Santé & nutrition, que manger ?

[Bisounours]

Dans n'importe quelle grande surface, dans le quartier végétaline et cie, au rayon frais donc

[0100011]

Dans n'importe quelle grande surface, dans le quartier végétaline et cie, au rayon frais donc

Tiens je vais essayer de faire du pemmican !

[Bisounours]

Pemmican, c'est quoi, stp ?

[0100011]

Un mélange de viande séchée et de gras avec des baies ou des noix : c'est la nourriture d'hiver des indiens au nord du canada. Je me suis toujours demandé le gout que ça pouvait avoir.

[Rincevent]

La viande séchée ? Comme de la viande des Grisons, j'imagine, en beaucoup moins cher. Mais avec du gras (et des baies) en plus, je ne sais pas.

[0100011]

La viande séchée ? Comme de la viande des Grisons, j'imagine, en beaucoup moins cher. Mais avec du gras (et des baies) en plus, je ne sais pas.

Encore plus séchée : à l'état de poudre, mélangée avec du saindoux justement et des baies. Bon je vais essayer pour voir : c'est une sorte de saucisson version amérique du nord : normalement ça se conserve indéfiniment (je crois que des archéos en avait trouvé du comestible vieux de quelques siècles quelque part), c'est très énergétique (moitié gras moitié viande) et je me demande le gout que ça peut avoir. Ca m'a toujours fait penser à la nourriture des elfes dans Tolkien, bref c'est un rêve d'enfance

[Noob]

Moi aussi j'ai toujours rêvé de savoir quel gout ça avait le pemmican, d'ailleurs vlà une photo de moi gamin

[ShoTo]

Dans l'ensemble je m'aperçois que je mange aujourd'hui beaucoup plus varié qu'avant. Il y a un effet curiosité lié au changement d'habitude alimentaire : j'essaye un peu tout juste pour voir.

+1 comme il l'a été dit, l'alimentation moderne est majoritairement constituée de dérivés de la farine.

Par contre tu devrais t'intéresser à la partie "sport" du mode de vie paléo mais elle te plaira moins car les sports d'endurances sont l'équivalent des glucides pour la partie nutrition

[pankkake]

normalement ça se conserve indéfiniment

Merde alors, il m'en faut !

[Eric]

Que tu sois convaincu ou pas ne change rien. D'ailleurs moi non plus j'étais pas convaincu du tout avant d'essayer par curiosité. Je n'avais pas de poids à perdre mais je voulais voir ce que ça donnait l'état de cétose. Finalement ça a pour moi plein d'avantages notamment sur le fait d'avoir une meilleur endurance physique et intellectuelle, de pouvoir facilement sauter des repas etc.

Le fait de « croire » à une diète particulière doit entrer à 90% dans le succès de cette diète…

Moi aussi, je remarque que si je ne mange pas de glucide alors, je mange moins ou pas après. Mais comment savoir si c'est la lecture de trop de blogs et livres paléo qui induit ce mécanisme ou réellement un effet physiologique. Même si « ça marche », ça ressemble quand même bien à de la pseudo-science.

Je dois donc être un super héros qui s'ignore et dont le super pouvoir est d'exactement équilibrer ses input et output d'énergie, à la calorie près.

Je dois donc être un super héros qui s'ignore et dont le super pouvoir est d'exactement équilibrer sa température à 37° au dixième de degré près.

Bien entendu que le fonctionnement « normal » d'un corps humain c'est d'équilibrer ses inputs et outputs à la calorie près. Le truc, c'est que le corps semble savoir mieux le faire, hors d'un régime occidentale, que le docteur Cohen ou le PNNS.

[Jesrad]

Le fait de « croire » à une diète particulière doit entrer à 90% dans le succès de cette diète…

Cette hypothèse a été testée dans l'examen clinique du Pr. Gardner de Stanford (A to Z diet trial). Leur taux d'abandon était moins élevé que les autres tests du genre parce qu'ils accompagnaient sérieusement les sujets du test, mais c'est la seule différence notable. En perte de poids, pas de différence, donc hypothèse rejetée.

[0100011]

Le fait de « croire » à une diète particulière doit entrer à 90% dans le succès de cette diète…

Moi aussi, je remarque que si je ne mange pas de glucide alors, je mange moins ou pas après. Mais comment savoir si c'est la lecture de trop de blogs et livres paléo qui induit ce mécanisme ou réellement un effet physiologique. Même si « ça marche », ça ressemble quand même bien à de la pseudo-science.

Le fait d'être en cétose n'est pas une croyance mais un état physiologique particulier mesurable (avec des petites bandelettes quand tu vas pisser ou par mesure sanguine). D'ailleurs je vais faire un check up complet dans un mois pour voir scientifiquement ce que ça donne.

Je ne suis pas de régime particulier j'ai juste réduit les glucides/féculents au maximum. Je ne vois pas quels nutriments essentiels ont disparu ou sont moins présents dans mon alimentation. Et si je mange moins sans m'en rendre compte wtf ? Ce qu'on cherche est d'être en forme et d'avoir sa température à 37,2 le matin sans faire d'effort conscient non ?

