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Armageddon économique ?


vincponcet

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J'ai l'impression que beaucoup de gens ne saisissent pas bien ce qui est en train de se passer: le chômage ne baisse pas, la dette explose et les plans de relance ne semblent pas fonctionner si bien que ça… Mais peut être que je me trompe et que tout va bien.

Pire : les plans de relances sont contre-productifs. Mais ça, tu l'aurais su si tu ne t'étais pas éclipsé si longtemps. :icon_up:

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Bonjour,

Quand je regarde le palmarès des plus fortes baisses du CAC40 depuis une semaine je remarque la présence des principaux acteurs du secteur bancaire et automobile, c'est à dire les secteurs qui bénéficient des plans de relance de l'État. Je n'ai aucune connaissance en économie c'est pourquoi je vous pose ma question: doit-on commencer à vraiment s'inquiéter?

J'ai l'impression que beaucoup de gens ne saisissent pas bien ce qui est en train de se passer: le chômage ne baisse pas, la dette explose et les plans de relance ne semblent pas fonctionner si bien que ça… Mais peut être que je me trompe et que tout va bien.

Tu ne te trompes pas et les plans de relances sont à la crise ce que la cautère est à la proverbiale jambe de bois.

Nous sommes, je pense, dans l'oeil du cyclone et les vents n'ont pas faibli. Au contraire, même.

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Pire : les plans de relances sont contre-productifs. Mais ça, tu l'aurais su si tu ne t'étais pas éclipsé si longtemps. :icon_up:

dans les Hauts de Seine près de chez moi, ils construisent une passerelle pour les promeneurs piétons et cyclistes au dessus du port de Nanterre. pour laisser passer les bateaux il faut une hauteur de 7 m et ils ont décidé de faire 2 ascenseurs pour accéder à la passerelle. coût de l'opération 3,8 millions d'euros.

ça ne va pas booster l'économie locale cette passerelle?

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dans les Hauts de Seine près de chez moi, ils construisent une passerelle pour les promeneurs piétons et cyclistes au dessus du port de Nanterre. pour laisser passer les bateaux il faut une hauteur de 7 m et ils ont décidé de faire 2 ascenseurs pour accéder à la passerelle. coût de l'opération 3,8 millions d'euros.

ça ne va pas booster l'économie locale cette passerelle?

Si c'est comme chez moi, les ascenseurs vont se retrouver très vite vandalisés et inutilisables.

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dans les Hauts de Seine près de chez moi, ils construisent une passerelle pour les promeneurs piétons et cyclistes au dessus du port de Nanterre. pour laisser passer les bateaux il faut une hauteur de 7 m et ils ont décidé de faire 2 ascenseurs pour accéder à la passerelle. coût de l'opération 3,8 millions d'euros.

ça ne va pas booster l'économie locale cette passerelle?

nanterrien ?

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L'étau se resserre sur la Grèce (le G de PIGS). La BCE s'est déclarée prête à l'abandonner au bord de la route….

http://www.lewrockwell.com/orig10/evans-pritchard19.html

S'ils ont assuré publiquement qu'ils soutiendraient la grece sans failles, c'est que les grecques ont du soucis à se faire.

dans les Hauts de Seine près de chez moi, ils construisent une passerelle pour les promeneurs piétons et cyclistes au dessus du port de Nanterre. pour laisser passer les bateaux il faut une hauteur de 7 m et ils ont décidé de faire 2 ascenseurs pour accéder à la passerelle. coût de l'opération 3,8 millions d'euros.

ça ne va pas booster l'économie locale cette passerelle?

Pas plus qu'une autre construction, la question est de savoir s'il n'y avais pas un meilleur usage.

Et en général on dépense mieux son argent quand on en décide sois même de l'usage.

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Un tournant dans la crise ?

Obama Calls for Limiting Size, Risk-Taking of Banks

The proposals, to be added to an overhaul of regulations being considered by Congress, would prohibit banks from running proprietary trading operations solely for their own profit and sponsoring hedge funds and private equity funds. He also proposes expanding a 10 percent market-share cap on deposits to include other liabilities such as non-deposit funding to restrict growth and consolidation.

