Aller au contenu

Santé & nutrition, que manger ?


Jesrad

Messages recommandés

Explique-moi le résultat de ce test clinique:

Tu prends deux groupes de rats. Au premier groupe, tu donnes de la nourriture à volonté, et tu mesures précisément combien elles mangent. Au second groupe, tu donnes la même nourriture, mais réduite en quantité de 5 petits pourcents, et rien de plus.

Les rats du second groupe, qui mangent à un peu moins que leur faim, deviennent progressivement obèses, et pas ceux du premier groupe, qui mangent à leur faim.

On peut, a priori, conclure que la relation entre la perte de poids et la restriction calorique n'est pas une relation linéaire et proportionnelle et que ceci est particulièrement vrai pour une restriction calorique faible (5% du bol alimentaire à volonté).

Cependant on peut emettre quelques critiques:

-que se passe-t-il après 4 semaines de ce régime ? Cette prise de poids est -elle temporaire? Est-ce un mécanisme tampon protégeant le corps d'une restriction calorique ? L'article l'évoque (réponse au stress de la baisse d'apport)

-une différence fondamentale n'a pas été annulée et est un biais significatif: la différence de comportement alimentaire induite entre les deux groupes par la restriction (groupe à volonté ingestion plus régulière sur 24h au contraire du groupe mild CR). Quel est donc l'effet prédominant à la prise de poids: le réduction de 5% des calories apportées ou ce changement de comportement alimentaire ? L'étude ne répond pas.

On peut aussi remarquer que les auteurs eux-mêmes commencent leur article en relevant que pour des restrictions alimentaires supérieures (30 à 60%), l'effet est celui d'une perte de masse.

Au total, ça me parait assez peu contributif en terme de régime alimentaire (sur des besoins basiques de 2500 Cal/jour pour un homme, une restrictition de 5% correspond à 125 Cal, soit un quart de Big MAc ou une bière ou un apéro ou le tiers d'un mars, etc..c'est pas un régime ça!!). Par contre, c'est surement utile dans la compréhension des métabolismes et pour moi, cela ressemble fort à la mise en évidence d'un effet tampon contribuant à la conservation corporelle temporaire malgré la restriction, un stockage métabolique avant la disette qui s'annonce.

Lien vers le commentaire

Explique-moi le résultat de ce test clinique:

Tu prends deux groupes de rats. Au premier groupe, tu donnes de la nourriture à volonté, et tu mesures précisément combien elles mangent. Au second groupe, tu donnes la même nourriture, mais réduite en quantité de 5 petits pourcents, et rien de plus.

Les rats du second groupe, qui mangent à un peu moins que leur faim, deviennent progressivement obèses, et pas ceux du premier groupe, qui mangent à leur faim.

Tout ceux qui ont des chiens (des gros) savent qu'un chien qui a de la nourriture à volonté, constamment dans sa gamelle, grossis moins qu'un chien qu'on nourris à moments fixes (matin et/ou soir par exemple).

Lien vers le commentaire

La question c'est comment faire sortir les trigylcérides des cellules adipeuses.

-baisser ses apports de sucres rapides, d'alcool et de graisses afin de baisser ses apports caloriques,

-garder de bons apports protéiques pour éviter la perte de masse maigre et sucres lents pour continuer à faire tourner la machine,

-charger en fibres (fruits et legumes), ça fait du bol alimentaire relativement pauvres en calories et ça évite d'avoir faim (rien ne coupe mieux la faim qu'une grosse pomme et c'est 60 Cal, peanuts donc et en plus c'est bourré de pectines anticholestérol),

-augmenter son activité physique (activité de fond pour la dépense calorique et muscu ou activité plus fractionnée pour éviter la perte de masse maigre) pour augmenter ses dépenses. Le top c'est la natation, en décharge, ça évite de foutre en l'air ses articulations quand on a un surpoids assez important (sauf à ne pas vouloir se montrer en public sinon marche à pied puis course quand on a déjà perdu du gras) et cela sollicite la quasi totalité des muscles,

-le tout sans interdit strict et dans des proportions raisonnables pour ne pas se dégoûter,

-et en essayant de changer durablement ses habitudes alimentaires et activités physiques pour éviter le yoyo.

Biensur, ça, tout le monde le sait et c'est plus facile à écrire qu'à faire.

Lien vers le commentaire

Ouais, enfin, les plaques d'athérome, elles ne se font pas toutes seules.

