Aller au contenu

Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

 

 

 a mis au point un modèle informatique basé sur le nombre pi, et d’autres théories liées aux cycles, capable de prédire les tournants décisifs de la vie économique mondiale, et ce avec une précision frappante

 

 

:icon_ptdr:  :icon_pong:

Lien vers le commentaire

Plus que quelques heures avant l'effondrement. Tremblez camarades ! :lecon:

 

J'ai vu un peu sa video. Mon avis :

* Il est brillant (certains de ses investissments ont très bien marché)

* Il est paranoïaque, plutôt en mode tinfoil hat

* Je suppose qu'il l'est devenu après avoir été réellement persécuté.

Lien vers le commentaire

... et puis il prend des distances puisqu'il explique que ce n'est pas du côté des marchés qu'il faut regarder mais du reste de l'actu (en gros, il dit qu'on vient d'entrer dans la WW3 avec Poutine en Syrie). Moui. Bon, eh bien comme d'hab on verra bien.

Lien vers le commentaire

 Moué, mon avis est que le type essaye de nous entuber... Parce que bon, si c'est juste pour dire, ça va mal finir, je peux le faire tout seul. Ce qui aurait été fort, c'est d'annoncer la date. 

 

Surtout quand on regarde son ITW ou il dénonce les traders comme responsables des crises dans le monde....

Encore un pauvre ère qui s'est découvert socialo-communiste et qui veut faire le buzz. Pitoyable donc.

Lien vers le commentaire

 

http://media.swissre.com/documents/factsheet_Financial_Repression_Quarterly_Sept2015.pdf

Excellent état des lieux de Swiss Re :

The money tap continues to run,
while the costs continue to increase

 

 

La répression financière est un des sujets préférés de Swiss Re. Exemple du mois de Mars 2015. Je défends les mêmes idées donc j'adhère à leurs discours.

 

 

Swiss Re souligne le coût de la répression financière pour les assureurs Les compagnies américaines et européennes déplorent un manque à gagner de 400 milliards de dollars en raison de taux artificiellement bas.

Dans une nouvelle étude, le géant de la réassurance Swiss Re s'intéresse au concept de «répression financière» et à ses conséquences potentiellement néfastes. La Banque de France l'a défini comme englobant «l'obtention par l'État de prêts préférentiels auprès de publics nationaux captifs, le plafonnement explicite ou implicite des taux d'intérêt, la réglementation des mouvements de capitaux transnationaux et, plus généralement, le resserrement des liens entre l'État et les banques, par une participation publique explicite ou par une lourde 'pression morale'».

Pour Swiss Re, cet impact sur les marchés est «indiscutable». D'abord pour les épargnants, notamment américains. Ces derniers ont perdu 470 milliards de dollars en revenus d'intérêts nets depuis la crise financière. Ensuite, pour les assureurs eux-mêmes. Le rapport estime que les compagnies américaines et européennes ont vu s'échapper quelque 400 milliards de dollars de gains de rendement sur la même période. «Cela correspond actuellement à une 'taxe' annuelle moyenne d'environ 0,8% du total des actifs financiers, diminuant la capacité des investisseurs de long terme à orienter les fonds vers l'économie réelle», souligne Swiss Re. Avec à la clé, un risque accru pour la stabilité financière.

En comprimant artificiellement les rendements et en perturbant le fonctionnement des marchés privés, «la répression financière a un effet dissuasif pour les gouvernements chargés de traiter des dossiers prioritaires de politique publique et de faire avancer le calendrier des réformes structurelles», ajoute le document. Et plus les mesures de politique monétaire non conventionnelles se prolongeront, plus la phase de sortie sera difficile à piloter, prévient le réassureur.

Dans ces conditions, Swiss Re appelle à se saisir d'une «fenêtre d'opportunité» dans le domaine des investissements d'infrastructure. «Nous avons besoin d'une classe d'actifs négociables dans le domaine des infrastructures, de façon à ne plus dépendre du secteur public pour les investissements», insiste Guido Fürer, le directeur des investissements de Swiss Re, qui souhaite voir mis en place un «marché efficient de la dette privée d'infrastructure».

http://www.agefi.fr/articles/swiss-re-souligne-le-cout-de-la-repression-financiere-pour-les-assureurs-1352641.html

Lien vers le commentaire
  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

 

Mario Draghi, le patron de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré envisager de prendre de nouvelles mesures de stimulation monétaire afin d'atteindre l'objectif d'inflation à moyen terme.

