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Obama Presidency


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C'est d'ailleurs, fondamentalement, ce que je reproche à la démocratie : elle part du principe que tout le monde peut avoir un avis éclairé sur tout. Elle force les gens à se prononcer sur des sujets dont ils n'ont rien à foutre.

Le pire, c'est ceux qui pensent que c'est un devoir.
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On s'en était rendu compte. A part the voice y'a pas grand chose qui l'intéresse...

Le problème c'est qu'au moment d'avoir une opinion, il dit les conneries qu'on lui répète. A nous de dire les choses plus haut et plus plus fort que nos adversaires pour que ces gens-là s'en souviennent au moment où il faudra s'en souvenir.

 

Le genre de phrase qu'on peut entendre de la bouche de n'importe quel cadre politique ou syndical, de Solferino au siege de Sud Rail.

 

Je critique pas l'initiative de créer un pure player comme CP, d'écrire des bouquins ou de faire du porte a porte ou de monter un parti, je critique le fait de s'auto-attribuer une responsabilité qui a la base est du ressort de chaque individu pour son propre besoin.

 

Ce n'est pas notre responsabilité de faire comprendre aux gens qu'ils doivent etre responsables d'eux-memes.

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Ce n'est pas notre responsabilité de faire comprendre aux gens qu'ils doivent etre responsables d'eux-memes.

Tu déformes.

 

J'espère que tu ne le prendras pas mal, mais j'ai l'impression que tu as un peu de mépris pour les gens qui ne cherchent pas les infos par eux-mêmes. Tu n'arrives pas à comprendre que les gens s'en foutent, n'ont pas de réflexion sur l'Etat parce qu'il a toujours été là, pas de réflexion sur la gauche et la droite car ils ont toujours été là et au pouvoir, etc.

 

Il ne s'agit pas de dire qu'il faut rendre les gens responsables. Tu déformes le sujet en disant que si les gens ne se renseignent pas sur TOUS les courants d'idées, alors c'est qu'ils ne sont pas responsables d'eux-mêmes et que c'est tant pis pour eux.

 

Encore une fois : les gens s'en foutent de la politique et beaucoup de gens n'aiment pas lire.

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Non non, je le prends pas mal :)
J'espere que toi non plus?

 

Je n'ai aucun mépris pour les gens qui ne cherchent pas les infos par eux-memes. Comme je n'ai aucun mépris pour les gens qui se bousculent et s'insultent au Virgin de Paris pour acheter des iPad a moitié prix. Parce que je suis parfaitement conscient de ma propre faillibilité, que moi-meme ca m'arrive de faire des incivilités, et que personne n'est parfait. Si je dois avoir du mépris, ce serait surtout pour celui qui a chié l'article de rue89 les traitant de pourriture. Ce mec n'est qu'un petit con prétentieux qui croit qu'il peut juger tout le monde.

 

Si le libéralisme n'est pas plus répandu, c'est entièrement notre faute.

 

En effet, les français ne peuvent pas imaginer qu'un tel courant d'idée existe, et ne peuvent pas en connaître le contenu si on ne leur dit pas.

 

Quand on propose à un gamin de l'inscrire soit au judo, soit au foot, il est rare qu'il réponde "je veux faire du badminton" puisqu'en général il ne connait pas l'existence de ce sport. Cela ne fait pas de lui un anti-badminton pour autant.

 

C'est juste avec la premiere phrase de ton post que j'ai du mal. Qui est le "nous"?

 

Je ne vois pas en quoi ce serait de ma faute si le liberalisme n'est pas plus répandu. Je ne peux pas etre derriere chaque personne et dire "ah la tu vois, si tu payes ton ticket de cinema/ta biere/ton plein d'essence aussi cher, c'est a cause de toutes les taxes et reglementations". Je le fais quand la discussion s'y prete (meme quans elle ne s'y prete pas, d'ailleurs...) mais ce n'est pas parce que je suis producteur d'idées (ou reproducteur, disons, everything is a copy of a copy) que je porte une responsabilité de ne pas aller precher la bonne parole. Moi, toi, on a d'autres chats a fouetter aussi.

 

Apres ca peut etre un choix de carriere. Mais je vois pas en quoi c'est de la faute d'h16 par exemple si le liberalisme n'est pas plus répandu. Il en fait déja assez.

