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Santé & nutrition, que manger ?


Jesrad

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Typiquement le genre de propos qu'on entend dans la bouche de gens dont aucun proche n'a à passer le périphérique pour travailler. Bobo, va.

Si quelqu'un veut se déplacer tous les jours en voiture, sur un réseau déjà saturé par la pollution et le bruit, qu'il prenne une voiture électrique, c'est aussi simple.

Comme cela tout le monde est content : celui qui est dans sa voiture (électrique), et le piéton ou le cycliste qui ne subit pas la pollution sonore et les particules polluantes.

Chacun fait ce qu'il veut, dans la mesure où cela ne nuit pas à la personne d'à côté.

Je n'en ai rien à faire qu'un mec habite à 30 km de son boulot : ça ne lui donne AUCUN droit de cracher ses particules et son bruit face à moi.

S'il veut une voiture à essence polluante et faire du bruit, qu'il en fasse sur son circuit privé.

L'air est propre au départ, il est pollué ensuite. Ce n'est pas à celui qui réclame un air propre d'habiter une ville privée, c'est à celui qui veut polluer un espace qui ne lui appartient pas, de se débrouiller pour faire ses saloperies chez lui.

(Dans une optique de vie sociale réaliste, on tolère naturellement un certain niveau de pollution de la part de chacun, mais il y a des limites, largement franchies par les mecs qui font chaque jour 30 km en voiture dans un espace saturé.)

Et il est évident que l'expansion de la voiture est largement la conséquence elle-même d'une politique "socialiste" (infrastructures, routes, entretien…). Quand on construit une piste cyclable pour les vélos, les vélos ne sont pas les seuls à se retrouver bénéficiaires d'une politique "socialiste". C'est un petit retour vers l'équilibre, après que l'Etat ait tant fait pour la voiture.

Chaque personne qui quitte sa voiture pour prendre un vélo rend service à tout le monde : plus d'espace sur la voie publique, moins de bruit, moins de pollution.

ça vaut bien d'investir un peu dans les voies cyclables et même les vélibs.

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Si quelqu'un veut se déplacer tous les jours en voiture, sur un réseau déjà saturé par la pollution et le bruit, qu'il prenne une voiture électrique, c'est aussi simple.

On achète une voiture électrique, soit (en passant, on prend le pognon de pauvres travailleurs qui n'ont jamais pu se payer autre chose qu'une pauvre tire d'occasion). Mais une fois qu'on possède cette bagnole, on se déplace comment ? C'est pas comme si les voitures électriques marchaient vraiment. :mrgreen:

Chacun fait ce qu'il veut, dans la mesure où cela ne nuit pas à la personne d'à côté.

Arrête tout de suite de poster, tu me nuis. Blague à part, pour ce qui est de la pollution, j'ai déjà fait référence à l'ICREI, dont les solutions sont très originales et franchement anti-étatistes. Tu devrais aller jeter un coup d'oeil, tiens.

(Dans une optique de vie sociale réaliste, on tolère naturellement un certain niveau de pollution de la part de chacun, mais il y a des limites, largement franchies par les mecs qui font chaque jour 30 km en voiture dans un espace saturé.)

Il y a des limites au trollage aussi, largement franchies par des mecs qui postent chaque jour une demi-douzaine de posts dans un seul fil saturé.

Et il est évident que l'expansion de la voiture est largement la conséquence elle-même d'une politique "socialiste" (infrastructures, routes, entretien…). Quand on construit une piste cyclable pour les vélos, les vélos ne sont pas les seuls à se retrouver bénéficiaires d'une politique "socialiste". C'est un petit retour vers l'équilibre, après que l'Etat ait tant fait pour la voiture.

L'Etat a volé les riches pour abreuver les pauvres, il est temps qu'il vole les pauvres pour abreuver les riches ? Non. Il est temps qu'il s'arrête de voler, point barre. Et la spoliation légale n'est pas subitement devenue moralement recommandable parce qu'elle bénéficie à tes goûts.

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Elle favorise la pollution surtout : les routes sont réduites mais pas le nombre de banlieusards qui rentrent en ville.

L'air propre en ville étant une ressource finie, il n'y a rien d'anormal à faire payer l'entrée y compris en fonction de la tendance à polluer.

Je n'ai pas de problèmes à accepter la légitimité du péage urbain. Juste une question : qui dois-je payer ? Où va l'argent ?

La recette de la taxe ne va pas aller dans la dépollution de l'air j'imagine, il s'agit donc bien d'une desincitation à prendre la voiture ?

Je prends les transports en région parisienne personnellement donc ceci me concerne peu. Principalement parce que j'aime bouquiner en allant au boulot.

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Je prends les transports en région parisienne personnellement donc ceci me concerne peu. Principalement parce que j'aime bouquiner en allant au boulot.

Pareil, la possibilité de lire ou d'écouter un podcast sur le chemin du travail me paraît plus épanouissante que celle de trépigner dans les embouteillages.

Toutefois, je pense à ceux qui n'ont pas la chance que j'ai d'habiter près d'une ligne de transports en commun qui marche bien, et qui doivent prendre la voiture.

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Je n'arrive pas bien à comprendre comment on peut dire que la politique de la ville favorise la voiture en région parisienne. Faudrait me faire un topo sur un temps très long.
Elle favorise la pollution surtout : les routes sont réduites mais pas le nombre de banlieusards qui rentrent en ville. L'air propre en ville étant une ressource finie, il n'y a rien d'anormal à faire payer l'entrée y compris en fonction de la tendance à polluer.