L'explication mettant en avant le rôle des hormones dont l'insuline n'est pas de la magie et semble corrrespondre dans mon cas avec la réalité observée. Tu auras du mal à me faire croire que je suis moins bien qu'avant en suivant ces recommansations alimentaires : je le vis tous les jours.

Il y a surement encore plein de choses à découvrir et analyser mais là c'est simple et efficace (dans tous les sens du terme c'est à dire également en prenant en compte le fait que ce soit "durable").

[neuneu2k]

Je dois donc être un super héros qui s'ignore et dont le super pouvoir est d'exactement équilibrer sa température à 37° au dixième de degré près.

Bien entendu que le fonctionnement « normal » d'un corps humain c'est d'équilibrer ses inputs et outputs à la calorie près. Le truc, c'est que le corps semble savoir mieux le faire, hors d'un régime occidentale, que le docteur Cohen ou le PNNS.

+100, et c'est même discutable, je suis très loin du régime low-carb (mais je ne touche pas les sucres "rapides", j'ai toujours détesté le gout sucré, et ça me sauve probablement la vie), et les variations de poids lentes sont principalement dues a l'humeur et non a ce que je mange,

Maintenant, oui, le 0-carb, ça fait maigrir, et non, avec mon métabolisme, ça n'a rien de progressif, c'est 20kg par mois, et ce n'est pas compatible avec le travail (qui rends libre).

Au-delà du modèle thermodynamique qui est limité (vrai en boîte noire, mais peu utile), il y a une grossière erreur de faite autour du "poids de forme", extrapoler les problèmes liés à la surconsommation de HFCS et aux farines hyper-raffinées a tous les gens en « surpoids » nourris à l’huile d’olive, au fromage, aux pates et au pinard est une erreur grave.

Et oui, le paléo me semble contenir du vrai mais être une espèce de réaction exagérée et à la limite du culte a des abus dans l’autre sens, on peut bien bouffer en éliminant les 80% les plus nocifs de la production industrielle moderne sans être absolutiste, la règle du 80/20, worse is better, tout ça… Je me méfie des purs.

Le fait d'être en cétose n'est pas une croyance mais un état physiologique particulier mesurable (avec des petites bandelettes quand tu vas pisser ou par mesure sanguine). D'ailleurs je vais faire un check up complet dans un mois pour voir scientifiquement ce que ça donne.

+1, et la cétose, ça ne fait pas que du bien, j'ai testé, et le coût intellectuel n'était pas a mon gout.

[Eric]

Cette hypothèse a été testée dans l'examen clinique du Pr. Gardner de Stanford (A to Z diet trial). Leur taux d'abandon était moins élevé que les autres tests du genre parce qu'ils accompagnaient sérieusement les sujets du test, mais c'est la seule différence notable. En perte de poids, pas de différence, donc hypothèse rejetée.

Heuh… Comment on mesure le paramètre « croire » ?

[0100011]

+100, et c'est même discutable, je suis très loin du régime low-carb (mais je ne touche pas les sucres "rapides", j'ai toujours détesté le gout sucré, et ça me sauve probablement la vie), et les variations de poids lentes sont principalement dues a l'humeur et non a ce que je mange,

Maintenant, oui, le 0-carb, ça fait maigrir, et non, avec mon métabolisme, ça n'a rien de progressif, c'est 20kg par mois, et ce n'est pas compatible avec le travail (qui rends libre).

Et oui, le paléo me semble contenir du vrai mais être une espèce de réaction exagérée et à la limite du culte a des abus dans l’autre sens, on peut bien bouffer en éliminant les 80% les plus nocifs de la production industrielle moderne sans être absolutiste, la règle du 80/20, worse is better, tout ça… Je me méfie des purs.

Je pense que je n'étais pas loin naturellement d'éviter les sucres : je n'ai jamais trop aimé les desserts ni mis de sucre dans mon café, mon thé ou mate.

C'est pour ça que je ne suis pas de régime particulier et qu'entre autre je continue à boire du vin et de la bière

+1, et la cétose, ça ne fait pas que du bien, j'ai testé, et le coût intellectuel n'était pas a mon gout.

C'est marrant car c'est justement pour les effets intellectuels d'endurance que j'y trouve un intérêt. Dans mon cas c'est mesurable en nombre de conneries faites en moins en zeitnot/fin de partie aux échecs (donc après 3H30/4h00 de jeu), pas de chute d'hypoglycémie (60 pts elo en plus depuis cet été bon ok il y a PLEIN d'autres facteurs là). Par contre ça a des effets négatifs en termes de capacité sportive sur les sprints (tout ce qui est explosif) mais pour l'endurance normale c'est plutôt bénéfique dans le sens où on est moins dépendant des input (et je peux vous dire que des gels énergétiques au fructose j'en ai enquillé quelques uns, quand je courais des trails je tablais sur un tous les 3/4 d'heures).

[Jesrad]

Heuh… Comment on mesure le paramètre « croire » ?