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Non non, je le prends pas mal :)

J'espere que toi non plus?

 

Je n'ai aucun mépris pour les gens qui ne cherchent pas les infos par eux-memes. Comme je n'ai aucun mépris pour les gens qui se bousculent et s'insultent au Virgin de Paris pour acheter des iPad a moitié prix. Parce que je suis parfaitement conscient de ma propre faillibilité, que moi-meme ca m'arrive de faire des incivilités, et que personne n'est parfait. Si je dois avoir du mépris, ce serait surtout pour celui qui a chié l'article de rue89 les traitant de pourriture. Ce mec n'est qu'un petit con prétentieux qui croit qu'il peut juger tout le monde.

OK!

 

C'est juste avec la premiere phrase de ton post que j'ai du mal. Qui est le "nous"?

 

Je ne vois pas en quoi ce serait de ma faute si le liberalisme n'est pas plus répandu. Je ne peux pas etre derriere chaque personne et dire "ah la tu vois, si tu payes ton ticket de cinema/ta biere/ton plein d'essence aussi cher, c'est a cause de toutes les taxes et reglementations". Je le fais quand la discussion s'y prete (meme quans elle ne s'y prete pas, d'ailleurs...) mais ce n'est pas parce que je suis producteur d'idées (ou reproducteur, disons, everything is a copy of a copy) que je porte une responsabilité de ne pas aller precher la bonne parole. Moi, toi, on a d'autres chats a fouetter aussi.

 

Apres ca peut etre un choix de carriere. Mais je vois pas en quoi c'est de la faute d'h16 par exemple si le liberalisme n'est pas plus répandu. Il en fait déja assez.

Oui d'accord, le "nous" est un nous général, je disais "nous les libéraux", les producteurs d'idées.

Et cela ne te concerne pas vraiment toi, ni moi, ni h16, puisque à des degrés divers on fait ce qu'on peut pour diffuser le libéralisme, à commencer par écrire ces posts que beaucoup de lecteurs silencieux lisent.

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J'applaudis.

C'est d'ailleurs, fondamentalement, ce que je reproche à la démocratie : elle part du principe que tout le monde peut avoir un avis éclairé sur tout. Elle force les gens à se prononcer sur des sujets dont ils n'ont rien à foutre. Et on s'étonne qu'ils répondent n'importe comment.

C'est une bonne observation. Je le note !

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J'applaudis.

C'est d'ailleurs, fondamentalement, ce que je reproche à la démocratie : elle part du principe que tout le monde peut avoir un avis éclairé sur tout. Elle force les gens à se prononcer sur des sujets dont ils n'ont rien à foutre. Et on s'étonne qu'ils répondent n'importe comment.

La démocratie plus que n'importe quel autre système c'est exact, néammoins c'est bien ce qui fait de nous des humains, la chose politique nous intéresse.

Le problème est que ceux qui vont s'y intéresser le plus ne vont pas forcément avoir les mêmes opinions que nous, pour de bonnes raisons d'ailleurs. Si on laisse le champ de la diffusion des idées à nos adversaires on a perdu, et c'est tout le monde qui allons y perdre.

Je ne culpabilise pas ceux qui ne s'intéressent pas aux grands sujets du monde, ils font ce qu'ils veulent, néammoins j'ai le droit aussi de penser que des gens sans sens de la curiosité méritent moins mon respect.

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Si on laisse le champ de la diffusion des idées à nos adversaires on a perdu, et c'est tout le monde qui allons y perdre.

Absolument, il faut continuer à investir ce champ.

 

Je ne culpabilise pas ceux qui ne s'intéressent pas aux grands sujets du monde, ils font ce qu'ils veulent, néammoins j'ai le droit aussi de penser que des gens sans sens de la curiosité méritent moins mon respect.

Certes, mais on pourrait dire ça des gens qui ne s'intéressent pas à n'importe quel sujet.

Moi même il y a des tas de trucs qui, si je prenais la peine de m'y intéresser, feraient sans doute de moi une meilleure personne. Mais il se trouve que ces sujets m'ennuient profondément et/ou que je n'ai pas que ça à foutre car après tout mon temps est limité, et il est impossible en une vie de devenir compétent dans tous les domaines.

