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Armageddon économique ?


vincponcet

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 Je suis chaud aujourd'hui^^ Cela dit, ça c'est la théorie des partisans de l'inflation qui n'est en aucun cas une obligation. 

C'est débile, ce truc.

Ils soulignent 2 tendances contradictoires de la déflation sur l'économie en affirmant que l'une l'emporte nécessairement sur l'autre, alors qu'elles vont plutôt être en équilibre.

Il disent « les prix » et « les salaires » alors qu'en fait ce sont des prix et des salaires qui vont baisser tout comme des prix et des salaires montent durant l'inflation.

Concernant le NewDeal qu'ils présentent comme solution miracle, le fait que cette politique est en réalité fort semblable à celle de Maduro et vu la situation au Venezuela, la conclusion ne leur saute pas aux yeux ?

Sinon, je vois qu'à un moment, ils soulignent la baisse des recettes fiscales, il est donc compréhensible qu'un journal subventionné soit contre la déflation.

 

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Article vers lemonde.fr

 

Encore un bousin ridicule de l'ONU

 

Un certain nombre de gouvernements, tels l'Argentine, pleurnichent parce que personne ne veut leur prêter pour acheter des Bonds de juridiction locale.

 

Du coup, ils ont choisi une autre juridiction, libellé des clauses n'importe comment, et ils sont tous emmerdés parce uqe les juges US ne sont pas sensibles aux charmes vénénéneux de Christina K.

 

Idéalement on pourrait en tirer des conclusions, voire des standards ISDA incluant des clauses d'accord majoritaires, ou un bond callable. Le coeur du problème reste que les états veulent le beurre (pouvoir emprunter avec des conditions accordées à un pret relevant d'une juridiction de confiance) et l'argent du beurre (pouvoir faire défaut comme ca les arrange, unilatéralement). On rajoute la dessus une petite pincée d'énervement de la part des pays émergents (Chine, empire du Milieu, Chine,  ....) sur le caractère très anglo-saxon des standards internationaux.

 

Je toruve que le sujet n'a rien d'anecotique, il s'agit ni plus ni moins que de savoir si la propriété privée est opposable à l'Etat

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Je suis chaud aujourd'hui^^ Cela dit, ça c'est la théorie des partisans de l'inflation qui n'est en aucun cas une obligation.

Moui, en fait, tout ce système catastrophiste repose sur les hypothèses suivantes :

- La baisse des prix n'engendrera pas suffisamment de hausse immédiate de la consommation pour pallier les éventuels reports d'achats

- Les reports d'achat existent bel et bien, hypothèse maintes fois réfutée par tous les marchés où les prix baissent rapidement régulièrement (celui de l'informatique, par exemple) et par la logique élémentaire (un lave-linge pète, on ne va pas attendre deux ans que les prix remontent pour le remplacer, seule une petite partie de la consommation pourrait être affectée).

- La hausse durable de la consommation des ménages qui épargnent ne compensera pas le phénomène précédent.

En fait, il y a de fortes chances qu'après quelques mois de déflation, il y ait un rebond qui causera de l'inflation. Pas besoin de la BCE dont la politique sera, au mieux, useless.

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Tout à fait. La déflation c'est la théorie selon laquelle les gens se laissent mourir de faim pour économiser deux centimes sur un sandwich dans un monde où la plupart des gens préfèrent payer leur baguette 10 centimes de plus plutôt que de marcher au bout de la rue.

  • Yea 6
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 Je suis chaud aujourd'hui^^ Cela dit, ça c'est la théorie des partisans de l'inflation qui n'est en aucun cas une obligation.

