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Processus de sortie de l'Union pour l'UK


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Caramba, encore raté ! L'économie britannique ne s'effondre pas comme prévu.

https://www.agefi.com/ageficom/europe-et-monde/detail/edition/online/article/a-la-grande-surprise-des-analystes-les-dernieres-statistiques-officielles-sont-quasi-unanimes-pour-montrer-que-lactivite-economique-britannique-na-pas-marque-le-pas-depuis-le-vote-en-faveur-du-433264.html?platform=hootsuite

 

Bien sur, les analystes qui ont prévu qui se sont planté préviennent que le ciel risque de s'assombrir dans les prochains mois.

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...
  • 4 weeks later...
  • 1 month later...
  • 1 month later...

Apparemment, les Anglais font vraiment peur :

Germany's Schaeuble warns UK against trying to become tax haven

http://uk.reuters.com/article/uk-britain-eu-schaeuble-idUKKBN15922B

"You can’t compare Great Britain with the Cayman Islands," Schaeuble said at an event in Wiesbaden, Germany. "If a big country thinks it could have the benefits of a small country...this will go awry.

"This will not be tolerated by the rest of the world," he said. "That's why we have cooperation."

C'est vraiment des commentaires de mafieux.

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  • 1 month later...

http://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/economie-pour-tous/grand-public/5-articles-en-5-minutes/mars-2017/1945-2008-les-performances-economiques-du-royaume-uni-sont-elles-liees-a-l-adhesion-a-l-ue-ou-aux-reformes-de-mme-thatcher/#.WMqWgivDPgM.twitter

Citation

Fabrizio Coricelli et Nauro F Campos

JPEG - 77.7 ko

La décision du Royaume-Uni de quitter l’Union Européenne a certainement été influencée par l’idée que le projet d’intégration européenne était un échec, n’apportant pas d’avantages significatifs au Royaume-Uni. Le rôle joué par l’UE dans la performance de l’économie britannique a été traditionnellement sous-évalué au Royaume-Uni. Les spécialistes de l’histoire économique ont identifié un déclin relatif de l’économie britannique de 1945 aux années 1970. Mais la tendance s’est inversée dans les années qui ont suivi, inversion régulièrement associée aux politiques structurelles mises en place par Margaret Thatcher.

Dans cet article, Frabrizio Coricelli et Nauro F. Campos construisent et analysent des données empiriques qui confirment que cette rupture est en fait plus particulièrement liée à l’entrée du Royaume-Uni dans l’Union Européenne, en 1973. Ils s’appuient sur une analyse des ruptures dans la dynamique du PIB britannique et de la productivité entre 1945 et 2008. Ils utilisent diverses techniques statistiques, dont la plus pertinente est l’approche de « Bai-Perron », qui permet d’identifier les moments de rupture dans les données sans avoir à pré-spécifier les dates. Les auteurs affirment que les réformes de Mme Thatcher n’auraient pas été mises en œuvre sans l’adhésion du Royaume-Uni à l’Union Européenne. L’explication proposée est que cette adhésion marque la prééminence des entreprises (et des groupements qui les représentent) qui ont préféré entrer en concurrence avec d’autres entreprises sur le marché européen commun, caractérisé à cette époque par une haute technologie, à l’inverse des entreprises qui favorisaient l’avantage comparatif des marchés du Commonwealth. Ces entreprises « pro-européennes » sont devenues plus tard une composante clé des réformes de Mme Thatcher. Fabrizio Coricelli et Nauro F. Campos affirment que, sans leur appui, les réformes n’auraient pas été aussi efficaces, ni même conçues et mises en œuvre. Donc, si la Grande-Bretagne a rejoint l’UE dans le but de freiner son déclin, cela a fonctionné. Les effets escomptés par le gouvernement nécessitaient en effet l’adhésion à l’UE, indissociable du « socle » préexistant de groupes puissants d’entreprises britanniques ayant bénéficié d’un marché, l’Union Européenne, plus large, plus vaste et plus innovant et du marché du Commonwealth ou de l’EFTA. Ces entreprises avaient également compris que pour être concurrentielles, elles auraient besoin de s’appuyer sur des marchés du capital et du travail plus vastes, soutenus par un ensemble de normes, de règles et de règlements communs. Ainsi, sous-estimer le rôle de l’UE dans la performance économique britannique a bien été une constante dans l’analyse économique et le débat politique au Royaume-Uni, et le Brexit semble cohérent avec cette minimisation du rôle de l’UE.

 

 

Interessant.