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Rand Paul défend Tim Cook lors de son audition devant une commission parlementaire :

 

Senators blast Apple for keeping most profits overseas in hearing

  
Leaders of a US Senate subcommittee looking into Apple's offshore cash holdings of over $100 billion began a hearing today featuring Apple CEO Tim Cook by blasting his company's strategy, which they likened to tax avoidance. "By engaging in these elusive corporate strategies aimed at deferring and reducing tax payments, Apple’s tax department has given new meaning to the company’s old slogan: ‘think different,'" said Senator John McCain (R-AZ.), reading from his prepared testimony this morning. Cook and Oppenheimer are testifying now, watch a live stream here.
 
Both McCain and Senator Carl Levin (D-MI), chairman of the Senate Permanent Subcommittee on Investigations and the architect of the hearing, pointed to three different Apple offshore entities as evidence for their point that Apple was deliberately trying to use loopholes in the US corporate tax code to avoid paying billions on its profits from technology created primarily by people in the US. The three entities — Apple Operations International, Apple Operations Europe and Apple Sales International — claimed no tax residence anywhere in the world.
 
ASI only paid a small fraction of taxes, less than one percent, to Ireland, despite being primarily managed and run by US-based Apple employees, according to documents collected by the Senate subcommittee. "In 2012 alone, Apple avoided the payment of $9 billion in US taxes, which works out to avoiding $25 million a day, more than $1 million an hour, in taxes," Levin said. Levin and McCain are hoping that the hearing will serve as evidence of why the full Congress needs to pass new laws reforming the US tax code — but lawmakers disagree on whether or not it should be stricter or looser.
 
"INSTEAD OF APPLE EXECUTIVES, WE SHOULD HAVE BROUGHT IN HERE A GIANT MIRROR."
 
Senator Rand Paul (R-KY), for one, launched in to a vigorous defense of the Apple, criticizing the hearing and the "byzantine" US tax code itself. "Tell me what Apple's done that is illegal," Paul asked, rhetorically, later adding "if anyone should be on trial here, it should be Congress...I say instead of Apple executives, we should have brought in here a giant mirror, so we can look at the reflection of Congress, because this problem is solely and completely created by the awful tax code." Paul said Congress should vote on his legislation to allow companies to bring back overseas profits at a 5 percent tax rate, and Paul's official Twitter account also posted quotes from his address during the hearing.
 
To US Senate: I say, instead of Apple executives, you should have brought in a giant mirror if you want to see who is responsible.
 
— Senator Rand Paul (@SenRandPaul) May 21, 2013
To the Apple executives here, I apologize for this theater of the absurd.
 
— Senator Rand Paul (@SenRandPaul) May 21, 2013
Levin immediately countered Paul, raising his voice as he said: "No company should be able to determine how much its going to pay in taxes, how many profits they are going to keep offshore, how they are going to bring them back home, using all kinds of gimmicks to avoid paying the taxes that should be paid to this country. They make use of this country, they use our law system, they have a right to lobby here for whatever they want to do, and they do lobby here plenty...this subcommittee is not going to apologize to Apple."
 
"THIS SUBCOMMITTEE IS NOT GOING TO APOLOGIZE TO APPLE."
 
In fairness, the Senators convening the hearing did not accuse Apple of doing anything illegal, just improper, and many even took time to praise Apple for its innovation and economic contribution. "I think it's important that all of us make it very clear the admiration that we hold for Apple," McCain said, "The incredible changes that Apple has caused in our lives, and the spread of information and capabilities to share information and knowledge throughout the world has been phenomenal, both by Mr.Cook and his predecessor, Mr. Jobs." But they pointed to Apple as an example of the broader problem of other large corporations using tax loopholes to perform similar profit sheltering. Whether or not they can come to any agreement on how to fix it will be a matter for later in the hearing, as Cook is expected to provide his and Apple's ideas for more pro-corporate tax code reform.

http://www.theverge.com/2013/5/21/4351620/senators-hearing-blast-apple-for-keeping-most-profits-overseas?utm_source=feedly

 

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Honnêtement ma perception est vraiment toute autre que la votre, et l'est davantage depuis que je vis dans un pays assez peu politisé.

Pour moi, les "on devrait voter une loi contre ci, contre ça", "on devrait taxer ceci/celà", "tous des pourris sauf quand ils me donnent un os à ronger" c'est quelque chose d'oppressant en France. Je trouve que les Français savent que l'Etat est censé être leur jouet qu'ils devraient pouvoir manipuler à leur guise dans leur intérêt, sans vraiment réaliser que leur jouet est hors de contrôle et qu'il leur bouffe la majorité de leur argent et de leur liberté.

