Aller au contenu

Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

Elle a un look & feel totalement nunuche mais ses questions sont les bonnes questions. Son rôle n'est pas celui d'un analyste tiers dans un débat mais d'un pékin moyen suffisamment éveillé pour poser les bonnes questions intéressant monsieur (ou mademoiselle) tout le monde. Avez vous essayé de faire visionner cette vidéo à des pékins moyens réfractaires à nos habituelles vidéos hayekiennes ou friedmaniennes ? Celle là devrait passer étonnamment bien…

Un analyste qui fait des prévisions juste reposant sur des raisonnements de bon sens et une lecture sans concession de la documentation existante (deux vertu absentes du discours mainstream) cela me va. Grâce à ces éléments factuels et vérifiables par tout un chacun il se fait de la pub pour attirer du volume de capitaux ce qui compense la faiblesse des marges de gestion qui le rémunèrent (qu'il revendique au motif de la nature des placements qu'il préconise en ces temps de crise potentiellement implosifs). Pour ce que j'en vois, son étique et son équation économique me paraissent sains.

Tu as raison. J'ai fait voir cette vidéo à des personnes hostiles au libéralisme et elles n'ont rien trouvé à redire à son contenu, bien au contraire. Comme d'autres l'ont fait observer sur ce forum, l'excellent Delamarche ne se revendique jamais explicitement comme un analyste libéral, alors que ses idées sont clairement en phase avec les nôtres. Or, il jouit d'une popularité croissante dans l'opinion française. Preuve sans doute, que nous libéraux, avons intérêt à privilégier la méthode douce pour diffuser nos idées.

Dans le contexte chaotique actuel, tout devient possible. Si le système financier et monétaire explose comme cela devient chaque jour de plus en plus probable, nous serons clairement sous la menace d'une révolution de type bolchévique. Mais en même temps des opportunités s'offriront aux libéraux, à condition de parvenir à convaincre l'opinion que la crise actuelle n'a non seulement rien à voir avec leurs idées, mais est en sus due à un trop plein d'étatisme, de socialisme et de collectivisme. Le combat s'annonce ardu, mais il vaut la peine d'être mené si l'on veut conjurer le péril rouge et les charniers qui l'accompagneraient inévitablement.

Lien vers le commentaire

http://www.boursorama.com/actualites/l-agence-moody-s-degrade-credit-agricole-sa-bnp-paribas-et-societe-generale-8f06993b4c44cc0e524597d3c72ba990

L'agence d'évaluation financière Moody's a abaissé d'un cran la note à long terme des banques françaises Crédit Agricole SA, BNP Paribas et Société Générale, en y attachant une perspective négative, a-t-elle annoncé vendredi dans des communiqués distincts.

Lien vers le commentaire

Je vous rappelle qu'en octobre, le suivi mensuel du budget grec faisait état d'une croissance du budget étatique à peu près poste à poste, avec même une augmentation importante des rétrocessions au système de santé.

http://www.minfin.gr…rnativeTemplate

Notre ami Rony Ktorza s'était même fendu d'un article dans 24hgold sur la base du rapport d'aout pour y écrire sa stupéfaction.

http://www.24hgold.c…&redirect=False

Je sais bien que des mesures plus sérieuses ont été prises depuis, mais je reste dubitatif sur le contenu du témoignage publié par Kuin…

Au passage je suis en train de mettre la main sur du contenu libéral grec.

Un super reportage datant de juin flaggué … Al Jaziera !

http://redstateeclec…bertarians.html

!

On trouve dans cette vidéo la symbolique du parti libéral (classique)

http://www.greekliberals.net/fis/

qui propose une chaine WebTV amie et un site YouTube en propre

http://www.youtube.c…r/greekliberals

http://www.livestrea…oteforlibertytv

Quelqu'un connait ?

http://militantlibertarian.org/

Lien vers le commentaire

http://www.americant…anke_style.html

Pendant la crise de 2008, la FED a prêté directement à des entreprises. Par exemple Caterpillar et McDonald's. Tiens tiens, ces entreprises faisaient partie des soutiens de la campagne de Obama… De là à dire que c'est ce qui les a qualifié pour l'obtention des billets fraichement imprimés, je n'oserais pas.

