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Messages recommandés

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Twitter officiel du Gouvernement français.

 

:facepalm:

 

Hollande avait déjà visité Millenium-Gameo Consulting (ou un truc du genre), il doit exister des contacts. Puis les élections approchent, autant apparaître sympa.

 

 

 

C'est quoi qui te gêne?

 

 

 

Que le gouv' roule pour les Protoss.

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C'est officiel, SNK est mort. Avec ce qu'il ont osé teaser pour KOF XIV aujourd'hui, les devs méritent clairement une descente de yakuzas : chez eux, leur famille, les amis de leur famille...

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Et se comporte comme les Terrans genre Mengsk. Et est élu par des Zergs. Mouais, crédible.

 

Il y a même un gouvernement mondial et une politique unique   :lecon:

 

 

La fin du XXe siècle sur la planète Terra est caractérisée par des changements dramatiques. Telle une avalanche dévalant une pente raide et arrachant tout sur son passage, les progrès techniques se succèdent sur la terre à un rythme croissant et plus rien ni personne ne peut y résister. Le deuxième grand facteur de changement est l'écroulement du socialisme. L'expérience sociale du communisme classique se révèle un échec total, toutes les nations qui avaient choisi cette forme de gouvernement accusent le coup et cherchent de nouvelles voies. Le passage du géant socialiste, la Russie, à une quasi-démocratie nourrit particulièrement l'inquiétude mondiale. Favorisées par les problèmes sociaux et économiques, les technologies arrivent presque sans obstacle sur le marché mondial, et celui qui dispose des fonds nécessaires peut tout acquérir ou presque des derniers procédés de la génétique aux armes nucléaires. La situation se détériore a vue d'œil et bientôt, même les pays les plus pauvres du tiers-monde sont en mesure d'acquérir des armes nucléaires.

 

L'Amérique qui s'était imposée pendant de longues années dans le rôle de gendarme du monde et avait dominé le globe militairement et financièrement s'enfonce dans la corruption la violence et la drogue. Les technologies révolutionnaires se succèdent à des intervalles toujours plus courts, créant ainsi une force impossible à contrôler, et à plus forte raison à freiner. Les nouvelles armes et de nouvelles drogues déclenchent le chaos et la violence dans les rues des villes. Les groupements criminels, les rassemblements paramilitaires, les sectes et les unités militaires rebelles contrôlent les villes. L'ordre public du pays s'effondre. Gela signifie naturellement aussi que l'Amérique ne peut plus maintenir son engagement au monde plus longtemps. Les faits, le gouvernement de Washington se concentre sur les nouveaux problèmes internes et se contente de laisser les dernières technologies se développer sur le continent Sud-Américain.

 

Les États d'Amérique du Sud profitent du chaos régnant aux Etats-Unis pour gagner en influence. De nombreux pays d'Amérique latine concluent des pactes d'alliance avec des nations d'Asie du Sud-Est et observent attentivement le cours des événements aux Etats-Unis. Là, le chaos s'impose. Les forces de l'ordre tentent de reprendre le contrôle, agissant avec la plus grande dureté sans chercher à distinguer victimes et fauteurs de troubles. Cette manière de procéder se heurte à une vive résistance de la population, car ce qui se passe alors n'est pas sans rappeler les actions de la police secrète d'un dictateur. Les Américains libéraux ressentent ces opérations de maintien de l'ordre comme une atteinte à la démocratie, et la population civile organisent progressivement sa défense. La situation devient bien vite absolument incontrôlable et l'Amérique s'achemine à grands pas vers une deuxième guerre civile.

 

La deuxième guerre civile américaine dure quatre ans pendant lesquels le pays s'enfonce toujours plus dans l'agonie. Les développements dans les domaines de la technologie des armes, la génétique, la prothétique et la cybernétique se chargent d'apporter aux différents belligérants tous les moyens nécessaires pour mener cette guerre des plus modernes. Le pays est frappé quotidiennement par de violentes actions terroristes et les combats ne quittent plus l'ordre du jour. Pendant ce temps, les pays sud-américains exercent leur commerce. Aidés de leurs alliés asiatiques, ils conquièrent par des opérations militaires fulgurantes et précises d'importantes positions clés en Amérique. Leur but est d'obtenir, par ces opérations militaires ponctuelles, le contrôle de l'industrie chimique et cybernétique des États-Unis et de se hisser ainsi au premier rang des puissances mondiales dans ces domaines économiques.