 

La liberté, c'est pas quelque chose de si compliqué, c'est presque un réflexe de se dire "pourquoi l'Etat m'emmerderait alors que je fais ceci qui ne gêne personne ?". Ce réflexe, peu l'ont en France. Ils ont plutôt le réflexe de vouloir moduler l'Etat pour un bien-être commun avec un gros soupçon égoiste.

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Tendance communiste d'alternative libertaire

Tendance auto-gestionnaire du syndicat SUD

Les alternatifs au sein du front de gauche

Les anciens d'UNIR au sein de la Gauche Unitaire

Les anciens spontanéistes (VLR, mao-spontex)

En personnalité : Roland Castro, Michel Onfray

Les marxistes originalistes

Oh, ça doit bien faire une trentaine de personnes, tout ça. ;)

Or on est des adultes ayant acces a l'information (et pas que les medias mainstream) et considerer que "les gens ne savent pas parce qu'on leur dit pas", c'est une justification un peu socialiste sur les bords. C'est le meme biais intellectuel que les socialistes ont pour dire "il faut que l'Etat fasse ca pour les gens parce qu'ils n'en sont pas conscients".

Mais ça me paraît évident, que la plupart es gens ne savent pas si on le leur dit pas. Ou alors c'est que la publicité est socialiste.

Je te sens crispé dans cette discussion. On en recause demain, à tête reposée ? :)

C'est d'ailleurs, fondamentalement, ce que je reproche à la démocratie : elle part du principe que tout le monde peut avoir un avis éclairé sur tout. Elle force les gens à se prononcer sur des sujets dont ils n'ont rien à foutre. Et on s'étonne qu'ils répondent n'importe comment.

J'entends F.Mas, depuis sa campagne, t'approuver bruyamment.
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Oh, ça doit bien faire une trentaine de personnes, tout ça. ;)

 

 

Un petit millier de militants pour les deux composantes politiques actives (GU et Alternatifs).

une centaine de conseiller municipaux et 3 conseillers régionaux

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Mais ça me paraît évident, que la plupart es gens ne savent pas si on le leur dit pas. Ou alors c'est que la publicité est socialiste.

Je te sens crispé dans cette discussion. On en recause demain, à tête reposée ? :)

 

Mais c'est quoi cette histoire que je serais crispé ou que je le prendrais mal? Tout a l'heure Chitah et maintenant toi? Je donne l'impression de repondre agressivement??

 

Si c'est le cas c'est involontaires les choupinous.

 

Bon sinon, pour le premier point, clientéliste eut été plus juste.

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Mais c'est quoi cette histoire que je serais crispé ou que je le prendrais mal? Tout a l'heure Chitah et maintenant toi? Je donne l'impression de repondre agressivement??

 

Si c'est le cas c'est involontaires les choupinous.

Heu, oui, tes réactions semblent très vives, et ça explique sans doute une bone partie des frictions que tu as pu rencontrer avec d'autres participants du forum. C'est pas bien grave, et surtout, ça peut s'améliorer. Mais bon, c'est assez français comme défaut (ok, là je trolle exprès).
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  • 2 weeks later...

Ah non, j'admets parfaitement mon caractere franchouillard. Surtout dans un environnement francais comme liborg. :)

 

Bon sinon, Medicaid est la pour vous aider, mais si il se foire et que vous canez, vous allez quand-meme passer a la caisse. Faut pas déconner non plus.

 

http://www.correntewire.com/obamacare_clusterfuck_if_youre_over_55_and_forced_into_medicaid_medicaid_is_a_collateral_loan_and_a

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Je dois dire que je suis d'accord avec s'plosive, si on a l'intention d'éduquer les autres, c'est qu'on se sent supérieur, au moins sur un point, c'est tout à fait vrai, et je ne vois pas le probleme :D

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http://www.lefigaro.fr/international/2013/06/10/01003-20130610ARTFIG00394-etats-unis-edward-snowden-un-whistleblower-contre-la-nsa.php

Edward Snowden, l'homme qui fait trembler le gouvernement américain

 

 


L'homme qui a révélé au monde le scandale des écoutes de l'agence de renseignements américaine et de la CIA est apparu au grand jour, dévoilant son nom, son parcours et ses motivations.