Effectivement. Les plaques en question sont des inflammations, qui apparaissent sous l'effet du stress et de certains acides gras oxydés (rances). Et le cholestérol, il vient aider, avec ses propriétés anti-inflammatoires. D'où sa présence dans les plaques.

Les 15% de gens qui ont le moins de cholestérol dans le sang comptent pour 40% des crises cardiaques.

Lien vers le commentaire

Parles-tu du cholestérol alimentaire ou du cholestérol plasmatique ?

C'est ce que je disais plus haut. Le métabolisme du cholestérol n'est pas sensible au régime car la baisse du cholestérol alimentaire n'a que peu d'effet sur le cholestérol plasmatique

Il me semble qu'avec l'âge on développe tous de l'athérosclérose.

Oui

C'est pas un problème en soi s'il n'y a pas de rupture.

Non, une plaque d'athérome sans rupture ni thrombose peut entrainer un retrécissement du conduit vasculaire, une sténose donc, avec une baisse du débit sanguin d'aval et des symptomes (une angine de poitrine par exemple)

Effectivement. Les plaques en question sont des inflammations, qui apparaissent sous l'effet du stress et de certains acides gras oxydés (rances). Et le cholestérol, il vient aider, avec ses propriétés anti-inflammatoires. D'où sa présence dans les plaques.

Les 15% de gens qui ont le moins de cholestérol dans le sang comptent pour 40% des crises cardiaques.

Oui, la formation de la plaque d'athérome n'est pas unifactorielle. Le cholestérol peut peut-être venir faire le pansement mais c'est lui qui bouche et c'est ça le problème

Lien vers le commentaire

Plus précisément, le problème c'est le fait que certaines formes de LDL portent des inhibiteurs des protéines chargées de fracturer les caillots sanguins (évolution spécifique pour éviter les thromboses lors de scorbut hivernal, apparemment). Le rapport avec le cholestérol est très indirect.

Lien vers le commentaire
-baisser ses apports de sucres rapides, d'alcool et de graisses afin de baisser ses apports caloriques,

Et tu crois que le corps ne va pas détecter, derrière, que la composition de l'alimentation a changé ? Tu crois que tout ca rester égal par ailleurs ?

-augmenter son activité physique (activité de fond pour la dépense calorique et muscu ou activité plus fractionnée pour éviter la perte de masse maigre) pour augmenter ses dépenses. Le top c'est la natation, en décharge, ça évite de foutre en l'air ses articulations quand on a un surpoids assez important (sauf à ne pas vouloir se montrer en public sinon marche à pied puis course quand on a déjà perdu du gras) et cela sollicite la quasi totalité des muscles,

Et tu crois que le corps ne va pas s'apercevoir qu'il dépense davantage, et provoquer des sensations de faim plus intenses en espérant qu'il pourra trouver davantage à manger ?

Biensur, ça, tout le monde le sait

De la même manière que tout le mode sait que les libéraux mangent les enfants, j'imagine. :rolleyes:

Lien vers le commentaire

-baisser ses apports de sucres rapides, d'alcool et de graisses afin de baisser ses apports caloriques,

-garder de bons apports protéiques pour éviter la perte de masse maigre et sucres lents pour continuer à faire tourner la machine,

-charger en fibres (fruits et legumes), ça fait du bol alimentaire relativement pauvres en calories et ça évite d'avoir faim (rien ne coupe mieux la faim qu'une grosse pomme et c'est 60 Cal, peanuts donc et en plus c'est bourré de pectines anticholestérol),

-augmenter son activité physique (activité de fond pour la dépense calorique et muscu ou activité plus fractionnée pour éviter la perte de masse maigre) pour augmenter ses dépenses. Le top c'est la natation, en décharge, ça évite de foutre en l'air ses articulations quand on a un surpoids assez important (sauf à ne pas vouloir se montrer en public sinon marche à pied puis course quand on a déjà perdu du gras) et cela sollicite la quasi totalité des muscles,

-le tout sans interdit strict et dans des proportions raisonnables pour ne pas se dégoûter,

-et en essayant de changer durablement ses habitudes alimentaires et activités physiques pour éviter le yoyo.

Biensur, ça, tout le monde le sait et c'est plus facile à écrire qu'à faire.

Tu ne réponds pas à ma question.