"Si nous sommes convaincus que notre objectif pour l'inflation à moyen terme risque de ne pas être atteint, nous prendrons les mesures nécessaires", a promis Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne.

Dans une interview parue ce 31 octobre dans le quotidien italien Il Sole 24 Ore, le patron de la BCE a en outre indiqué:

"Nous allons voir si d'autres mesures de stimulation sont nécessaires. La question n'est pas tranchée."

Il n'a pas voulu préciser quels instruments de stimulation monétaire pourraient éventuellement être employés. Il n'a cependant pas écarté l'idée d'agir sur "le taux d'intérêt sur les dépôts".

Retour de l'inflation attendu mi-2016

Les prix à la consommation dans la zone euro ont baissé de 0,1% sur un an en septembre. Un niveau très inférieur à l'objectif affiché de la BCE, qui vise une hausse des prix de 2%. La BCE prévoit une évolution des prix proche de zéro, voire négative, au moins jusqu'au début de l'année prochaine.

"A compter de la mi-2016 et pendant toute l'année 2017, grâce à l'effet à retardement de la baisse des taux de change, nous nous attendons à ce que l'inflation augmente progressivement", a cependant expliqué Mario Draghi.

Parmi les risques dominants pour la croissance dans les pays de l'UE cités par le patron de la BCE figurent la dégradation de la conjoncture dans certaines économies émergentes et de la possibilité d'un ralentissement de la croissance aux Etats-Unis.

Recul des "risques de fragmentation" de L'UE

"Les prévisions de croissance mondiale ont été révisées à la baisse. Ce ralentissement n'est sans doute pas temporaire", a-t-il souligné.

Il s'est toutefois déclaré optimiste sur l'avenir de la zone euro, jugeant que "les risques de fragmentation et de redénomination ont considérablement diminué, sinon disparu". La BCE a d'ailleurs dévoilé ce samedi son chiffrage des besoins de recapitalisation des principales banques grecques.

Depuis mars, afin de stimuler l'économie, la BCE achète déjà pour 60 milliards d'euros d'actifs par mois, essentiellement des obligations souveraines. Ce programme s'applique en principe jusqu'en septembre 2016.

Une décision attendue le 3 décembre

A l'issue de la dernière réunion de politique monétaire, le 22 octobre, Mario Draghi a déjà annoncé que la BCE envisageait de nouvelles mesures de soutien, laissant entendre que des décisions pourraient être annoncées dès la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs, le 3 décembre.

Il a précisé que le débat portait entre autres sur la possibilité d'une nouvelle réduction du taux de la facilité de dépôt, actuellement fixé à -0,20%.

 

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/le-patron-de-la-bce-pret-a-prendre-les-mesures-necessaires-pour-stimuler-la-croissance-518547.html

 

Lien vers le commentaire

 

En mauvaise passe, Standard Chartered va supprimer 15.000 emplois

Souffrant de l’essoufflement économique de la Chine, où elle est implantée, la banque britannique a annoncé une levée de capital et la suppression de 15.000 emplois.

« L’environnement dans nos marchés reste incertain et notre performance récente est décevante », estime Bill Winters, le nouveau directeur général de Standard Chartered arrivé en juin . Face à cette situation, la banque britannique a annoncé mardi la suppression de 15.000 emplois et la levée de 5,1 milliards de dollars de capital.

Ces suppressions d’emplois font partie d’un vaste plan de restructuration qui va coûter environ 3 milliards de dollars, indique la banque dans un communiqué . Plus de la moitié de ces coûts de restructuration proviendront de pertes potentielles relatives « à la liquidation d’actifs », le reste émanant de « coûts potentiels de licenciements », avec la suppression prévue d’environ 15.000 emplois, ajoute Standard.

 

Standard Chartered, qui concentre son activité sur l’Asie et les marchés émergents, connaît une mauvaise passe après des années de croissance. Elle souffre notamment de l’essoufflement économique chinois. La banque a enregistré une perte avant impôt inattendue de 139 millions de dollars au troisième trimestre, contre un bénéfice net de 1,53 milliard un an plus tôt. Cette perte s’explique en particulier par « les conditions difficiles régnant dans les marchés clé du groupe, notamment la baisse des cours des matières premières et l’impact plus large du ralentissement économique chinois », justifie la banque dans son communiqué.