 

 

Voir la collection2/5Celui qui fait trembler le gouvernement américain n'a rien d'un héros. Edward Snowden est juste un jeune homme de 29 ans avec un faux air d'adolescent timide. Selon The Guardian, qui révèle son identité après avoir déjà mis sur la place publique le scandale des écoutes de la NSA et de la CIA, il est calme, sensé et déterminé. «Je n'ai pas l'intention de cacher mon identité car je n'ai rien fait de mal.» Il sait sans doute aussi que, désormais aussi célèbre que Daniel Ellsberg et Bradley Manning, les deux autres grands «whistleblowers» (lanceurs d'alertes) de l'histoire américaine, il n'a aucune chance de rester dans l'ombre. «Je vais maintenant souffrir de ce que j'ai fait.»

 

 

Au quotidien britannique, il a longuement expliqué ses motivations dans un hôtel de Hongkong où il a trouvé refuge. Employé pour un prestataire de services de la NSA, Booz Allen and Dell, il a été témoin de la mise en place d'une machine d'espionnage de la planète par les agences américaines. «Mon seul objectif est de dire au public ce qui est fait en son nom et ce qui est fait contre lui.» Ces fuites, il les a longuement mûries, préparées. Il y a trois semaines, il quitte son bureau de Hawaï après avoir copié toute une série de documents, laissant derrière lui «sa vie très confortable», un salaire de 200.000 dollars par an, sa petite amie et «une famille qu'il aime». Depuis sa chambre asiatique, qu'il n'a quasiment pas quittée, il lance sa bombe. «Je suis prêt à tout sacrifier car je ne peux pas, en conscience, laisser le gouvernement américain détruire la protection de la vie privée, la liberté sur Internet et les libertés de base dans le monde avec la machine de surveillance qu'il est en train de construire.» La tête cachée sous une capuche rouge, les mains courant sur le clavier d'un ordinateur, elles aussi dissimulées sous un chiffon «pour éviter les caméras de surveillance», il contacte les journaux. Paranoïaque, Edward Snowden? Il s'en défend, assurant seulement savoir ce dont la CIA et la NSA sont capables. Il affirme qu'elles vont tenter de le détruire même s'il a agi sans la moindre contrepartie. «L'argent n'a jamais été une motivation».

 

 

«J'ai réalisé que j'appartenais à une organisation qui faisait bien plus de mal que de bien»

 

 

Il a vu la dérive presque jour après jour des services. Le gamin élevé dans une famille du Maryland ne s'y était pas préparé. Médiocre étudiant en informatique, il quitte l'école sans vraiment de diplôme. En 2003, il s'engage dans l'armée et rêve de rejoindre les forces spéciales. «Je voulais aider les gens à conquérir leur liberté». Une fracture des jambes met un terme à cette ambition. Il se retrouve agent de sécurité à la NSA, puis chargé de la surveillance des technologies de l'information à la CIA. Là, son talent pour le réseau Internet le fait remarquer et lui ouvre la voie pour une carrière météoritique. Dès 2007, il travaille sous couverture diplomatique à l'ambassade américaine de Suisse. Ce qu'il y voit ne l'enchante pas. «J'ai vraiment été déçu par ce que le gouvernement était capable de faire. J'ai réalisé que j'appartenais à une organisation qui faisait bien plus de mal que de bien.» Dès lors, il pense à révéler au monde ce qu'il sait. Mais il n'en fait rien. D'abord parce que le travail à la CIA concerne surtout des gens et non un système. Or, Edward Snowden ne veut mettre en danger personne. Des documents qu'il a fait publier plus tard, il a pris soin d'écarter toute mention personnelle. C'est même, à ses yeux, la principale différence entre lui et Bradley Manning, l'homme à l'origine de l'affaire WikiLeaks. L'autre raison de son silence d'alors est l'élection de Barack Obama. Elle lui redonne espoir. Pas pour longtemps. En 2009, en poste au Japon, il assure avoir compris que la NSA tentait «d'avoir accès à toutes les conversations, à toutes les formes de comportement de la planète». Pour celui qui a grandi dans l'idée qu'Internet était un vaste terrain de liberté, la NSA représente «une menace mortelle pour la démocratie».