 

Alors que le sous-continent américain est le champ de guerres et d'opérations militaires, la situation en Europe ainsi que dans les régions d'Asie est relativement calme. La Russie, durement éprouvée après le refus du socialisme sur le long et pénible chemin qui mène à la démocratie, a réussi à surmonter les conditions chaotiques et à retrouver sa stabilité. Ce géant longtemps mis à mal a retrouvé sa puissance d'autrefois et est même devenu en quelques années un partenaire privilégié de pays comme l'Allemagne, la Grande-Bretagne ou l'Italie. Grâce à l'appui russe, la plupart des pays européens ont réussi à échapper à la pression des agresseurs sud-américains désireux, ici aussi, de faire main basse avec l'aide de leurs alliés asiatiques sur les domaines importants des économies nationales.

 

Vers 2 150, les divers conflits locaux dégénèrent en un vaste conflit planétaire. La troisième guerre mondiale est déclenchée. La coalition russo-européenne vole au secours des forces américaines restantes et tente de repousser les agresseurs sud-américains. À force de persévérance, ils réussissent ensemble à chasser les envahisseurs. La dernière bataille décisive se livre à proximité de San Antonio, où les Américains, soutenus énergiquement par les Russes et les Européens, terrassent les troupes sud-américaines et retrouvent enfin le contrôle de leur propre pays.

 

Après toutes ces années de guerre. Les populations ne désirent plus qu'une chose la paix. Dans ce contexte général, la plupart des belligérants réussissent en quelques mois à conclure des traités de paix acceptés pour tous. Les rares nations qui refusent encore d'accepter ces accords se retrouvent bien vite dans une position particulièrement isolée et sont finalement contraintes d'accepter la paix. À peine le problème de la guerre est-il définitivement écarté que l'humanité se trouve confrontée à un nouveau défi l'économie mondiale frappée par ces longues années de guerre a sombré dans une crise économique sans pareille. Seule la certitude que la situation des pays voisins est aussi catastrophique que la leur empêche certaines nations de recourir de nouveau aux armes.

 

Les gouvernements prennent peu à peu conscience que la seule manière de se sortir de cette crise générale consiste à conclure des accords globaux. Les stratégies adéquates pour lutter contre le chômage et relancer le commerce mondial se doit d'être appliquées universellement. Dans un moment de lucidité jamais encore atteint dans sa longue histoire, l'humanité toute entière décide de déterminer une politique économique commune et de convenir de la mise sur pied d'un service public chargé d'organiser et de coordonner celle-ci. De ce service public qui ne devait contrôler initialement que le commerce et le travail, se développe en moins de 75 ans un Gouvernement mondial qui gère paisiblement la presque totalité du Globe. Seules quelques petites dictatures sud-américaines échappent au contrôle du Gouvernement mondial. Cependant ces pays sont si insignifiants territorialement et militairement qu'ils peuvent sans crainte être négligés.

 

Le nouveau Gouvernement mondial s'efforce d'œuvrer pour le bien être de l'ensemble de l'humanité. Les différents groupes ethniques doivent se fondre en une communauté sans plus aucune distinction. Pour atteindre ce but, les différents langages disparaissent progressivement et cèdent le pas à une langue unique. Les religions et autres communautés spirituelles perdent graduellement en importance.

 

Ce qui a été si souvent énoncé au cours de l'histoire de l'humanité comme une évidence, trouve ici sa confirmation partout où était promis le paradis sur terre, les populations ont connu l'enfer. À cette différence près que cette fois-ci l'utopie est initiée avec les meilleures intentions. Les années passées par le Gouvernement mondial à créer une grande communauté dotée d'une langue unique et poursuivant des idéaux communs voient se développer un dogme quasi-religieux reposant sur l'idée que l'humanité est d'origine divine. Ce concept métaphysique n'est pas à proprement parler nouveau, des centaines d'autres religions en avaient déjà fait un de leurs principes fondateurs. Mais jamais auparavant un groupe d'intérêts ne s'était trouvé en mesure de faire adopter universellement ce postulat. La conviction générale est telle que le caractère divin de l'homme trouve son expression la plus aboutie dans la pureté des gènes et l'intégrité des organismes vivants. Les manipulations génétiques, auxquelles de nombreuses personnes avaient on recours, sont soudain considérées comme l'œuvre du diable. Pour le Gouvernement mondial. les personnes ayant subi une manipulation génétique ont perdu tout droit d'appartenir à la communauté des humains, réputés " purs ".