Chute de 18,4 % du chiffres d’affaires

Le chiffre d’affaires a chuté de 18,4% à 3,682 milliards de dollars, tandis que les pertes pour dépréciations sont passées de 536 millions à 1,23 milliard de dollars. Après cette levée de fonds de 5,1 milliards, la banque compte porter son objectif de réduction des coûts à 2,9 milliards de dollars entre 2015 et 2018. Elle a également fait savoir qu’aucun dividende final ne serait distribué cette année.

L’appel au marché, le premier de Standard Chartered en cinq ans, est lancé dès ce mardi au prix de 465 pence par action, soit une décote de 35% par rapport au cours de clôture de la veille à Londres. Deux nouvelles actions seront émises pour sept existantes. Le fonds singapourien Temasek Holdings, premier actionnaire de la banque avec 15,8% du capital, s’est engagé à souscrire au prorata de ses parts. « Il y a encore beaucoup à faire mais au moins le chemin est clairement tracé », a déclaré Hugh Young, directeur général d’Aberdeen Asset Management - le deuxième actionnaire du groupe - dans un courriel.

Standard Chartered a survécu à la crise financière commencée en 2008 sans aides publiques, mais sa croissance est affectée depuis quelque temps par le ralentissement de marchés émergents en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient, où elle réalise environ 90% de ses bénéfices. La banque a également payé de lourdes amendes aux Etats-Unis pour non respect de ses engagements en matière de blanchiment d’argent et pour violations des sanctions contre certains pays comme l’Iran.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/021450007548-en-mauvaise-passe-standard-chartered-veut-lever-51-milliards-de-dollars-1171728.php?wvczLfRpApgChOko.99

 

Lien vers le commentaire
  • 3 weeks later...

 

Le président de la BCE a tenu vendredi 20 novembre un discours musclé où il a reconnu l'insuffisance de la croissance et de l'inflation en zone euro. Une action forte le 3 décembre de la BCE semble désormais inévitable.

Mario Draghi n'a pratiquement laissé aucun doute ce vendredi 20 novembre lors d'un discours devant le congrès bancaire européen à Francfort : lors de la prochaine réunion de politique monétaire, le 3 décembre prochain, la BCE musclera davantage sa politique d'assouplissement monétaire. Le président de la Banque centrale a prévenu que « tout l'éventail des instruments disponibles » serait, dans ce cas, étudié.

[..]

Mario Draghi a promis que le conseil des gouverneurs de la BCE allait « évaluer en détail la force et la persistance des facteurs qui ralentissent le retour à une inflation de 2 %. » Et d'ajouter qu'elle « fera ce qu'elle doit rapidement » pour remplir sa mission. Deux actions ont été évoquées : « ajuster » le QE « en taille, dans sa composition et dans sa durée » et réduire le taux de dépôt de la BCE, déjà négatif à -0,2 % « pour augmenter la vélocité de la circulation des réserves bancaires. »

Reste à savoir si Mario Draghi agira sur les tableaux, ou sur un des deux le 3 décembre. L'allongement de 6 mois du QE est fort probable, ce qui en renforcera la taille mécaniquement. Y aura-t-il de surcroît une augmentation du rythme de rachat actuellement fixé à 60 milliards d'euros ? C'est possible, mais les titres à racheter pourraient être de plus en plus rares. Faudra-t-il alors élargir les titres rachetés, notamment au secteur privé ? Oui, mais la « neutralité » du marché risque de devenir illusoire et, surtout, ce marché des obligations privées ne concerne guère les PME. Le QE est un outil utile, mais c'est un outil incomplet et qui ne peut régler tous les problèmes. Sans perspectives d'investissement, son effet est nécessairement faible.

Réduire encore le taux de dépôt

Quant à la baisse du taux de dépôts, il semble que la BCE soit désormais convaincue qu'elle peut aller plus loin que le niveau actuel. L'expérience danoise et suisse, où ce taux est à - 0,75 % sans provoquer d'effets secondaires négatifs l'a sans doute convaincue. Mais plus on s'enfonce en terrain négatif, plus on prend de risques. Il en existe au moins deux : les taux négatifs vont peser sur un secteur financier déjà peu vaillant et, si les banques « reportent » sur l'épargne ces taux négatifs, il y a un danger que les agents économiques préfèrent in fine l'argent liquide aux dépôts bancaires.

