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Élection POTUS 2016 : Donald Trump


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Gingrich secrétaire d'Etat et Christie à la sécurité nationale? Trump préparerait-il un gouvernement de bras cassés? (edit : bon je suis un peu dur avec Gingrich, son track record est pas trop horrible).

 

Si on en croit le nymag, il pourrait nommer, entre autres, sarah palin et ben carson à des postes gouvernementaux.

 

http://nymag.com/daily/intelligencer/2016/11/the-trump-cabinet-is-shaping-up-to-be-a-total-sausagefest.html

 

OMFG.

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Un "anarchiste" canadien qui chante l'hymne américain. On aura vraiment tout vu dans cette élection.

:icon_ptdr:

 

On aura touché le fond oui.

Les gens qui se revendiquent d'une chose ou l'autre, c'est quand ça tangue un peu dans l'actu qu'on voit jusqu'à quel point ils sont ce qu'ils disent...

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On aura touché le fond oui.Les gens qui se revendiquent d'une chose ou l'autre, c'est quand ça tangue un peu dans l'actu qu'on voit jusqu'à quel point ils sont ce qu'ils disent...

Molyneux me déçoit et me dégoûte. Pourtant je l'aimais bien, même jusqu'au début de son virage alt-right il faisait de bonnes vidéos de synthèse. Il s'est forcé pendant un certain temps à rester critique face à Trump mais il y a quelques semaine il a tombé le masque et s'est transformé en vulgaire fanboy. Ses éloges de Trump sont dignes d'un homme qui a perdu toute forme d'esprit critique.

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Pendant ce temps, les crevards journalistisques jouent sur les mots pour enfoncer encore une fois le libéralisme : 

 

 

La jeunesse libérale de New York au pied de la Tour Trump

 


 

Jeunesse Libérale ? Mon cul, oui.

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Pendant ce temps, les crevards journalistisques jouent sur les mots pour enfoncer encore une fois le libéralisme : 
 
 
La jeunesse libérale de New York au pied de la Tour Trump
 
 
Jeunesse Libérale ? Mon cul, oui.

 

Pas sûr qu'il soit capable de jouer volontairement avec les mots, c'est juste un idiot qui ne sait pas que le mot libéral a un sens différent outre-atlantique

 

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http://www.historionomie.com/archives/2016/11/10/34550762.html#comments

 

 

 

TRUMP président : et maintenant ?

En février 2015, j'ai écrit un billet intitulé "America will be back". J'y expliquais que le succès populaire énorme du film American Sniper, de Clint Eastwood, annonçait l'apparition d'une lame de fond importante, un retour de fierté américaine qui porterait vraisemblablement en 2016 au pouvoir une rupture comparable à celle que fut l'élection de Ronald Reagan :  le candidat d'opposition à l'establishment, le candidat de la régénération politique, remède à une sclérose institutionnelle résultant de deux décennies de ronronnement administratif, d'entre-soi élitiste, de magouilles politiciennes, de scandales d'Etat sans conséquence, de culpabilisation nationale.

Dans les années 1960 et 1970, l'on vit ça avec le scandale du Watergate, la honte du Vietnâm, l'insignifiance de Ford et la mollesse bien pensante de Carter. L'Amérique diminuée, humiliée face à une URSS obtenant les accords d'Helsinki, face à la Révolution iranienne... Et tout à coup, Ronald Reagan fustigeant l'establishment, moqué comme un acteur de seconde zone, mais expliquant qu'il y en avait assez de la soumission aux caprices soviétiques, et que son projet était de regarder les dirigeants communistes dans les yeux et de leur dire "Niet". Et il fut élu par un peuple las d'élites qui humiliaient leur Amérique.

Aujourd'hui nous avons vu cela avec le scandale des écoutes de la NSA, la honte de l'Irak, les reculades face aux Chinois, à Poutine, aux mollahs...

A nouveau, le peuple américain a eu envie de dire Niet.

Je n'ai pas prévu Trump. Mais c'est un mouvement comme cela, qui lui était prévisible, qui l'a porté au pouvoir. Ce n'est pas un mouvement fasciste, ce n'est pas un mouvement raciste, xénophobe principalement, et tous ceux qui utilisent cela comme explication n'ont rien compris à la dynamique en cours. Trump a surfé sur une vague, il était le candidat le plus à même de le faire du fait de sa capacité, par sa fortune personnelle et l'image de total franc-tireur qu'il a pu donner, en n'ayant l'air d'être acheté par aucun sponsor tout en n'étant absolument pas du sérail, et en étant un personnage déjà connu du peuple américain.

