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Armageddon économique ?


vincponcet

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Donc d'un côté on a une ECB et une BoJ, toute les deux dans l'impossibilité d'émettre du coupon, ou pas loin de et, côté Fed, une presque remontée des taux avec, et c'est ça qui va être intéressant à suivre, des central bank de BRICS qui vont se mettrent à dumper du Treasury par wagons entiers pour soutenir leurs monnaies nationnales. La Chine a commencé sérieusement.

 

The Numbers Are In: China Dumps A Record $94 Billion In US Treasurys In One Month

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La date n'est pas très importante (on verra bien, en l'occurrence c'est dans 3 semaines :) ) mais l'idée générale que tout le système est assez mal barré n'est quand même pas complètement farfelue.

Pour ma part, si je pensais fin du mois, c'est parce que la petite mésaventure chinoise doit se traduire, à un moment ou un autre, par des découverts et des faillites (je ne serais même pas surpris d'apprendre que les 4 ou 5 dernières explosions dans des entrepôts cachent en fait des faillites d'entreprises et des escroqueries à l'assurance), découverts et faillites qu'il va falloir solder et qui doivent rentrer dans les comptes actuellement et qui seront déclarés en fin de mois ou début du prochain (en gros).

Avec la Chine qui dumpe des bons comme un malade, les taux américains devraient remonter ce qui va gêner un peu tout ce beau monde, je pense. Bref, il y a un petit côté effet de bord & boules de neige (ou boule de gomme ?) ...

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Ca me fait penser à l'autre Martin Armstrong qui prédit le krach pour le 1er octobre avec son fameux cycle Pi.

 

 Ca me paraît une escroquerie comme truc mais Fabry semble lui donné du crédit bizarrement : http://www.historionomie.com/archives/2015/08/21/32513590.html

Fabry a un côté crank, quand même. ;)
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La date n'est pas très importante (on verra bien, en l'occurrence c'est dans 3 semaines :) ) mais l'idée générale que tout le système est assez mal barré n'est quand même pas complètement farfelue.

Pour ma part, si je pensais fin du mois, c'est parce que la petite mésaventure chinoise doit se traduire, à un moment ou un autre, par des découverts et des faillites (je ne serais même pas surpris d'apprendre que les 4 ou 5 dernières explosions dans des entrepôts cachent en fait des faillites d'entreprises et des escroqueries à l'assurance), découverts et faillites qu'il va falloir solder et qui doivent rentrer dans les comptes actuellement et qui seront déclarés en fin de mois ou début du prochain (en gros).

Avec la Chine qui dumpe des bons comme un malade, les taux américains devraient remonter ce qui va gêner un peu tout ce beau monde, je pense. Bref, il y a un petit côté effet de bord & boules de neige (ou boule de gomme ?) ...

Sauf qu'il semble que la Chine veuille nettoyer des entreprises publiques (la dernière fois ils ont licencié 30 millions de personnes) ce qui aurait tendance à me faire dire que ça va rapidement transformer une crise en croissance si c'est le cas.

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Quelqu'un peut m'expliquer en langage débile ce que c'est le Quantitative machin ? Je sens confusément que ça a à voir avec la réserve en billets des banques ou un truc comme ça, mais c'est pâteux

La Banque Centrale achète des obligations pour faire baisser les taux.

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Ah oui, je comprends un peu mieux, demain je réviserai ça. Mais je comprends pas en quoi l'inflation c'est bien... C'est pas mieux quand c'est la déflation, la baisse des prix ? Pour le consommateur, c'est cool, non ? 'fin, bon, je vais aller traîner sur wikibéral réviser un peu les fondamentaux :)

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L’inflation pour acheter des obligations d’état, c’est une forme d’imposition qui ne dit pas son nom. Ne disant pas son nom, les politiciens peuvent en user pour spolier les contribuables sans qu’ils grognent trop. Donc pour le gouvernement, l’inflation c’est très très bien.

 

Pour nous, moins.

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Ah oui, je comprends un peu mieux, demain je réviserai ça. Mais je comprends pas en quoi l'inflation c'est bien... C'est pas mieux quand c'est la déflation, la baisse des prix ? Pour le consommateur, c'est cool, non ? 'fin, bon, je vais aller traîner sur wikibéral réviser un peu les fondamentaux :)

L'inflation c'est un impôt invisible, c'est bien quand t'es l'Etat.

C'est bien quand tu as des dettes à taux fixe aussi, ça te permet de voler ton créancier. Et pour les gauchistes, c'est pas normal de rembourser ceux qui te prête de l'argent donc c'est bien.

Pour les salariés et les retraités c'est moins cool parce que leurs revenus sont quasiment fixes.