[…]

“While the financial system is far stronger today than it was one year ago, it’s still operating under the same rules that led to its near collapse,” Obama said at the White House after meeting with former Federal Reserve Chairman Paul Volcker, who has been an advocate of taking such steps. “Never again will the American taxpayer be held hostage by a bank that is too big to fail.”

[…]

Obama’s proposals are “arbitrary restrictions on growth and activities” of banks, the chief executive officer of Wall Street’s main lobbying group said in a statement today.

[…]

Obama anticipated that reaction in his remarks.

“If these folks want a fight, it’s a fight I’m ready to have,” he said.

[…]

“When banks benefit from the safety net that taxpayers provide,” Obama said, “it is not appropriate for them to turn around and use that cheap money to trade for profit.”

Il se complet en mode populisme, Obama. Les valeurs financières en ont pris un coup ajd…

… et s'il continue, je me demande si ça ne pourait pas être le début d'un retournement en bourse.

David Viniar, Goldman’s chief financial officer, called the proposals “impractical” and said they harken back to the Depression-area Glass-Steagall Act. That law, repealed in 1999, required the separation of institutions involved in capital markets from those engaged primarily in traditional consumer banking.

“You have global institutions around the world who are set up in a certain way and to put rules in place that roll back the financial system by 10 years I think is going to be a very, very hard thing to do,” he said in a conference call with reporters.

A noter qu'il a dit que les lobbyistes de Wall Street devraient être plus coopératifs et a appellé à une entente des deux partis sur ce sujet.

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L'étau se resserre sur la Grèce (le G de PIGS). La BCE s'est déclarée prête à l'abandonner au bord de la route….

http://www.lewrockwell.com/orig10/evans-pritchard19.html

Tiens, l'article n'est plus disponible sur le site du Télégraph …

Heureusement, internet est bien fait:

http://www.wiseupjournal.com/?p=1351

ECB prepares legal ground for euro rupture as Greek crisis escalates

Telegraph

17.01.2010

By Ambrose Evans-Pritchard

Fears of a euro break-up have reached the point where the European Central Bank feels compelled to issue a legal analysis of what would happen if a country tried to leave monetary union.

“Recent developments have, perhaps, increased the risk of secession (however modestly), as well as the urgency of addressing it as a possible scenario,” said the document, entitled Withdrawal and expulsion from the EU and EMU: some reflections.

The author makes a string of vaulting, Jesuitical, and mischievous claims, as EU lawyers often do. Half a century of ever-closer union has created a “new legal order” that transcends a “largely obsolete concept of sovereignty” and imposes a “permanent limitation” on the states’ rights.

Those who suspect that European Court has the power pretensions of the Medieval Papacy will find plenty to validate their fears in this astonishing text.

Crucially, he argues that eurozone exit entails expulsion from the European Union as well. All EU members must take part in EMU (except Britain and Denmark, with opt-outs).

This is a warning shot for Greece, Portugal, Ireland and Spain. If they fail to marshal public support for draconian austerity, they risk being cast into Icelandic oblivion. Or for Greece, back into the clammy embrace of Asia Minor.

ECB chief Jean-Claude Trichet upped the ante, warning that the bank would not bend its collateral rules to support Greek debt. “No state can expect any special treatment,” he said. He might as well daub a death’s cross on the door of Greece’s debt management office.

This euro-brinkmanship must be unnerving for the Hellenic Socialists (PASOK). Last week’s €1.6bn (£1.4bn) auction of Greek debt did not go well. The interest rate on six-month notes rose to 1.38pc, compared to 0.59pc a month ago. The yield on 10-year bonds has touched 6pc, the spreads ballooning to 270 basis points above German Bunds.

Greece cannot afford such a premium for long. The country must raise €54bn this year – front-loaded in the first half. Unless the spreads fall sharply, the deficit cannot be cut from 12.7pc of GDP to 3pc of GDP within three years. As Moody’s put it, Greece (and Portugal) faces the risk of “slow death” from rising interest costs.

Stephen Jen from BlueGold Capital said the design flaws of monetary union are becoming clearer. “I don’t believe Euroland will break up: too much political capital has been spent in the past half century for Euroland to allow an outright breakage. However, severe ’stress-fractures’ are quite likely in the years ahead.”