Excellente question Les chercheurs de Stanford ont donné des cours et des livres aux sujets, leur expliquant comment chaque régime en lice allait les faire maigrir. Puis ils leur ont demandé d'appliquer le régime s'ils y croient, ou bien d'en essayer un autre en changeant de groupe.

[sans]

Question rapide : j'ai l'intention de me faire un raclette. Que penser des patates et des acides gras saturés ?

[Apollon]

Question rapide : j'ai l'intention de me faire un raclette. Que penser des patates et des acides gras saturés ?

Arrose de vin blanc et c'est bon.

[Raffarin2012]

Une vie sans pain, c'est un peu comme une vie sans fromage.

[Bisounours]

Une bière sans mousse, c'est un peu comme une femme sans poitrine

[sans]

Merde, j'ai oublié les cornichons.

Bon, on fera sans. Bon appétit bien sûr.

[free jazz]

Et oui, le paléo me semble contenir du vrai mais être une espèce de réaction exagérée et à la limite du culte a des abus dans l’autre sens, on peut bien bouffer en éliminant les 80% les plus nocifs de la production industrielle moderne sans être absolutiste, la règle du 80/20, worse is better, tout ça… Je me méfie des purs.

Ce qui correspond aussi à mon impression de secte new age néo-puritaine quand j'observe les diéteurs (paléo ou autres) qui prétendent avoir trouvé la martingale de la nutrition idéale pour tous. Ce puritanisme semble affecter en partie leur jugement.

J'ai la même approche méfiante par rapport au sucre, de toute façon l'attrait du goût sucré se manifeste surtout chez les jeunes gens et ne persiste que chez les efféminés ou immatures. Pour le reste il faut user de bon sens, bien manger c'est d'abord de bons produits, si possible en connaissant le producteur et en quantité raisonnable.

Mais un régime qui se veut aussi un mode de vie, prohibe le pain, le vin et la bière, doit être combattu car il est aussi nocif et absolutiste que l'hygiénisme d'Etat.

[neuneu2k]

C'est marrant car c'est justement pour les effets intellectuels d'endurance que j'y trouve un intérêt. Dans mon cas c'est mesurable en nombre de conneries faites en moins en zeitnot/fin de partie aux échecs (donc après 3H30/4h00 de jeu), pas de chute d'hypoglycémie (60 pts elo en plus depuis cet été bon ok il y a PLEIN d'autres facteurs là). Par contre ça a des effets négatifs en termes de capacité sportive sur les sprints (tout ce qui est explosif) mais pour l'endurance normale c'est plutôt bénéfique dans le sens où on est moins dépendant des input (et je peux vous dire que des gels énergétiques au fructose j'en ai enquillé quelques uns, quand je courais des trails je tablais sur un tous les 3/4 d'heures).

Oui, c'est une question de façon de travailler, de façon d’être je ne suis pas un marathonien mental, je suis un sprinter, les gens sont tous différents, c'est un peu ça aussi qui me dérange dans les régimes universels, la négation des extrêmes différences entre les gens, que ça soit en terme de métabolisme, d'objectifs, ou de façon de vivre.

[Apollon]

J'ai la même approche méfiante par rapport au sucre, de toute façon l'attrait du goût sucré se manifeste surtout chez les jeunes gens et ne persiste que chez les efféminés ou immatures.

Ton punch, tu le fais avec du sel de truffe ?

[free jazz]

Ton punch, tu le fais avec du sel de truffe ?

Mais justement il ne faut pas être absolutiste. Et encore je mets une petite dose par rapport aux recettes de la Réunion.

De temps en temps j'apprécie aussi une Charlotte au chocolat bien arrosée de rhum. L'important dans les gâteaux c'est qu'il y ait assez d'alcool.

[sans]

Pareil, c'est pour les fiottes et les gamins le punch, suis un peu.

[neuneu2k]

Mon punch, il fait hurler les gens des iles, et je m'en fout.

• 1L de rhum blanc agricole (min 50°)
  
• Une bouteille de Riesling sec
  
• 20cl de sirop de canne.
  
• 8 Oranges
  
• 2 citrons
  
• Un ananas coupé en cubes
  
• Une gousse de vanille
  
• Un baton de canelle
  

Minimum 12h au frigo.

Servi a la louche, interdit de ne pas manger les ananas dans son verre.

Edit, si vous etes sages, je donnerai ma recette perso de grog.

[José]

Tapette.

[Tremendo]

Mais un régime qui se veut aussi un mode de vie, prohibe le pain, le vin et la bière, doit être combattu car il est aussi nocif et absolutiste que l'hygiénisme d'Etat.

Je suis à 100% d'accord, ceci dit certaines personnes peuvent avoir des intolérances à certains aliments et il n'est pas déconseillé dans ces cas-là de se limiter. C'est à chacun de se connaitre.

[ShoTo]

Mais un régime qui se veut aussi un mode de vie, prohibe le pain, le vin et la bière, doit être combattu car il est aussi nocif et absolutiste que l'hygiénisme d'Etat.

Sauf que contrairement à l'hygiénisme d’État, on n'emmerde personne.