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Le confinement et les autres mesures autoritaires : diktat médical, pour quoi ?


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On 3/8/2021 at 3:47 PM, Johnnieboy said:

 

Bien sur. Mais il y a objectivement des periodes folles et nefastes. Les periodes de guerre sont a la fois percues comme "normales" retrospectivement apres un certain temps, mais les traces qu'elles laissent ne le sont jamais vraiment.

Les potes qu'on a vu ce we à Rome (où les bars sont ouverts) nous disaient, et ils avaient raison : le problème c'est que ce que quelqu'un n'a jamais connu ne peut pas lui manquer. Pour notre génération, le "normal" c'était de pouvoir faire un week-end en amoureux à Barcelone ou à Rome en prenant Ryanair / Easyjet, même en étant des petits "ploucs" de classe moyenne inférieure. Ou de faire un festival entre potes l'été. Pour la génération qui est ado aujourd'hui, ça sera de l'ordre de l'inimaginable. Donc pourquoi ça leur manquerait? C'est dangereux...

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On 3/9/2021 at 8:32 PM, Largo Winch said:

En gros, comme je le disais déjà dès début octobre, on aurait pu éviter les couvre-feux et restrictions sans fin, si Véran avait fait le choix de rehausser les capacités hospitalières dès la fin du premier confinement. A l'époque on nous expliquait que c'était impossible.

 

On 3/10/2021 at 9:01 AM, Largo Winch said:

On veut nous faire croire qu'il n'y a aucune autre solution que de confiner : il ne faudrait pas non plus trop bousculer les fonctionnaires qui ne veulent surtout pas remettre en question leur organisation, hein... C'est aux Français de se plier à leur diktat, pas à l'hôpital de se remettre en question pour tenir compte de la nouvelle donne.

 

 

Je remets une pièce dans la machine :

 

Je viens d'entendre le Pr Michaël Peyromaure, chef de service à l'hôpital Cochin donner des explications qui apportent de l'eau à mon moulin. Il a expliqué :

  • que la France est le seul pays au monde à doter ses services de réanimation d'anesthésistes-réanimateurs et qu'on pourrait très bien s'en passer,
  • que des services de réanimations peuvent très bien fonctionner uniquement avec du personnel soignant (infirmières, aides-soignants) formé pour cela,
  • que cette formation est certes un peu compliquée, mais que si les décisions avaient été prises il y a un an, la France aurait pu nettement augmenter ses capacités hospitalières, ce qui permettrait d'éviter la plupart des mesures de restrictions que l'on connait aujourd'hui.

Sur la situation des services de réa en IDF en ce moment, il dit :

  • que bon nombre de patients actuellement en services de réanimation pourraient être placés en hospitalisation conventionnelle car ils nécessitent uniquement des opérations d'oxygénation classique
  • que des transferts entre hôpitaux peuvent bien sûr être réalisés en cas de saturation, sans qu'on s'en offusque, puisque c'est une pratique habituelle de gestion hospitalière... 

Bref, de la gestion basique quoi : anticiper et réorganiser les activités sur le LT, mettre en place des process de gestion de crise réactive pour les situations d'urgence. Il me parait de plus en plus évident qu'il y a une prise en otage injustifiée de la France par toute une caste de bureaucrates médicaux.

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My 2 cents c'est que l'acceptabilité sociale de la chose est en chute libre. Ils ne peuvent plus se le permettre politiquement.

C'est juste une énième opération d'agitprop des Savonarole du confinement.

 

Vraiment, tous ces gens seraient tellement plus heureux si ils acceptaient de faire le pèlerinage de Chartres au lieu d'ennuyer le monde.

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il y a 11 minutes, Bézoukhov a dit :

Vraiment, tous ces gens seraient tellement plus heureux si ils acceptaient de faire le pèlerinage de Chartres au lieu d'ennuyer le monde.