As Portugal, Italy, Ireland, Greece, and Spain (PIIGS) slide into deflation, their “real” interest rates will rise even higher. “It is tantamount to hiking rates in the already weak PIIGS,” he said. This is the crux. ECB policy will become “pro-cyclical”, too tight for the South, too loose for the North.

Who knows what the IMF surveillance team made of their mission in Athens. The Fund’s formula for boom-bust countries that squander their competitiveness is to retrench AND devalue. But devaluation is ruled out. Greece must take the pain, without the cure.

The policy is conceptually foolish and arguably cynical. It is to bleed a society in order to uphold the ideology of the European Project. Greece’s national debt will be 120pc of GDP this year. S&P says it will reach 138pc by 2012. A fiscal squeeze – without any offsetting monetary or exchange stimulus – will cause tax revenues to collapse. Debt will rise higher on a shrinking economic base.

Even if Greece can cut wages without setting off mass protest, it lacks the open economy and export sector that may yet save Ireland in similar circumstances. Greece is caught in a textbook deflation trap.

Labour minister Andreas Loverdos says unemployment would reach a million this year – or 22pc, equal to 30m in the US. He broadcast the fact with a hint of menace, as if he wanted Europe to squirm. Two can play brinkmanship.

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Sympa la vidéo, je connaissais pas ces types. (ça nous change de Lordon)

J'aime particulièrement les 5 denrières minutes de la 1ère partie où ils expliquent que les mauvaises'allocations de ressources (SNCF, DOM-TOM, charges entrepreneuriales, syndicats) comme une des causes majeures du déficit français.

Sur la question de la monnaie, bien que très peu dissertée, je suis aussi parfaitement d'accord.

on se rend toujours pas compte que c'est la phase ascendante du cycle responsable du désastre financier.

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Dites, cette vidéo est-elle fiable?

http://www.reichmantv.com/page1.html

Si oui on se dirige vers un vrai cataclysme non? la bourse commence à vaciller dans le rouge et le chômage augmente toujours (même si on nous explique que c'est normal): c'est le début de la fin?

Objectivement, je ne vais pas te dire, moi, éternel optimiste :icon_up:, que non non tout va bien se passer.

Mon avis : cataclysme, non. Gros souci : oui.

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Dites, cette vidéo est-elle fiable?

Non.

"Le capital a disparu en Occident". C'est très largement exagéré.

Tout comme le déficit public français, de 165 Md€ (soit selon la vidéo 9000 €/travailleur du secteur privé) qui est exceptionnellement élevé mais cela ne va pas durer (IS très faible en particulier). Pour stabiliser la dette, le budget public n'a besoin d'être rééquilibré "que de" ~50 Md€ ; en particulier il n'est pas nécessaire de ramener le déficit public à zéro pour réduire progressivement le ratio dette sur PIB.

Par ailleurs, un pays endetté dans sa propre monnaie ne peut pas "faire faillite". La Grande-Bretagne Le Royaume-Uni en particulier, peut faire une inflation de 40% et purger ainsi sa situation de dette publique non viable ; il ne va pas "faire faillite".

Tout comme les remarques catastrophistes sur les entreprises françaises qui font faillite et ah la la les pouvoirs publics ne font rien.

=> c'est normal que des entreprises fassent faillite.. On sent des idées poujadistes / à la Maurice Allais derrière.

Bref il y a beaucoup de bonnes informations, c'est de meilleure qualité que la presse, mais c'est pas génial…

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Non.

"Le capital a disparu en Occident". C'est très largement exagéré.

C'est un effet de manche pas complètement dénué de fondement lorsqu'on songe que l'investissement est tombé de 30% en France et que tous les capitaux sont absorbés par la dette publique dans beaucoup de pays occidentaux, sauf peut-être en Allemagne.

Tout comme le déficit public français, de 165 Md€ (soit selon la vidéo 9000 €/travailleur du secteur privé) qui est exceptionnellement élevé mais cela ne va pas durer (IS très faible en particulier). Pour stabiliser la dette, le budget public n'a besoin d'être rééquilibré "que de" ~50 Md€ ; en particulier il n'est pas nécessaire de ramener le déficit public à zéro pour réduire progressivement le ratio dette sur PIB.

Hmmm, j'aimerais avoir le détail du calcul. Avec un déficit à 50 milliards, la dette augmentait de 1 à 2 points de PIB par an.