Lien vers le commentaire

Une fois n'est pas coutume, enfin un article qui n'est pas démago. Bon, c'est pas encore un grand quotidien fort lu, mais Slate à son lot de perles moisies aussi à charrier derrière lui… P't'être que "les gens" vont finir par comprendre. A noter que LeBoucher est chroniqueur économique au Monde et qu'on peut espérer un jour lire ce genre de papier dans le quotidien qui se veut "de référence".

Utiliser les agences de notation et l'Allemagne comme des armes dans le combat électoral est un jeu pervers et dangereux. Le tout relève d'une inaptitude alarmante de la classe politique à aborder la rigueur budgétaire autrement qu'en l'attribuant aux marchés ou à l'Allemagne. […]Deux conclusions. Un: l'importance si grande de la note provient des Etats. Ce sont les politiques qui décident du pouvoir des agences et non l'inverse. Les dirigeants politiques qui prétendent que les marchés ont pris le pas sur la démocratie sont des démissionnaires. Deux: au total, ce brouhaha des marchés contribue à améliorer grandement l'information des citoyens sur la situation financière et économique de leur pays

http://www.slate.fr/…e-berlin-agence

Lien vers le commentaire

Une fois n'est pas coutume, enfin un article qui n'est pas démago. Bon, c'est pas encore un grand quotidien fort lu, mais Slate à son lot de perles moisies aussi à charrier derrière lui… P't'être que "les gens" vont finir par comprendre. A noter que LeBoucher est chroniqueur économique au Monde et qu'on peut espérer un jour lire ce genre de papier dans le quotidien qui se veut "de référence".

http://www.slate.fr/…e-berlin-agence

Voilà le défi: inventer une politique européenne schumpetérienne pour un «noyau dur» fédéral, capable de convaincre par des arguments et l'Allemagne et les marchés.

Et en cliquant sur le lien "schumpetérienne" on tombe sur la page wiki de Joseph Schumpeter et en voici un extrait:

Le capitalisme entraîne le développement de l'appareil éducatif, ce qui tout à la fois concourt à la formation d'une opinion publique large et à une surproduction des intellectuels par rapport aux besoins des professions libérales. Les intellectuels déconsidérés et peu rémunérés ont tout intérêt à se liguer contre le capitalisme et à abreuver l'opinion publique de discours contre l'argent et l'esprit d'entreprise. Ils catalysent et font précipiter l'hostilité générale contre le capitalisme. Le capitalisme se sclérose ainsi progressivement de l'intérieur, pour des raisons sociales et politiques, au fur et à mesure que des majorités démocratiquement élues choisissent de mettre en place une économie_planifiée accompagnée d'un système d'état-providence et de restriction des entrepreneurs. Le climat intellectuel et social nécessaire à l'esprit d'entreprise et d'innovation, et donc à l'apparition d'entrepreneurs, décline et finit par être remplacé par une forme ou une autre de socialisme, encore plus sclérosant. Les gouvernements ont alors notamment tendance, pour être populaires, à développer l'« état fiscal » et à transférer le revenu des producteurs vers les non-producteurs, décourageant l'épargne et l'investissement au profit de la consommation, ce qui crée une pression inflationniste croissante. Dans toutes décisions, les gouvernements démocratiquement élus ont alors tendance, pour garantir leur réélection, à privilégier le court terme au détriment du long terme.

Il est mort en 1950, c'est quand même fou d'avoir pu prédire aussi justement ce qui s'est passé dans les pays européens ces dernières décennies.

Lien vers le commentaire
Les intellectuels déconsidérés et peu rémunérés ont tout intérêt à se liguer contre le capitalisme et à abreuver l'opinion publique de discours contre l'argent et l'esprit d'entreprise.

ça confirme ce que je pense sur "pourquoi les intellectuels sont majoritairement de gauche", parce qu'ils sont plutôt mis de coté par ce système. C'est flagrant à l'EHESS, c'était déjà flagrant quand j'étais à l'ULB. C'est un peu la logique "si vous ne nous reconnaissez pas dans l'amour, vous nous reconnaîtrez dans la haine"

Lien vers le commentaire

ça confirme ce que je pense sur "pourquoi les intellectuels sont majoritairement de gauche", parce qu'ils sont plutôt mis de coté par ce système. C'est flagrant à l'EHESS, c'était déjà flagrant quand j'étais à l'ULB. C'est un peu la logique "si vous ne nous reconnaissez pas dans l'amour, vous nous reconnaîtrez dans la haine"

Oui ils sont plutôt mis de coté par ce système car ils sont trop nombreux par rapport à la demande.Et comme par hasard dans le pays le plus socialiste d'Europe, la France, les études universitaires en sciences humaines sont totalement gratuites et il n'y a aucun numerus clausus.CQFD.(je ne sais pas si c'est la même chose en Belgique).