 

 

Il prend la décision de ne pas laisser tomber, attendant seulement son heure. Elle est venue fin mai 2013. Depuis Hongkong, il regarde maintenant, les yeux rivés sur des sites internet ou sur la télévision, les dégâts qu'il a causés, sans joie ni haine. Comme toujours, ce maître des réseaux informatiques reste distant, presque froid, ne laissant percervoir qu'un peu d'angoisse pour ses proches, les seuls qu'il assume avoir blessés, et pour l'avenir qui s'ouvre, celui d'un homme traqué par ceux qu'il a voulu combattre.

 

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Je suis agréablement surpris par les commentaires les mieux notés du Daily Mail sur Snowden:

 

http://www.dailymail.co.uk/news/article-2338817/NSA-whistle-blower-Edward-Snowden-reveals-lines-door-pillows-fear-eavesdroppers.html

 

Je m'attendais a des commentaires de conservateurs classiques, pro-security, et en fait non, tres liberaux.

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J'ai entendu ce matin, que parmi les "connus" qui veulent empaler Snowden, il y a Dianne Feinstein (la même du lobby du gun-control), et parmi les défenseurs du garçon: Ron Paul. La bonne surprise étant que Ron Paul est désormais "connu" pour la RTBF, reste à savoir s'ils ont compris que c'est le même qu'il classifie généralement dans les "extrémiste de droite US proche du tea-party".

 

 

We should be thankful for individuals like Edward Snowden and Glenn Greenwald who see injustice being carried out by their own government and speak out, despite the risk

 

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A ce petit jeu, il y a la sortie de MLP qui veut accorder l'asile politique a Snowden:

 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/10/97001-20130610FILWWW00540-usasnowden-l-asile-politiquele-pen.php

 

Et la, tu refourgues ca sous le nez de tous les antifas de service: "alors, t'es d'accord avec Marine Le Pen ou t'es d'accord avec Obama qui veut un gros Big Brother a la sauce 1984?"

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A verser au dossier de Detroit, et sa mise en faillite prononcée la semaine derniere:

 

 

     June 14 (Bloomberg) -- Detroit will suspend payments on unsecured debt, beginning with a $39.7 million installment due today, Emergency Manager Kevyn Orr said as he outlined a plan to avoid a record municipal bankruptcy.
     The city would create a regional water agency and retirees would see pensions reduced to cover liabilities under the deal Orr offered to more than 100 creditors and employee-union representatives today in a hotel at Detroit Metro Airport. The city also would spend $1.25 billion over a decade to improve services and eliminate blight.
     Orr was appointed by Republican Governor Rick Snyder to oversee Michigan’s largest city, the former auto-manufacturing giant that is home of General Motors Co. The governor told him to cut costs, streamline operations and reduce liabilities that Orr said in a release today total $17 billion.
     “Our plan is bold because aggressive action is required to get Detroit back on its feet,” Orr said in the release.
     Under Orr’s offer, creditors must decide whether to accept deep losses or try their chances in court, where federal law may trump Michigan laws that protect bondholders.
     According to Orr’s 66-page proposal, unsecured debt
includes:
     -- $5.7 billion in post-retirement benefits.
     -- $2 billion for unfunded liability for the general employees pension
     -- $1.43 billion in pension obligation certificates.
     -- $1.4 billion in unfunded police and fire pension liabilities.
     -- $369.1 million in unlimited tax general-obligation bonds.
     -- $265 million in unsecured loans.
     -- $161 million in limited tax general-obligation bonds.
     -- $33.6 million in notes and loans.
     Detroit, where officials struggle to provide public safety and even street lights, joins California cities Stockton and San Bernardino in trying to stick bondholders with a loss. Jefferson County, Alabama, on June 5 reached an agreement to end the current record municipal bankruptcy by offering its largest creditors 60 percent of what they’re owed.
     The halted debt payments may also extend beyond the city’s certificates of participation to unsecured unlimited-tax and limited-tax general obligations, according to the report. Such debt is backed by Detroit’s full faith and credit and taxing authority, rather than a defined revenue stream.