 

En application de ce principe, le Gouvernement mondial prend des mesures draconiennes, dans lesquelles se reflètent toute la détermination et l'inflexibilité des détenteurs du pouvoir, pour assurer la pureté de l'espèce humaine. Des camps d'internement sont créés un peu partout pour y regrouper les " impurs ". Il ne s'agit en réalité ni plus ni moins que de prisons dont les occupants sont totalement dénués de tous leurs droits. Malgré quelques cas de résistance occasionnels, les nouveaux hommes au pouvoir affermissent encore leur position. Le " Grand nettoyage " est présenté comme un but noble pour toute l'humanité. Quiconque met en doute la philosophie du Gouvernement mondial et la justification de tels agissements, encourt le risque de se retrouver bientôt dans l'un de ces camps.

 

Longtemps les gens avaient cru bien faire en augmentant leurs capacités physiques par manipulations génétiques ou implantations de prothèse. Devant la gigantesque demande, ces pratiques étaient rapidement devenue monnaie courante. Les implants et autres opérations de ce type étaient devenus si fiables et si peu chères que tout le monde (ou presque) pouvait se les offrir. Il n'y avait donc rien d'étonnant à ce que de grandes parties de l'humanité se soient laissé " améliorer ". Au moment du Grand nettoyage, beaucoup sont d'avis qu'ils ne s'agit pas d'une action durable et continuent à se laisser " modifier ". Mais le Gouvernement mondial, composé de vieux sages, ne l'entend pas de cette oreille le Grand nettoyage est mené avec une résolution de fer et sans aucune considération pour les personnes concernées, soit quelque 400 millions de personnes qui, du jour au lendemain, se retrouvent privées des droits les plus élémentaires.

 

Pendant le Grand nettoyage, le Gouvernement mondial initie d'innombrables programmes d'études scientifiques. Les projets qui avaient été suspendus pendant la troisième guerre mondiale et la crise économique sont poursuivis. Les sciences connaissent un nouvel essor. D'importants progrès sont réalisés dans les domaines de la navigation spatiale, de l'hibernation artificielle et de la conservation en vie dans des conditions environnementales hostiles. Ces technologies atteignent rapidement un niveau permettant d'envisager sérieusement la colonisation d'autres planètes du système solaire. La situation est tout à fait paradoxale puisque l'humanité commence à peupler les autres planètes du système alors même que des millions de personnes meurent en captivité sur la Terre.

 

Parmi les savants bénéficiant des faveurs des dirigeants, un homme est fermement convaincu que l'avenir de l'humanité ne se trouve que dans l'espace cosmique Doran Routhe. Il ne pense cependant pas aux autres planètes du système, mais plutôt à d'autres systèmes solaires. Bien qu'il soit particulièrement brillant et très apprécié par le Gouvernement, ses plans sont si fous qu'il ne se risque pas à les publier. Il commence au contraire à mener en secret des recherches scientifiques et à mettre au point son propre programme de navigation spatiale avec le but d'envoyer des colons à la découverte de nouveaux mondes en dehors du système solaire. Exécutant son projet dans le plus grand secret, il ne peut bien sûr pas recruter ouvertement les candidats au départ et les volontaires pour peupler d'autres planètes. Doran Routhe commence alors à réclamer les détenus de différents camps d'internement, prétextant un besoin de main-d'œuvre supplémentaire dans ses laboratoires. Ces personnes sont néanmoins soumises à une sélection rigoureuse spécialement développée par Routhe afin de déterminer les sujets aptes au projet.