Lien vers le commentaire

Oui ils sont plutôt mis de coté par ce système car ils sont trop nombreux par rapport à la demande.Et comme par hasard dans le pays le plus socialiste d'Europe, la France, les études universitaires en sciences humaines sont totalement gratuites et il n'y a aucun numerus clausus.CQFD.(je ne sais pas si c'est la même chose en Belgique).

C'est pareil en Belgique.

En fait, et je vais essayer de ne pas défendre ma paroisse, c'est plus compliqué que ça. Trop nombreux à l'entrée (à l'ulb, l'an dernier, c'est 450 étudiants en sociologie-anthropologie en Ba1 !!!!). Beaucoup abandonnent, d'autres se recyclent (études européennes, sc. po, sc. éco, … pas mal au final font quelque chose de plus "professionnalisant"). Mais on est encore pas mal a s'obstiner pour devenir chercheur (environ 5% du "stock" de départ).

Si c'est vrai qu'on est bien trop au début, dans la recherche elle même, honnêtement, non. On est débordé par le boulot, l'encadrement est rare voir inexistant et la masse de travail est infinie. Et contrairement a ce qu'on pourrait penser, il n'y a pas d'argent et, comme le veut la formule, c'est 1/3 du temps passé a chercher un financement.

Je suppose que c'est pareil ailleurs ceci dit.

Le truc c'est que, du moins en sciences sociales et je suppose que c'est pareil pour la philo, on est in-foutu de faire comprendre à quoi on sert. Et le débat est très difficile à faire passer dans le grand public, surtout que chaque fois qu'on voit un sociologue, ou assimilé, à la télévision, ce qui reste un excellent moyen de diffuser notre travail, il parle 3 minutes, doit faire un rapide résumé de l'idée a un point tel qu'elle est edulcorée, voir fausse et souvent ne dépasse que rarement le "sens commun", d'ou l'idée que ça ne sert à rien. C'est en tout cas ce que je me dis quand je vois un type du genre dans ma téloch.

Comment concilier, de plus ce travail avec le capitalisme ? Regarde moi, ça fait 2 ans que je bosse sur la mémoire de l'esclavage au sud-Bénin, dans ce qu'on appelle "l'intimité lignagère", en gros, j'ai été vivre dans des familles où se côtoient des lignages anciennement esclaves et les lignagnes anciennement maîtres. ça n'a jamais été fait avant moi, sauf au Cameroun en 2004 (par Nicolas Argenti). C'est un sujet, bon déjà passionnant, mais surtout qui permet d'éclairer toute la politique du Bénin, dont les derniers mouvements en date, et toutes les stratégies misent en oeuvre par les populations locales. L’intérêt de ce genre d'étude pour la compréhension de l'Afrique de l'Ouest aujourd'hui est important.

Mais pour le capitalisme ? Peanuts, nada, nothing, rien en fait. Alors, au bout du compte, même si je pense que Boudon à largement raison (pour rebondir sur Diablo) dans son ouvrage, tu as tout simplement deux sphères qui n'entrent pas en communication, voir pire, qui se font la guerre. Les capitalistes y voient des gens inutiles qui dépensent de l'argent sans en ramener, les anthropologues y voient des "machines" (au sens "pas humain ces gens là") uniquement intéressées par le pognon. Pire, la plupart des anthropologues, sociologues, bossent avec des gens en marge du système (que ça soit les exclus ou les ptit n'Africains) et/ou dans des régions ou l'on ne voit que les dégats du capitalisme, rien du positif. Alors, du coup, peuvent pas s'aimer. Bien que les deux points de vue soient (très) caricaturaux.

Lien vers le commentaire
C'est pareil en Belgique.