                         Crucial Moment

     “It’s going to have an impact” on the $3.7 trillion municipal-bond market, said Bill Nowling, Orr’s spokesman, said in an interview before the meeting at Detroit Metropolitan Airport, 20 miles from Detroit. “But we’re at a crossroads.”
     Nowling wouldn’t confirm whether the city would miss its next general-obligation debt payment, saying the city is “going to go month-to-month.”
     Secured general-obligation debt is “subject to negotiation with holders,” Orr’s report said.
     The plan will enable negotiations that Orr said may last through August. If progress stalls, Orr has the option of filing for Chapter 9 bankruptcy, a move he has said he wants to avoid.
     A 2012 state law gives Orr authority to cut spending and services, and to impose new terms for employee contracts, including wages and benefits. He also can sell assets and would be the city’s representative in bankruptcy.

                          Dire Straits

     Orr’s proposed concessions stem from a May 12 preliminary report in which he detailed the dire finances of a shrunken city of 701,000 that’s kept itself afloat only by borrowing and skipping payments to pension funds. Since 2008, the city has spent an average of $100 million more than its revenue each year, according to the report.
     The long-term liabilities drain money from a $1.1 billion general fund, the report said.
     Detroit’s revenue fell as its population declined and home values dropped. Once among the top 10 U.S. cities by population, it has lost more than a quarter of its residents since 2000, to about 701,000 last year. That’s fewer than half its postwar peak of 1.8 million in 1950.
     The city’s income-tax receipts have dropped 40 percent since fiscal 2000, to $233 million in 2011, while the jobless rate has tripled and property values declined.
     State aid has fallen 48 percent, to $173 million in 2012 from a peak of $334 million in 2002, the report shows.
Unemployment at 18 percent in June 2012 was almost double the state average rate of 9.3 percent at that time.

 

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US to begin direct peace talks with Taliban 'within days'

Senior US officials said on Tuesday that they will enter peace talks with the Taliban at a new office in Doha "within the coming days", in what may be a significant step towards an end to the long-running war.

Senior US officials said on Tuesday that representatives will begin formal talks with the Taliban "within a few" days at a new office in Doha, Qatar.

The Afghan Taliban opened the office to help restart talks on ending the 12-year-old war, saying it wanted a political solution that would bring about a just government and end foreign occupation.

Senior Barack Obama administration officials, speaking on condition of anonymity because they were not authorised to speak on the record, described the office opening to AP as a stepping stone to full Taliban renouncement of al Qaeda.

Karzai also on the cards

The officials said the US and Taliban representatives will hold bilateral meetings, then it is expected that Afghan President Hamid Karzai’s High Peace Council will follow up with its own talks a few days later.

A senior Afghan official told Reuters that talks with the High Peace Council would go ahead.

“The peace talks will certainly take place between the Taliban and the High Peace Council,” said the senior official, referring to the body created by Karzai in 2010 to broker peace with the insurgency.

Taliban representative Mohammed Naeem held a news conference from the group’s new office on Tuesday, telling reporters that the Islamist insurgency wanted good relations with Afghanistan’s neighbouring countries. The conference was broadcast live on Qatar’s al Jazeera television channel.

The Taliban had previously said that they would not countenance peace talks with the Karzai government, which they consider a stooge of the United States and other Western nations.

 

http://www.france24.com/en/20130618-usa-officials-meet-taliban-days-office-qatar-karzai-afghanistan-obama

 

 

Le prétendu pays de la liberté qui négocie avec les terroristes et est ami avec l'Arabie Saoudite, y a pas un truc qui cloche ?

 

 

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http://www.france24.com/en/20130618-usa-officials-meet-taliban-days-office-qatar-karzai-afghanistan-obama

 

 

Le prétendu pays de la liberté qui négocie avec les terroristes et est ami avec l'Arabie Saoudite, y a pas un truc qui cloche ?

Tu parles du même pays qui emprisonne et torture des innocents pendant 10 ans sans jugement ni accusation, qui fait des écoutes illégales massives de la planète entière, et qui commet des exécutions sommaires à coup de drones un peu partout dans le monde ?

Le gouvernement fédéral US est une organisation terroriste, qui a pris le pouvoir dans la première puissance du monde et l'occupe depuis, au mépris des droits de ses habitants et de ceux du reste du monde.

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En son temps, les médias employaient beaucoup l'expression "complexe militaro-industriel" pour parler de l'URSS.

C'est certes pas encore aussi caricatural aux US, mais ...

 

L'expression "complexe militaro-industriel" est de Eisenhower et faisait bien référence aux USA des années '50.

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