Sur les genoux, histoire de les occuper plus longtemps. Et en cilice.

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il y a 1 minute, Bisounours a dit :

Toutes les 12 minutes, un francilien est admis en réanimation

Le pauvre, il ne doit pas avoir une vie facile.

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Il y a 3 heures, Largo Winch a dit :

 

 

 

Je remets une pièce dans la machine :

 

Je viens d'entendre le Pr Michaël Peyromaure, chef de service à l'hôpital Cochin donner des explications qui apportent de l'eau à mon moulin. Il a expliqué :

  • que la France est le seul pays au monde à doter ses services de réanimation d'anesthésistes-réanimateurs et qu'on pourrait très bien s'en passer,
  • que des services de réanimations peuvent très bien fonctionner uniquement avec du personnel soignant (infirmières, aides-soignants) formé pour cela,
  • que cette formation est certes un peu compliquée, mais que si les décisions avaient été prises il y a un an, la France aurait pu nettement augmenter ses capacités hospitalières, ce qui permettraient d'éviter la plupart des mesures de restrictions que l'on connait aujourd'hui.

Sur la situation des services de réa en IDF en ce moment, il dit :

  • que bon nombre de patients actuellement en services de réanimation pourraient être placés en hospitalisation conventionnelle car ils nécessitent uniquement des opérations d'oxygénation classique
  • que des transferts entre hôpitaux peuvent bien sûr être réalisés en cas de saturation, sans qu'on s'en offusque, puisque c'est une pratique habituelle de gestion hospitalière... 

Bref, de la gestion basique quoi : anticiper et réorganiser les activités sur le LT, mettre en place des process de gestion de crise réactive pour les situations d'urgence. Il me parait de plus en plus évident qu'il y a une prise en otage injustifiée de la France par toute une caste de bureaucrates médicaux.

Oui mais le facteur limitant est de trouver des IDE qui veulent travailler en réa (garde de nuit et WE) et préfèrent rester dans des services planqués.

La réa c'est une compétence ET une surveillance. Si c'est pour mettre un malade précaire sans surveillance dans une chambre et de le retrouver mort qq heures après..

à l’instant, Bisounours a dit :

Ben alors, d'où il sort cette connerie ?

115 admissions/j cela fait 1 toutes les 12 minutes.

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il y a 8 minutes, GilliB a dit :

115 admissions en réa en Idf

et 24 malades en + en rea.

Oui, mais sur combien de temps ? Ah ok, alors c'est assez inquiétant, non ?

Ben alors, d'où il sort cette connerie, Olivier ?

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1 hour ago, GilliB said:

Oui mais le facteur limitant est de trouver des IDE qui veulent travailler en réa (garde de nuit et WE) et préfèrent rester dans des services planqués.

La réa c'est une compétence ET une surveillance. Si c'est pour mettre un malade précaire sans surveillance dans une chambre et de le retrouver mort qq heures après..

 

Tu fais la même réponse que Rubezahl plus haut, en te plaçant du point de vue de la bureaucratie.

On connaît parfaitement les freins au changement d'une bureaucratie, c'est largement documenté dans la littérature académique sur le management de changement. Une bureaucratie considère toujours qu'en dehors des routines organisationnelles auxquelles elle est habituée, il n'y a point de salut. Ce qui est largement documenté dans la littérature scientifique aussi c'est que les situations de crise ou d'urgence sont les occasions rêvées pour introduire du changement dans une organisation. Nos deux quiches à la tête du bousin, Véran et Salomon, sont en train de passer à côté d'une opportunité.