En fait, et je vais essayer de ne pas défendre ma paroisse, c'est plus compliqué que ça. Trop nombreux à l'entrée (à l'ulb, l'an dernier, c'est 450 étudiants en sociologie-anthropologie en Ba1 !!!!). Beaucoup abandonnent, d'autres se recyclent (études européennes, sc. po, sc. éco, … pas mal au final font quelque chose de plus "professionnalisant"). Mais on est encore pas mal a s'obstiner pour devenir chercheur (environ 5% du "stock" de départ).

Si c'est vrai qu'on est bien trop au début, dans la recherche elle même, honnêtement, non. On est débordé par le boulot, l'encadrement est rare voir inexistant et la masse de travail est infinie. Et contrairement a ce qu'on pourrait penser, il n'y a pas d'argent et, comme le veut la formule, c'est 1/3 du temps passé a chercher un financement.

Je suppose que c'est pareil ailleurs ceci dit.

OK donc a priori il n'y a pas trop de docteurs car la sélection se fait au fur et à mesure.Mais toujours est-il que sélectionner les étudiants à l'entrée de l'université permettrait de réduire considérablement le taux d'échecs pour les premières années ce qui ne serait pas une mauvaise chose.

Le truc c'est que, du moins en sciences sociales et je suppose que c'est pareil pour la philo, on est in-foutu de faire comprendre à quoi on sert. Et le débat est très difficile à faire passer dans le grand public, surtout que chaque fois qu'on voit un sociologue, ou assimilé, à la télévision, ce qui reste un excellent moyen de diffuser notre travail, il parle 3 minutes, doit faire un rapide résumé de l'idée a un point tel qu'elle est edulcorée, voir fausse et souvent ne dépasse que rarement le "sens commun", d'ou l'idée que ça ne sert à rien. C'est en tout cas ce que je me dis quand je vois un type du genre dans ma téloch.

Oui c'est le problème à la télévsion, on est obligé de vulgariser et de simplifier à l'extrême et c'est valable pour toutes les disciplines: sciences, économie…

Comment concilier, de plus ce travail avec le capitalisme ? Regarde moi, ça fait 2 ans que je bosse sur la mémoire de l'esclavage au sud-Bénin, dans ce qu'on appelle "l'intimité lignagère", en gros, j'ai été vivre dans des familles où se côtoient des lignages anciennement esclaves et les lignagnes anciennement maîtres. ça n'a jamais été fait avant moi, sauf au Cameroun en 2004 (par Nicolas Argenti). C'est un sujet, bon déjà passionnant, mais surtout qui permet d'éclairer toute la politique du Bénin, dont les derniers mouvements en date, et toutes les stratégies misent en oeuvre par les populations locales. L’intérêt de ce genre d'étude pour la compréhension de l'Afrique de l'Ouest aujourd'hui est important.

Je ne doute pas que cela soit intéressant et je ne fais partie de ceux qui considèrent les sciences sociales comme inutiles.

Mais pour le capitalisme ? Peanuts, nada, nothing, rien en fait. Alors, au bout du compte, même si je pense que Boudon à largement raison (pour rebondir sur Diablo) dans son ouvrage, tu as tout simplement deux sphères qui n'entrent pas en communication, voir pire, qui se font la guerre. Les capitalistes y voient des gens inutiles qui dépensent de l'argent sans en ramener, les anthropologues y voient des "machines" (au sens "pas humain ces gens là") uniquement intéressées par le pognon. Pire, la plupart des anthropologues, sociologues, bossent avec des gens en marge du système (que ça soit les exclus ou les ptit n'Africains) et/ou dans des régions ou l'on ne voit que les dégats du capitalisme, rien du positif. Alors, du coup, peuvent pas s'aimer. Bien que les deux points de vue soient (très) caricaturaux.

Attention tu est entraint de devenir socialiste :dentier: : le capitalisme ne fait pas de dégâts bien au contraire: le problème en Afrique et dans les régions pauvres du monde c'est justement l'abscence de capitalisme (qui ne peut pas se développer car l'état n'assume pas correctement ses fonctions régaliennes).Si le capitalisme faisait des dégâts il faudrait l'interdire mais ce n'est pas le cas.