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C'est des amis du monde. Ils avaient fait une vidéo qui explique que si on de dépense tout notre argent dans la culture et qu'on se laisse mourir de faim pour vraiment tout mettre, on sera super heureux.

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Moi qui suis lecteur de son blog, je trouve même qu'il a pris le melon comme c'est pas permis... Il se la joue furieusement - et ridiculement  ? - prophète.

Notamment.
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C'est des amis du monde. Ils avaient fait une vidéo qui explique que si on de dépense tout notre argent dans la culture et qu'on se laisse mourir de faim pour vraiment tout mettre, on sera super heureux.

Le site indiqué par Nigel est un truc de gôchistes ?

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Jeudi 10 septembre, l’Organisation des Nations unies (ONU) propose au vote de l’Assemblée générale neuf principes pour la restructuration des dettes souveraines. Le respect de tels principes aurait permis d’éviter les écueils de la crise grecque, où les représentants politiques ont cédé face aux exigences des créanciers, malgré leur absurdité économique et leurs conséquences sociales désastreuses. Cette résolution de salut public, restée jusqu’à présent confinée aux instances onusiennes, doit être soutenue par les Etats européens et portée dans le débat public.

La crise grecque a montré que, faute d’un cadre politique international permettant une gestion raisonnée des dettes souveraines, et en dépit de leur caractère parfois insoutenable, un Etat seul ne peut obtenir des conditions viables pour restructurer sa dette. En pleine négociation avec les institutions de la « troïka » (Fonds monétaire international – FMI –, Banque centrale et Commission européenne), la Grèce s’est ainsi confrontée à un refus obstiné de la restructuration, à rebours des recommandations du FMI lui-même.

Il y a exactement un an à New York, l’Argentine proposait à l’ONU, avec le soutien des 134 pays du G77 [la coalition rassemblant 133 pays en développement et la Chine], de mettre en place un comité visant à établir un cadre légal international pour la restructuration des dettes souveraines.

Ce comité, appuyé par les experts de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, propose aujourd’hui aux membres de l’ONU d’adopter neuf principes devant s’imposer lors de la restructuration de dettes souveraines : la souveraineté, la bonne foi, la transparence, l’impartialité, le traitement équitable, l’immunité souveraine, la légitimité, la durabilité et la règle majoritaire.

Les États en otage

Ces dernières décennies ont vu l’émergence d’un véritable marché de la dette auquel les Etats sont désormais contraints de se soumettre. L’Argentine, à l’initiative du processus onusien, est ainsi confrontée aux fonds « vautours » depuis la restructuration de sa dette. Ces fonds ont récemment obtenu le gel de ses avoirs aux Etats-Unis par le truchement d’un tribunal américain.

Hier l’Argentine, aujourd’hui la Grèce, peut-être demain la France, tout pays endetté peut être, en dépit du bon sens, empêché de restructurer sa dette. L’adoption d’un cadre légal est une urgence pour assurer une plus grande stabilité financière en permettant à chaque Etat de sortir du dilemme entre l’effondrement de son système financier et sa mise sous tutelle.

Ces neuf principes réaffirment ainsi la prééminence du pouvoir politique, par le biais de la souveraineté des Etats, dans la conduite des politiques économiques. Ils limitent la dépolitisation du cadre financier qui, jusqu’aujourd’hui, ne laisse aucune alternative à l’austérité et prend les Etats en otage. L’ONU oppose ainsi à une gestion par le marché un traitement démocratique des dettes souveraines.

Une initiative comparable avait échoué en 2003 au FMI. Cette fois encore, le doute plane sur la position des Etats européens. Celle-ci est pourtant fondamentale pour la mise en application de cette résolution. Jusqu’ici, ils sont restés à l’écart du processus, ne soutenant pas la mise en place du comité.

Le feuilleton grec de cet été ne permet plus les tergiversations. Alors que le simulacre de négociations, qui a rythmé l’été des peuples européens, favorise les replis nationaux et la défiance à l’égard des institutions internationales, les Européens doivent placer les droits démocratiques au-dessus des lois du marché au sein de la gouvernance internationale. Nous appelons, donc, l’ensemble des Etats européens à voter en faveur de cette résolution.

[Ce texte a été publié en anglais dans The Guardian, et en grec sur le site Neotera.gr]

http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/09/08/l-europe-doit-voter-la-resolution-de-l-onu-sur-les-dettes-d-etat_4749361_3232.html#bc44hk8R5VwvHmlm.99

 

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Sauf qu'il semble que la Chine veuille nettoyer des entreprises publiques (la dernière fois ils ont licencié 30 millions de personnes) ce qui aurait tendance à me faire dire que ça va rapidement transformer une crise en croissance si c'est le cas.

Factuellement, ils ont déjà commencé à vendre des T bonds. Le nettoyage, c'est pour le moment hypothétique.
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