 

Enfin, trois vaisseaux spatiaux sont mis au point et lancés vers les nouveaux mondes. L'équipage étant en hibernation, les navires sont pilotés par des ordinateurs. La solution s'imposait, car les voyageurs n'auraient pu surmonter les années de voyage. Malheureusement, une erreur se produit dans le système de navigation et, bien entendu, personne ne peut la corriger. Au lieu de s'approcher du système circumterrestre initialement visé, les navires errent donc en une longue Odyssée de plusieurs décennies. Quand la petite flotte atteint enfin un système habitable détecté par les ordinateurs encore en activité, les équipages sortent de leur hibernation et réalisent qu'ils n'ont plus aucune possibilité de localiser la terre. Les ordinateurs de navigation ont été gravement endommagés, leur mémoire effacée et avec elle toutes les données sur la trajectoire suivie et le chemin parcouru. Il ne reste plus aux voyageurs embarqués à bord des trois vaisseaux spatiaux de Routhe pour un exil involontaire qu'à développer une nouvelle humanité dans un monde totalement inconnu.

 

Les trois navires s'orientent vers des mondes différents. L'un des vaisseaux spatiaux étant détruit lors d'un atterrissage forcé, les équipages des deux vaisseaux restants fondent chacun de leur côté des colonies, l'un ne sachant rien de l'existence de l'autre. Les colonies se développent et les colons reproduisent les mêmes erreurs que sur la Terre il est dans la nature humaine de combattre. L'intolérance, l'envie et l'appât du gain forment un lit fertile sur lequel les graines de la violence se développent, apportant leur lot de guerre et de destruction.

 

 

 

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 Un Pokemon Maker serait beaucoup mieux !!! le jeu infini à portée de main ! On pourrait créer nos arènes, nos scénarios, etc, ça serait énorme !!! On s'arrêterait jamais de jouer ! 

 

 Alors que Pokemon Go, je sens le gadget commercial...

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Un bloggeur anticapitaliste analyse Minecraft. Du lol s'ensuit (comme dirait H16) => http://kobaianismus.blogspot.fr/2015/09/minecraft-ou-le-survivalisme-capitaliste.html

Le rapprochement entre fascistes et libertariens mérite d'être cité in extenso: "L'extrême-droite a elle-même changé radicalement d'orientation dans les soixante dernières années. Le fascisme italien et le nazisme allemand ont conduit de fait à des processus d'expansion territoriale analogue au projet impérialiste colonial voire coïncidant avec celui-ci : l'idéologie nazie du Lebensraum justifiait la dilatation sans limite du territoire du Reich, d'abord pour englober tous les peuples de langue germanique et ensuite pour donner à ceux-ci un espace suffisant pour se développer, tandis que l'Italie de Mussolini, toute autarcique qu'elle était, s'est engagée dans la première (et dernière) campagne de colonisation de l'Afrique depuis l'unification du pays dans le but de rivaliser avec les autres puissances européennes. Mais dans l'après-guerre, le néo-fascisme a dû intégrer à son tour le processus de décolonisation dans lequel les sociétés occidentales étaient péniblement engagées et la fin du projet impérialiste qui en découle logiquement. Ceci l'a conduit à faire un virage de 180° dans sa posture, et à prôner en lieu et place du fascisme expansionniste et offensif un nationalisme de nature essentiellement défensive : au lieu de se constituer en Empire, la nation européenne n'est plus aux yeux du néo-fascisme qu'un pays colonisé par des forces étrangères qui viennent du dehors pour pourrir l'organisme national. Ce que les fascistes contemporains demandent, ce n'est plus de conquérir des territoires sur lesquels le Volk peut s'épanouir librement, mais de défendre le territoire actuel à l'égard de l'invasion étrangère qui se profile à l'horizon ; non plus de fédérer les peuples contre un ennemi commun, mais de repousser les éléments qui empêchent le peuple (au singulier) de vivre une existence paisible chez lui.