Lien vers le commentaire

Et tu crois que le corps ne va pas détecter, derrière, que la composition de l'alimentation a changé ?

Et tu crois que le corps ne va pas s'apercevoir qu'il dépense davantage, et provoquer des sensations de faim plus intenses en espérant qu'il pourra trouver davantage à manger ?

Fataliste ?

A moyen terme, dès qu'un nouvel équilibre est atteint, non. Dans la période qui précède, à court terme, c'est possible et vraisemblable.

Tu ne réponds pas à ma question.

Je ne comprends pas.

Lien vers le commentaire

J'ai déjà répondu: métabolisme des lipides- lipolyse/triglyceride-lipase

Qui sont inhibées par l'insuline. On ne maigrit qu'en l'absence de glucides.

En passant, les tubercules comme les navets et les carottes, vous autorisez ?

Tu fais comme tu veux ! Et, oui, j'en mange aussi.

Lien vers le commentaire
Fataliste ?

A moyen terme, dès qu'un nouvel équilibre est atteint, non. Dans la période qui précède, à court terme, c'est possible et vraisemblable.

Je ne suis pas fataliste. J'essaie juste de faire comprendre que, si la biologie se base sur la physique et la chimie, elle se situe plusieurs niveaux d'abstraction plus loin. Le comportement physico-chimique des molécules fait émerger un comportement spécifique des organites, dont l'interaction fait émerger un comportement spécifique des cellules, dont l'interaction fait elle-même émerger un comportement spécifique des organes, dont l'interaction fait elle-même émerger un comportement spécifique de l'organisme.

Alors quand on vient me dire "suffit d'augmenter les sorties et de diminuer les entrées", j'hésite entre hurler de rire et pleurer de rage. Un peu comme si tu conseillais à un ami dont la voiture cale de repartir de la formule de l'énergie libre de son moteur. C'est gentil, en toute rigueur ce n'est pas faux, mais il faut ne rien avoir compris au problème pour taper si loin à côté.

Lien vers le commentaire

Qui sont inhibées par l'insuline. On ne maigrit qu'en l'absence de glucides.

On ne maigrit qu'en déficit (et pas absence) de glucides, quand il existe un déséquilibre stimulant les mécansimes de la glucogénèse.

Alors quand on vient me dire "suffit d'augmenter les sorties et de diminuer les entrées", j'hésite entre hurler de rire et pleurer de rage. Un peu comme si tu conseillais à un ami dont la voiture cale de repartir de la formule de l'énergie libre de son moteur. C'est gentil, en toute rigueur ce n'est pas faux, mais il faut ne rien avoir compris au problème pour taper si loin à côté.

Pourtant, c'est par là qu'un nutritionniste commence. Il fait un bilan nutritionnel (entrées et sorties) puis établit des mesures hygieno-diététiques (il modifie les entrées et sorties) afin de tendre vers un équilibre considéré comme plus normal pour un individu donné.

Lien vers le commentaire
On ne maigrit qu'en déficit (et pas absence) de glucides, quand il existe un déséquilibre stimulant les mécansimes de la glucogénèse.

Et bien, on avance, mine de rien !

Pourtant, c'est par là qu'un nutritionniste commence. Il fait un bilan nutritionnel (entrées et sorties) puis établit des mesures hygieno-diététiques (il modifie les entrées et sorties) afin de tendre vers un équilibre considéré comme plus normal pour un individu donné.

Mouais. Vu le succès actuel des méthodes des nutritionnistes (et leur manque de résultat à long terme), c'est comme si tu me parlais alchimie. Des mecs qui font des bidouilles, parfois ça marche mais ils ne savent toujours pas pourquoi (enfin, ceux qui se limitént à ce qu'ils ont appris à l'université ou qui utilisent des media grand public pour leur formation continue - et oui il y en a encore plein, des nutritionnistes comme ça).

Comment tu expliques que je mange davantage qu'avant, beaucoup plus gras (je n'ai pas compté, mais une bonne part de mes journées doit être au dessus de 3000 calories), et que j'aie perdu près de 35 kilos, avant de me mettre à faire du sport (en quantité très réduite) ?

Lien vers le commentaire

Moi, je te crois bien volontiers, d'ailleurs j'ai jamais été grosse, mais j'ai toujours privilégié le dalé au sucré, ça doit y être pour quelque chose

En revanche, tout ce gras, c'est pas embêtant pour le cholestérol ?

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...