 

GUido Hulsmann :

A la vérité, la déflation est devenue le bouc émissaire de la profession d’économiste. Elle n’est pas étudiée, mais ridiculisée. Après un siècle de propagande inflationniste, on assiste à un consensus presque absolu sur le sujet%5B6%5D. Où que l’on se tourne, la déflation est toujours présentée en termes négatifs, et l’auteur s’empresse de poser la lutte contre la déflation comme le B A BA de la gestion de l’économie. Des économistes qui, par ailleurs, sont en désaccord sur tout, peuvent enfin trouver un terrain d’entente et condamner d’une seule voix la déflation. A leurs yeux, la déflation est condamnable, et la question est si limpide qu’il n’est pas utile d’en débattre. Les bibliothèques de nos universités sont remplies de livres qui coupent les cheveux en quatre au sujet du chômage, des cycles économiques, etc. On n’y trouve pratiquement jamais une monographie sur la déflation. Sa condamnation n’est jamais mise en question%5B7%5D.

http://www.institutcoppet.org/2011/08/15/guido-hulsmann-deflation-et-liberte-2008
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Pas sur que ceux qui ont du paper soient interressé par les barres d'or. Et je ne suis pas sur que les contrats sur l'or ne concernent que les barres d'or (qui se fondent).

Ce serait intéressant le même graphique pour d'autres commos. Comme le pétrole.

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:lol: c'est censé être simple ça ? Moi je suis la femme à Raymond, tu sais, sauf que j'ai de mauvaises fréquentations libérales

Plus simple encore: c'est une version sophistiquée de la bonne vieille planche à billet où la banque nationale imprimait des billets de banque pendant la nuit pour inonder le marché de liquidités. L'inconvénient c'est que ça se voyait vraiment trop et au bout d'un moment les gens devaient faire leur courses avec une brouette, tandis que la banque devait ajouter des zéros à un rythme de plus en plus soutenu.

 

La BCE n'imprime pas de billets, ce sont des jeux d'écriture qui font qu'elle va prendre dans son bilan les sommes qu'elle prêtent aux banques des membres de l'UE. C'est un peu plus sophistiqué, mais c'en n'est pas moins con :)

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Via le PSPP ( Le programme d'achat de titre public de la BCE ) les banques centrales nationales ont déjà acheté presque 300 milliards de titre public depuis le début du programme. Pour la fRance c'est 8 milliards par mois ( 53 milliards au total ) qui vont financer la CADES,SNCF, Caisse des dépôts et consignations, l'agence française de Développement, la Sécu, la BPI, l'UNEDIC et même la gestion public des autoroutes ! Enfaites il y a beaucoup de trucs français dans la liste.

 

https://www.ecb.europa.eu/mopo/implement/omt/html/index.en.html

 

https://www.ecb.europa.eu/mopo/implement/omt/html/pspp.en.html

 

 

 

 

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Une des excuses du QE est que ça permet de financer l'investissement (générateur de croissance).

La liste est plutôt cohérente avec ce principe sauf quelques exceptions (d'un point de vue étatiste), mais parler d'investissement pour la Sécu et l'assurance chômage c'est ce que l'on appelle se foutre de la gueule du monde.

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Une des excuses du QE est que ça permet de financer l'investissement (générateur de croissance).

La liste est plutôt cohérente avec ce principe sauf quelques exceptions (d'un point de vue étatiste), mais parler d'investissement pour la Sécu et l'assurance chômage c'est ce que l'on appelle se foutre de la gueule du monde.

 

T'as pas compris. Ce n'est pas la BCE qui va financer la croissance directement mais les banques et pour ça la BCE achète les titres publics pour que les banques investissent dans les titres risqués. La BCE appelle à réduire les déficits publics et pas aux États d'investir dans la croissance. Ils disent assez de conneries comme ça pour ne pas en inventer. C'est pour ça que c'est bien moins inflationniste (+ le fait que c'est sur le marché secondaire et qu'il y a quand même une trajectoire de réduction des déficits) mais plutôt boom et burstist.

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Ils disent dans le chapeau que la BCE n'achète que des titres publics et que pour investir reellement il faudrait qu'elle achète des titres d'entreprise ce qu'elle ne fait pas, Dieu merci.

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Le Brésil sonné par la dégradation de sa note financière
Le pays est désormais classé BB+ par Standard & Poor’s. Un camouflet pour le gouvernement, qui peine à redresser la situation budgétaire, sur fond de crise politique.