On peut constater désormais à quel point cette posture politique adoptée par les néo-fascistes coïncide avec les rêves des libertariens radicaux qui sont incarnés aux États-Unis par la mouvance du Tea Party. Rien ne dit mieux le contenu de leur projet politique que le Gadsden Flag : ce drapeau jaune avec un serpent à sonnette et la devise « don't tread on me » (« ne me marche pas dessus ») est la représentation parfaite de l'individualisme défensif dont ils affirment être les porteurs, l'animal en question ayant été choisi justement parce qu'il demeure paisible et inoffensif tant que personne ne met son pied sur sa queue – à la suite de quoi il peut infliger à l'agresseur une blessure fatale. Il va donc de soi que la liberté individuelle prônée par le Tea Party s'étend jusqu'au port d'armes, sinon comment pourrait-on se défendre efficacement face à l'assaillant qui foule ses pieds dans ma propriété privée ? On n'a pas de mal à s'imaginer ici le riche Texan assis devant la porte de sa villa de campagne le fusil à pompe à la main pour tirer sur tout individu s'étant introduit chez lui ; surtout, dirait-on, si cet individu s'avère être un inspecteur des impôts... ou un Mexicain.

On l'aura enfin compris : l'imaginaire que nous proposent les jeux vidéos de survie correspond bien à la mentalité survivaliste qui caractérise aussi bien Varg Vikernes que Sarah Palin. L'état d'esprit qui les traverse de part en part est celui d'une utopie libérale sans utopie, vidée de toute aspiration à changer l'avenir et tout entière occupée à maintenir l'état présent tel qu'il est le plus longtemps possible. Le survivalisme qui se dessine dans ce médium vidéoludique forme ainsi la matrice commune pour la fusion de la pensée libérale désenchantée et du fascisme post-colonial dans une époque de crise profonde du système capitaliste tel qu'il a été formalisé et mis en place depuis une trentaine d'années. Dans des sociétés vieillissantes où les valeurs du capitalisme sont désormais fortement en danger, le rêve americain ne survit plus que sous forme de cauchemar. Et est-il vraiment exagéré de voir en la figure du zombie dans le survival horror la projection de ces immigrés, de ces réfugiés, bref de ces « autres » menaçants, mi-humains, qui ne semblent vivre que pour dévorer notre substance vitale (ou nos allocs), face auxquels le seul moyen de défense envisageable semble d'avoir à leur tirer dessus ?
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J'ai fini A Golden Wake, c'est un point n click qui est objectivement pas terrible, moins bien qu'un Broken Sword mais intéressant d'un point de vue historique. L'histoire se passe durant le boom immobilier en Floride dans les années 20. On croise pas mal de personnage historiques et un gros travail a été fait dans le background et l'ambiance pour retranscrire fidèlement cette époque. J'y ai pas mal appris, j'ai refais le jeu avec les commentaires audio d'un développeur concernant l'aspect historique permettant d'en savoir plus.
Bon jeu pour les passionnés d'Histoire comme moi, les autres passez votre chemin

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Un bloggeur anticapitaliste analyse Minecraft. Du lol s'ensuit (comme dirait H16) => http://kobaianismus.blogspot.fr/2015/09/minecraft-ou-le-survivalisme-capitaliste.html

Le rapprochement entre fascistes et libertariens mérite d'être cité in extenso: "L'extrême-droite a elle-même changé radicalement d'orientation dans les soixante dernières années. Le fascisme italien et le nazisme allemand ont conduit de fait à des processus d'expansion territoriale analogue au projet impérialiste colonial voire coïncidant avec celui-ci : l'idéologie nazie du Lebensraum justifiait la dilatation sans limite du territoire du Reich, d'abord pour englober tous les peuples de langue germanique et ensuite pour donner à ceux-ci un espace suffisant pour se développer, tandis que l'Italie de Mussolini, toute autarcique qu'elle était, s'est engagée dans la première (et dernière) campagne de colonisation de l'Afrique depuis l'unification du pays dans le but de rivaliser avec les autres puissances européennes. Mais dans l'après-guerre, le néo-fascisme a dû intégrer à son tour le processus de décolonisation dans lequel les sociétés occidentales étaient péniblement engagées et la fin du projet impérialiste qui en découle logiquement. Ceci l'a conduit à faire un virage de 180° dans sa posture, et à prôner en lieu et place du fascisme expansionniste et offensif un nationalisme de nature essentiellement défensive : au lieu de se constituer en Empire, la nation européenne n'est plus aux yeux du néo-fascisme qu'un pays colonisé par des forces étrangères qui viennent du dehors pour pourrir l'organisme national. Ce que les fascistes contemporains demandent, ce n'est plus de conquérir des territoires sur lesquels le Volk peut s'épanouir librement, mais de défendre le territoire actuel à l'égard de l'invasion étrangère qui se profile à l'horizon ; non plus de fédérer les peuples contre un ennemi commun, mais de repousser les éléments qui empêchent le peuple (au singulier) de vivre une existence paisible chez lui.