Pour que la dette n'augmente pas en pourcentage du PIB, il faut que le déficit soit inférieur au pourcentage actuel (environ 75% si je me souviens bien) multiplié par l'augmentation du PIB sous l'effet de la croissance. Avec un PIB, à la louche, de 1800 milliards, qui augmente de 1 à 2% par an (en étant optimiste), il faudrait que le déficit soit inférieur à 75% de 40 milliards, soit environ 30 milliards d'euros, au grand maximum. Ne serait-ce que pour revenir aux critères de Maastricht, il faut une correction d'environ 100 milliards d'euros, soit 6 points de PIB. Ce sera extrêmement douloureux.

Par ailleurs, un pays endetté dans sa propre monnaie ne peut pas "faire faillite". La Grande-Bretagne Le Royaume-Uni en particulier, peut faire une inflation de 40% et purger ainsi sa situation de dette publique non viable ; il ne va pas "faire faillite". […]

Le problème, c'est que nous ne sommes pas endettés dans notre propre monnaie mais en euros, qui est aussi la monnaie des Allemands. Il suffit d'entendre la légèreté avec laquelle nos politiciens nous disent "continuons à consommer ! les Allemands financeront notre dette !", sans même parler de la possibilité de la sécession d'états comme la Grèce ou le Portugal, pour ne pas douter qu'il y un risque d'éclatement de l'euro et donc d'appauvrissement de la population sous l'effet des politiques inflationnistes.

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En tout cas, ce n'est pas le beau fixe coté Crédit Particulier. C'est même … la déroute :

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/…09/916/0/416970

Le montant des crédits à la consommation accordés en 2009 a chuté en France de 13,3 % par rapport à 2008, un record depuis 45 ans, annonce lundi l'Association française des sociétés financières (ASF) dans un communiqué. Le montant total des crédits accordés en 2009 s'est élevé à 38,03 milliards, contre 43,84 en 2008. La "décrue est d'une ampleur sans précédent en 45 ans de suivi statistique de l'activité", souligne l'Association.
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Hmmm, j'aimerais avoir le détail du calcul.

Mon calcul :

PIB de 1900 Md€ en t, qui croît de 4% par an en nominal (1,9% en volume + 2,1% d'inflation) => PIB=1976 Md€ en t+1

dette publique en t= 1330 Md€ = 70% du PIB (le niveau n'a pas d'importance)

si on a : déficit public au sens de Maastricht = 2,8% du PIB = 53,2 Md€ (~50 Md€).

alors : dette publique en t+1 = 1330 + 53,2 = 1383,2 Md€ et donc dette publique en % du PIB en t+1 = 1383,2/1976 = 70,0 % du PIB.

Bien sûr, le déficit public au sens de Maastricht c'est le déficit qui inclut le paiement des intérêts sur la dette ; sinon on parle du "déficit public primaire". Le déficit public maastrichtien moyen en France, ces dernières années, ce n'est pas 8% comme en 2009 et 2010 (c'est vraiment exceptionnel), c'est plutôt autour de 4% du PIB, i.e. 76 Md€. Il faudrait donc le ramener à 2,8% du PIB (=environ 50 Md€) pour stabiliser la dette, et donc faire 25 Md€ de rééquilibrage budgétaire : c'est possible.

Si on regarde le déficit primaire, en effet, son niveau doit être d'autant plus positif que la dette est élevée, pour pouvoir payer les intérêts. Mais ce déficit primaire est plus faible que 8% en 2009 ; il doit valoir autour de 6% (je n'ai pas le montant sous la main). Sur 2000-2006 il était seulement de 1,5% (graphique 6 : www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1136/ip1136.pdf ).

Je parlais d'un effort de 50 Md€ et non de 25 Md€, parce que j'incluais à la louche la charge de la dette plus élevée à venir (taux d'intérêt+niveau de la dette), qu'il faudra compenser par un effort d'environ disons 10 Md€, et les charges collectivisées des retraités (pension + santé) qui vont augmenter de, disons, 15 Md€.

Le problème, c'est que nous ne sommes pas endettés dans notre propre monnaie mais en euros.