Lien vers le commentaire

OK donc a priori il n'y a pas trop de docteurs car la sélection se fait au fur et à mesure.Mais toujours est-il que sélectionner les étudiants à l'entrée de l'université permettrait de réduire considérablement le taux d'échecs pour les premières années ce qui ne serait pas une mauvaise chose.

Selon moi, ce n'est pas aussi simple, je l'ai déjà exprimé ailleurs, mais bon, c'est -peut-être- un débat sans fin. Il y a une telle différence entre le secondaire et l'université, et une différence encore plus grande entre les premières années et les master, je ne pense pas, très sincèrement, qu'un tri avant soit la panacée. Le tri en cours de route est à mon avis meilleur car certains se révèlent en cours de route (moi par exemple), d'autres abandonnent, d'autres changent, d'autres se rendent compte qu'il ne sont pas fait pour ça, …

Oui c'est le problème à la télévsion, on est obligé de vulgariser et de simplifier à l'extrême et c'est valable pour toutes les disciplines: sciences, économie…

C'est vrai que c'est valable pour tout, je vois mal une discution en philo à la télé (ça existe sur ARTE, je ne sais plus son nom, le présentateur et un intellectuel discutent en marchant, comme les Grecs. C'est pas mal d'ailleurs, mais soporifique à souhait)

Je ne doute pas que cela soit intéressant et je ne fais partie de ceux qui considèrent les sciences sociales comme inutiles.

Merci, mais j'ai déjà entendu l'inverse. Et à décharge, quand j'entends ou je lis certains, il y a de quoi qu'on se demande à quoi ils servent.

Attention tu est entraint de devenir socialiste :dentier: : le capitalisme ne fait pas de dégâts bien au contraire: le problème en Afrique et dans les régions pauvres du monde c'est justement l'abscence de capitalisme (qui ne peut pas se développer car l'état n'assume pas correctement ses fonctions régaliennes).Si le capitalisme faisait des dégâts il faudrait l'interdire mais ce n'est pas le cas.

Non, bien sur, ce n'est pas le capitalisme qui fait des dégâts, c'est ce que je les gens en font. C'est comme pour tout. J'avais en tête les pratiques du genre, c'est Shell je pense, qui déverse des quantités astronomiques de pétrole dans la nature au Nigéria (les fameux lacs pollués), les populations locales en souffrent énormément, bien sur, sans compter la nature. Quand tu bosses là, c'est compliqué de tenir un discours autre que "le capitalisme c'est mal". A titre personnel, je le comprend tout à fait, bien qu'ils se trompent, et que ce qui est en cause, ce n'est pas le capitalisme mais bien l'irresponsabilité de la compagnie. Et le libéralisme entend qu'on soit responsable, ergo, ce type de pratique est dénoncée par les libéraux, du moins en théorie. Mais je te promet que faire passer ce discours en colloque ou séminaire, c'est s'assurer de se mettre tout le monde dos, chose risquée (nécessité du capital social, toussa toussa, petit milieu hein !).

Les gens ayant fait de la sociologie que je vois en entreprise, ils sont soit aux RH, soit au marketing, côté quali.

C'est effectivement la porte de sortie par excellence, qui sera d'ailleurs peut-être la mienne un jour.

Lien vers le commentaire
Non, bien sur, ce n'est pas le capitalisme qui fait des dégâts, c'est ce que je les gens en font. C'est comme pour tout. J'avais en tête les pratiques du genre, c'est Shell je pense, qui déverse des quantités astronomiques de pétrole dans la nature au Nigéria (les fameux lacs pollués), les populations locales en souffrent énormément, bien sur, sans compter la nature. Quand tu bosses là, c'est compliqué de tenir un discours autre que "le capitalisme c'est mal". A titre personnel, je le comprend tout à fait, bien qu'ils se trompent, et que ce qui est en cause, ce n'est pas le capitalisme mais bien l'irresponsabilité de la compagnie. Et le libéralisme entend qu'on soit responsable, ergo, ce type de pratique est dénoncée par les libéraux, du moins en théorie. Mais je te promet que faire passer ce discours en colloque ou séminaire, c'est s'assurer de se mettre tout le monde dos, chose risquée (nécessité du capital social, toussa toussa, petit milieu hein !).

Oui effectivement le capitalisme ne fait pas de dégâts tant que les droits de chacun sont respectés, et là encore le problème c'est l'abscence de justice et d'état de droit.