 

Bien évidemment, tous les bureaucrates qui se répandent dans les médias, les Karine Lacombe, Gilbert Deray et autres Jean-François Delfraissy, s'ils militent pour des mesures de confinement, ce n'est pas pour des raisons "sanitaires" ou "scientifiques" comme ils le prétendent, c'est avant tout pour éviter au système hospitalier de se remettre en question et de procéder aux adaptations nécessaires. Mais un système mis au pied du mur et acculé aux changements est bien obligé de s'y mettre. C'est ce qu'il s'est passé durant la première vague. Du coup, je suis bien content que Macron résiste aux injonctions des confinistes d'Île-de-France : pas uniquement pour une question de défense des libertés, mais aussi parce que ça contribue à mettre un bon coup de pied au cul des bureaucrates médicaux.

 

La mise au pied du mur qui pousse les gens au changement, c'est ce qu'il s'est passé à l'université, je peux en témoigner. Durant la première vague, la plupart des profs ont pensé que ce ne serait que transitoire, du coup peu ont fait l'effort de se former aux outils digitaux et beaucoup de cours n'ont pas été assurés. En revanche, après l'été, mis au pied du mur à la rentrée universitaire, tout le monde a bien compris que la situation allait perdurer : en 25 ans, je n'avais jamais vu un tel investissement pédagogique de la part des profs et les cours ont pu être assurés.

 

Je commence à potasser ce bouquin coordonné par l'un des meilleurs chercheurs en management des hôpitaux pour en avoir le cœur net, et c'est bien ce qui semble se dessiner : les gens de terrain (les vrais, hein, pas les bouffons à la tête des hôpitaux ou ceux qui glandouillent dans les ARS) ont fait preuve d'innovations managériales lors de la première vague pour trouver des solutions organisationnelles dans le feu de l'action que personne n'avait pensé imaginable auparavant.

 

couverture_recto_1598947335.jpg

 

Quote

Le secteur Hospitalier a été confronté à une crise sans précédent. Les professionnels de santé ont dû s’adapter et innover pour continuer d’assurer ce qui constitue le sens de leur mission et garantir la prise en charge des patients. Cet ouvrage leur donne la parole pour qu’ils témoignent de leur expérience et relatent comment ils ont vécu cette période, comment ils ont innové pour transformer leur établissement et accompagner les équipes. Les auteurs présentent également leur analyse pour dresser des pistes pour le futur.

Les contributions rédigées par les réanimateurs, urgentistes, médecins, directeurs, soignants qui ont oeuvré au coeur de la crise dans les régions les plus touchées – Mulhouse, Strasbourg, Troyes, Lyon, Valenciennes et aussi en Belgique et en Allemagne – sont ensuite mises en perspective avec un regard académique pour tenter de tirer les leçons de cet épisode épidémique hors norme.

 

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il y a 17 minutes, Largo Winch a dit :

 

Tu fais la même réponse que Rubezahl plus haut, en te plaçant du point de vue de la bureaucratie.

On connaît parfaitement les freins au changement d'une bureaucratie, c'est largement documenté dans la littérature académique sur le management de changement. Une bureaucratie considère toujours qu'en dehors des routines organisationnelles auxquelles elle est habituée, il n'y a point de salut. Ce qui est largement documenté dans la littérature scientifique aussi c'est que les situations de crise ou d'urgence sont les occasions rêvées pour introduire du changement dans une organisation. Nos deux quiches à la tête du bousin, Véran et Salomon, sont en train de passer à côté d'une opportunité.

 

Bien évidemment, tous les bureaucrates qui se répandent dans les médias, les Karine Lacombe, Gilbert Deray et autres Jean-François Delfraissy, s'ils militent pour des mesures de confinement, ce n'est pas pour des raisons "sanitaires" ou "scientifiques" comme ils le prétendent, c'est avant tout pour éviter au système hospitalier de se remettre en question et de procéder aux adaptations nécessaires. Mais un système mis au pied du mur et acculé aux changements est bien obligé de s'y mettre. C'est ce qu'il s'est passé durant la première vague. Du coup, je suis bien content que Macron résiste aux injonctions des confinistes d'Île-de-France : pas uniquement pour une question de défense des libertés, mais aussi parce que ça contribue à mettre un bon coup de pied au cul des bureaucrates médicaux.