Mais la vague n'a pas été créée par Trump. La vague était là, et elle montait déjà. Ce qui a importé dans son propos, c'est moins ce qu'il a dit que ce que cela signifiait. Quand il dénonçait une certaine émigration de latinos ou se moquait d'un handicapé, ou humiliait Jeb Bush en lui parlant en plein débat comme s'il le croisait dans la rue, le contenu de ses propos n'importait pas : ce qui importait c'est que cela démontrait son indépendance d'esprit et son indifférence à ce qu'on pourrait penser de lui dans les salons de Washington. Bref, c'était exactement ce que voulait la vague qui montait : un bon gros Niet. Ou, plus justement, un bon gros F***.

 

Et ce que l'on peut attendre de la présidence de Trump est dans la suite logique de cela : il est moins question d'un programme, il est moins question des décisions que le personnage va prendre que de ce que sa simple élection signifie : un grand coup de pied dans une fourmilière, dans l'espoir que les intérêts installé, les castes ronronnantes, les deals constitués, les habitudes des magouilles, les arrangements usuels, tout ceci saute afin de remédier à la sclérose. Car c'est un fait : les sociétés démocratiques sont mises en danger par la sédimentation ; les groupes d'intérêts qui s'installent, les fortunes qui s'établissent, les castes qui se constituent, les clientèles qui se figent encrassent le système et finissent par le bloquer en coupant du peuple les élites lovées dans l'entre-soi, d'une part, et d'autre par la séparation des pouvoirs est atteinte car elle est contournée par des connivences de castes ; rien n'est plus nuisible à une démocratie que l'unanimité, puisque les institutions démocratiques jouent sur l'opposition des pouvoirs. Il n'y a qu'à voir comment le Tea Party a été étouffé par les élites républicaines préférant le compromis avec les élites démocrates pour comprendre de quoi je parle.

Un séisme comme celui de l'élection de Trump, en soi, peut constituer un traitement de choc : les deals habituels volent en éclat, les castes se rompent et leurs membres s'égaillent, les partis se recomposent, les clivages redynamisent les institutions. C'est cet effet là, principalement, que l'on peut attendre de l'élection de Trump, et cela quoi que fasse véritablement Trump. C'est en cela que son élection à elle seule est un événement politique dont il faut se féliciter, en voyant bien que l'élection d'Hillary, au contraire, aurait prolongé et accentué la sclérose, peut-être de manière irrémédiable. Je me réjouis donc de l'élection de Trump pour la raison qu'elle va, selon moi, redonner un coup de fouet à la démocratie américaine.

Et peut-être un coup de fouet plus important encore que sous Reagan : un coup de fouet comparable à ce que fut l'accession au pouvoir de Teddy Roosevelt, qui devint président par accident : accepté comme vice-président de McKinley par des Républicains qui comptaient sur les voix populaires qu'il pouvait leur apporter mais craignaient son intransigeance contre la corruption, Roosevelt devint président après l'assassinat de McKinley et commença un grand ménage à Washington : il combattit les monopoles néfastes des "malfaiteurs de grande fortune", et s'employa à rétablir la démocratie américaine en s'en prenant aux "Barons voleurs". Certes, il pratiqua aussi le protectionnisme, comme Trump promet de le faire, et un libéral comme moi ne peut s'en réjouir ; mais il faut voir que Roosevelt assainit grandement la démocratie américaine, et que la prospérité et le bon fonctionnement de la démocratie américaine dans les décennies qui suivirent furent en partie son héritage.

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On peut donc espérer que cette élection aura pour conséquence de nous faire gagner quelques années de démocratie américaine et de liberté supplémentaires, notamment si Trump applique son programme de diminution des réglementations et des impôts.

Par ailleurs, si j'ai bien compris, trois juges à la Cour Suprême seront nommés durant son mandat ; ce qui sera fait par Trump et devra être approuvé par une Chambre et un Sénat républicains, au moins pour celui ou ceux qui seront nommés avant les élections de mi-mandat. On aura donc encore pour un moment une Cour Suprême qui devrait demeurer conservatrice et garantir la Constitution et le Bill of Rights.