Lien vers le commentaire

Le truc c'est que, du moins en sciences sociales et je suppose que c'est pareil pour la philo, on est in-foutu de faire comprendre à quoi on sert. Et le débat est très difficile à faire passer dans le grand public, surtout que chaque fois qu'on voit un sociologue, ou assimilé, à la télévision, ce qui reste un excellent moyen de diffuser notre travail, il parle 3 minutes, doit faire un rapide résumé de l'idée a un point tel qu'elle est edulcorée, voir fausse et souvent ne dépasse que rarement le "sens commun", d'ou l'idée que ça ne sert à rien. C'est en tout cas ce que je me dis quand je vois un type du genre dans ma téloch.

Bizarre, tu ne passais pourtant pas à la télé quand tu as prétendu que "les royaumes africains du 17 éme siècle n'avaient rien à envier à l'Europe du point de vue du développement".

Lien vers le commentaire
Invité rogermila

C'est quand même dommage que tu ais coupé le passage où il parlait de la gabegie financière pour l'organisation des Jeux Olympiques d'Athènes.

Avec ton résumé ça donne l'impression que c'est le peuple (parce qu'il était trop assisté qui est responsable) alors qu'il n'existe pas de RMI ni de RSA en Grèce .Tu occultes complètement le passage sur la corruption des milieux affairistes.

Lien vers le commentaire

Bizarre, tu ne passais pourtant pas à la télé quand tu as prétendu que "les royaumes africains du 17 éme siècle n'avaient rien à envier à l'Europe du point de vue du développement".

Sauf que tu arranges la phrase a ta sauce. Je n'ai pas parlé de dvp, j'ai dit qu'ils n 'avaient rien à y envier (en terme de structures sociales, politiques, religieuses ou économique ou intellectuelles). C'était pas des ânes bâtés comme tu le prétends. Et je ne fais que citer les commentateurs de l'époque, qui étaient en relations commerciales avec les dit royaumes.

Lien vers le commentaire

Au fait : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ifPq6oUIGgUqXxUYeDdp1ZZ0W-yw?docId=CNG.74e89df46695bedf803816438e376d4f.161

Fabriquer la monnaie, éviter la panique: mode d'emploi pour sortir de l'euro

Comment ressusciter les pesetas, les drachmes ou les lires ? Le scénario, même s'il reste perçu comme "de la science-fiction", n'est plus tabou pour les économistes, qui imaginent son déroulé concret, où la priorité serait d'éviter la panique de la population.

Eh, mais tout va super bien. ça glisse au pays des merveilles, tout ça, hein.

Lien vers le commentaire

Oui. Il y aura monétisation.

Je l'ai déjà dit ici et ailleurs des douzaines de fois. Il n'y a que 2 façons de sortir de ces monceaux de dettes. Deux façons seulement. Aucune autre.

- la monétisation : on noie les dettes dans le papier.

- le défaut pur & simple et le haircut. On a vu ce que ça donnait avec la Grèce.

(la troisième façon, celle dont personne ne veut entendre parler, c'est la guerre, mais c'est juste une façon de repousser les deux précédentes).

Plus ça va, et plus je pense que nous aurons un peu des deux premières (plus de la première que de la seconde en tout cas), et la troisième est une proba ouverte de moins en moins nulle.

Lien vers le commentaire

Oui. Il y aura monétisation.

Je l'ai déjà dit ici et ailleurs des douzaines de fois. Il n'y a que 2 façons de sortir de ces monceaux de dettes. Deux façons seulement. Aucune autre.

- la monétisation : on noie les dettes dans le papier.

- le défaut pur & simple et le haircut. On a vu ce que ça donnait avec la Grèce.

(la troisième façon, celle dont personne ne veut entendre parler, c'est la guerre, mais c'est juste une façon de repousser les deux précédentes).

Plus ça va, et plus je pense que nous aurons un peu des deux premières (plus de la première que de la seconde en tout cas), et la troisième est une proba ouverte de moins en moins nulle.

Il n'y a pas eu de défaut et de haircut en grèce.

On en parle depuis 2 ans, mais pour le moment, rien, parce que les eurocrates payent, et dans la foulée, deviennent les patrons du pays.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...