Tout à fait. Je parlais du R-U. Pour les pays du Club med européen (GR, ESP, ITA, FR), ça va être sportif, mais pas tout de suite. Tout dépend de comment les pays de la ZE font pouvoir faire pression sur la Grèce pour qu'elles rétablissent ses comptes. Je pense qu'à un moment donné (d'ici 1 an), les banques vont arrêter de souscrire aux bons du Trésor grecs, surtout que la BCE ne va plus les accepter comme collatéral, et le gouvernement devra se résoudre à appeler le FMI au secours et donc accepter ses sympathiques réformes (baisse de 20% du salaire des profs, etc.) et puis ça va douloureusement repartir, et pousser le Portugal puis l'Espagne puis l'Italie puis la France à la vertu.

Je pense que ceux qui rêvent à un armageddon économique en seront pour leurs frais. C'est sûr qu'on va spolier gentiment les rentiers type retraités, mais les rentiers ça fait pas de révolution, ça souffre en silence et ça meurt et c'est minoritaire aux élections. C'est sûr, comme la vidéo le dit, que les entreprises européennes sont sur-endettées et sous-capitalisées ; et après ? les actionnaires qui seront pas partis assez tôt vont prendre cher en se faisant diluer lorsque les créances seront converties en action, mais c'est pas la fin du monde. En attendant, la bulle est repartie donc faut acheter tant que ça continue à monter. ;-)))

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Tout à fait. Je parlais du R-U. Pour les pays du Club med européen (GR, ESP, ITA, FR), ça va être sportif, mais pas tout de suite. Tout dépend de comment les pays de la ZE font pouvoir faire pression sur la Grèce pour qu'elles rétablissent ses comptes. Je pense qu'à un moment donné (d'ici 1 an), les banques vont arrêter de souscrire aux bons du Trésor grecs, surtout que la BCE ne va plus les accepter comme collatéral, et le gouvernement devra se résoudre à appeler le FMI au secours et donc accepter ses sympathiques réformes (baisse de 20% du salaire des profs, etc.) et puis ça va douloureusement repartir, et pousser le Portugal puis l'Espagne puis l'Italie puis la France à la vertu.

Je pense que ceux qui rêvent à un armageddon économique en seront pour leurs frais. C'est sûr qu'on va spolier gentiment les rentiers type retraités, mais les rentiers ça fait pas de révolution, ça souffre en silence et ça meurt et c'est minoritaire aux élections. C'est sûr, comme la vidéo le dit, que les entreprises européennes sont sur-endettées et sous-capitalisées ; et après ? les actionnaires qui seront pas partis assez tôt vont prendre cher en se faisant diluer lorsque les créances seront converties en action, mais c'est pas la fin du monde. En attendant, la bulle est repartie donc faut acheter tant que ça continue à monter. ;-)))

Je pense que l'Allemagne va faire pression sur la France. Et "pas tout de suite" tout est relatif, pour moi ça devrait être sous moins de 2 ans. Dès qu'il va devenir évident que l'état n'arrive pas à réduire son déficit (le coût de l'aide sociale va continuer à monter), tout pourra basculer sur un détail.

Par ailleurs, il est toujours possible que les Français réalisent que leur argent dans les assurances vie (et maintenant le livret A) n'est pas très en sécurité.

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L'obligation à la grecque

Par La Rédaction de MoneyWeek, 26 janvier 2010

En proie à un déficit et une dette publics inquiétants, la Grèce a effectué hier un retour très remarqué sur le marché obligataire. Avec le succès de sa levée de titres à 5 ans, le gouvernement a su attirer les investisseurs et rassurer les marchés sur sa capacité à trouver des financements. Pour autant, doit-on se réjouir de cette émission qui continuera à faire peser sur les comptes nationaux une pression accrue ?

"Un succès à la Pyrrhus" clame Le Figaro. Pour sa première syndication de l'année 2010, la Grèce avait prévu d'émettre entre 3 à 5 milliards d'euros d'obligations. Finalement, "la demande aurait approché les 25 milliards, et la taille du placement a été relevée à 8 milliards" annonce L'Agefi. Effervescence dans les milieux financiers ! "Il était très important que cette opération se passe bien. Cela confirme notre sentiment que la Grèce sera certainement capable de financer sa dette en 2010" se réjouissaient à l'issue de la séance les analystes de l'agence Moody's, cités par le quotidien. Un véritable succès à la Pyrrhus donc. Quoique.