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On 3/14/2017 at 7:13 PM, Adrian said:

Activation de la sortie de l'UE avant fin mars

Oui, le 25 mars normalement.

Ca va faire un drôle de symbole vu que c'est le soixantième anniversaire du traité de Rome. 

 

Les secteurs économiques britanniques sont quand même hyper inquiets vu que les investisseurs détestent l'incertitude (incertitude qui durera jusqu'en 2019 et qui évoluera au gré des négociations). 

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il y a 5 minutes, Hayek's plosive a dit :

L'UE ou le marché commun?

 

J'attendais que quelqu'un réagisse.

Le marché commun bien entendu. Le points clef de l'article c'est le mot "commonwealth", pour autant que je sache -mais je peux me gourer en beauté- l'économie du RU a trop longtemps été dépendante de son empire et l'entrée dans le marché commun et donc une économie moins protégée lui a mis un bon coup de pied au cul.

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Il y a 3 heures, poney a dit :

 

Intéressant, mais, recherche faite, le marxisme a eu 33 ans d'avance, ce coup-ci:

 



L'impérialisme britannique est essentiellement divisé par rapport au Marché commun, ce qui explique d'ailleurs sa rentrée tardive, qui n'est intervenue qu'en 1973. Les secteurs traditionnellement orientés vers les ex-possessions coloniales britanniques et le Commonwealth, ainsi que les secteurs les plus étroitement associés aux USA, étaient les plus réticents. Les secteurs industriels les plus modernes étaient les plus favorables au Marché commun. Aujourd'hui, la division reste profonde, tant au sein de la bourgeoisie dans son ensemble qu'au sein du parti conservateur (Tory) de Margaret Thatcher. On a pourtant l'impression que la City, plus puissante sous le gouvernement de Mme Thatcher, dit "oui", fût-ce un "oui mais", à l'Europe.

                

 

https://www.ernestmandel.org/fr/ecrits/txt/1984/fonctions_et_limites.htm

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  • 2 weeks later...

Le Parisien publie aujourd'hui une tribune de Theresa May: http://www.leparisien.fr/international/la-tribune-de-theresa-may-nous-quittons-l-ue-mais-nous-ne-quittons-pas-l-europe-30-03-2017-6808362.php

 

L'article inclut ce tableau qui permet de prendre conscience que le Royaume-Uni représentant le plus gros excédent commercial de l'économie française, la France a aussi beaucoup à perdre si les négociations ne se passent pas bien.

 

commerce exterieur France.png

 

(et sinon comment s'explique ce déficit commercial énorme avec la Belgique ?)

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il y a une heure, Kassad a dit :

Moi ce qui me scotche c'est le solde positif avec Hong Kong. On leur vend quoi ?

 

Là ça m'étonne moins, j'imagine que comme beaucoup d'asiatiques fortunés, ils achètent beaucoup de cosmétiques, maroquinerie et alcools français.

 

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Il y a 2 heures, DeadBot a dit :

(et sinon comment s'explique ce déficit commercial énorme avec la Belgique ?)

 

On roxe du poney, c'est tout.

Prenez en des leçons !

 

:mrgreen:

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Il y a 3 heures, DeadBot a dit :

 

Là ça m'étonne moins, j'imagine que comme beaucoup d'asiatiques fortunés, ils achètent beaucoup de cosmétiques, maroquinerie et alcools français.

 

 

Voilà. Et on ne doit pas faire venir grand chose en échange. 

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7 hours ago, Hayek's plosive said:

Je dirais au pif les importations qui arrivent en UE par Anvers. 

 

Ça ou l'import export de ta sers pour chatons de José. 

Oui, Anvers est le 1er port pour la France grâce à nos merveilleux syndicats de dockers. 

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Il y a 9 heures, Kassad a dit :

Moi ce qui me scotche c'est le solde positif avec Hong Kong. On leur vend quoi ?

Du pinard.

Je connais quelqu'un qui part s'y installer pour en faire de l'import.

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  • 4 weeks later...

Suite au Brexit, le milieu anglais du cinéma subventionné, avec à leur tête le marxiste Ken Loach, se ch.. dessus.

Ils ne pourront plus bénéficier du fonds d'aide européen pour le cinéma.

Et les propriétaires de salles en Grande-Bretagne, n'attendaient que ça pour inonder les écrans avec davantage de blockbusters hollywoodiens.

D'autant plus, que le cinéma n'a jamais bénéficié légalement en Angleterre du statut de média culturel artistique, mais est considéré (contrairement à la France)  juste comme une entreprise de divertissement.

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  • 2 weeks later...

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