Tout d'abord dans le genre connerie bien française, se poser la question du financement du diesel contre l'essence. (pour rendre l'industrie de la voiture française plus compétitive)

Plus récent (et plus global) et n'en déplaise aux rageux écolos, alors qu'ils se focalisent sur l'émission de CO2 du moteur et continuent à ce titre de favoriser les motorisations consommant le moins, ils passent complètement à côté du problème de la pollution.

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L'air propre en ville étant une ressource finie, il n'y a rien d'anormal à faire payer l'entrée y compris en fonction de la tendance à polluer.

car l'air est statique et la pollution ne va pas ailleurs, pas plus que l'air au dessus de la ville ne vient d'ailleurs.Il est produit a la force des genoux par des petits shadoks qui pedalent.Pour maintenir l'air au dessus de la ville il y a des shadoks avec des filets qui lui courent apres.

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Si certains d'entre vous c'étaient demandé si un risotto avec des Knaki, c'était bon.

La réponse est non.

Tant qu'on en est dans les confessions, quand on n'a pas de lait pour faire du riz au lait, inutile de le remplacer par du picon-bière, il vaut mieux s'abstenir.

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Tant qu'on en est dans les confessions, quand on n'a pas de lait pour faire du riz au lait, inutile de le remplacer par du picon-bière, il vaut mieux s'abstenir.

:icon_biggrin: :icon_biggrin:

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Je prends les transports en région parisienne personnellement donc ceci me concerne peu. Principalement parce que j'aime bouquiner en allant au boulot.

A noter qu'aux USA, pays de la voiture, les jeunes commencent à être moins intéressés par la conduite, et l'une des raisons est qu'ils préfèrent pouvoir consulter tranquillement leurs mobiles, pendant que le chauffeur de bus roule pour eux.

On a ainsi une réhabilitation du transport en commun. Autrefois jugé réservé aux pauvres, il devient un luxe : avoir un chauffeur (même collectif), et pouvoir faire autre chose pendant qu'il conduit.

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car l'air est statique et la pollution ne va pas ailleurs, pas plus que l'air au dessus de la ville ne vient d'ailleurs.Il est produit a la force des genoux par des petits shadoks qui pedalent.Pour maintenir l'air au dessus de la ville il y a des shadoks avec des filets qui lui courent apres.

Il y a un effet très local de la pollution de l'air. Par exemple, rien qu'en s'éloignant du cul des voitures, en se déportant sur une piste cyclable, on respire beaucoup moins de particules. D'où l'intérêt des vraies pistes cyclables (couloir à part et distant de quelques mètres du flux automobile).

Et l'intérêt de déporter le flux des voitures qui n'ont rien à faire dans Paris, ne font que traverser.

L'air ne circule pas toujours bien.

Il arrive souvent que l'air pollué stagne pendant des jours sur Paris, par manque de vents et de précipitations.

C'est encore pire pour les villes encaissées comme Grenoble.

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@nick de cusa

On m'a envoyé içi en me disant qu' on parlait nutrition (et que je suis une fille tout ça). Bon, effectivement, j'ai noté qu' il ne fallait pas mettre du G27 dans les pates, pas de crépes aux patates et pas de picon biére non plus mais commnt en êtes vous arrivés à parler d'essence fiscale alors que le post de début était sur une prise de poids liée à un diabéte?

Je suis confondue

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Tout d'abord dans le genre connerie bien française, se poser la question du financement du diesel contre l'essence. (pour rendre l'industrie de la voiture française plus compétitive)

Plus récent (et plus global) et n'en déplaise aux rageux écolos, alors qu'ils se focalisent sur l'émission de CO2 du moteur et continuent à ce titre de favoriser les motorisations consommant le moins, ils passent complètement à côté du problème de la pollution.

+140

La question du climat (CO2), et celle de la pollution sanitaire, sont deux questions séparées, et souvent contradictoires.

Depuis quelques années, on voit fleurir les articles sur l'empreinte carbone, liés à la question climatique, en oubliant tout ce qui concerne la qualité de l'air pour les poumons.

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commnt en êtes vous arrivés à parler d'essence fiscale alors que le post de début était sur une prise de poids liée à un diabéte?

Je suis confondue

Sujet santé et nutrition.

L'air est une nourriture.

On l'ingère,

il a un effet énergétique (combustion de l'oxygène),

et des conséquences sur la santé (oxydation, et particules présentes dans l'air.)

-

Par ailleurs, pouvoir faire du sport en ville (dans un air sain si possible) améliore le régime et la santé.

Faire du vélo 30 minutes chaque jour pour aller au travail diminue la mortalité de 28%. Le seul facteur limitant c'est la pollution de l'air (aux conséquences pires que les accidents).

http://transports.blog.lemonde.fr/2012/09/17/ne-pas-faire-de-velo-cest-dangereux-pour-la-sante/

"la pratique du vélo dans les déplacements domicile-travail entraîne une réduction du risque de mortalité de 28%"

"La pollution plus dangereuse que les accidents. Ensuite, et c'est là que l'étude de Mme Praznocy bouleverse une autre idée reçue, le principal accroissement de la mortalité lié au développement du vélo proviendrait non pas des accidents mais de la pollution atmosphérique."

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