Le taux proposé pour ces titres à 5 ans avoisinerait les 6%. Déjà la semaine dernière, la Grèce avait dû relever les taux à 10 ans aux alentours de 6,20%, son niveau le plus élevé depuis l'entrée du pays dans la Zone euro. Et de loin le plus attrayant pour les investisseurs ! Comme le note Les Echos, la Grèce doit "ainsi offrir un surplus de rémunération de 3,18% par rapport à l'Allemagne sur un emprunt de 10 ans". Moins enthousiaste que chez Moody's, le chef économiste Zone euro chez RBS, Jacques Cailloux, considère que "la Grèce a gagné six mois, mais l'opération d'hier ne résout pas les problèmes de moyen terme".

Et pour cause. Premièrement, offrir de telles primes de risque ne fera qu'accroître la dette publique grecque, d'autant plus que le gouvernement entend lever cette année plusieurs dizaines de milliards sur les marchés.

Ensuite, l'écart entre le taux proposé par la Grèce et les autres Etats européens pourrait conduire ces derniers à relever les leurs, afin que les investisseurs ne délaissent pas leurs bons au profit des grecs. Dans pareil cas, les conséquences seraient dramatiques sur les finances publiques, déjà dans un état déplorable.

Pour finir, cette potentielle surenchère sur les taux renforcerait le risque de krach obligataire, qui couve un peu partout dans le monde. Que de belles perspectives en somme ! Alors, victoire à la Pyrrhus ou nouvelle épée de Damoclès au-dessus de la tête des Etats ?

Arnaud Lefebvre

http://www.moneyweek.fr/conseils/02672/gre…ons-succes.html

Où l'on voit que les financiers ne sont pas plus malins que la louche des politiciens. Et c'est ça qui fait le marché ?

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http://www.moneyweek.fr/conseils/02672/gre…ons-succes.html

Où l'on voit que les financiers ne sont pas plus malins que la louche des politiciens. Et c'est ça qui fait le marché ?

En effet, la première chose qu'ils devraient considérer, c'est la capacité des réformes mises en oeuvres en Grèce à améliorer ses finances.

J'y vois "le business as usual" de la finance "moderne": du court-termisme dénué de toute raison "formidable la Grèce va pouvoir se financer en 2010 !" …

… enfin autre raison que "de toutes les façons c'est un état il va pouvoir taxer ses habitants pour rembourser donc on peut acheter" ou "bon on achète, la confiance revient, puis on revend à n'importe qui qui n'y connaît pas grand chose et c'est reparti !".

C'est ça la gestion de risque !?

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C'est surtout que comme indiqué, ils règlent le problème pendant quoi ? 6 mois. Un an à tout casser. Et après c'est reparti comme avant. Un avant où ils s'inquiétaient tous du défaut de paiement grec… comme c'est versatile.

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http://www.20minutes.fr/article/379851/Eco…port-aerien.php

Baisse sans précédent du transport aérien

TRANSPORTS - Que ce soit pour le fret ou pour les passagers…

Vous avez très peu pris l’avion en 2009. En tout cas, sûrement moins que les années précédentes, puisque le trafic international aérien a enregistré en 2009 une baisse sans précédent depuis la deuxième guerre mondiale, selon l'Association internationale du transport aérien (IATA).

On se rassure, selon l’association, le pire est passé.

La demande de transport aérien passagers a décliné de 3,5% sur un an en 2009, avec un taux de remplissage moyen des avions de 75,6%. Le trafic de fret est en baisse de 10,1% par rapport à 2008, avec un taux de remplissage de 49,1%, a précisé l'IATA dans un communiqué.

«La pire année que n’a jamais connue l’industrie»

«En ce qui concerne la demande, 2009 sera inscrite dans les livres d'histoire comme la pire année qu'a jamais connue l'industrie», a ajouté le directeur de l'IATA, Giovanni Bisignani, cité dans le communiqué.

Alors que la demande de transport aérien a connu son déclin le plus marqué en février 2009 par rapport à 2008, une amélioration a été constatée sur les derniers mois de l'année. Elle s'est concrétisée par une hausse de la demande du trafic aérien passagers de 4,5% en décembre 2009 sur un an.

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