 

Je commence à potasser ce bouquin coordonné par l'un des meilleurs chercheurs en management des hôpitaux pour en avoir le cœur net, et c'est bien ce qui semble se dessiner : les gens de terrain (les vrais, hein, pas les bouffons à la tête des hôpitaux ou qui glandouillent dans les ARS) ont fait preuve d'innovations managériales lors de la première vague pour trouver des solutions organisationnelles dans le feu de l'action que personne n'avait pensé imaginable auparavant.

 

couverture_recto_1598947335.jpg

 

 


Cf ce pauvre medecin qui nous montrait comment il utilisait des masques de snorkeling car il n'y avait pas de masque dans son hopital.

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1 hour ago, Bisounours said:

Toutes les 12 minutes, un francilien est admis en réanimation :(

Eh ben ils n'ont qu'à se confiner entre franciliens, ça nous ferait des vacances.

 

1 hour ago, Rincevent said:

Le pauvre, il ne doit pas avoir une vie facile.

Au moins pendant ce temps là il ne tue pas sa femme tous les deux jours.

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Question sérieuse: est-ce que l'on as des données sur la popularité auprès de la population des mesures anti-covid par pays?

En clair, quel pourcentage de la population approuve le confinement en France, en Italie, en Pologne, en Allemagne. Y a t'il une étude sur ça?

Même chose mais au niveau du territoire français?

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il y a 55 minutes, Lancelot a dit :

Au moins pendant ce temps là il ne tue pas sa femme tous les deux jours.

Ah, ça fait plaisir de voir que tu suis ! :lol:

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Il y a 1 heure, Largo Winch a dit :

Je commence à potasser ce bouquin coordonné par l'un des meilleurs chercheurs en management des hôpitaux pour en avoir le cœur net, et c'est bien ce qui semble se dessiner : les gens de terrain (les vrais, hein, pas les bouffons à la tête des hôpitaux ou ceux qui glandouillent dans les ARS) ont fait preuve d'innovations managériales lors de la première vague pour trouver des solutions organisationnelles dans le feu de l'action que personne n'avait pensé imaginable auparavant.

C'est accessible pour quelqu'un qui n'est pas forcément très versé en management, mais qui connaît bien les hôpitaux et a le cerveau bien fait (genre quelqu'un qui pourrait envisager un doctorat en sciences infirmières) ?

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Il y a 2 heures, Nick de Cusa a dit :

L'avantage des des mesures c'est que ca fait un precedents reutilisables pour d'autres crises (petite video)

 

https://www.express.co.uk/news/politics/1408947/Wales-Mark-Drakeford-6pm-curfew-for-men-womens-safety-Welsh-streets

 

C'est bien ca ne va juste pas augmenter les tensions hommes/femmes avec les violences inévitables qui s'en suivront. 

Et je suis impatient de voir comment ils vont gérer les trans et hommes qui se sentent femmes...

 

La gauche anglo-saxone a dépasser les communistes en terme d'extremisme sur les questions sociétales.

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il y a 20 minutes, Zagor a dit :

La gauche anglo-saxone a dépasser les communistes en terme d'extremisme sur les questions sociétales.

Les stals n'ont jamais été portés sur les questions sociétales (Staline ayant écrasé la révolution lancée par Lénine et Trotsky).

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Ma fille qui commence à trouver que ces "histoires de distanciation sont un peu du grand n'importe quoi":

- cours avec toute la classe, soit 35 élèves plus le prof

- conseil de classe: 6 profs dans une classe et 6 à distance. WTF (dixit)

 

Il a été aussi question d'une éventuelle visite d'un musée mais qui avec la possible installation d'un pass sanitaire risque d'être trop compliqué à faire (dixit).

Pourquoi ai-je encore l'étrange sensation que forcément cela va mal se terminer ?

 

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