 

Au plan du soi-disant "isolationnisme" de Trump, j'aurai également des choses à dire, et là aussi sans doute des parallèles avec Roosevelt et Reagan, mais c'est de la politique internationale, et donc fera l'objet d'un autre billet dans, j'espère, les prochains jours.

 

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"il pratiqua aussi le protectionnisme, comme Trump promet de le faire, et un libéral comme moi ne peut s'en réjouir"

Ah bah un libéral comme moi dit qu'un libéral comme lui n'est pas libéral.

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Bizarrement, je pense que la comparaison avec Teddy Roosevelt est beaucoup plus pertinente ; peut-être aussi parce que je connais moins son mandat.

 

Reagan, même si il n'a pas été un parangon de libéralisme, bénéficiait d'une colonne intellectuelle qui remontait à Goldwater. Si les élections se ressemblent un peu vu de France, il faut quand même se dire que la philosophie politique alignée derrière Trump, c'est niet (à moins qu'il ne prennent vraiment au sérieux l'alt-right).

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Pendant ce temps, les crevards journalistisques jouent sur les mots pour enfoncer encore une fois le libéralisme : 
 
 
La jeunesse libérale de New York au pied de la Tour Trump
 
 
Jeunesse Libérale ? Mon cul, oui.

 

Tiens, maintenant ils ont remplacé jeunesse libérale par jeunesse progressiste. Cela accrédite la thèse de l'incompétence.

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 jeunesse 

 

 

 

 

 

Seuls 19% des jeunes ont voté, surtout pour Clinton

 

Six mois après le Brexit britannique, la fracture générationnelle a aussi frappé l’électorat américain, mardi. La génération Y, les 18-34 ans, devront vivre avec le choix de leurs grands-parents, les baby boomers qui ont davantage voté Donald Trump.

 

Six mois après le Brexit britannique, la fracture générationnelle frappe cette fois l’électorat américain. Donald Trump ne doit pas sa victoire aux jeunes : seuls 37 % des jeunes lui ont accordé leur bulletin contre 53 % de votes favorables chez les plus de 45 ans, selon les sondages réalisés à la sortie des urnes, par CNN.

 

Mais comme au Royaume-Uni, cette catégorie appelée Millenials aux États-Unis - notre génération Y, les 18-34 ans - devra vivre avec le choix de leurs grands-parents, les baby boomers de 52-70 ans.

 

Manque de mobilisation pour Clinton

 

Depuis mardi soir, une partie de la jeunesse, essentiellement estudiantine, crie sa désillusion dans la rue, armée d’un slogan : #NotMyPresidentElect. « Logique. Ce sont les plus aisés et les plus âgés qui ont rejeté l’Amérique nouvelle, métissée, celle que connaissent les jeunes », note Greg Robinson, chercheur américain de l’Observatoire des États-Unis, de l’Université du Québec à Montréal.

 

Pour autant les 18-34 ans ne se sont pas mobilisés en masse derrière l’alternative, Hillary Clinton : ils lui ont accordé 55 % des voix, alors qu’ils avaient soutenu Barack Obama à 60 %, en 2012. Un résultat en contradiction avec les projections des sondeurs, encore eux.

 

En octobre, une vaste enquête de l’Institut de sondage Survey Monkey, auprès de 30 000 Millenials, révélait une Amérique bien différente, entièrement couverte du bleu démocrate sur les cartes, si les 69 millions de jeunes en âge étaient allés voter : 504 grands électeurs pour Hillary, contre 23 pour Trump, soit seuls cinq États républicains seulement.

 

 

une-jeunesse-absente-dans-les-urnes-en-c

 

 

Mardi, il manquait des voix à l’appel. Selon les sondages aux sorties des urnes (exit polls en anglais), ils n’ont représenté que 19 % des votants. Or les 18 à 34 ans constituent désormais 31 % des 225,8 millions d’électeurs inscrits, selon le Pew Research Center, un centre de recherche statistique américain. Pour la première fois, leurs votes pouvaient peser autant que ceux de la génération des baby boomers....

 

 

http://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/elections-americaines/election-usa-seuls-19-des-jeunes-ont-vote-surtout-pour-clinton-4602479

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Le journaliste qui a pondu ce titre... Il est allé à l'école ? "ils n’ont représenté que 19 % des votants" devient "Seuls 19% des jeunes ont voté".

 

Il ne faut pas lui en vouloir, les journalistes ont la gueule de bois en ce moment. 

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