On peut constater désormais à quel point cette posture politique adoptée par les néo-fascistes coïncide avec les rêves des libertariens radicaux qui sont incarnés aux États-Unis par la mouvance du Tea Party. Rien ne dit mieux le contenu de leur projet politique que le Gadsden Flag : ce drapeau jaune avec un serpent à sonnette et la devise « don't tread on me » (« ne me marche pas dessus ») est la représentation parfaite de l'individualisme défensif dont ils affirment être les porteurs, l'animal en question ayant été choisi justement parce qu'il demeure paisible et inoffensif tant que personne ne met son pied sur sa queue – à la suite de quoi il peut infliger à l'agresseur une blessure fatale. Il va donc de soi que la liberté individuelle prônée par le Tea Party s'étend jusqu'au port d'armes, sinon comment pourrait-on se défendre efficacement face à l'assaillant qui foule ses pieds dans ma propriété privée ? On n'a pas de mal à s'imaginer ici le riche Texan assis devant la porte de sa villa de campagne le fusil à pompe à la main pour tirer sur tout individu s'étant introduit chez lui ; surtout, dirait-on, si cet individu s'avère être un inspecteur des impôts... ou un Mexicain.

On l'aura enfin compris : l'imaginaire que nous proposent les jeux vidéos de survie correspond bien à la mentalité survivaliste qui caractérise aussi bien Varg Vikernes que Sarah Palin. L'état d'esprit qui les traverse de part en part est celui d'une utopie libérale sans utopie, vidée de toute aspiration à changer l'avenir et tout entière occupée à maintenir l'état présent tel qu'il est le plus longtemps possible. Le survivalisme qui se dessine dans ce médium vidéoludique forme ainsi la matrice commune pour la fusion de la pensée libérale désenchantée et du fascisme post-colonial dans une époque de crise profonde du système capitaliste tel qu'il a été formalisé et mis en place depuis une trentaine d'années. Dans des sociétés vieillissantes où les valeurs du capitalisme sont désormais fortement en danger, le rêve americain ne survit plus que sous forme de cauchemar. Et est-il vraiment exagéré de voir en la figure du zombie dans le survival horror la projection de ces immigrés, de ces réfugiés, bref de ces « autres » menaçants, mi-humains, qui ne semblent vivre que pour dévorer notre substance vitale (ou nos allocs), face auxquels le seul moyen de défense envisageable semble d'avoir à leur tirer dessus ?"

 

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Un bloggeur anticapitaliste analyse Minecraft. Du lol s'ensuit (comme dirait H16) => http://kobaianismus.blogspot.fr/2015/09/minecraft-ou-le-survivalisme-capitaliste.html

Le rapprochement entre fascistes et libertariens mérite d'être cité in extenso: "L'extrême-droite a elle-même changé radicalement d'orientation dans les soixante dernières années. Le fascisme italien et le nazisme allemand ont conduit de fait à des processus d'expansion territoriale analogue au projet impérialiste colonial voire coïncidant avec celui-ci : l'idéologie nazie du Lebensraum justifiait la dilatation sans limite du territoire du Reich, d'abord pour englober tous les peuples de langue germanique et ensuite pour donner à ceux-ci un espace suffisant pour se développer, tandis que l'Italie de Mussolini, toute autarcique qu'elle était, s'est engagée dans la première (et dernière) campagne de colonisation de l'Afrique depuis l'unification du pays dans le but de rivaliser avec les autres puissances européennes. Mais dans l'après-guerre, le néo-fascisme a dû intégrer à son tour le processus de décolonisation dans lequel les sociétés occidentales étaient péniblement engagées et la fin du projet impérialiste qui en découle logiquement. Ceci l'a conduit à faire un virage de 180° dans sa posture, et à prôner en lieu et place du fascisme expansionniste et offensif un nationalisme de nature essentiellement défensive : au lieu de se constituer en Empire, la nation européenne n'est plus aux yeux du néo-fascisme qu'un pays colonisé par des forces étrangères qui viennent du dehors pour pourrir l'organisme national. Ce que les fascistes contemporains demandent, ce n'est plus de conquérir des territoires sur lesquels le Volk peut s'épanouir librement, mais de défendre le territoire actuel à l'égard de l'invasion étrangère qui se profile à l'horizon ; non plus de fédérer les peuples contre un ennemi commun, mais de repousser les éléments qui empêchent le peuple (au singulier) de vivre une existence paisible chez lui.