Cueillie à froid. La présidente Dilma Rousseff venait à peine d’accorder une interview à un quotidien local quand la décision de l’agence Standard & Poor’s de dégrader la note de crédit du Brésil à la catégorie spéculative a été annoncée mercredi soir. Imperturbable, la chef de l’Etat brésilienne ajoute alors que « le gouvernement brésilien va continuer à travailler pour améliorer la mise en œuvre de la politique budgétaire », qui manque de crédibilité aux yeux des investisseurs. Elle s’est dite prête à prendre des mesures pour obtenir un excédent primaire de 0,7 % du PIB en 2016 contre le déficit de 0,5 % du PIB envisagé.

Douche froide également pour Joaquim Levy, son ministre des Finances, tout juste de retour d’une réunion de l’OCDE à Paris. Cruel désaveu pour celui qui s’était fixé l’objectif, précisément, de préserver le fameux « investment grade », sorte de certificat de bon payeur décerné par les agences de notation. Une distinction obtenue par le Brésil en 2007, et qu’il conserve encore auprès des agences Moody’s et Fitch.

Standard & Poor’s ne cache pas avoir perdu patience après les révisions successives (à la baisse) des objectifs budgétaires. Après avoir promis un excédent primaire (avant paiement des intérêts de la dette) de 2 % du PIB l’an prochain, la prévision a ensuite été corrigée à 0,7 % du PIB, en raison des difficultés à faire approuver les mesures d’austérité par le Congrès. Finalement, le projet de loi de finances récemment envoyé au Congrès envisage un déficit équivalent à 0,5 % du PIB. Difficile dans ces conditions d’envisager une stabilisation de la dette, qui pourrait atteindre 70 % du PIB. Pour beaucoup, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

« En dépit de son talent reconnu, de ses capacités et de son dévouement personnel incontestable, le ministre des Finances a perdu une bataille de la plus haute importance, estime Alberto Ramos, chef économiste de Goldman Sachs pour l’Amérique latine. Et le marché va probablement se demander si les défis budgétaires peuvent encore être relevés. »

A l’ouverture des marchés jeudi, le dollar a ainsi enregistré une forte hausse de 2,5 %, ce qui a provoqué une intervention de la banque centrale pour enrayer le déclin du real.

« Une dynamique tendue »

Standard & Poor’s s’interroge en outre sur les divisions au sein du gouvernement et y décèle un « manque de conviction » en relation avec la politique budgétaire, ce qui ne manque pas d’ébranler la confiance des investisseurs. En outre, la coalition de Dilma Rousseff est elle aussi divisée. L’agence fait état d’une « dynamique tendue » entre le PT de Dilma Rousseff et le grand parti centriste PMDB, ce qui « augure mal de l’approbation des mesures d’austérité nécessaires ». Des tensions politiques exacerbées sur fond de scandale de corruption à Petrobras, l’entreprise publique pétrolière, dans lequel sont impliqués des proches du pouvoir.

Si l’équilibre n’est pas rétabli, la note du Brésil, dont la perspective est « négative », pourrait être à nouveau dégradée par Standard & Poor’s. Reste à savoir si ce coup de semonce va renforcer la ligne orthodoxe défendue par Joaquim Levy, ou si cela va au contraire relancer les rumeurs de son éventuelle démission. Des rumeurs formellement démenties par Dilma Rousseff.

 

http://www.lesechos.fr/monde/ameriques/021319181010-le-bresil-sonne-par-la-degradation-de-sa-note-financiere-1154300.php

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J''ai lu quelque part qu'au plus fort de la crise post-lehman, le risque de contrepartie est passé à deux doigts de bloquer totalement le commerce international de conteneurs. Autrement dit, le monde est déjà passé à deux doigts de s'arrêter de tourner à cette occasion. Et sans les torrents de liquidités d'urgence de la fed, cela se serait effectivement produit.

... cela me fait penser à une (excellente) enfilade de tweets produits par Guillaume Nicoulaud sur la crise de 1929 (ou circa). De mémoire hein.

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