[..]

Reste que ces deux mesures auront un impact sur le taux de change, au moment même où la Fed semble se préparer à remonter ses taux. L'euro devrait baisser, mais la baisse précédente montre que l'impact du change, s'il n'est pas négligeable n'est ni suffisant, ni assez durable.

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/mario-draghi-pret-a-faire-ce-qu-il-doit-et-a-le-faire-vite-524187.html

 

Lien vers le commentaire
  • 2 weeks later...

 

Comment Mario Draghi a anesthésié les « faucons » Le président de la BCE impose sa stratégie en s'appuyant sur un état-major resserré, et en influençant les marchés.

La photo de famille est un peu triste. Comme toutes les photos officielles sans doute. Pourtant le cliché des membres du Conseil des gouverneurs présenté sur le site de la Banque centrale européenne (BCE) semble en phase avec l'atmosphère qui règne au sein de l'institution en charge du destin de l'euro. Depuis que Mario Draghi est arrivé, l'exercice du pouvoir est devenu plus solitaire. A l'image de son président, «  assez peu ouvert au dialogue et moins soucieux que son prédécesseur, Jean-Claude Trichet, d'obtenir un consensus  », affirment plusieurs observateurs.

Draghi semble décider seul

De fait, Mario Draghi semble décider seul de la marche à suivre. Seul ou plutôt avec un petit état-major, composé en premier lieu de l'économiste en chef Peter Praet ( «  prophète de la stagnation séculaire  », selon Frederik Ducrozet, chez Pictet), du vice-président, Vitor Constancio, et du Français en charge de l'international et des marchés, Benoît Coeuré, bien que celui-ci ait récemment un peu pris ses distances.

La manière de procéder de Mario Draghi ? Mettre ses collègues devant le fait accompli, en faisant des promesses devant les micros du monde entier, tout en sachant que certains membres du Conseil (ceux des pays du Nord) y seront opposés. Une stratégie testée lors de la réunion de Jackson Hole à l'été 2014 et reconduite en octobre dernier, à Malte, quand il a fait comprendre que la Banque centrale allait renforcer ses interventions lors de la réunion du 3 décembre. Une fois l'idée lancée, impossible de reculer sous peine de provoquer un violent choc sur les marchés financiers. Le piège est imparable.

La méthode Draghi a donc de quoi agacer les « faucons » (partisans d'une moindre intervention de la BCE). «  Ils se plaignent de ne pas être entendus, indique Gilles Moec chez BofA Merrill Lynch. De fait,  les marchés n'écoutent que Draghi.  » Une réalité terriblement frustrante qui semble «  avoir finalement entraîné leur capitulation  », analyse Frederik Ducrozet. En témoignerait le silence actuel du plus connu d'entre eux, Jens Weidmann, à la tête de la Bundesbank. «  Il n'y a même plus vraiment de tensions à la BCE, juste une absence de dialogue, une forme de guerre froide  », poursuit l'économiste de Pictet.  Gilles Moec propose une autre lecture  : «  Il y a peut-être moins de vrais faucons à la BCE qu'on ne le croit. Certains doivent ajuster leur communication à leur opinion publique, tout en sachant très bien que cela ne changera rien aux décisions de politique monétaire. »

 

http://www.lesechos.fr/journal20151203/lec1_monde/021527231795-comment-mario-draghi-a-anesthesie-les-faucons-1181123.php

Lien vers le commentaire
 

Le gouverneur de la Bundesbank mange son chapeau, mais ça n'empêche pas l'extrême-droite et l'extrême-gauche de crier que l'Allemagne exerce une dictature sur l'Europe...

Lien vers le commentaire

 

Dans le détail, Mario Draghi, le président de l’institut de Francfort, a dévoilé trois mesures principales : la baisse du taux de dépôt de -0,2 % à -0,3 %, l’extension du programme de rachat de dettes publiques et privées (l’assouplissement quantitatif) de septembre 2016 à mars 2017, voire au-delà si nécessaire, et l’inclusion dans ce programme de nouveaux titres de dettes, à savoir des titres de dettes de collectivités locales et régionales de la zone euro.

 http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/12/03/la-bce-deploie-de-nouvelles-armes-pour-relancer-la-croissance-europeenne_4823515_3234.html#u5pxHM3xfdUTeKOq.99

 

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...