On peut constater désormais à quel point cette posture politique adoptée par les néo-fascistes coïncide avec les rêves des libertariens radicaux qui sont incarnés aux États-Unis par la mouvance du Tea Party. Rien ne dit mieux le contenu de leur projet politique que le Gadsden Flag : ce drapeau jaune avec un serpent à sonnette et la devise « don't tread on me » (« ne me marche pas dessus ») est la représentation parfaite de l'individualisme défensif dont ils affirment être les porteurs, l'animal en question ayant été choisi justement parce qu'il demeure paisible et inoffensif tant que personne ne met son pied sur sa queue – à la suite de quoi il peut infliger à l'agresseur une blessure fatale. Il va donc de soi que la liberté individuelle prônée par le Tea Party s'étend jusqu'au port d'armes, sinon comment pourrait-on se défendre efficacement face à l'assaillant qui foule ses pieds dans ma propriété privée ? On n'a pas de mal à s'imaginer ici le riche Texan assis devant la porte de sa villa de campagne le fusil à pompe à la main pour tirer sur tout individu s'étant introduit chez lui ; surtout, dirait-on, si cet individu s'avère être un inspecteur des impôts... ou un Mexicain.

On l'aura enfin compris : l'imaginaire que nous proposent les jeux vidéos de survie correspond bien à la mentalité survivaliste qui caractérise aussi bien Varg Vikernes que Sarah Palin. L'état d'esprit qui les traverse de part en part est celui d'une utopie libérale sans utopie, vidée de toute aspiration à changer l'avenir et tout entière occupée à maintenir l'état présent tel qu'il est le plus longtemps possible. Le survivalisme qui se dessine dans ce médium vidéoludique forme ainsi la matrice commune pour la fusion de la pensée libérale désenchantée et du fascisme post-colonial dans une époque de crise profonde du système capitaliste tel qu'il a été formalisé et mis en place depuis une trentaine d'années. Dans des sociétés vieillissantes où les valeurs du capitalisme sont désormais fortement en danger, le rêve americain ne survit plus que sous forme de cauchemar. Et est-il vraiment exagéré de voir en la figure du zombie dans le survival horror la projection de ces immigrés, de ces réfugiés, bref de ces « autres » menaçants, mi-humains, qui ne semblent vivre que pour dévorer notre substance vitale (ou nos allocs), face auxquels le seul moyen de défense envisageable semble d'avoir à leur tirer dessus ?"

 

C'est (mal) écrit par un demi-cerveau.

"qui foule ses pieds dans ma propriété privée" : wtf ?

 

J'ai l'impression qu'il a mis tous les termes rigolos qu'il pouvait trouver pour faire son papier. C'est caricatural.

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Psychologists studying the effects of different types of games on our minds have discovered that brain training games aren't all they're cracked up to be.

In fact, there's huge differences in the positive and negative effects that games can bring - and it turns out that action games have the most positive impacts. That's thanks to the way they require the user to make rapid, accurate decisions as to how to deal with targets moving quickly in and out of large amounts of clutter.

"Action video games have been linked to improving attention skills, brain processing, and cognitive functions including low-level vision through high-level cognitive abilities," wrote Shawn Green and Aaron Seitz.

http://www.techradar.com/news/gaming/action-games-are-better-for-your-mind-than-brain-trainers--1305848

 

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c'est pas la première fois que je vois ça, un groupe de chercheur avaient aussi notés une augmentation perceptible des réflexes chez des jeunes qui jouaient à Unreal ainsi qu'une amélioration notable de la vision périphérique

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Un pote m'a offert CSGO sur Steam il y a tout pile 1 mois. J'en suis a 100 heures.  :icon_fou:

 

Que de bons souvenirs...

 

Même si c'est CSS qui m'a le plus marqué (je dois être aux alentours des 1000 heures de jeu).

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