement. Yves Le Mouël s'en émouvait lors de ses voeux fin 2009, parlant d'un "déferlement législatif impactant le secteur des télécoms". "On les dit riches parce qu'ils font des bénéfices importants relativement à d'autres secteurs d'activité, en oubliant souvent que ces mêmes opérateurs développent une activité fortement capitalistique et investissent bon an mal an, de 6 à 7 milliards d'euros chaque année", jugeait-il alors.

Parmi les différentes taxes que payent les FAI, l'une d'entre elles fait d'une autre procédure d'infraction de la Commission européenne contre la France, sur une plainte de la FFT : la taxe sur l'audiovisuel public, qui représenterait "une charge de près de 350 millions d'euros par an" selon Yves le Mouël.

"Les charges deviennent insupportables pour les opérateurs", explique Yves le Mouël, qui ne voit pas comment les FAI vont pouvoir continuer à les absorber sans augmenter leurs prix ou rogner sur leurs investissements dans les réseaux. Le résultat sera probablement "un mixte des deux".

L'ensemble des taxes destinées à financer la création et les offres légales représenteraient plus de 5 euros par mois dans le prix de chaque abonnement. Soit "plus de 50 millions d'euros pour 2009", calcule-t-on chez un opérateur. Le droit fiscal européen risque de prendre une tournure très concrète pour les internautes.

Les taxes qui pèsent sur les opérateurs

-Cotisation au Cosip

-Taxe sur la copie privée

-Taxe Sacem, SACD et autres sociétés de droits d'auteur (pourcentage du chiffre d'affaires lié aux oeuvres diffusées)

-Taxe sur la vidéo (2% sur la consommation de VoD)

-Taxe pour le financement de l'audiovisuel public (0,9% du CA)

En discussion :

-Carte musique jeunes

-Financement de la presse

(badurl) http://www.lexpansion.com/economie/actualite-high-tech/bruxelles-menacerait-le-forfait-adsl-a-moins-de-30-euros_231066.html (badurl)

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Invité rogermila
Je veux simplement pouvoir disposer de mes tickets comme bon me semble tant que l'entité avec qui je commerce les accepte, c'est criminel ? Je peux finir en prison pour ça ?

Si des supermarchés acceptaient des tickets sans limitation auparavant pour acheter ce qu'on voulait, ca ne concernait qu'eux, et moi. C'était en marge de cette loi à la con certes, mais je ne vois pas qui on pouvait bien déranger.

Tu seras content d'apprendre que grace à des comportements comme les tiens, il a fallu payer une mission d'etude pour recadrer l'utilisation des titres restaurant.

Les titres restaurant vont bientôt permettre d'acheter des produits laitiers et tous les fruits et légumes quels qu'ils soient, a annoncé aujourd'hui la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.

Par un décret qu'elle prendra "cette semaine", la ministre compte augmenter le nombre de points de vente où peuvent être utilisés les titres restaurants (Ticket restaurant, Chèque restaurant, Chèque déjeuner, Chèque de table).

Ce décret doit également élargir l'utilisation de ces titres à l'achat de davantage de plats à emporter, de "tous les fruits et légumes", et plus seulement ceux immédiatement consommables, mais également aux "produits laitiers", jusqu'ici exclus.

L'avantage fiscal maintenu

Christine Lagarde avait missionné en mars un groupe de travail sur ce sujet.

Inventé au milieu des années 60 et utilisables au restaurant, ces titres ont d'abord été étendus à la vente à emporter et aux plats préparés, y compris ceux vendus en grande surface. Certains abus dans la grande distribution ont conduit à recadrer les règles d'utilisation depuis le 1er mars.

Début mars également, leur utilisation a été étendue aux fruits et légumes "immédiatement consommables",

Pour les syndicats de restaurateurs, cette première extension détournait le titre-restaurant, un complément de salaire non imposable et financé en partie par l'employeur, de son usage d'origine: permettre d'acheter des plats chauds à près de 3,5 millions de salariés ne disposant pas de cantine d'entreprise.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/…tot-etendus.php

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Sans vaseline pour les auto-entrepreneurs:

Ah oui, en effet, joli le coup du taux marginal, mais je ne comprends pas bien le fonctionnement, logiquement, même si le taux marginal maximum augmente, comme il porte sur la partie « qui dépasse », comme celle-ci est déduite, le contribuable devrait passer de 5.5% d’imposition sur ses revenus a 5.5% d’imposition sur ses revenus + une moyenne pondérée entre 5.5% et 14% sur les revenus supplémentaires… qui sont nuls.

Donc je ne vois pas bien comment ils font leur calcul, ils ne déduisent pas ‘par le bas’ quand même ?

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