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http://www.youtube.com/watch?v=0E4awMcrLEk#t=228

La parabole des Tuileries : pourquoi l'État doit financer la culture.

 

OMFG j'ai arrêté avec leur délire à la Schubert.

 

On peut faire la même vidéo avec une caillera qui pète la gueule aux musicos en demandant du rap, tant qu'a faire dans la caricature grossière.

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OMFG j'ai arrêté avec leur délire à la Schubert.

 

On peut faire la même vidéo avec une caillera qui pète la gueule aux musicos en demandant du rap, tant qu'a faire dans la caricature grossière.

Oh bah non, ça valait le coup d'aller jusqu'au bout et de découvrir que c'est une vidéo du Monde. Avec une conclusion superbe : "En une demie journée, vous avez illustré successivement trois grands principes économiques qui justifient chaque année l'investissement publique dans la culture". L'effet multiplicateur, l'externalité positive et l'utilité marginale ! :icon_rolleyes:

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En termes talebiens, c'est même plus l'entretien de la fragilité, c'est du sabotage.

 

De fait, l'externalité positive sert déjà à justifier l'investissement public, donc le premier pas est franchi.

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*baille* oh tiens, une pétition des cul-tureux *baille*

 

 

Lettre ouverte au Premier ministre Manuel Valls signée par des directeurs de lieux culturels, de festivals et de compagnies

 
06 JUIN 2014 |  PAR SYNDEAC
 
 
le 4 juin 2014
 
Monsieur le Premier ministre,
 
Nous dirigeons des théâtres, des festivals, des compagnies qui œuvrent pour la création et la diffusion du spectacle vivant sur l’ensemble des territoires. Acteurs du secteur public des arts et de la culture, nous vous interpellons solennellement pour vous demander que l’accord Unédic signé le 14 mai dernier par les partenaires sociaux ne soit pas agréé en l’état par votre gouvernement.
 
Les mesures prévues pour les annexes VIII et X viendraient aggraver le système en vigueur depuis 2003, dont les règles ont déjà prouvé leur injustice et leur inefficacité. Les salariés les plus précaires et les structures les plus fragiles seraient particulièrement affectés par la nouvelle hausse de 2 points des cotisations patronales et salariales, le nouveau différé d'indemnisation concernant 48% des intermittents contre 9% actuellement dès 8300 € bruts en 507 heures sur 10 ou 10,5 mois ainsi que le plafonnement du cumul des salaires et des indemnités mensualisé plutôt qu'annualisé en lien avec une date anniversaire comme nous le préconisions.
 
Depuis plus de dix ans, le SYNDEAC, d'autres organisations professionnelles et des parlementaires membres du Comité de suivi de la réforme de l'intermittence ont établi des propositions précises pour une réforme équitable et durable de ce régime spécifique d'assurance chômage. Une étude commandée à deux chercheurs indépendants a permis de démontrer la justice sociale et l'efficacité économique du modèle alternatif que nous défendons. 
De même, l'Assemblée Nationale et le Sénat ont mené en 2013 des auditions sur l'emploi artistique et proposé à leur tour des pistes de réforme. Les négociations paritaires de cette année auraient dû être l'occasion d'analyser ces propositions concrètes. Mais tous ces travaux ont été ignorés par certains partenaires sociaux. 
 
Le ministre du Travail a été interpellé ces dernières semaines par de très nombreux élus de gauche, demandant par courrier ou en question publique de ne pas agréer cette nouvelle convention pour ces mêmes motifs de justice sociale et de prise en compte des propositions de réforme existantes. 
 
Alors oui, nous attendons plus d’un gouvernement de gauche que le strict respect du dialogue social paritaire. Nous attendons beaucoup plus d’un gouvernement de gauche que la seule préservation des annexes spécifiques pour les intermittents du spectacle. Nous attendons d'un gouvernement de gauche autre chose que des Assises dilatoires et la promesse d'une caisse de bienfaisance. Et nous attendons toujours d’un gouvernement de gauche les preuves d’une ambition pour la culture.
 
Agréer la convention en l’état relèverait d’une provocation au regard de la situation sociale de notre pays et de son niveau de chômage. Ce serait une erreur, voire une faute, à la veille des festivals d’été qui font le rayonnement international de notre pays : déjà le Printemps des comédiens de Montpellier est stoppé dans son envol… et demain ?
 
Il serait sage d’entendre enfin la juste colère des artistes, des techniciens, des professionnels de la culture. Il serait sage d’entendre aussi les inquiétudes que près de 100 parlementaires et élus locaux ont adressées par courrier au ministre du Travail pour lui demander de ne pas signer ce texte. 
Avec eux, à travers la justice et l’équité d’une réforme du régime de l’intermittence, nous défendons aussi le développement humain, culturel et économique des territoires. Parce que l'humain est le moteur de tout acte de création, il est impératif de préserver ces emplois.
 
Nous continuons d'attendre de votre gouvernement qu'il renonce à agréer en l’état cette nouvelle convention Unédic ou qu'il accepte à tout le moins d'y surseoir pour partie : les annexes VIII et X méritent en urgence une nouvelle concertation élargie.
 
Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Premier ministre, l'expression de notre haute considération.

 

http://blogs.mediapart.fr/blog/syndeac/060614/lettre-ouverte-au-premier-ministre-manuel-valls-signee-par-des-directeurs-de-lieux-culturels-de-festiva

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  • 2 weeks later...

 

Trop, c'est trop!

On ne le sait pas assez mais de 2011 à aujourd'hui, ce ne sont pas moins de 310 millions d'euros qui ont été soustraits au financement du cinéma et de l'audiovisuel.

L'effort était important, il participait d'une démarche de solidarité nationale contre laquelle personne ne s'est élevé en cette période de crise. Mais, il doit désormais aussi trouver une limite : la justice et l'efficacité.

Or, à l'heure des arbitrages pour la loi de finances pour 2015, nous poussons un cri d'alarme.

Nul autre pays en Europe n'a su développer une politique du cinéma et de l'audiovisuel aussi efficace que la France. Qu'on en juge : une fréquentation inégalée en salles de 200 millions de spectateurs chaque année, une création cinématographique supérieure à 200 films par an, une part de marché moyenne des films français de l'ordre de 40% (28% en Italie, 22% en Allemagne), une production audiovisuelle de plus de 5 000 heures par an et exportée à travers le monde entier (+14,8% en 2012), avec notamment une filière animation qui fait de la France le leader européen et la troisième puissance mondiale... Et l'impact économique est également important : les secteurs aidés par le CNC représentent plus de 16 milliards d'euros en valeur ajoutée et plus de 340.000 emplois.

 

Une fréquentation inégalée, des exportations à la hausse mais leurs films ne sont jamais rentable ...

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En effet, 90% des films français ne sont pas rentables:

 

http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/01/08/03002-20140108ARTFIG00429-90-des-films-francais-ne-sont-pas-rentables.php

 

Beaucoup de films mais pour quelle qualité au final. Quant aux chiffres de fréquentation, pour troller il me semble que le record date de Vichy, tiens d'ailleurs le CNC date de cette epoque mais bizarrement on peut/doit pétitionner pour quand on veut le Bien/ le pognon des autres.

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Il faut voir la répartition des spectateurs et si le principe de Pareto se vérifie, c'est 20% des films qui récupèrent 80% des spectateurs. Et le cinéma étranger est pénalisé ce qui réserve des parts de marché au cinéma français (que les films étrangers subventionnent).

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